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Citations de Farid Ameur (35)


Comme hier, comme aujourd'hui, à jamais ! Depuis 1866 le Ku Klux Klan chevauche et le fera tant que l'homme blanc vivra
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Incapable de lever la main contre son sol natal, son foyer et ses voisins, Robert Lee décline l'offre puis donne sa démission pour s'en aller défendre malgré lui une cause qu'il sait perdue d'avance.
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" Le Nordiste produit de l'argent pour que le Sudiste le dépense."
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L'esclavage, désigné pudiquement sous le nom "d'institution particulière" par les Sudistes, est presque aussi ancien sur le sol américain que la colonisation britannique.
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En fait, le Sud a de plus en plus le sentiment de former un autre peuple au sein de la nation.
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A Washington, les autorités fédérales recherchent désespérément un moyen d'obliger les indiens à reconsidérer l'offre d'achat en même temps qu'un "casus belli" pour justifier la violation du traité de Fort Laramie. Zacharie Chandler, le secrétaire à l'intérieur, propose que l'on cesse d'approvisionner en nourriture de manière à affaiblir le ressort moral et la capacité de résistance des Sioux.
Le commissaire aux Affaires Indiennes, pour sa part, déclare que le gouvernement, eu égard aux dépenses que le "problème indien" occasionne chaque années, est fondé à s'approprier les Blacks Hills à titre de dédommagement. Grant lui opte pour la guerre. C'est estime t'il, le moyen le plus sûr de parvenir à une solution rapide, la meilleur manière d'obliger les irréductibles à 'rentrer dans le rang" c'est à dire à vivre dans une limite d'une réserve.
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L’épuisement de l’adversaire devient la condition première de la reddition. L’objectif est de détruire chez lui tout ce qui entretient sa capacité de combat et sa volonté de vaincre. En un mot, la guerre devient une œuvre de destruction qui n’épargne plus personne. Elle révèle son véritable visage, bien éloigné de l’idéal romantique qu’on lui prêtait jusqu’alors.
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À bout d’arguments, Lincoln exhorte son commandant en chef à se lancer à l’offensive. « Si la tête de l’armée de Lee est à Martinsburg, raisonne-t-il, et sa queue entre Culpeper et Fredericksburg, l’animal doit être bien mince quelque part… N’est-il donc pas possible de le briser quelque part ? »
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Le dimanche 9 avril 1865, […] la scène est solennelle. Lee arrive le premier, sanglé dans son plus bel uniforme, son épée d’apparat à la ceinture. Souffrant d’une migraine, Grant le rejoint vêtu d’une vareuse déboutonnée, les bottes et le pantalon maculés de boue. Il peine à contenir son émotion, tandis que son adversaire garde le visage impassible. « Lequel des deux se rend à l’autre ? » ironise un témoin oculaire.
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"Bien que son auteur principal ne fît plus partie de la confrérie au moment des faits, l'attentat d'Oklahoma City en 1995, lui, a révélé aux Américains qu'une poignée de leurs compatriotes se considérait en état d'insurrection et qu'elle n'hésitait pas à frapper au hasard pour faire entendre sa voix. Qu'importe la mauvaise presse qu'on lui fasse. Le Klu Klux Klan prétend n'avoir rien à se reprocher et se conçoit comme une organisation patriotique."
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"Son ode à l'Amérique vertueuse, toutefois, s'apparente à une déclaration de guerre contre toutes les déviances imaginables à l'idéal putitain. Lors de son initiation, d,ailleurs, l'impétrant prête serment de châtier les "pécheurs".
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"À la vérité, la propagande de l'Empire invisible n'épargne aucune minorité ethnique ou religieuse. Des brochures les dépeignent sous des traits diaboliques. L'Église mormone est perçue comme une secte subversive, une organisation puissante dont il convient de se méfier. Les musulmans, eux, ne sont pas seulement les ennemis héréditaires du monde chrétien. À l'ombre des mosquées, ils soutiennent les réseaux terroristes engagés dans la guerre contre l'Amérique. Hindouistes et bouddhistes sont accusés de prosélytisme. Ils répandent en Amérique un rituel qui est l'oeuvre de Satan. Ce n'est pas tout. La xénophobie, cette indéracinable haine de l'étranger, se superpose au clivage religieux."
