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Citations de Fabienne Berthaud (45)


"Tu mets des prothèses pour qu'il se taise. Pour bien entendre son silence." (p. 14)
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Tu essayes de dire quelque chose. Les mots s'étirent, se gondolent jusqu'à devenir un long râle de détresse discordant comme un disque que l'on arrête d'un doigt. Tu titubes, tu vacilles. Tu tourbillonnes comme un pantin désarticulé. Tu craches ton repas. Ta vie.
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"Tu ne fus pas malheureuse. Tu ne fus simplement pas heureuse." (p. 92)
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Tu serais la femme parfaite.Irréprochable.La femme de tous ses désirs et peu importait qu'il en oublie les tiens.Tu ferais pour lui tout ce qu'il ne ferait jamais pour toi.Tu croyais en lui comme on croit en Dieu.Tu l'épousais comme on entre en religion....Tu accepterais de lui obéir telle une esclave obéit à son maître.
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Parfois tu affabulais au point de croire à tes histoires. Mais quand sonnait la cloche, à l'heure de la récréation, tu avais toujours cette petite aigreur dans l'estomac à cause de ce sentiment d'exclusion que tu ressentais quand même.
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Un jardin sur le ventre est plus qu'un roman. Il est un poème à lui seul. Les phrases courtes et les répliques sont pertinentes. Parfois il m'est arrivé de rire de certaines descriptions, de rire en étant révoltée de la gravité de la situation. Ce roman est pur bijou. Je dirai même que je le classe dans la lignée de Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan. Lorsqu'on commence à le lire, on n'a du mal à s'arrêter. Coup de coeur pour ce livre.
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Tu souffles un nuage couleur framboise sur ton oreiller. Tes petits enfants s'enfuient dans le couloir. Tu étouffes. Meurs. Le monde meurt partout. Les arbres, les poissons, les rivières. Meurs Suzanne. Meurs. Toi qui a toujours cru que la vie continue, tu seras oiseau, fleurs, vent, mer, terre. Meurs. Tu te libères de tes chaînes. Tu reprends ta liberté. Un océan rouge dans la tête.
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Sa voix est rouillée. Elle m'attend, couchée dans son lit. Les bras croisés sur sa poupée Glagla. Sa première victime. Une fabrication maison. Une poule plumée. Vidée. Vernie. Bourrée de paille et de morceaux de chiffons. Une chair de poule. Une impression de froid permanent. Une poupée tremblotante dont Lily ne peut se passer. Je la raccommode souvent tant les tissus sont usés. Lily a du mal à tenir ses yeux ouverts. Elle clignote. Je lui fais une réflexion sur le désordre de sa chambre. Je ramasse les viscères des petites bêtes vidées du jour. Il me faudra descendre les donner aux chats. Je lui dit que ce n'est pas sain toutes ces peaux partout. Ça attire les bêtes.

"C'est ce que je veux justement. Surtout ne regarde pas mon atelier. Je te prépare une surprise.

Je me méfie toujours des surprises de Lily.

C'est gentil, mais ça ne t'empêche pas de ranger ! Et puis j'ai toujours peur que tu te blesses avec tes instruments de torture."
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Quand ta mère posait ta valise devant la porte d'entrée pour te faire croire qu'elle allait se débrrasser de toi si tu n'étais pas sage. Tu n'avais pas six ans.
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"Je vais avoir du mal à lui pardonner. À effacer de ma mémoire cette maltraitance subtile qu'il nous a fait subir sous le couvert de l'amour justifié." (pp. 155-156)
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- Ca fait cinquante ans qu'on vit ensemble et t'a toujours pas compris que que j'aimais la viande bleue !
Le bleu tu l'as eu sur la joue.
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Je scrute le ciel, je regarde une étoile plus jaune que les autres, plus scintillante. Comme une luciole. Je veux croire que c'est toi. Je ne veux pas te perdre. Je ne veux rien oublier de ton sourire qui cachait ta mélancolie. Tu vivais tristement au fond de toi, mais quand venait l'heure des fous-rires, tu oubliais le difficile de ton existence.
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" - Comment tu t'appelles ? [...]
- Jonas
- Jaunasse. Comme la bâche de votre camion."
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Aujourd'hui je tape contre le mur de ta mort. je me heurte à l'immensité de ton silence. On dirait que tu n'as jamais existé tellement tu as pris de distance.
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Tu continuais sur le chemin de ta destinée tragique avec une belle cohérence.
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Parfois tu affabulais au point de croire à tes histoires. Mais quand sonnait la cloche, à l'heure de la récréation, tu avais toujours cette petite aigreur dans l'estomac à cause de ce sentiment d'exclusion que tu ressentais quand même.
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Tu continuais sur le chemin de ta destinée tragique avec une belle cohérence.
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Tu ne fus pas malheureuse. Tu ne fus pas simplement heureuse.
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Il veut avoir le privilège de la douleur. Il veut être le roi des malheureux. Il est dans la panique de sa vie boulerversée. Déprogrammée. Dans l'angoisse de son devenir personnel.
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Il marche derrière ton brancard comme si tu étais déjà dans ton cercueil. Il a toujours été en avance sur son temps
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