Si la couverture et le pitch sont alléchants, le contenu est un peu déceptif. L’auteur est un « fan » qui n’a pas eu accès à des informations autres que celles que l’on peut trouver depuis bien longtemps déjà sur ce tournage hors du commun. Ainsi, n’étant pas un insider plus qu’un autre, le livre n’apporte aucune anecdote inédite, et donc son intérêt documentaire est limité, d’autant qu’il souffre de la comparaison avec l’abondante littérature couvrant le sujet depuis de nombreuses années, ainsi que du documentaire vidéo reprenant les images tournées par Eléanor Coppola. Reste à voir l’intérêt d’une version en bande dessinée de cette aventure, et là encore, si le point de vue d’une petite assistante de production est un point de départ intéressant, il ne tient pas la longueur. L’histoire de notre héroïne n’est pas du tout traitée finalement, et les dialogues et les textes sont poussifs et informatifs. Le tout est longuet voir indigeste à lire, d’autant que je n’ai personnellement pas accroché à l’esthétique crayonnée du dessin... Pas convaincu donc, mais ce n’est que mon avis, et mes goûts ! Un ouvrage qui plaira sans doute aux afficionados désirant redécouvrir une aventure qu’ils connaissent déjà, et à ceux qui découvriront ici les périples de ce qui fut, sans doute, le plus improbable tournage de l’histoire du cinéma.
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Tout juste auréolé du succès aussi phénoménal que mérité du Parrain, Francis Ford Coppola est en odeur de sainteté à Hollywwood et les studios disent amen pour son ambitieux projet d'Apocalypse Now, transposition du Coaur des Ténèbres de Conrad dans la Guerre du Vietnam.
Hélas pour le réal, fort rapidement, les ennuis vont tomber comme les pluies diluviennes de la jungle sur ce projet fou où les dollars fondent comme neige au soleil de Saïgon.
Personellement endetté, Coppola devra composer avec les acteurs qui rivalisent de pénibilité, chacun dans son registre, les réécritures nécessaires, radicales et multiples du scénario, les caprices de la météo et, last but not least, les pontes des studios qui demandent des comptes.
Contre toute attente le réal' s'en sortira avec les honneurs (et une palme ex-aequo à Cannes) et le succès sera au rendez-vous mais Coppola y laissera plus que des plumes.
Cette version en BD rend bien compte de la folie que fut ce tournage gargantuesque avec un parti pris graphique à l'aquarelle intéressant et agréable, mais le choix du récitatif essentiellement en textes illustartifs rend la lecture moins fluide qu'elle l'aurait été avec plus de dialogues directs.
Un témoignage prenant pour tout amateur de 7°Art.
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Ceci est mon deuxième ouvrage de Florent Silloray. Le premier était " Le carnet de Roger" que j'avais beaucoup aimé. Je partais donc avec un bon pré-avis.
Je me suis lancée dans la lecture de cette bande dessinée et j'ai découvert pas mal de choses sur Capa, que je ne connaissais pas beaucoup à vrai dire à part un ou deux clichés du débarquement en Normandie. L'histoire est bien documentée et sa vie bien retracée. Malgré tout, j'ai eu du mal à m'imprégner de cette bande dessinée.
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Alors qu’il vient de perdre son grand-père, Florent Silloray tombe sur son carnet qui relate sa vie de soldat et de prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale. Il entreprend alors un voyage pour relier les écrits du carnet aux lieux où son grand-père est passé : lieux de détention, stalag, mine de travaux forcés…
Un témoignage intéressant d’une partie peu connue de la Seconde Guerre mondiale, les prisonniers français. Effectivement peu connue car, comme Roger, les prisonniers de guerre ont très peu parlés de leur période de détention en Allemagne. Le carnet de Roger est donc un témoignage rare de ces soldats qui ont vécu la honte de la défaite, le désespoir et les conditions de vie très difficiles.
Même si les passages sur la recherche des indices du petit-fils sont utiles, ils coupent un peu trop le rythme de la BD et sont un peu trop importants par rapport aux parties sur la vie du grand-père en tant que prisonnier.
Le récit manque un peu d’émotion - à part l’introduction de l’album - et le témoignage reste assez succinct. Mais c’est normal, on ne peut aller au-delà de ce que le grand-père a raconter dans son carnet. Il reste un pan entier de sa vie en captivité dans l’oubli.
C’est tout de même un témoignage fort intéressant d’une partie peu connue de la Seconde Guerre mondiale.
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Voilà un très bel album découvert en 2012 dont je tenais à parler.
