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Critiques de Florent Silloray (54)
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Si la couverture et le pitch sont alléchants, le contenu est un peu déceptif. L’auteur est un « fan » qui n’a pas eu accès à des informations autres que celles que l’on peut trouver depuis bien longtemps déjà sur ce tournage hors du commun. Ainsi, n’étant pas un insider plus qu’un autre, le livre n’apporte aucune anecdote inédite, et donc son intérêt documentaire est limité, d’autant qu’il souffre de la comparaison avec l’abondante littérature couvrant le sujet depuis de nombreuses années, ainsi que du documentaire vidéo reprenant les images tournées par Eléanor Coppola. Reste à voir l’intérêt d’une version en bande dessinée de cette aventure, et là encore, si le point de vue d’une petite assistante de production est un point de départ intéressant, il ne tient pas la longueur. L’histoire de notre héroïne n’est pas du tout traitée finalement, et les dialogues et les textes sont poussifs et informatifs. Le tout est longuet voir indigeste à lire, d’autant que je n’ai personnellement pas accroché à l’esthétique crayonnée du dessin... Pas convaincu donc, mais ce n’est que mon avis, et mes goûts ! Un ouvrage qui plaira sans doute aux afficionados désirant redécouvrir une aventure qu’ils connaissent déjà, et à ceux qui découvriront ici les périples de ce qui fut, sans doute, le plus improbable tournage de l’histoire du cinéma.
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Un tournage en enfer : Au coeur d'apocalyps..

Tout juste auréolé du succès aussi phénoménal que mérité du Parrain, Francis Ford Coppola est en odeur de sainteté à Hollywwood et les studios disent amen pour son ambitieux projet d'Apocalypse Now, transposition du Coaur des Ténèbres de Conrad dans la Guerre du Vietnam.

Hélas pour le réal, fort rapidement, les ennuis vont tomber comme les pluies diluviennes de la jungle sur ce projet fou où les dollars fondent comme neige au soleil de Saïgon.

Personellement endetté, Coppola devra composer avec les acteurs qui rivalisent de pénibilité, chacun dans son registre, les réécritures nécessaires, radicales et multiples du scénario, les caprices de la météo et, last but not least, les pontes des studios qui demandent des comptes.

Contre toute attente le réal' s'en sortira avec les honneurs (et une palme ex-aequo à Cannes) et le succès sera au rendez-vous mais Coppola y laissera plus que des plumes.

Cette version en BD rend bien compte de la folie que fut ce tournage gargantuesque avec un parti pris graphique à l'aquarelle intéressant et agréable, mais le choix du récitatif essentiellement en textes illustartifs rend la lecture moins fluide qu'elle l'aurait été avec plus de dialogues directs.

Un témoignage prenant pour tout amateur de 7°Art.
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Capa : L'étoile filante

Ceci est mon deuxième ouvrage de Florent Silloray. Le premier était " Le carnet de Roger" que j'avais beaucoup aimé. Je partais donc avec un bon pré-avis.

Je me suis lancée dans la lecture de cette bande dessinée et j'ai découvert pas mal de choses sur Capa, que je ne connaissais pas beaucoup à vrai dire à part un ou deux clichés du débarquement en Normandie. L'histoire est bien documentée et sa vie bien retracée. Malgré tout, j'ai eu du mal à m'imprégner de cette bande dessinée.

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Le carnet de Roger

Alors qu’il vient de perdre son grand-père, Florent Silloray tombe sur son carnet qui relate sa vie de soldat et de prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale. Il entreprend alors un voyage pour relier les écrits du carnet aux lieux où son grand-père est passé : lieux de détention, stalag, mine de travaux forcés…

Un témoignage intéressant d’une partie peu connue de la Seconde Guerre mondiale, les prisonniers français. Effectivement peu connue car, comme Roger, les prisonniers de guerre ont très peu parlés de leur période de détention en Allemagne. Le carnet de Roger est donc un témoignage rare de ces soldats qui ont vécu la honte de la défaite, le désespoir et les conditions de vie très difficiles.

Même si les passages sur la recherche des indices du petit-fils sont utiles, ils coupent un peu trop le rythme de la BD et sont un peu trop importants par rapport aux parties sur la vie du grand-père en tant que prisonnier.

Le récit manque un peu d’émotion - à part l’introduction de l’album - et le témoignage reste assez succinct. Mais c’est normal, on ne peut aller au-delà de ce que le grand-père a raconter dans son carnet. Il reste un pan entier de sa vie en captivité dans l’oubli.

C’est tout de même un témoignage fort intéressant d’une partie peu connue de la Seconde Guerre mondiale.
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Le carnet de Roger

Voilà un très bel album découvert en 2012 dont je tenais à parler.

On suit ici donc 2 parcours en parallèle : La guerre vue par les yeux de Roger et son carnet, la quête de Florent son petit-fils 63 ans plus tard sur les lieux de passage de son grand-père.

