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Critiques de Florent Silloray (54)
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Capa : L'étoile filante

Un album qui livre sans concession une vie troublée, quelque peu écorchée, une vie courte mais intense au milieu d’un siècle déchiré.
Lien : http://www.avoir-alire.com/c..
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Capa : L'étoile filante

La vie extraordinaire d’un électron libre qui ne se contentait pas du plus simple, la vie d’un professionnel qui a fait des émules.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Capa : L'étoile filante

Cette bande dessinée retrace la vie du photographe Robert Capa, de la guerre en Espagne en 1936 à sa mort dans les rizières d’Indochine.

Un récit intéressant qui s’attache à suivre Robert Capa à travers les différents conflits qu’il a suivi, notamment pour le magazine américain Time : guerre d’Espagne, guerre Sino-japonaise, Seconde Guerre mondiale, guerre d’Indochine… mais aussi des reportages au Mexique, pour le Tour de France… bref, une rétrospective des « faits d’armes » de ce célèbre et fantastique photographe de guerre qui a su se trouver au bon endroit, au bon moment au péril de sa vie pour témoigner des atrocités de son époque.

Je regrette que le dessin (assez fade à mon goût) et le récit ne fassent pas ressortir toutes les émotions de ces événements que suit Capa. On ne s’ennuie pas une seconde en suivant la vie trépidante du photographe mais le récit manque indubitablement d’émotion.

Je note aussi une erreur de date (enfin plusieurs de suite, c’est ce qui est très dommageable) sur plusieurs vignettes qui parlent de 1945 au lieu de 1944 ; une faute qui embrouille un peu le récit à ce moment-là.

Au final, c’est un album intéressant pour découvrir le célèbre photographe mais je regrette le choix du dessin et ce manque flagrant d’émotion du récit.
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Capa : L'étoile filante

Florent Silloray nous livre ici une BD sur l'histoire du photographe Robert Capa. C'est toujours particulier de faire une critique sur une biographie puisque le scénario dépend de la vie du personnage, qui plus est quand il s'agit de la vie d'un photographe de guerre et qu'on l'écrit au lendemain des attentats de Nice (*tristesse immense*), mais si je ne le fais pas, j'ai peur d'oublier mes premières impressions.



Ici, je connaissais déjà l'histoire de Robert Capa, intéressante de part son parcours et le nombre de conflits qu'il a couvert dans la première moitié du 20ème siècle. Florent Silloray démarre son histoire en 1954, Capa n'est pas très en forme, il ne le sait pas mais il vit son dernier hiver. Par flashbacks il va revenir sur ses souvenirs et nous raconter sa vie. C'est, à mon sens, un très bon moyen de nous faire entrer dans l'histoire du personnage. On voit alors la vie de Capa se dérouler sous nos yeux, la naissance de son pseudo, ses premiers succès dans les journaux, les premiers conflits qu'il a couverts. Tout y passe. Par la vie qu'il a vécu, tous les conflits importants du 20ème siècle sont ici abordés, avec l'angle de vue du photographe. Jusque là, tout va bien.



Pour moi, le gros hic de cet album (il est très subjectif, je vous l'accorde), c'est le choix des teintes sépias et noir et blanc de temps en temps. Ok, ça apporte quelque chose à l'histoire puisqu'on reste tout le temps dans les teintes de la photographie. Tout le temps, et c'est bien là mon problème. J'ai plus eu l'impression de voir une succession de photos, comme dans un album, que de lire l'histoire de quelqu'un. Aux teintes ce sont ajoutées la rareté de bulles de dialogues et l'omniprésence de cadre de commentaires, comme si Capa continuait à légender des photos. Probablement que certains aimeront beaucoup ce parti pris de l'auteur, je n'ai pas du tout accroché. Honnêtement, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout à cause de ça.



En conclusion, un personnage intéressant par la vie qu'il a eu, un parti pris fort concernant le dessin mais qui ne m'a pas séduite. Je suis passée à côté.