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"Les chevaliers du Klu Klux Klan, explique-t-il, forment une société fraternelle purement patriotique conçue pour perpétuer le Klan de la Reconstruction et les principes qu'il représentait. (...) Il défend les idéaux et les institutions américaines, le foyer, la chasteté des femmes, le maintien des droits et des libertés que la race anglo-saxonne a payés de son sang. (..) Il défend, sans réserve ni honte, la suprématie blanche en Amérique."
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Les Blancs nous ont fait beaucoup de promesses, mais ils n'en ont tenu qu'une seule, celle de nous prendre notre terre.
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Dès le 3 septembre, le Press and Dakotaian appelle à chasser les Indiens, ces "chiens" qui se vautrent "dans nos mangeoires", et à abroger "l'abominable pacte" (le traité de 1868) qui fait "barrière au développement de la région la plus riche et la plus fertile d'Amérique".
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Sitting Bull
A la fois chef de guerre et homme-médecine, il incarne la résistance indienne. Connu pour ses faits d'armes, il est épris de liberté et fier de ses traditions. Il refuse toute compromission avec les Blancs et entreprend de battre le rappel des forces pour préserver le mode de vie de ses ancêtres. Capable d'entrer en contact avec le monde des esprits et de prédire l'avenir, il est le guide spirituel de son peuple.
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En 1880, Spotted Eagle, Black Moon et Rain in the Face se rendent aux autorités fédérales. Peu de temps après, Crow King, Gall et Low Dog enterrent à leur tour la hache de guerre. Ainsi, au début de l'année 1881, il ne reste plus à Sitting Bull qu'une poignée de partisans, pour la plupart des membres de sa famille, des femmes, des enfants et des vieillards. Devant le refus du gouvernement canadien d'accéder à sa demande de rations alimentaires, il se résout à l'inévitable. Le 19 juillet suivant, il pénètre à Fort Buford avec 45 hommes, 67 femmes et 73 enfants affamés. C'est tout ce qui reste de la puissante coalition qui a vaincu Custer cinq ans plus tôt. C'est un être brisé. "Je veux que l'on se souvienne que je fus le dernier membre de ma tribu à déposer les armes" déclare-t-il en jetant sa Winchester.
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Obstinément attaché à son mode de vie, Sitting Bull en vient à personnifier un idéal, celui de l'Indien des Plaines épris de liberté et fier de ses traditions. Plutôt que de vivre dans les réserves, et de s'abandonner ainsi aux caprices des Blancs, le Hunkpapa décide de rester dans le territoire non cédé, ce qui ne l'empêche pas de faire de fréquentes incursions dans le sud du Montana, où se trouvent de meilleurs terrains de chasse. "Vous êtes des imbéciles, lance-t-il un jour aux signataires du traité de Fort Laramie, d'accepter l'esclavage en échange d'un morceau de lard, de quelques biscuits, d'un peu de sucre et de café !"
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L'or des Black Hills, dit-on, c'est un sésame pour remédier aux maux de la société. C'est le nouvel eldorado, le pays de "Bonanza" Le cabinet fédéral a l'occasion inespérée de renflouer ses caisses et de sortir définitivement le pays de la crise. Aussi lui faut-il à tout prix se rendre propriétaire des lieux ou en acquérir les droits d'exploitation. La parole donnée aux Indiens ? De New York à San Francisco, les Américains n'en ont que faire. Dans leur grande majorité, ils se moquent du traité de Fort Laramie de 1868, dont la plupart ignorent d'ailleurs jusqu'à l'existence. Les considérations morales s'effacent devant les besoins d'expansion des habitants de la Frontière, ce front pionnier qui s'étend aux dépens des peuples amérindiens, destinés selon beaucoup à disparaître en raison de leur mode de vie primitif. Les militaires se déclarent d'autant plus favorables à l'acquisition des Black Hills qu'ils ont une revanche à prendre sur les Sioux et qu'ils estiment, après réflexion, que la possession de ces collines vaut bien "une bonne petite guerre".
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"Nous étions libres comme le vent..."
Cochise, chef Apache, Chiricahua.
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