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3.6/5 (sur 47 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : King’s Lynn , le 13/06/1752
Mort(e) à : Bath , le 06/01/1840
Biographie :

Frances Burney, ou Fanny Burney, devenue Madame d’Arblay par son mariage, est une femme de lettres et romancière anglaise.

Son père, le Dr. Charles Burney (1726-1814), compositeur et spécialiste de l'histoire de la musique, était marié à Esther Sleepe (1725-62).

Troisième d'une fratrie de six enfants, elle fut autodidacte et commença ce qu'elle devait appeler ses gribouillis dès l'âge de dix ans.

En 1793, à l'âge de quarante deux ans, elle épousa un émigré français, le général Alexandre D'Arblay. Leur fils unique, Alexander, naquit en 1794.

Après une longue carrière littéraire ponctuée de séjours en France pendant plus de dix ans, elle se retira à Bath où elle s'éteignit le 6 janvier 1840.

Fanny Burney est auteur de Evelina (1768), Camilla (1796).


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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
Je ne puis m'empêcher de regretter de me trouver dans un monde si trompeur, où il faut suspecter ce qu'on voit, se méfier de ce qu'on entend, et douter même de ce qu'on sent.

Lettre LVIII.
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Je suis charmé […] de rencontrer quelqu'un que l'habitude du monde n'a pas encore influencé au point de lui faire perdre l'usage de la raison ; car sous l'empire de la mode, les plus grandes absurdités passent sans être critiquées, et l'esprit s'accommode même des plus grotesques inconvenances si elles se reproduisent souvent.

Lettre LXV.
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La première fois qu’elle avait vu le jeune Delvile, elle avait admiré, sans le vouloir, ses manières et sa façon de s’énoncer ; et toutes les fois qu’elle l’avait vu depuis, elle avait toujours remarqué en lui d’autres qualités qui le lui avaient rendu encore plus recommandable. Elle le voyait, le rencontrait avec plaisir, et ne s’en séparait jamais sans désirer de le revoir.
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Le lendemain, Cécile prit la voiture de madame Charlton, et alla rendre ses devoirs à milady Marguerite, dont la compagne, mademoiselle Bennet, la reçut avec une politesse basse et rampante ; mais lorsqu’elle se trouva avec la maîtresse de la maison, elle s’aperçut si bien du peu de satisfaction qu’elle avait de la voir, qu’elle se repentit de son attention, et aurait souhaité n’avoir point fait cette visite.
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Dans le fond, celui de madame Harrel était honnête, quoique sa vie fût très dissipée. Mariée fort jeune, elle avait passé tout d’un coup de la tranquillité d’une petite ville de province au tumulte de la capitale, et s’était trouvée maîtresse d’une des maisons les plus élégantes de la place de Portman, jouissant d’une fortune considérable, et femme d’un homme dont la conduite lui prouva bientôt le peu de cas qu’il faisait du bonheur domestique. Engagée dans un cercle continuel de sociétés et d’amusements, son esprit qui n’était pas des plus solides, se laissa bientôt éblouir par l’éclat de sa situation ; elle adopta facilement les maximes générales des gens du monde, et n’eut bientôt plus d’autre désir que de surpasser ses égales par sa parure et sa dépense.
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Dans ses premières années, Madame Harrel avait été la compagne des jeux de son enfance, et pendant sa jeunesse, sa camarade d’école ; une conformité d’inclinations, fondée sur la douceur des caractères, les avait, de bonne heure, rendues chères l’une à l’autre, quoique leur ressemblance à d’autres égards ne fût plus la même. Madame Harrel, avec moins d’esprit et de bon sens que son amie, ne laissait pas d’être aimable et amusante. Sans être belle, elle plaisait par ses bonnes qualités ; et si elle n’inspirait pas cet amour dont le respect doit être la base, elle faisait au moins naître ces goûts vifs qui en tiennent lieu.
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Vers neuf heures, tous les masques se dispersèrent dans les différents appartements. Des dominos qui ne représentaient rien, et des habits de fantaisie qui ne signifiaient pas davantage, formaient, comme cela est ordinaire en pareilles occasions, la plus grande partie de la compagnie : quant au reste, les hommes étaient déguisés en Espagnols, en Turcs, en ramoneurs, en soldats du guet, en sorciers et en vieilles décrépites : les femmes l’étaient en bergères, en vendeuses d’oranges, en Circassiennes, en Bohémiennes, en vendangeuses, en sultanes, etc. etc.
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LADY HOWARD AU RÉVÉREND M. VILLARS.

