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Critiques de Filip Andronik (36)
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée historique Les 100 Derniers Jours d'Hitler.

Les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale en Europe sont les plus sanglants et les plus destructeurs de tout le conflit.

Chaque jour, en moyenne, 30 000 êtres humains perdent la vie.

Voici la chronique de cet abominable holocauste et du destin de celui qui en fut le cruel maitre d'œuvre.

Les 100 Derniers Jours d'Hitler est une bande dessinée qui nous relate la vie du Führer, de son retour à Berlin à la mi-janvier 1945 à son suicide en avril de la même année.

Les illustrations sont splendides, de même que la colorisation. Il y a beaucoup de détails, on s'y croirait.

On reconnait bien les différents personnages, que ce soit Hitler, sa compagne, Goebbels..

Ces derniers jours sont très sanglants, il y a énormément de violence, et aucune pitié pour le peuple allemand.

Tous ne sont pas des nazis, parmi ce peuple il y a évidemment des innocents.

Mais Hitler ne pense qu'à lui, qu'à sa victoire qui s'éloigne de plus en plus. Il demande à ce que les enfants, les femmes, soient engagés dans cette fin de guerre qu'ils sont pourtant, maintenant, surs de perdre ! C'est terriblement poignant.

J'ai peu lu d'ouvrage sur la fin de cette guerre du point de vue du peuple allemand.

Je lis énormément d'ouvrages sur la seconde guerre mondiale, tout en restant en majorité dans le camp des français, des anglais, de ceux qui ont gagnés la guerre.

Ici, il est très intéressant de découvrir comment s'est terminé le destin d'Hitler, et comment les 100 derniers jours ont été difficiles.

La chute est là, mais il va mettre beaucoup de temps à le réaliser, c'est fou ! Au lieu d'abdiquer il va se battre, quitte à faire mourir un maximum de personnes.

Les images sont parfois difficiles, notamment quand les camps de concentration sont délivrés. Les corps qui s'amoncellent sont parfaitement retranscrits, ça fait vraiment mal au cœur. Autant que la première fois que j'ai découvert ses images, quand j'avais une quinzaine d'années.

Je ne comprends toujours pas (et je ne comprendrais jamais) comment un homme a pu aller si loin dans la folie. Et comment il a pu être suivis par des milliers de gens !

Les 100 Derniers Jours d'Hitler est une excellente bande dessinée documentaire que je vous invite à découvrir.

Ma note : un énorme cinq étoiles bien mérité.
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Machines de guerre, tome 2 : Krieg machine

1942. Paderborn.



Bienvenue au château de Paderborn, au Centre d’Entraînement des Troupes blindées. Comme vous le savez, à son entrée en guerre, l’Allemagne ne disposait d’aucun char lourd. Lors de la Campagne de Belgique, puis de celle de France, nous avons fait la découverte des chars lourds français, dont le très très très robuste Char B1 Bis. Dans notre arsenal, la seule arme capable d’en venir à bout était le canon anti-aérien de 88mm. Je suis fier de vous présenter un char unique au monde, capable de résister pratiquement à tout et doté d’un canon de… 88mm ! Admirez le Panzerkamfwagen VI Tiger ! Avec ça, aucun char ennemi ne pourra vous résister ! Bien mieux encore, vous pourrez les détruire avant qu’ils ne puissent s’approcher à distance de tir de votre Tiger !



Méfiez-vous de votre orgueil ! Ce char n’est pas exempt de faiblesses dont la plus importante est son moteur qu’il vous faudra apprendre à manier tout en douceur. Il faudra le caresser comme vous le feriez pour la plus belle femme du monde. Et son approche nécessite dix-huit actions au démarrage pour qu’il ne vous laisse pas tomber. Il en va de même pour la boîte de vitesses ! Ne la cassez pas si vous ne voulez pas transformer votre machine à tuer en cercueil… Votre cercueil !