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Capa : L'étoile filante

Une BD très enrichissante qui nous permet de connaitre un peu plus le photographe. Une BD qu'on ne lâche pas une fois en main!
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Capa : L'étoile filante

Ceci est mon deuxième ouvrage de Florent Silloray. Le premier était " Le carnet de Roger" que j'avais beaucoup aimé. Je partais donc avec un bon pré-avis.

Je me suis lancée dans la lecture de cette bande dessinée et j'ai découvert pas mal de choses sur Capa, que je ne connaissais pas beaucoup à vrai dire à part un ou deux clichés du débarquement en Normandie. L'histoire est bien documentée et sa vie bien retracée. Malgré tout, j'ai eu du mal à m'imprégner de cette bande dessinée.

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Capa : L'étoile filante

La vie trop brève d’un des plus célèbres photographes de l’histoire en un one-shot tendu. Où l’on découvre un artiste plein de contradictions, à la fois autodestructeur et passionnément engagé dans son art.
Lien : http://www.actuabd.com/Capa-..
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Capa : L'étoile filante

Sans doute impressionné et un peu paralysé par la stature de son sujet, Silloray rend une copie sérieuse et complète, mais manquant drastiquement de souffle épique autant que dramatique.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Nous connaissons Merian Caldwell Cooper sans le savoir. Grande figure de Hollywood, ce producteur, réalisateur, scénariste et directeur de la photographie réalisa le premier King Kong en 1933. Mais Cooper eut une vie bien remplie avant de devenir l'un des maillons de l'Usine à rêves.

Fils du Sud, élève à l'école navale d'Annapolis dont il fut renvoyé, il participa en tant que pilote à la Première Guerre mondiale, intègra l'armée polonaise pour combattre l'Armée rouge en créant une escadrille de volontaires américains. Prisonnier durant neuf mois dans un camp soviétique, il s'évada, devint espion.

Journaliste, le héros de guerre réalisa des documentaires dans des contrées lointaines, puis des films (Chang, Quatre plumes blanches…), produisit (Rio Grande, L'Homme tranquille…), collabora avec John Ford, innova, et prit sa retraite à San Diego.



Cette bande dessinée consacrée à cette figure oubliée du 7eme art débute lorsqu'une étudiante au département cinématographique de l'UCLA vient réaliser une entrevue avec Cooper. Deux époques - aquarelles pastels pour la rencontre, sépia pour les flash back- sont choisies par Florent Silloray pour narrer le parcours assez incroyable, et les mille vies d'un homme qui parcourut le monde, rencontra le Négus, voyagea en Papouasie, combattit dans le ciel français, traqua Pancho Villa…



Les anecdotes sont passionnantes, surtout pour les cinéphiles. Elle reste agréable à parcourir pour prendre connaissance d'une existence bien remplie, celle d'un homme réactionnaire qui avait un regret -  « Je suis né un siècle trop tard », alors qu'il avait parcouru le globe.

Mais le ton choisi est assez monocorde et plat. L'auteur prend tellement de recul que le lecteur ressent une certaine gène. Cooper, sudiste d'un autre temps, est un homme très conservateur, et raciste, partageant les valeurs du Maccarthysme, - « C'était la Guerre Froide, mon enfant, une autre époque! »- et l'auteur passe rapidement dessus.

La bande dessinée manque de folie, de dynamisme. A trop se maintenir à distance de cette personnalité hors norme, Cooper, un guerrier à Hollywood ne donne pas à voir toute sa complexité. C'est dommage.
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Monolithique et se reposant énormément sur une iconographie datée, Cooper un guerrier à Hollywood n’arrive pas à rendre la complexité et l’énergie de cet Américain pur jus pour qui rien n’était impossible.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Qui était au juste Mérian C. Cooper, réalisateur du célébrissime « King-Kong », film sorti sur les écrans en 1933 ? Pour répondre à cette question, Florent Silloray choisit de remonter le temps – via une interview journalistique fictive – afin de narrer le parcours aventureux de cette légende hollywoodienne aux cents vies.
Lien : http://bdzoom.com/134196/lar..
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Cooper/Hollywood, d'emblée on pense que cet album sera un biopic de Gary ( Cooper)... Mais diable que vient faire King Kong sur la couverture ? Evidemment, il s'agit d'un autre Cooper, Merian C. pour être précis, moins connu à priori sauf qu'il est le réalisateur du célébrissime film ( le premier ) mettant en scène ce gorille géant avec son complice Ernest B. Shoedsack. Le récit dessiné qu'en fait Florent Silloray nous apprendra que la création de King Kong n'est qu'une goutte d'eau dans ce que fut sa vie, un mélange d'aventures, de génie de la finance et de l'invention, mené sans crainte, sans honte et très froidement...