On suit ici donc 2 parcours en parallèle : La guerre vue par les yeux de Roger et son carnet, la quête de Florent son petit-fils 63 ans plus tard sur les lieux de passage de son grand-père.
J’ai lu plusieurs fois cet album et je ressens toujours autant d‘émotions. Il y a bien sûr l’aspect historique et témoignage qui est très intéressant mais il y a aussi et surtout ce lien que Florent Silloray tente de renouer avec son grand-père en suivant ses traces.
Ce double intérêt est très bien exploité graphiquement. Les planches qui suivent Roger sont superbes, dans les tons Terre et gris… alors que les planches qui suivent Florent sont plus classiques en couleurs.
J’avoue ne pas avoir trop suivi le parcours de Florent Silloray et je le regrette. Mais je reste marqué par cet album beau, tendre et riche !
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J'ai trouvé cette lecture touchante, émouvante. Au delà du récit de la vie d'un soldat dans la drôle de guerre puis de ses premiers mois de captivité en Allemagne, c'est aussi le parcourt d'un homme qui part à la découverte de ce qu'à vécu son grand père... et de tout ce qu'il n'a pas raconté...
Et le tout servi avec des dessins que l'on croirait sortis d'un carnet de voyage.....
Belle lecture
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Génial témoignage ! La seconde guerre mondiale vue sous l'angle d'un prisonnier de guerre dont les carnets ont été retrouvés 60 plus tard par son petit-fils. Il illustre alors le carnet de bord, tout en racontant son enquête personnelle sur les lieux de captivité de son grand-père.
Les amateurs du "Photographe", de la "guerre d'Allan", ou de "Raus" se régaleront.
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Un petit roman de 63 pages, idéal pour déclencher une appétence pour la lecture. Le texte est écrit à la première personne et permet ainsi facilement au jeune lecteur de s’identifier au héros ; il comporte des dialogues qui allègent et facilitent la lecture.
Le roman est surtout très émouvant par sa façon d'aborder des questions de société malheureusement toujours d'actualité comme la perte de logement et la pauvreté.
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Florent Silloray nous livre ici une BD sur l'histoire du photographe Robert Capa. C'est toujours particulier de faire une critique sur une biographie puisque le scénario dépend de la vie du personnage, qui plus est quand il s'agit de la vie d'un photographe de guerre et qu'on l'écrit au lendemain des attentats de Nice (*tristesse immense*), mais si je ne le fais pas, j'ai peur d'oublier mes premières impressions.
Ici, je connaissais déjà l'histoire de Robert Capa, intéressante de part son parcours et le nombre de conflits qu'il a couvert dans la première moitié du 20ème siècle. Florent Silloray démarre son histoire en 1954, Capa n'est pas très en forme, il ne le sait pas mais il vit son dernier hiver. Par flashbacks il va revenir sur ses souvenirs et nous raconter sa vie. C'est, à mon sens, un très bon moyen de nous faire entrer dans l'histoire du personnage. On voit alors la vie de Capa se dérouler sous nos yeux, la naissance de son pseudo, ses premiers succès dans les journaux, les premiers conflits qu'il a couverts. Tout y passe. Par la vie qu'il a vécu, tous les conflits importants du 20ème siècle sont ici abordés, avec l'angle de vue du photographe. Jusque là, tout va bien.
Pour moi, le gros hic de cet album (il est très subjectif, je vous l'accorde), c'est le choix des teintes sépias et noir et blanc de temps en temps. Ok, ça apporte quelque chose à l'histoire puisqu'on reste tout le temps dans les teintes de la photographie. Tout le temps, et c'est bien là mon problème. J'ai plus eu l'impression de voir une succession de photos, comme dans un album, que de lire l'histoire de quelqu'un. Aux teintes ce sont ajoutées la rareté de bulles de dialogues et l'omniprésence de cadre de commentaires, comme si Capa continuait à légender des photos. Probablement que certains aimeront beaucoup ce parti pris de l'auteur, je n'ai pas du tout accroché. Honnêtement, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout à cause de ça.
En conclusion, un personnage intéressant par la vie qu'il a eu, un parti pris fort concernant le dessin mais qui ne m'a pas séduite. Je suis passée à côté.
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Une BD très enrichissante qui nous permet de connaitre un peu plus le photographe. Une BD qu'on ne lâche pas une fois en main!
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Le témoignage, d'un prisonnier français dans des camps de travail en Allemagne, d'une grande humanité.
L'hommage, que lui rend son petit fils, des plus touchant.
Le tout, en fait un album d'une lecture passionnante, de belles illustrations, et surtout plein d'émotion.
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Très bel album, aux illustrations prenantes.
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