Ah, encore une petite chose : ce char coûte une fortune à vos parents, à vos amis, au peuple allemand. Il n’y en aura pas beaucoup. Habituez-vous à vous battre à un contre dix !



Critique :



Cet album de bande dessinée permet, au travers du destin de deux hommes qui appartiennent à des classes sociales différentes, le fils de boucher et le grand aristocrate, de devenir amis avant qu’un événement dramatique ne les sépare. Le nazi jusqu’au-boutiste et celui qui ne croit guère à la victoire du Grand Reich vont nous permettre de voyager d’un front à l’autre et de changer d’époque jusqu’à la chute finale de… l’Empire de « Mille Ans » !

Ce n’est pas une pure BD historique dans la mesure où les personnages sont imaginaires, même si l’un d’entre eux est directement inspiré (très librement) du deuxième plus grand as allemand tueur de chars, Johannes Bölter.



La bande dessinée permet d’avoir un aperçu très correct de ce que fut ce char. Des écorchés à la fin de l’ouvrage vous révèlent l’intérieur du char, les types d’obus, comment régler le tir, etc.

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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Du 15 janvier au 30 avril 1945, Hitler va mener une politique de la terre brulée pour empêcher l'Allemagne de capituler.

Cet album est une grande réussite, déroulant le récit très prenant des 100 derniers jours de la vie d'Hitler. Une période faite de déni et de folie qui va être la plus meurtrière de la seconde guerre mondiale. Même si l'on connait la fin l'histoire est prenante, raconte avec une forme de suspense qui font tourner les pages a toute vitesse et rende le livre difficile à lâcher.

Les graphismes sont très classiques, mais c'est exactement ce qu'il faut à cette histoire pour appuyer la réalité du récit. Rien d'extravagant ni de trop simpliste.

Les 100 Derniers Jours d'Hitler est une bande dessinée historique prenante et indispensable pour comprendre la fin de la seconde guerre mondiale.

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Machines de guerre, tome 3 : Dream team

Base de la 3e Division Blindée US. Spearhead (Angleterre). 1944.



L’instructeur vient de terminer son laïus à propos du char Sherman. Les hommes savent maintenant que leur boîte de conserve n’est pas de taille face aux chars allemands Tiger et Panther… Sans oublier le terrible canon anti-aérien de 88mm ! Le casse-pipe les attend ! Ils n’ont donc aucune chance ? Le seul avantage qu’ils pourraient avoir, c’est la cohésion de l’équipage. Ils sont cinq par char. De leur bonne entente et de leur excellente coordination dépend leur survie…



Critique :



Une fois encore, nous suivons l’équipage d’un char dans son engagement au cœur des combats. Ici, nous en aurons deux pour le prix d’un ! D’abord un M4 Sherman… Pas sûr que son canon puisse être efficace contre les chars lourds allemands… Il sera remplacé plus tard par le M4A3E8(76) qui, grâce à son canon de 76mm pourra faire autre chose que chatouiller les chars lourds allemands, mais malgré un blindage renforcé, il ne peut pas résister aux obus de 88mm, notamment.

Suivons donc le sous-lieutenant Anderson et son équipage : Comanche, le pilote : Guetty, copilote et mitrailleur : Sam, le tireur : Ralf, le chargeur. Ils baptisent leur char « Dream Team », l’équipe de rêve. Dès les premiers jours après être arrivés en Normandie, ils sont engagés dans un tir aux pipes ! Devinez qui sont les pipes ? Survivant miraculeusement, ils apprennent vite ce qu’il faut éviter de faire s’ils ne veulent pas périr carbonisés car, une fois touchés, leur Sherman s’enflamme comme un briquet. Nous les suivons sur les routes de France et de Belgique, puis en Allemagne. Vont-ils survivre à la fin de la guerre lorsqu’ils s’engageront dans une Allemagne qui est vaincue, mais où les Allemands ne semblent guère au courant de la nouvelle ?