Première surprise à la lecture de cette biographie, son caractère ultra-classique surprend. Après quelques très belles planches d'une jeune journaliste se rendant à Coronado Island en Californie à la rencontre de Cooper, suit le récit de sa vie, conté par lui-même, que l'auteur illustre dans des tons gris sur fond sépia. Cette narration sera parfois interrompue par quelques cases revenant sur la journaliste posant juste une ou deux questions, ou faisant une petite remarque ou sur le réalisateur. Tout nous est donc proposé selon le point de vue de Cooper. Ce classicisme, qu'au départ on pense bien facile et peu créatif, se révèle au fur et à mesure tout à fait adapté à ce récit d'une vie absolument fascinante. Cooper a été ce que l'on peut appeler un vrai aventurier. Après une carrière militaire dans l'aviation et des combats lors de la première guerre mondiale, il visitera le monde, ira à la rencontre de tribus inconnues et en tirera, d'abord des documentaires puis des fictions dont les indigènes filmés se souviendront longtemps des sévices qu'ils subissent pour la prétendue bonne cause de l'art cinématographique. Le personnage apparaît donc sous un jour plus que contrasté, surtout qu'après King Kong et d'autres exploits en avion durant la deuxième guerre mondiale, il continuera sa route en chef d'entreprise impitoyable en étant l'un des créateurs de la compagnie aérienne Panam mais aussi l'un des acteurs ultra influent du maccarthysme. Peu de remords ou de regrets chez cet homme qui se cache derrière cette formule : " C'était une autre époque...".

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Cooper, un guerrier à Hollywood

Dès les premières pages, Florent Silloray nous plonge dans une autre époque, celle lointaine des Etats-Unis des années 1970. Les couleurs et les traits des personnages rappellent des images de cinéma. L’auteur puise dans les références de cinéma pour parler de son personnage principal, cet homme qui a forgé quelques mythes du grand écran. Il y a donc une logique visuelle qui s’installe avec des allers-retours entre les années 1970 et la vie de Cooper. Il y a un charme suranné dans ces images du passé. Cela fait ressortir la figure très charismatique de Cooper. Il déploie toute une énergie à monter ses projets en conservant une élégance très séduisante.

Cooper bénéficie d’un traitement très intéressant. Il est mis en scène dans son monde et parfois isolé des autres, sur fond blanc. Il y a une manière de rappeler la part très mystérieuse de ces êtres biographiques. Malgré toutes les informations récoltées, il y a quelque chose qui nous échappe. Cela évite l’hagiographie et prépare toutes les nuances essentiels pour cette biographie. Cooper était militariste, anticommuniste et a soutenu le maccarthysme. Florent Silloray explore toutes les zones complexes du personnage, la fin venant amplifier la complexité du personnage. On peut noter la beauté des dialogues. Il y a une véritable tendresse entre les deux personnages, ce qui va de l’admiration au respect en passant par la confidence. C’est un échange de regards sur le monde et la page consacrée à La Prisonnière du désert est absolument magnifique, habitée par toute l’émotion du cinéma.
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J'habite sous les étoiles

Un petit roman de 63 pages, idéal pour déclencher une appétence pour la lecture. Le texte est écrit à la première personne et permet ainsi facilement au jeune lecteur de s’identifier au héros ; il comporte des dialogues qui allègent et facilitent la lecture.

Le roman est surtout très émouvant par sa façon d'aborder des questions de société malheureusement toujours d'actualité comme la perte de logement et la pauvreté.
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Le carnet de Roger

Florent Silloray est parti sur les traces de son grand-père, ancien prisonnier de guerre de la seconde guerre mondiale, de la débâcle de mai-juin 40 à ses années dans un stalag près de Leipzig.

