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Citations de Eve Ruby Lenn (21)


Des innocents ont perdu la vie du seul fait qu'ils rêvaient d'un monde meilleur, et surtout, parce qu'ils n'acceptaient pas l'injustice.
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-Une turbulente tempête est annoncée. Par chance, je vous ai trouvé avant, me répondit-il en me jetant un regard douteux, comme s'il se demandait ce qu'une personne comme moi pouvait bien fabriquer au milieu de ce bois à cette heure-ci. Puis il reprit : Suivez-moi. Nous serons bien mieux à l'intérieur pour poursuivre cette conversation.
Mon soulagement était en demi-teinte, car en franchissant le grand portail, je fus pris d'une appréhension indéfinissable. Une plaque de bronze était scellée sur l'une des grilles. Un épigraphe était gravée : «Bienvenue aux Ombres. Ici, c'est un rêve qui s'accomplit». Une fois le portail fermé, je découvris une autre plaque au dos de la première : «Et pour d'autres, un cauchemar qui commence».
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Je rêve encore d'un monde idéal. Sans secrets, sans limites de liberté, sans l'intervention de qui que ce soit pour m'empêcher de faire mon travail.
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Je n'aimais ni la tromperie ni les menteurs. Mais je les tolérais, car sans eux, il n'y aurait pas beaucoup de choses à démentir et la vie serait terriblement ennuyeuse.
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Croyez en ce que vous voulez réaliser et vous obtiendrez approximativement ce dont vous rêvez.
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On dit que les pires cauchemars passent par l'enfer. Je ne sais pas. Et je ne suis pas sûr de vouloir le savoir. Enfant, dès que la nuit tombait, j'avais peur de rejoindre ma chambre à l'autre bout du couloir. Il y avait des moments où je trouvais à peine le courage de baisser la poignée et d'y entrer. Pour moi, elle était semblable à une fabrique à cauchemars, au plafond haut et sombre, avec un mobilier de style victorien gothique des plus austères. Au-dessus de la commode, le grand miroir couvert de fissures m'évoquait les veines saillantes des mains de mon grand-père. De temps en temps, le reflet me renvoyait l'image d'un corbeau tenant un médaillon rouge dans son bec et la silhouette d'une jeune femme, les yeux vides, sans vie, tels ceux d'une morte. Ses jambes ne touchaient jamais le sol, et elle se balançait d'avant en arrière, pendue à une corde. [...]
J'ignorais qui elle était, mais je pense que ma chambre en savait plus que n'importe qui à son sujet. On dit que les murs conservent mieux que quiconque les secrets des autres.
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- Son paternel était un homme agressif, comme le sont la plupart des ivrognes. Mais face à la mort, nous avons tendance à ne voir que les bons côtés d'une personne.
- C'est l'un des seuls avantages que nous offre la Faucheuse, celui de faire oublier, le temps d'une cérémonie funéraire, quel montre nous avons pu être, lance-t-il avec détachement.
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- De quels événements parlez-vous ?
- De ceux que les Ombres provoquent.
- "Les ombres" ?
- Ils vont et viennent chaque nuit que Dieu fait. Même les oiseaux ont déserté les lieux. Le seul bruit que l'on entend quand arrive le soir est celui du silence des abymes. Écoutez les voix de la ville, elles vous confirmeront avoir entendu toutes sortes d'histoires sur cette demeure. Vous ne les avez pas encore vus... les autres ?
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Elle m'adressa un sourire crispé avant de dire :
-J'ai été ravie de faire votre connaissance. Nous devions nous rencontrer, c'était écrit.
-Il n'y a rien d'écrit, Pearl. La vie est le plus grand labyrinthe du hasard que je connaisse. Selon la direction que nous prenons, nous y rencontrons des évènements, des lieux, des personnes qui vont faire un bout de chemin à nos côtés., d'autres qui ne font que croiser notre route. Mais nous avons toujours le choix, quant à la direction que doit prendre notre vie.
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J'ai découvert, un jour, l'existence d'une confrérie de l'au-delà, où une porte blanche menait vers le tribunal des Ombres. Cet ordre donnait à ceux qui n'avait pas eu la chance de connaitre la justice de leur vivant le pouvoir de l'obtenir. Le Haut-Conseil était composé de valeureux défenseurs de la justice, qui avaient perdu la vie de façon violente et dont les âmes errantes ne pouvaient se détacher de ce monde, étaient parvenus à former un ordre, une autorité spirituelle que l'on appela « Les Ombres ». Chacun d'entre eux s'était dévoué à rétablir la justice sur terre, mais aussi... ailleurs. Cette confrérie qui s'était érigée sur ce qu'il y avait de plus merveilleux en l'humain, l'altruisme, résidait dans un endroit où le temps demeurait indivisible.
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-J'ai comme l'impression que vous faites partie de ces hommes qui pensent que le rôle de la femme se limite à celui de mère et de maîtresse d'intérieur. Je ne viens pas ici en simple spectatrice, inspecteur. J'assite mon père dans son travail. J'ai observé et pratiqué quantité de procédures d'embaumements, durant lesquelles j'ai eu mon lot d'éffroi et de sang. J'exerce cette profession aussi bien que tout individu de sexe masculin, et peut-être mieux, objecta-t-elle avec une pointe d'ironie. Et s'il vous plait, cessez de sourciller ainsi, cela vous donne l'air misogyne.