L’histoire de cet équipage est prenante. Il y a de l’humeur (un peu) et des drames (beaucoup). La situation des tankistes est bien rendue. Ma seule (petite) réserve concerne les portraits des personnages.

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L'Homme de l'année, tome 12 : 1927 - Le Robot..

La série BD L'homme de l'année s'intéresse à 1927, année de tournage du Métropolis, le film de Fritz Lang. Le réalisateur est sur des charbons ardents, la UFA n'avait jamais financé un projet aussi cher. L'Allemagne bruit des incidents générés par un groupe politique qui a le vent en poupe : le NSDAP. Théa von Harbou, l'épouse du cinéaste, auteur du roman dystopique à l'origine du film, n'est pas insensible à leurs idées. Rudolph Hess et d'autres nazis essaieraient bien d'orienter le film pour aider leur propagande, alimentant le concept de collaboration des classes. Mais Lang est inflexible. D'autant qu'il est aidé par un ancien spartakiste, qui veut conter l'influence grandissante du parti d'Hitler.



L'idée de départ est originale. Le film a fini par être un classique, même s'il a été contesté à l'époque (H.G. Wells, l'auteur de la Guerre des mondes et de l'Homme invisible le trouve sans intérêt). Pour ma part, je ne l'ai vu que dans la version restaurée et mise en musique par Giorgio Moroder - et la musique emportait le tout...

Les dessins sont agréables (avec quelques vues de Berlin, notamment l'Oberbaumbrucke).

Reste que l'intrigue est un peu diffuse : à romancer la réalité historique les auteurs vont assez loin. Dommage car la BD génère du coup un regain d'intérêt pour le film...
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Le titre même de cet album m'a interpellé. En effet, il existe un flou autour de la mort d'Hitler. Un mystère voulu et orchestré par le dictateur lui-même. Une autre facette de la seconde guerre mondiale dont on parle peu.

Les dessins sont sobres, hyper réalistes sans être caricaturaux. Je trouve ce choix très adapté au style. Nous sommes ici sur un documentaire graphique. La sobriété est de mise vu la gravité du sujet abordé. On suit le décompte jour par jour des 100 derniers jours de la vie d'Hitler.

Ce qui m'a frappé c'est le déni dans lequel il est enfermé. Ses généraux lui suggèrent plusieurs solutions de négociation pour sauver l'Allemagne mais il refuse sans cesse. Il reste cloîtré dans son délire, son projet de Reich dont le règne doit durer 1000 ans. Avec le recul, et j'en conviens c'est facile plusieurs dizaines d'années après de juger, il me semble incroyable qu'un homme aussi peu sain d'esprit ait réussi à accéder à autant de pouvoir.

On voit la position de l'Allemagne se désagréger de page en pages, les morts s'amoncellent, la folie nazie n'a plus de limite, plus rien n'a de sens.

J'ai appris plusieurs choses, par exemple que les généraux d'Hitler avaient tenté de le persuader à négocier avec les anglais et les américains pour s'allier contre les russes. Je ne savais pas non plus ce qu'avait fait subir Hitler à son propre peuple, allant jusqu'à sacrifier sa propre population pour asseoir la position de Berlin. Les exécutions sommaires, les suicides en chaîne des officiers, la désertion des soldats, l'assassinat des allemands neutres....

Il n'y a pas de mots pour décrire l'horreur de cette guerre. Les morts pleuvent à chaque page jusqu'à ce que le lecteur en ressente la nausée et on ne parle ici que peu des camps et du massacre des juifs.

Les officiers et l'entourage de Hitler va finir par l'abandonner sauf une petite poignée, presque plus personne ne croit en lui. Quant à sa mort, j'ai enfin découvert pourquoi c'était resté mythique aussi longtemps. Il a tout fait pour que personne ne retrouve son corps.

