Quelle déflagration provoque la découverte d'une vie cachée ?
Paul a tout perdu quand sa femme s'est suicidée sous ses yeux. Après six mois d'hospitalisation en psychiatrie, il découvre que sa vie n' était que mensonges.
Il doit maintenant se battre pour retrouver la garde de sa fille, placée chez ses beaux-parents. Il était pourtant persuadé qu'ils vivaient en Italie
Mais l'heure est surtout venue d'entrouvrir la porte du passé de sa femme, de son couple, au risque de voir l'insoupçonnable apparaître.
La vérité est proche. Si proche. Et bien plus épouvantable que ses pires craintes.
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Le mal insidieux remportait de petites batailles comme à son habitude. Elle avait du mal à l'admettre, mais le diable était doué et l'âme des hommes prête à recevoir ses diatribes.
Tu attrapes des filles majeures et elles ressortiront dans peu de temps. Tu attrapes des mineures et jamais elles ne vendront leur mac.
— J’avais seize ans quand je suis allée voir un mec que j’ai contacté par Facebook, reprit-elle. Il avait du fric et semblait vivre une vie de rêve. Il m’a dépucelée et après, il m’a dit que je devais entrer dans la danse. Il m’a revendue à un de ses amis, Marley Stew, qui m’a mise sur le trottoir.
Conan Doyle faisait dire à son célèbre détective qu'il ne fallait pas plier les faits pour qu'ils collent à une théorie. Entièrement d'accord. Il lui fallait observer simplement et repérer des inférences.
Seulement, de faits, il n'en avait aucun. Pas plus que de théories cependant.
C'était ressasser les souvenirs qui leur donnaient de l'emprise sur vous.
Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L’endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées.
Puis un râle d’agonie s’étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre.
L’homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher.
Les premiers clients du matin étaient au nombre de trois. Une famille entière. Quand il les vit. Michael ne put s'empêcher de constater à quel point ils étaient différents. Le père était énorme, nourri aux hamburgers et à la bière. La mère était, à l'opposée, anorexique. ses os ressortaient sous sa peau et son visage émacié, presque décharnée. La fille était dans la phase où la nature hésitait encore de quel côté de ses géniteurs l'envoyer. La pauvre. Et justement, ils venaient pour elle.
Abigail lui avait fredonné une petite chanson avec une voix étonnement mélodieuse. Les paroles lui avaient d'abord semblé quelconques, mais elle avait fini par en saisir tout le sens.
La Terre mon corps,
L'Eau mon sang,
L'Air mon souffle,
Et le Feu mon esprit.
Son corps était un temple, et Abigail de lui faire comprendre qu'en cette qualité il abritait chacun des éléments.
Quand la silhouette apparut devant lui, Calvin manipulait le clavier. Pas le temps de chercher dans son répertoire. Il appuya deux fois sur la touche « Appel » et brandit le portable comme une menace.
« Laissez-moi. J’ai appelé les secours. »
Mais l’homme en face de lui en l’entendit pas de cette oreille. Il leva son arme et fit feu. La balle percuta le téléphone qui explosa et envoya ses restes sur le sol avec quelques doigts.
Calvin hurla en tenant sa main en charpie.
Le tir suivant mit fin à ses souffrances.
Ne vous êtes-vous jamais dit que vous jouiez un rôle ? Que le vrai vous n'était pas cette personne lisse que vous présentez à la société. Ce masque social que vous montrez jour après jour pour vivre en bonne entente avec tout le monde. Votre moi profond n'est pas celui que vous prétendez être. Vous souffrez de vous brimer, de ne pas être vous-même. Lâchez-vous. Donnez libre cours à vos pulsions, vos envies. La vie c'est la liberté, la liberté d'agir comme bon vous semble, non pas comme on vous dit de le faire.