Est-il rien de plus pénible, mon cher monsieur, pour un esprit bienveillant, que de devoir communiquer une nouvelle désagréable ? Il est parfois bien difficile de déterminer qui, de celui qui la donne ou de celui qui la reçoit, est le plus à plaindre.
Je viens de recevoir une lettre de Madame Duval. Elle ne sait plus du tout quelle attitude prendre. Elle semble désireuse de réparer les maux qu’elle a causés, et souhaite cependant que le monde la croit innocente. Elle rejetterait volontiers sur un autre la faute odieuse des malheurs dont elle doit seule répondre. Sa lettre est violente, quelquefois injurieuse, et cela envers vous ! – vous envers qui elle a des obligations plus grandes encore que ses torts : sa méchanceté impute à vos conseils tous les tourments de sa malheureuse fille, feue lady Belmont. Je vais vous rapporter l’essentiel de ce qu’elle m’écrit, car la lettre elle-même ne mérite pas votre attention.
Elle dit avoir toujours compté entreprendre un voyage en Angleterre, ce qui l’a empêchée de demander des informations sur ce triste sujet, puisqu’elle espérait l’éclaircir par ses propres recherches. Mais des affaires de famille l’ont retenue en France, d’où elle ne voit maintenant aucune chance de sortir. Elle a donc récemment mis tout en œuvre pour obtenir un récit fidèle de ce qui a trait à son imprudente fille. Le résultat lui donnant quelque raison de craindre que celle-ci n’ait laissé, sur son lit de mort, une orpheline en bas âge, elle ajoute fort gracieusement que si vous, chez qui, a-t-elle compris, l’enfant est placée, apportez des preuves authentiques de sa parenté, vous pouvez l’envoyer à Paris où il sera dignement pourvu à son entretien.
Nul doute que cette femme n’ait pris enfin conscience de sa conduite dénaturée. Son style prouve qu’elle est toujours aussi commune, aussi ignorante, que lorsque son premier mari, M. Evelyn, eut la faiblesse de l’épouser ; et elle ne s’excuse aucunement de s’adresser à moi, alors qu’elle ne s’est trouvée qu’une fois en ma présence.
Sa lettre a excité chez ma fille Mirvan un vif désir de connaître les motifs qui ont poussé Madame Duval à abandonner l’infortunée lady Belmont à un moment où la protection d’une mère était plus que jamais nécessaire à sa réputation et son repos. Bien que j’aie personnellement connu les parties concernées par cette affaire, le sujet m’a toujours paru trop délicat pour être abordé avec les intéressés. Je ne peux donc satisfaire Mrs. Mirvan qu’en recourant à vous.
En disant que vous pouvez envoyer l’enfant, Madame Duval cherche à vous rendre son obligé alors qu’elle est la vôtre. Je ne prétends pas vous donner des conseils : vous, l’unique et généreux soutien de cette malheureuse orpheline, êtes le seul et meilleur juge de ce qu’elle devrait faire. Mais je m’inquiète des ennuis et des difficultés que cette femme indigne pourrait vous créer.
Ma fille et ma petite-fille vous prient avec moi d’offrir mille affectueux souvenirs à cette charmante enfant, et de vous rappeler que la visite annuelle à Howard Grove que vous nous aviez jadis promise, a cessé depuis plus de quatre ans.
Je suis, monsieur, avec considération, votre très obéissante amie et servante,
M. HOWARD.
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Excédée d’une impudence aussi manifeste, et irritée d’un triomphe que sa grossièreté et son impolitesse avaient si peu mérité, Cécile se fit violence pour ne pas quitter la table, et réfléchit avec peine à l’obligation où elle se trouvait de passer une partie si considérable de sa vie avec des gens pour lesquels elle avait le plus grand éloignement.
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Le château parut bientôt plus vivant par l’arrivée de milady Honora Pemberton, qui vint passer un mois avec madame Delvile. Cécile n’eut plus de loisir ; car milady lui laissait à peine un moment ; elle aurait voulu l’avoir toujours à ses côtés, exigeait qu’elle se promenât, se reposât, travaillât et chantât avec elle. Tout ce qu’elle faisait, elle invitait Cécile à le faire aussi ; elle l’accompagnait par-tout où elle allait.
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