En résumé, je pense que c'est une bande dessinée glaçante mais à lire pour en apprendre encore plus sur cette guerre.
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Le Reich devait durer mille ans. Il a pourtant pris fin le 30 avril 1945 avec le suicide d'Adolf Hitler, reclus dans son bunker berlinois depuis le 16 janvier. 100 jours enfermés alors que dehors, les bombes explosent, les russes progressent à l'est, les alliés avancent à l'ouest....



Jean-Pierre Pécau adapte le livre de Jean Lopez, journaliste et historien, qui fait l'éphéméride précis et factuel des cent derniers jours du Führer. Les bombardements sur les villes allemandes, les échanges entre Hitler et ceux qui l'entourent, la vie des civils, on suit la chronique, jour après jour, de la fin du Reich.



Senad Mavric et Filip Andronik proposent une ligne claire précise et on imagine aisément le travail historique nécessaire pour parvenir à un tel degré de réalisme. Il faut y associer Jean Verney qui, par ses couleurs, contribuent à créer un univers historique parfaitement crédible.



Pour compléter les différentes bandes dessinées historiques qui traitent de la seconde guerre mondiale, cet album est idéal. Il apporte son style documentaire et historique et en éclaire ainsi les derniers jours.
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Retour chronologique sur les cent derniers jours d'Hitler et de son régime nazi.

Un très bel album, original par sa conception, qui nous relate les faits du crépuscule du IIIe Reich.

On y découvre un Hitler qui sombre peu à peu dans la folie, prenant des décisions de plus en plus sur le coup de l'émotion, et surtout à l'encontre de ses propres généraux.

Les exécutions se succèdent les unes aux autres, et le chais ne tarde pas à s'installer dans le quartier général de Berlin.

Hitler crée des unités, des divisions qui n'existent que dans son esprit, ce qui renforce encore plus la confusion au sein de son état-major, de plus en plus en proie au doute.

La capitulation semble être la dernière solution sensée pour beaucoup, mais tout parole, tout acte défaitiste est désormais puni par la mort.

Un album dur de pas son contenu, où tous les sujets sont traités objectivement.
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Machines de guerre, tome 2 : Krieg machine

Une très bonne BD qui fait le tour des qualités et défauts de l’un des meilleurs chars de la seconde guerre mondiale à travers l’histoire de deux officiers allemands.

L’histoire nous mène à Paderborn, l’école des blindés jusqu’en Tunisie puis on se retrouve en Russie puis en Normandie avant d’assister au dernier combat de nos deux officiers tankistes en territoire allemand.

Les dessins sont soignés et le scénario solide. En fin d’album on trouve un excellent dossier sur le char tigre avec des schémas éclatés de qualité.









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L'Homme de l'année, tome 12 : 1927 - Le Robot..

C'est une assez bonne idée que de reprendre le tournage du fameux film de Fritz Lang à savoir Metropolis en pleine ascension nazie dans la République allemande de Weimar. Il est étonnant de découvrir que Fritz Lang va choisir une parfaite inconnue pour incarner sa célèbre héroïne robot.



Il s'agit d'une jeune secrétaire de 19 ans qui sera propulsée au rang de star. C'est sans compter les nazis qui veulent récupérer l'oeuvre à des fins propagandistes. On verra comment certaines scènes vont être malheureusement reproduites par la suite. Le final est assez glaçant.



Je n'ai pas aimé le dessin qui n'est pas suffisamment précis avec un trait assez rigide. Il y a également des découpages au niveau du scénario qui ne sont pas très bien passés. Pour autant, c'est intéressant de découvrir les coulisses de cette oeuvre visionnaire dans cette période trouble de l'Histoire.
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Machines de guerre, tome 3 : Dream team

18 juin 1944



Enfin, l'équipage du "Dream Team" est sur le point de mettre les chenilles de leur Sherman M4 sur les plages de Normandie.



