AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.69/5 (sur 47 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Melbourne , 1963
Biographie :

Fiona Capp a enseigné la fiction romanesque et le journalisme. Elle signe régulièrement des critiques de livres dans le grand journal de Melbourne The Age.

Chez Actes Sud, elle a publié Le Crépuscule de la raison ( 2000), Ce sentiment océanique ( 2005) et Surfer la nuit (2005).

Source : amazon.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Fiona Capp   (4)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Fiona Capp : Surfer la nuit
Depuis une plage de Sidney, Olivier BARROT recommande la lecture de "Surfer la nuit" de Fiona CAPP.

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Elle a toujours su que le détachement requis par l'art avait un prix, que chaque toile est une transgression potentielle de la bienséance. Qu'en se consacrant à l'art trop sérieusement, en l'abordant comme une vocation et non comme l'un des savoir-faire que les jeunes femmes sont censées acquérir, elle serait amenée à rendre des comptes. (p. 56)
Commenter  J’apprécie          190
Quand il était laitier, il se comparait au boulanger, deux métiers consistant à produire des denrées dont les gens ont besoin au quotidien. Faire du vin est différent. Ce n'est pas essentiel. On peut vivre sans. Et pourtant, y-a-t-il une chose plus importante que de procurer du plaisir aux gens ? L'homme ne peut pas vivre uniquement de lait et de pain. Son vin apportera de la joie, du rire et aidera les gens à oublier un tant soit peu leur quotidien. C'est un pouvoir qui lui semble miraculeux quand il y pense en se levant tous les matins avec ce poids sur le cœur. (p.356)
Commenter  J’apprécie          120
Quand il est éveillé en pleine nuit, il s'enveloppe dans une couverture et lit -L'Apologie de Socrate-, de Platon, dans ce coin de la pièce. Ce livre l'a poussé à réfléchir sur le sens de la dignité, la nécessité de dire les choses..(p.207)
Commenter  J’apprécie          120
Mais elle commence à comprendre l'effroyable facilité avec laquelle on se méprend sur les autres en pensant que nous partageons tous la même vision du monde, la même sensibilité. (...)Nous saisissons si peu de choses sur le monde et les gens qui nous entourent. Des situations, de la nature et de la nature humaine nous n'assimilons que des impressions qui, loin d'être de perspicaces réflexions, sont en général le reflet de nos propres désirs et nos propres craintes. (p.86)
Commenter  J’apprécie          50
Ruben sourit en se grattant la nuque.
- Ils vont vous manger toute crue, dit-il.
- Les requins ne me font pas peur.
- Non, mais les surfeurs, Hannah.

Page 61.
Commenter  J’apprécie          60
Quand on est gosse, la douleur est un choc bref, aigu. Une sensation qui a un commencement et une fin. Une souffrance qui passe. Mais ensuite tu découvres que ce n'est pas toujours ainsi, qu'elle peut s'éterniser. Et par-dessus le marché, qu'elle n'a parfois aucun sens. Pour la première fois de ta vie, tu réalises. Tu es seul et personne ne peut t'aider. Et le pire est qu'elle ne cessera peut-être jamais.
Commenter  J’apprécie          50
Il fallait s'attendre à des dégâts - hématomes ou blessures, voire déchirure sur un rocher. Hannah savait qu'elle ne s'en sortirait pas indemne mais elle préférait que cela arrive dans l'eau plutôt que sur la route.



Page 14.
Commenter  J’apprécie          50
Elle commence aussi à comprendre qu'être une artiste ne nécessite pas de vivre en rupture avec le monde. Elle s'est rebelllée contre une société qu'elle pensait intolérante à son égard ; a éprouvé le besoin d'être incomprise. En même temps, étrangement, elle se souciait de ce que l'on pensait d'elle tout en se convainquant du contraire.
Aujourd'hui, elle s'est affranchie de cette identité qu'elle revendiquait de tout son être.
(p.358)
Commenter  J’apprécie          40
Il resta des journées entières assis sur le balcon, émerveillé par -Terre des hommes- de Saint-Exupéry. "Remarquable", soupira-t-il lorsqu'il eut achevé sa lecture et reposé le livre sur ses genoux avec un sourire nonchalant. "Il fait un atterrissage forcé dans un désert de sable et de rochers noirs. Loin de tout. Et il survit. Dieu sait comment. " (p. 155)
Commenter  J’apprécie          41
Sa planche jaillit à coté d'elle, indifférente comme une mouette sur la surface de la mer.

Page 80.
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Fiona Capp (71)Voir plus

Quiz Voir plus

Prenons de la hauteur

Toute sa vie il a rêvé de voir le bas d'en haut

Nino Ferrer
Hugues Aufray
Eddy Mitchell
Jacques Dutronc
Johnny Halliday
Jean-Jacques Debout

12 questions
29 lecteurs ont répondu
Thèmes : haut potentiel , littérature , chanson , cinema , mots , utilité , jeux de motsCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}