Pour cela, il disposait d'un document de choix : le carnet-journal que ledit grand-père avait tenu jusqu'en 1941.

L'album alterne les parties en couleur qui mettent en scène l'auteur et retracent sa propre enquête avec les parties en vert monochrome qui font revivre la captivité de Roger, le papi.

J'ai trouvé que les parties en couleur étaient d'un intérêt parfois inégal... ce qui me faisait avoir hâte de retrouver Roger. Mais d'un autre côté, le choix de rester parfaitement fidèle au texte du carnet, et donc de demeurer uniquement en mode narratif et de n'intégrer aucun phylactère dans les cases, donne à l'ensemble un côté terriblement monotone, aggravé encore par le vert monochrome. Tout cela incite en fait à lire le texte et à tourner les pages très vite, sans s'attarder sur les dessins, alors que quand on se force à bien les regarder, on se rend compte de l'incroyable travail de reconstitution que Silloray a dû abattre.

Bref, même si le témoignage est intéressant et le travail de l'auteur indéniable, je ne suis pas complètement convaincu par l'approche technique choisie, et je resterai globalement mitigé.

La fin est cependant joliment émouvante, et l'hommage palpable.
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Le carnet de Roger

J'ai trouvé cet album passionnant et émouvant. Un homme vient de perdre son grand-père et au moment de trier des affaires en famille, on retrouve un carnet de moleskine dans lequel est consigné le témoignage de Roger pendant la deuxième guerre mondiale, d'abord en tant que soldat puis en tant que prisonnier en Allemagne.



L'histoire est séparée en deux : sur un fond "kraft" avec des traits noirs et blancs, la vie de Roger telle qu'elle est racontée avec ses propres mots dans le carnet et en alternance, des pages aux couleurs assez douces, nous ramènent à notre époque pour raconter les démarches de Florian, le petit fils et l'auteur, pour aller à la découverte du passé de son grand-père à l'aide du fameux carnet.



Les deux parties sont très touchantes et pleine d'émotions.



C'est un album à la fois historique et familial mais surtout très humain. J'ai beaucoup aimé le fond et la forme, le dessin, les ambiances...



Je vous le recommande vraiment!
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Le carnet de Roger

Je ne peux vous que vous conseiller de lire le remarquable ouvrage de mon ami Florent Silloray qui, après deux ans de recherches et de travail nous offre un magnifique hommage à tous les oubliés de cette triste époque.

Bravo Florent !!!
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Le carnet de Roger

Pour sa première bande dessinée, Florent Silloray réalise un album marqué par un certain classicisme, impeccablement documenté, dont le dessin fouillé réussit à émouvoir. Une qualité rare.
Lien : http://www.actuabd.com/Le-Ca..
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Le carnet de Roger

Voici une BD du souvenir, celui de la grande histoire, durant la deuxième guerre mondiale et souvenir de l'histoire familiale du grand-père de l'auteur.



Tout commence avec le décès du grand-père. "Il nous reste une fine pellicule de cendre au creux de la paume. Personne n'ose s'essuyer les doigts. Mon grand-père finit la journée au fond de toutes nos poches" p.21



Le carnet de Roger, c'est celui-du grand-père, retrouvé après sa mort, un petit carnet dans lequel il a tout écrit au crayon de bois, il a retracé sa vie de militaire et de prisonnier.



En hommage à son grand-père, il va partir sur les traces de celui-ci grâce à ce qu'il raconte dans son carnet. J'ai beaucoup aimé cette partie de recherche. "A droite des champs en dévers qui grimpent jusqu'à un bosquet... C'est là. Un frisson dans le dos me le confirme. Papy est comme perché sur mon épaule". p.47



L'auteur alterne les dessins effectués d'après les carnets de son grand-père et les dessins montrant toutes les recherches effectuées. Il a fait un sacré travail !
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Le carnet de Roger

Plus qu'un BD, mieux qu'un documentaire !
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