Pour le sous-lieutenant Anderson, chef de char Commanche le pilote, Guetty le copilote et mitrailleur, Sam le tireur, et Ralf le chargeur, le baptême du feu n'allait pas traîner.



Les allemands battent en retraite, mais si ils reculent, ils laissent de solides poches de résistance derrière eux et les Sherman américains ne sont pas à la fête, loin de là.



Le char n'est pas très lourd, et ne résiste pas aux tirs des Tigres ou autres Panthers.

Même les "simples" canons anti-chars ou lance-roquettes suffisent à percer le blindage du fer de lance des forces alliées.



Notre équipage va vite apprendre, à sa surprise et sur le terrain, tous les pièges, ce qu'il ne faut pas faire face à l'ennemi ou sur un champ d'opérations occupé par l'ennemi. Tout se paie cash.

Bref, beaucoup de choses qui ne se trouvaient pas dans les manuels et qui n'ont pas été trop travaillées lors de la formation dans la campagne anglaise.



La chasse aux allemands commence en Normandie, mais va se poursuivre jusque chez eux, en Allemagne en passant par la Belgique et le désormais célèbre théâtre d'opérations de la bataille des Ardennes...



Prêt à embarquer ? Ça va secouer, accrochez vous !!
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Machines de guerre, tome 3 : Dream team

Dans cet album de machine de guerre, on suit l'épopée d'un équipage de Sherman de la 3ème division blindée US Speahead.

Le premier modèle de Sherman, de conception très vulnérable, est endommagé. L' équipage du sous-lieutenant Anderson reçoit alors la version M4 AE8 qui le menera jusqu'à Paderborn.

Une histoire solide, servie par de bons dessins et des membres d'équipage attachants
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Je souhaite tout d'abord remercier les Éditions Delcourt et Netgalley pour l'envoi de cet ouvrage en version numérique!

Dans Les 100 derniers jours d'Hitler on suit l'évolution de la guerre de mi janvier au 30 avril 45, de façon chronologique, plus ou moins au rythme d'une journée par planche.

On suit l'hystérique et paranoïaque Hitler glisser peu à peu, physiquement et psychologiquement. Il va appliquer la politique de la terre brulée jusqu'à se donner la mort.



Couvrir les 100 derniers jours de la vie d'Hitler en une BD est plutôt ambitieux, j'ai trouvé la promesse plutôt bien tenue! Bien-sûr il y a de nombreux raccourcis mais globalement les moments forts de ces derniers mois de guerre son bien exposés au lecteur.

L'accent est mis sur les décisions individuelles de l’état-major nazi et du peuple allemand qui se desolidarisent plus ou moins rapidement des décisions du Führer.



Le format Bd m'a bien convenu, n'étant pas assez calée pour lire l'ouvrage dont elle est inspirée (Les cents derniers jours d’Hitler. Chronique de l’Apocalypse de Jean Lopez).



Je recommande absolument cette lecture forte et marquante!!
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Les 100 derniers jours d'Hitler est une chronique des derniers événements précédant le suicide du Führer.

Ce roman graphique, magnifiquement documenté, est d'un réalisme saisissant, rehaussé de couleurs incroyables. Le dessin est juste et ressort clairement de l'ouvrage.

J'ai été un peu perdue par le fil des évènements, certainement dû au fait du format de chronique. La trame narrative est quasi inexistante.

Néanmoins, rien que pour le travail graphique, ce livre est une pépite !
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Les 100 Derniers Jours d'Hitler

Tout est dans le titre, cette bd reprend en détails les 100 derniers jours d'Hitler. Les dessins très réalistes montrent la déchéance du Reich et de son Führer en quelques semaines. On y découvre un homme malade, hypocondriaque, parano et mentalement instable en parallèle d'événements terribles. Les chiffres des morts s'égrènent. Chaque page est une nouvelle date avec de nouvelles tragédies.

C'est froid, d'une mécanique implacable et pourtant d'une justesse et d'une nécessité absolue.