J’ai lu plusieurs fois cet album et je ressens toujours autant d‘émotions. Il y a bien sûr l’aspect historique et témoignage qui est très intéressant mais il y a aussi et surtout ce lien que Florent Silloray tente de renouer avec son grand-père en suivant ses traces.

Ce double intérêt est très bien exploité graphiquement. Les planches qui suivent Roger sont superbes, dans les tons Terre et gris… alors que les planches qui suivent Florent sont plus classiques en couleurs.

J’avoue ne pas avoir trop suivi le parcours de Florent Silloray et je le regrette. Mais je reste marqué par cet album beau, tendre et riche !

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Le carnet de Roger

J'ai trouvé cette lecture touchante, émouvante. Au delà du récit de la vie d'un soldat dans la drôle de guerre puis de ses premiers mois de captivité en Allemagne, c'est aussi le parcourt d'un homme qui part à la découverte de ce qu'à vécu son grand père... et de tout ce qu'il n'a pas raconté...

Et le tout servi avec des dessins que l'on croirait sortis d'un carnet de voyage.....

Belle lecture

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Le carnet de Roger

Génial témoignage ! La seconde guerre mondiale vue sous l'angle d'un prisonnier de guerre dont les carnets ont été retrouvés 60 plus tard par son petit-fils. Il illustre alors le carnet de bord, tout en racontant son enquête personnelle sur les lieux de captivité de son grand-père.



Les amateurs du "Photographe", de la "guerre d'Allan", ou de "Raus" se régaleront.
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Dès les premières pages, Florent Silloray nous plonge dans une autre époque, celle lointaine des Etats-Unis des années 1970. Les couleurs et les traits des personnages rappellent des images de cinéma. L’auteur puise dans les références de cinéma pour parler de son personnage principal, cet homme qui a forgé quelques mythes du grand écran. Il y a donc une logique visuelle qui s’installe avec des allers-retours entre les années 1970 et la vie de Cooper. Il y a un charme suranné dans ces images du passé. Cela fait ressortir la figure très charismatique de Cooper. Il déploie toute une énergie à monter ses projets en conservant une élégance très séduisante.

Cooper bénéficie d’un traitement très intéressant. Il est mis en scène dans son monde et parfois isolé des autres, sur fond blanc. Il y a une manière de rappeler la part très mystérieuse de ces êtres biographiques. Malgré toutes les informations récoltées, il y a quelque chose qui nous échappe. Cela évite l’hagiographie et prépare toutes les nuances essentiels pour cette biographie. Cooper était militariste, anticommuniste et a soutenu le maccarthysme. Florent Silloray explore toutes les zones complexes du personnage, la fin venant amplifier la complexité du personnage. On peut noter la beauté des dialogues. Il y a une véritable tendresse entre les deux personnages, ce qui va de l’admiration au respect en passant par la confidence. C’est un échange de regards sur le monde et la page consacrée à La Prisonnière du désert est absolument magnifique, habitée par toute l’émotion du cinéma.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Monolithique et se reposant énormément sur une iconographie datée, Cooper un guerrier à Hollywood n’arrive pas à rendre la complexité et l’énergie de cet Américain pur jus pour qui rien n’était impossible.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Cooper/Hollywood, d'emblée on pense que cet album sera un biopic de Gary ( Cooper)... Mais diable que vient faire King Kong sur la couverture ? Evidemment, il s'agit d'un autre Cooper, Merian C. pour être précis, moins connu à priori sauf qu'il est le réalisateur du célébrissime film ( le premier ) mettant en scène ce gorille géant avec son complice Ernest B. Shoedsack. Le récit dessiné qu'en fait Florent Silloray nous apprendra que la création de King Kong n'est qu'une goutte d'eau dans ce que fut sa vie, un mélange d'aventures, de génie de la finance et de l'invention, mené sans crainte, sans honte et très froidement...

Première surprise à la lecture de cette biographie, son caractère ultra-classique surprend. Après quelques très belles planches d'une jeune journaliste se rendant à Coronado Island en Californie à la rencontre de Cooper, suit le récit de sa vie, conté par lui-même, que l'auteur illustre dans des tons gris sur fond sépia. Cette narration sera parfois interrompue par quelques cases revenant sur la journaliste posant juste une ou deux questions, ou faisant une petite remarque ou sur le réalisateur. Tout nous est donc proposé selon le point de vue de Cooper. Ce classicisme, qu'au départ on pense bien facile et peu créatif, se révèle au fur et à mesure tout à fait adapté à ce récit d'une vie absolument fascinante. Cooper a été ce que l'on peut appeler un vrai aventurier. Après une carrière militaire dans l'aviation et des combats lors de la première guerre mondiale, il visitera le monde, ira à la rencontre de tribus inconnues et en tirera, d'abord des documentaires puis des fictions dont les indigènes filmés se souviendront longtemps des sévices qu'ils subissent pour la prétendue bonne cause de l'art cinématographique. Le personnage apparaît donc sous un jour plus que contrasté, surtout qu'après King Kong et d'autres exploits en avion durant la deuxième guerre mondiale, il continuera sa route en chef d'entreprise impitoyable en étant l'un des créateurs de la compagnie aérienne Panam mais aussi l'un des acteurs ultra influent du maccarthysme. Peu de remords ou de regrets chez cet homme qui se cache derrière cette formule : " C'était une autre époque...".

Plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Cooper, un guerrier à Hollywood

Qui était au juste Mérian C. Cooper, réalisateur du célébrissime « King-Kong », film sorti sur les écrans en 1933 ? Pour répondre à cette question, Florent Silloray choisit de remonter le temps – via une interview journalistique fictive – afin de narrer le parcours aventureux de cette légende hollywoodienne aux cents vies.
Lien : http://bdzoom.com/134196/lar..
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J'habite sous les étoiles

Un petit roman de 63 pages, idéal pour déclencher une appétence pour la lecture. Le texte est écrit à la première personne et permet ainsi facilement au jeune lecteur de s’identifier au héros ; il comporte des dialogues qui allègent et facilitent la lecture.

Le roman est surtout très émouvant par sa façon d'aborder des questions de société malheureusement toujours d'actualité comme la perte de logement et la pauvreté.
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Capa : L'étoile filante

Florent Silloray nous livre ici une BD sur l'histoire du photographe Robert Capa. C'est toujours particulier de faire une critique sur une biographie puisque le scénario dépend de la vie du personnage, qui plus est quand il s'agit de la vie d'un photographe de guerre et qu'on l'écrit au lendemain des attentats de Nice (*tristesse immense*), mais si je ne le fais pas, j'ai peur d'oublier mes premières impressions.



Ici, je connaissais déjà l'histoire de Robert Capa, intéressante de part son parcours et le nombre de conflits qu'il a couvert dans la première moitié du 20ème siècle. Florent Silloray démarre son histoire en 1954, Capa n'est pas très en forme, il ne le sait pas mais il vit son dernier hiver. Par flashbacks il va revenir sur ses souvenirs et nous raconter sa vie. C'est, à mon sens, un très bon moyen de nous faire entrer dans l'histoire du personnage. On voit alors la vie de Capa se dérouler sous nos yeux, la naissance de son pseudo, ses premiers succès dans les journaux, les premiers conflits qu'il a couverts. Tout y passe. Par la vie qu'il a vécu, tous les conflits importants du 20ème siècle sont ici abordés, avec l'angle de vue du photographe. Jusque là, tout va bien.



Pour moi, le gros hic de cet album (il est très subjectif, je vous l'accorde), c'est le choix des teintes sépias et noir et blanc de temps en temps. Ok, ça apporte quelque chose à l'histoire puisqu'on reste tout le temps dans les teintes de la photographie. Tout le temps, et c'est bien là mon problème. J'ai plus eu l'impression de voir une succession de photos, comme dans un album, que de lire l'histoire de quelqu'un. Aux teintes ce sont ajoutées la rareté de bulles de dialogues et l'omniprésence de cadre de commentaires, comme si Capa continuait à légender des photos. Probablement que certains aimeront beaucoup ce parti pris de l'auteur, je n'ai pas du tout accroché. Honnêtement, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout à cause de ça.



En conclusion, un personnage intéressant par la vie qu'il a eu, un parti pris fort concernant le dessin mais qui ne m'a pas séduite. Je suis passée à côté.

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Capa : L'étoile filante

La vie trop brève d’un des plus célèbres photographes de l’histoire en un one-shot tendu. Où l’on découvre un artiste plein de contradictions, à la fois autodestructeur et passionnément engagé dans son art.
Lien : http://www.actuabd.com/Capa-..
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Capa : L'étoile filante

La vie extraordinaire d’un électron libre qui ne se contentait pas du plus simple, la vie d’un professionnel qui a fait des émules.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Capa : L'étoile filante

Sans doute impressionné et un peu paralysé par la stature de son sujet, Silloray rend une copie sérieuse et complète, mais manquant drastiquement de souffle épique autant que dramatique.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Capa : L'étoile filante

Un album qui livre sans concession une vie troublée, quelque peu écorchée, une vie courte mais intense au milieu d’un siècle déchiré.
Lien : http://www.avoir-alire.com/c..
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Capa : L'étoile filante

Une BD très enrichissante qui nous permet de connaitre un peu plus le photographe. Une BD qu'on ne lâche pas une fois en main!
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Le carnet de Roger

Le témoignage, d'un prisonnier français dans des camps de travail en Allemagne, d'une grande humanité.

L'hommage, que lui rend son petit fils, des plus touchant.

Le tout, en fait un album d'une lecture passionnante, de belles illustrations, et surtout plein d'émotion.

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Le carnet de Roger

Très bel album, aux illustrations prenantes.
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