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Citations de Fatima Farheen Mirza (14)


Nos enfants ne nous appartiennent pas plus que nos vies. Tout n’est qu’un prêt consenti par Dieu, son cadeau temporaire.
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Rappelle-toi que chaque fois que tu pointes un doigt sur quelqu’un, quatre autres sont pliés qui pointent tous dans ta direction.
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Quel intérêt y avait-il à vivre une vie guidée seulement par la peur de brûler en enfer ?
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Jamais je n'accepterais de me marier dans ces conditions, d'épouser quelqu'un qui n'a vu que ma photo avant de faire sa demande - qui a déjà pris sa décision, peu importe ce que je fais, ce que je dis. Je veux qu'on me choisisse moi parce que je suis moi. Moi, pour ce que j'ai dit, ce que j'ai fait, ce que j'ai pensé. Je veux le choisir lui, non pas pour sa situation ou pour sa famille mais pour la façon dont il voit le monde, la manière dont il navigue. Et pour ce que nous éprouvons l'un pour l'autre. (Page 156)
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Comment avait-elle pu échouer à transmettre à un enfant ce que les deux autres avaient aussi facilement intégré ? Cette question la hantait.
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A l'école, on appréciait Amar pour les qualités que, chez lui, on considérait comme des défauts. Là-bas, il n'était pas insolent, il était drôle. Là-bas, c'était positif qu'il s'intéresse à l'anglais, aux poèmes et aux histoires sur lesquelles leurs professeurs les faisaient travailler. Pour autant qu'il sache, aucun de ses camarades ne savait ce que c'était de rentrer le soir dans une maison aussi silencieuse que la sienne, où tout leur était interdit - écouter de la musique fort, répondre à ses parents, ou porter des tee-shirts à l'effigie de groupes de rock. Un père qui criait, une mère qui regardait par la fenêtre ou passait ses journées à prier et à s'occuper de son jardin. Une famille qui voulait qu'il soit quelqu'un d'autre, qu'il devienne un homme respectable, obéissant à tout ce que lui disait son père, et suivant à la lettre tout ce que le Dieu de son père lui disait. Ils ne savaient pas non plus ce que c'était de vivre avec la conviction que son père le renierait s'il trouvait quelque chose d'aussi inoffensif qu'un paquet de cigarettes sous son matelas. De ne pas connaître ce genre d'amour. De ne même pas croire à son existence.
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Avant-hier soir, elle n’avait encore jamais entendu parler de ces taches qui s’amoncellent comme la poussière sur le coeur. Et si ne pas porter le foulard valait une tache, est-ce qu’une nouvelle se formerait chaque fois qu’elle déciderait de rester tête nue ?
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Quel intérêt y avait-il à vivre une vie guidée seulement par la peur de brûler en enfer ?
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On leur avait enseigné à ne jamais mettre en doute la façon dont Dieu agissait, à ne pas trop chercher à le comprendre. Que c'étai un mystère. Et concevoir les choses ainsi lui suffisait. Elle se représentait un ciel noir tapissé de brouillard, ainsi que sa mère le lui avait expliqué un jour : inutile de voir au-delà du brouillard pour savoir que les étoiles existent.
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Aimer Amira, ce n’était pas juste aimer une jeune femme. C’était aimer tout un monde.
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Levant la tête, Amar fit signe que non. Dire oui n'aurait pas été une catastrophe. Ça aurait peut-être même été préférable pour tout le monde. Avec un verre pour calmer ses nerfs, peut-être pourrait-il apprécier les couleurs, les amuse-gueules et le chant triste de la shehnai. Mais il était rentré pour sa mère, pour sa sœur, et cette soirée était la seule qu'on exigeait de lui.
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Amar était le préféré. Mumma conservait sa photo dans son portefeuille, derrière son permis de conduire. Un portrait de lui au sourire édenté. [...] Un jour, elle avait passé toute l'après-midi à compter les visages sur les photos de famille dans la maison. Amar y apparaissait sept fois de plus que les autres.
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Un avion passe dans le ciel. Puis quelques minutes plus tard, un second. Un bourdonnement les accompagne, une minuscule lueur rouge clignote d'un côté, une blanche de l'autre. Les étoiles scintillent à tour de rôle. Une petite voix douce s'élève en elle pour la réconforter : Ne t'en fais pas, ne t'en fais pas, tout va bien se passer.
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Les paroles de baba lui faisaient concevoir sa maison comme une forteresse qu’ils ne pouvaient quitter que pour se rendre à l’école, à la mosquée ou chez un ami de la famille qui parlait leur langue. Et dans cette forteresse, son frère, sa sœur et elle avaient la chance, au moins, de pouvoir compter les uns sur les autre.
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