Cette lecture m'a permis de découvrir les derniers jours de guerre avec l'emballement de jeunes allemands qui firent "justice". J'ai confirmé aussi mon image d'Hitler, encore plus inconscient et dérangé que je ne le pensais.
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L'Homme de l'année, tome 12 : 1927 - Le Robot..

Ce tome 12 de « l’homme de l’année » revient sur la réalisation du film Métropolis par Fritz Lang.

Un film dont a voulu s’emparer le parti Nazi mais Fritz Lang lutta coûte que coûte pour réaliser son film sans l’influence idéologique nazie (au contraire !).

Une BD qui présente bien donc cette facette historique du film et de son réalisateur. On aborde malheureusement très peu le scénario du film qui aurait permis de mieux comprendre le travail de Lang et son opposition au régime Nazi.

Un récit et un sujet intéressant mais difficile à rendre sur bande-dessinée.
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L'Homme de l'année, tome 11 : 1886

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé le déroulement de ce récit qui nous délivre le secret de l'un des monuments les plus mondialement connu à savoir la Statue de la Liberté. On l'oublie souvent mais c'est un cadeau de la France aux Etats-Unis d'Amérique.



On se souvient que c'est également la France qui les a aidé à gagner leur guerre d'indépendance contre les Anglais. J'avoue avoir du mal à cerner de nos jours les liens si proches de ce pays avec l'Angleterre. Mais bon, nos alliés sont venus nous défendre deux fois contre l'envahisseur dans le passé. La reconnaissance est bien là.



C'est à l'entrée de la ville alsacienne de Colmar que ml'on trouve une réplique moins grande certes de la Statue de la liberté car c'est de là que vient le sculpteur Auguste Bartholdi et sa famille. On aura grandement l'occasion de voir sa mère gérer ses relations intimes alors qu'il a dans la quarantaine. On va découvrir également d'autres femmes mais une seule aura le visage de Miss Liberty.



A noter une erreur de datation presque impardonnable à ce niveau d'édition. On sait que ce monument a été initié en 1865 et livré en 1886 à New-York. Le gros du récit qui nous est conté dans cet album se situe en 1875. Or, vers la fin, on fait un bond de soi-disant 15 ans plus tard alors que la Statue est toujours dans la rue de Chazelles à Paris. Cherchez l'erreur !



Mise à part cela, c'est une lecture assez simple avec peu de dialogue. Bartholdi nous apparaît comme un homme qui doute beaucoup de son talent et qui est trop souvent dans les jupes de sa mère mais qui parvient enfin à se libérer. Oui, c'est également cela la liberté éclairant le monde.
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Machines de guerre, tome 2 : Krieg machine

C'est assez rare finalement de tomber sur un BD relatant de la guerre, et particulièrement d'un armement particulier, le fameux char d'assaut Allemand Tigre, quasi indestructible à son époque, et qui a fait la fierté de la wehrmacht. La BD suit ce char sur les champ de l'Afrique, puis de la Russie et enfin et surtout de la France, dans un combat inégal, car déséquilibré en nombre. Les dessins sont de très bonnes factures et le récit correct. L'ouvrage se termine avec une description détaillée du char vedette. J'ai apprécié la lecture et à l'occasion, je me plongerais dans le tome 1 de cette série.
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L'Homme de l'année, tome 11 : 1886

Une BD qui retrace l’histoire de la création de la Statue de la Liberté par Bartholdi et sa difficulté à trouver le visage de sa statue.

Je n’ai pas tellement accroché à cette histoire qui ne décolle jzmzimzid vraiment avec un Bartholdi aux prises avec son envahissante mère et ses amourettes avec ses modèles pour la Statue.

Le récit pèche dans ses liens avec l’histoire, on apprends rien sur le pourquoi de la Statue à New York (à part que les américains sont des pingres pour le piédestal), on voit à peine les américains (à part une possible modèle qui disparaît - passage sans intérêt du coup) et puis on aborde à peine la construction de la Statue (toute petite réflexion sur Gustave Eiffel et ses constructions métalliques alors qu’il participera à sa fabrication).

