AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Fanny Britt (114)


Normalement, j’ai le temps de lire environ treize pages entre l’école et la maison. Si Geneviève est dans l’autobus et que je l’entends ricaner avec les gars vers l’arrière, je tourne les pages mais je ne lis pas vraiment, je suis trop assourdie par mon cœur qui tambourine.
Commenter  J’apprécie          30
Pas d'univers parallèle ici, dans lequel ils se seraient mariés et auraient eu beaucoup d'enfants. Elle avait suivi un garçon à la plage et y avait passé trois nuits banales et réjouissantes qui changeraient sa vie parce que chaque journée nous change et nous atteint, et nous mène vers la fin, comme les mots couchés sur les pages d'un livre nous conduisent vers sa conclusion.
Commenter  J’apprécie          20
« Lorsque nous sommes confrontés à nos limites, le discours ambiant nous ordonne généralement de nous dépasser, d’aller au-delà de nos capacités. Toute épreuve n’est qu’un défi à relever. Il ne faut jamais s’arrêter. »
Commenter  J’apprécie          20
Il y aurait une douceur dans l'idée que sa maison continue à vivre à l'extérieur de soi, comme une extension, une promesse renouvelée, malgré les épreuves et les échecs, un sens donné tout à coup à la douleur.
Commenter  J’apprécie          20
… on a beau vouloir retrouver sa joie, on la retrouve mal quand on ne dort pas la nuit, c’est un détail, on n’en parle pas, mais le sommeil est une condition sine qua non du bien être, sauf que sans bien-être, on peine à trouver le sommeil et sans sommeil, on peine à trouver le bien-être, c’est ce qu’on appelle un cercle vicieux…

(Le Cheval d’août, p.69)
Commenter  J’apprécie          20
Qu'elle soit marquée par la privation, la solitude ou l'exaspération, la vie domestique est un miroir confrontant, qui que nous soyons.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne savais pas que l'amour c'est comme une roche qui nous explose le cœur, qui fait mal autant qu'il fait vivre, et qu'il donne envie d fuir en même temps qu'il nous empêche de le faire.

Ce que je savais, c'est que la plupart du temps, ça finit mal.
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui se passe dans ses yeux à ce moment-là,
Quelque chose comme un tremblement, ou une noyade,
Je crois qu'il faudrait que je devienne comme lui et que je boive beaucoup de bouteilles de vin pour arriver à l'oublier.
Commenter  J’apprécie          20
Si ce n'était de la toute petite fêlure à la fin de la phrase, si ce n'était de sa vaisselle qu'elle lave juste un peu trop longtemps ensuite, comme si le clapotis de l'eau mousseuse pouvait couvrir la houle dans son coeur, je croirais qu'elle ne l'a jamais dit.
Commenter  J’apprécie          20
— Papa, t'es sûr?
— Arrête de t'inquiéter comme ça, Louis. Tout est différent, maintenant.
Commenter  J’apprécie          20
Mon pleure pleure surtout au moment de nous quitter, et même s’il nous dit qu’il n’a pas peur, que tout ira bien, il est évident que c’est le contraire, qu’il a peur et que tout n’ira pas bien. Il n’aura pas droit aux visites, ça nuit au traitement, apparemment.
Commenter  J’apprécie          20
Truffe, qui lit sur le visage du monde sur le visage de notre mère, lui demande pourquoi elle est triste. Elle lui répond que c’est la faute aux allergies. Et enchaîne avec un exposé oral sur le pollen et le printemps.
Commenter  J’apprécie          20
Pas besoin d’un doctorat en aérospatiale pour savoir que si mon père pleure c’est surtout, d’abord, à cause du vin.

Commenter  J’apprécie          20
Je ne sais pas encore que je suis chez lui. J'aurai-peut-être dû le deviner. Y avait-il un indice dans cette assiette au fond de l'évier, le couteau posé sur l'assiette,le beurre et la confiture sur le couteau? Les cheveux de Francis s'emmenaient-ils sur le peigne dans la salle de bain ?
Commenter  J’apprécie          20
Il n'est pas de disposition plus triste que d'être triste quand personne d'autre ne l'est.
Commenter  J’apprécie          20
Nos peines, elles peuvent devenir notre force...
Commenter  J’apprécie          20
Mais ces versions de nous n’existent plus.
N’est-ce pas d’une éclatante évidence? Est-il encore possible que ce soit lui, mon amour torrentiel? Ses cheveux grisonnants mais surtout clairsemés- en fait, pas tant clairsemés que duveteux, une tragi-comédie qui arrive aux hommes vieillissants, les faisant ressembler pendant un temps à des canetons, inoffensifs comme de la barbe à papa- ses cheveux changés, en tout cas, et puis les vêtements, ceux-là mêmes qu’il aimait à l’époque, mais qui désormais lui donnent un air tristounet, ce Francis réel, en somme, que vient-il faire dans mes délires? N’est-il pas aussi ridicule que moi dans mon costume de matrone dépressive?
N’a-t-il pas, autant que moi, douloureusement honte?
Ne sommes-nous pas les tristes, tristes clowns d’un sketch éculé? (p. 205)
Commenter  J’apprécie          20
Ce qui est étrange, c’est que j’ai beaucoup parlé à Francis, dans ma tête, depuis quinze ans. Il a assisté à la résolution de plus d’un conflit intérieur. (p. 205)
Commenter  J’apprécie          20
Il [le renard] a le regard tellement doux que j'explose presque. Le même regard dans l'oeil d'un humain : je lui offre mon âme, garanti.
Commenter  J’apprécie          20
Attendre l'autobus sur la rue Sherbrooke aujourd'hui,
c'est comme attendre la mort.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fanny Britt (900)Voir plus

Quiz Voir plus

Veiller sur elle (Jean-Baptiste Andrea)

Que constate-t-on à la naissance de Michelangelo Vitaliani ?

Sa grande taille
Sa petite taille

27 questions
94 lecteurs ont répondu
Thème : Veiller sur elle de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}