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Les pluies torrentielles qui avaient frappé Londres, la nuit dernière, avaient provoqué de sérieux dégats. Les roues de voitures tombaient dans des trous boueux, et les éclaboussures s'envolaient entre les façades et sur les passants.Sur les trottoirs et chaussées ruisselaient des coulées fangueuse qui transportaient toutes sortes de déchets et ordures. Ce qui entrainait des séries d'incidents étonnants.A quelques endroits, la municipalité avait installé des réverbères, dont la lumière jaune pâle ne rendait pas plus rassurantes les rues où il ne faisait pas bon traîner.
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Chaque inspiration s'entravait dans ma gorge. Ma cage thoracique se contractait comme le soufflet d'une vieille cornemuse qui se dégonfle sous la force de la pression. La proximité de ces redoutables entités, que l'on appelle les autres, me fit prendre conscience que la frontière entre la vie et la mort ne tient vraiment qu'à un fil.
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On dit que les pires cauchemars passent par l'enfer. Je ne sais pas. Et je ne suis pas sûr de vouloir le savoir. Enfant, dès que la nuit tombait, j'avais peur de rejoindre ma chambre à l'autre bout du couloir. Il y avait des moments où je trouvais à peine le courage à baisser la poignée et d'y entrer.
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Le visage enfouie entre ses mains, il pleurait en silence. Au début, je l'avais pris pour un élève dont les parents s'étaient, eux aussi, débarassés. Et c'est seulement quand ma main était passée au travers de son bras que j'avais compris que c'était un revenant. Dans ma naïveté enfantine, je pensais que la Faucheuse n'emportait que les vieux, les malades et les méchants. Ce fut donc pour moi un immense choc.
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Les aboiements répétés d’un chien détournèrent son attention vers la fenêtre entrebâillée. Elle se leva en lissant nerveusement les plis de sa robe noire, et scruta à travers les carreaux humides la frénésie londonienne. Ses oreilles étaient assaillies par les cris des vendeurs ambulants, qui proposaient toutes sortes de marchandises et le brouhaha incessant du quotidien. Elle contemplait les bâtiments de l'autre côté de la rue, ainsi que la foule qui allait et venait en lorgnant les boutiques achalandées. La vie diurne d'une ville pas tout à fait ordinaire. Au-dessus des habitations à façade grise, la nuit se retirait lentement, laissant une brume opaque et insidieuse couvrir le vaste ciel ébranlé par le mauvais temps.
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Un corbillard orné de draperies en velours aile de corbeau, obturait son champ de vision. Avec attention, elle observa le gentleman enveloppé dans un luxueux manteau noir descendre de son perchoir. Cet homme était connu de tous les enfants du coin, et à vrai dire d'une bonne partie de Londres. Même les plus illettrés savaient qui était le Dr Lachlan Johnstone. Malgré ses cinquante huit ans, il avait conservé ce visage doux et facétieux qu'elle lui avait toujours connu. Au bout de quelques secondes, elle laissa retomber le voilage de la haute fenêtre, et resta plantée là, comme une statue drapée.
La porte du salon funéraire s'ouvrit, faisant retentir la clochette suspendue. Des bruits de pas étouffés par les tapis et le sifflement d'une vieille balade écossaise annonçaient l'arrivée de son père. Grand et mince, il était élégamment habillé : chemise blanche, cravate grise avec des liserés plus foncés, et un costume noir approprié à sa fonction de maître de cérémonie. Outre son abondante chevelure poivre et sel qui lui donnait l'air fort intelligent, il portait une paire de lunettes fumées et rondes, fixée à une chaîne qui pendait sur sa poitrine.
- Tu as encore laissé les rideaux ouverts Trinity ! Combien de fois dois-je te répéter ces mêmes consignes ? Personne, au grand jamais, même nos proches amis, ne doit voir ce qu'il se passe ici.
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Sans le forcer, il m'expliqua, jusque dans les moindres détail, le rôle de ces mystérieux inconnus. J'absorbais chaque mot qu'il prononçait comme une éponge. L'étendue de ses connaissances sur ce sujet s'imprimait à présent dans ma mémoire. Les contrôleurs sont des Intelligences capables d'ouvrir des accès vers d'autres mondes, vers l'au-delà. À certaines occasion, les effets des éclipses acquièrent une puissance si maléfique que, durant ce désordre, ils verrouillent momentanément les portails de deux côtés, afin d'éviter le chaos. Ce qui signifiait que chacun restait bloqué dans l'univers où il se trouvait au moment du verrouillage simultané de tous les passages. Duncan avait ajouté que si un jour les Autres devaient arriver en grand nombre dans notre univers, les histoires, dont mes lecteurs se délectaient se verraient multiplier de façon incontrôlable.
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Dans les faubourgs très commerçants, bien avant que les Allemands ne débarquent, les gens s’installaient confortablement à une terrasse de bistrot ou de restaurant pour y boire ou y manger. Malgré le service aimable et la petite causette avec le serveur, ils évitent à présent de venir s’y asseoir. Quelques clients ne changent pas leurs habitudes, mais ils retiennent leur souffle : il y a tant de soldats et d’officiers qui causent en criant, qui rient pour un rien… Seuls les collabos s’y sentent bien. Ce qui oblige certains à résister ou à fuir le danger
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"J’ai toujours été fasciné par la question : où allons-nous après la mort ? Est-elle notre seul plan de non-existence, d’extinction complète de ce que nous avons été, ou existe-t-il par-delà la mort une pluralité de plans d’existence… d’autres ailleurs ? Est-il possible qu’il y ait une place pour notre âme dans ces autres dimensions ? "
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