Un peu déçu donc du traitement superficiel sur la construction de cette Statue emblématique.
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Machines de guerre, tome 3 : Dream team

Présentation de livre

« Dream team » paru le 3 juin 2020 aux éditions DELCOURT, au prix de 19,99€.

Scénario de PECAU Jean-Pierre, Illustration de MAVRIC Senad et ANDRONIK Filip et colorisé par VERNEY Jean.

Livre de 79 pages.

Cet ouvrage, troisième de la série « Machine de guerre » met en scene un char Sherman M4A3E8, modèle souvent surnommé « Easy Eight » pour simplifier.

Équipé d’un puissant canon de 76mm, ce char était capable de venir à bout des chars Tiger allemands.



Résumé

« Après le JS-1 soviétique et le Tigre allemand, nous suivons l’équipage du célèbre Sherman américain, des plages de Normandie jusqu’aux avant-postes de l’offensive alliée en Europe de l’Ouest.

Au centre d’entraînement de la 3e  division blindée US Spearhead en Angleterre, l’instructeur met au parfum

 les cinq soldats qui vont prendre les commandes du char Sherman sur le front. Il commence son briefing par ces mots : « Le char Sherman n’est pas un bon char. » Cependant, il est rapide et peut faire des ravages, mais pour cela il lui faut une équipe solide, soudée, complémentaire : une Dream Team . »



Le corps du livre

« Base de la 3e division blindée US « Spearhead », Angleterre. Mai1944. »

Dès l’entrée dans le récit, le lecteur est accueilli, avec les autres équipages, par un instructeur lui présentant le char principal de l’armée américaine, le M4 Sherman.

Nous comprenons des les premières pages que cet engin n’est pas le meilleur, dispose de nombreux défauts par rapport à ses homologues allemands, mais que les tankistes US devront faire avec, et que l’offensive alliée en Europe de l’Ouest ne sera pas facile pour mettre fin à la guerre.

Dans cette machine de guerre, baptisée « Dream Team », les cinq hommes, ayant chacun leur spécialité, vont devoir former une équipe soudée pour diriger le tank de 30 tonnes au maximum de ses capacités et espérer retourner dans leur pays d’origine en vie.

Etant le sixième membre observateur, nous suivons cet équipage durant leur périple, de la Normandie à l’Allemagne.



Enfin, pour terminer le livre, nous avons droit à une partie plus technique, nous présentant en détail le char Sherman M4, le positionnement du personnel, les différents types de munitions, ainsi que quelques exemples d’engagement entre chars alliées et allemand.



Mon impression

Pour ma part, j’ai vraiment apprécié ce livre. Les illustrations sont très bien réalisées, nous pouvons facilement reconnaître les différents équipements et véhicules. Elles complètent à merveille le récit solide offert par le scénariste.

J’ai été tenu en haleine tout au long de ma lecture, me demandant quel sort sera réservé aux protagonistes.

Difficile de ne pas faire de rapprochement avec le film « Fury » de David Ayer, sorti en 2014, qui relate la dure vie d’un équipage de char en Allemagne en 1945. Le char employé étant le même modèle dans les deux œuvres, a savoir un M4A3E8.

En revanche, probablement le gros point noir du livre, je trouve que les personnages ne sont pas suffisamment développés. A part le Sous-lieutenant Anderson, chef de « Dream Team », qui prend de nombreuses décisions, les quatres autres membres de la machine sont anecdotiques.

Alors que l’instructeur explique au début que les cinq hommes se doivent d’être unis pour survivre, on ne ressent pas du tout l’unité de la « Dream Team » La où, dans « Fury », nous avons réellement l’impression de voir une famille recomposée, ayant ses crises mais restant toujours unis dans l’adversité.
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