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3.59/5 (sur 57 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Watford, Hertfordshire, Royaume Uni , le 5/07/1893
Mort(e) à : Londres, Royaume Uni , le 9/03/1971
Biographie :

Francis Iles est le pseudonyme de Anthony Berkeley Cox (1893-1971), journaliste et humouriste qui se lance dans la littérature policière par plaisir.
Il est le fondateur du célèbre Detection Club (1928), encore en activité aujourd'hui.

Il a écrit sous divers noms, le plus célèbre étant Francis Iles. Ses autres pseudonymes sont entre autres Anthony Berkeley et Monmouth Platts.

Sous le pseudonyme d'Anthony Berkeley, il a écrit la série des aventures de Roger Sheringham, personnage de détective un peu inhabituel, homme plutôt violent et désagréable, mais il est également, sous le pseudonyme de Francis Iles, l'auteur de deux autres "classiques" cette fois plus psychologiques, "Complicité" et "Préméditation" (dont Alfred Hitchcock a tiré son film ""Soupçons").

"Préméditation" (Malice Aforethought) publié en 1931 contribua à renouveler le genre du polar. Berkeley fut indéniablement une figure clé dans le développement du genre.

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Source : http://polars.pourpres.net
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Bibliographie de Francis Iles   (11)Voir plus

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Dans l'amour protecteur et passionné dont elle entourait Johnnie et tout ce qui le concernait, Lina n'acceptait pas seulement qu'il eut cette âme de Philistin, mais encore lui arrivait-il de l'envier. Johnnie était son enfant. Les enfants ne se soucient guère des abstractions. Boire, manger, aimer et dormir,la chair et le sang de la vie, voilà ce qui l'intéressait, et non des choses complexes créées par la civilisation.
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Cependant comme les causes de la mort n'étaient pas en question, tout ceci n'avançait en rien le procès et le docteur Bickleigh s'ennuyait de plus en plus; il en était d'ailleurs assez fier, car on a jamais dû voir un prévenu s'ennuyer au cours d'un procès qui lui a été intenté pour meurtre.
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- Ah ! Anthony, mon ami, je crois que nous allons avoir bien du plaisir ensemble. A la réflexion, je me demande comment j'aurais pu me passer de vous en cette affaire.
- Vraiment ? fit modestement Anthony.
- Eh oui, tous les grands détectives ont besoin d'avoir un confident un peu simple d'esprit. Voyez Holmes et Watson.
Anthony grommela quelque chose entre ses dents et se plongea ostensiblement dans la lecture du Sportsman.
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- Est-ce là votre solution, Roger ? s'enquit Anthony quand ils se retrouvèrent dans l'intimité de l'une de leurs quatre chambres à coucher.
- Ah ! ne retournez pas le couteau dans la plaie, pour l'amour du ciel ! Tout s'arrangeait si bien ! C'est simple, je n'arrive pas à croire que j'aie pu me tromper ! Pensez vous que ce garçon ait pu faire une erreur ?
- Il devrait quand même savoir s'il a ou non assassiné quelqu'un !
- Oui il me semble, en effet. Surtout à deux reprises. Que le diable l'emporte ! Cela fait deux fois que je résous ce problème de façon erronnée, Anthony. Cela devient déprimant à la longue.
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Le poison des chocolats n’était pas de l’acide prussique, mais du nitrobenzène, ce qui s’en rapproche beaucoup. Ceux d’entre vous qui connaissent la chimie sauront mieux que moi ce qu’est cette substance ; je sais toutefois qu’elle est employée par beaucoup de confiseurs, moins qu’autrefois cependant, pour donner aux bonbons un goût d’amandes. Mais ce sont les fabriques de couleurs d’aniline qui s’en servent le plus.
Sur la base du rapport du chimiste, Scotland Yard fut persuadé qu’il s’agissait bien d’un empoisonnement accidentel, puisque le poison trouvé était d’un usage courant dans la fabrication des chocolats. La fabrique avait dû employer de la nitrobenzine en trop forte dose.
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On n’entrait pas facilement dans le club ; il fallait faire preuve de qualités hors du commun. Les membres devaient avoir à la fois l’esprit de déduction, des aptitudes psychologiques et la connaissance approfondie de toutes les causes célèbres. En outre, le candidat devait posséder des qualités éminemment constructives. Il y avait une sorte d’examen d’entrée, un questionnaire sur un certain nombre de sujets choisis par les membres du club.
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Elle était si gentille. Un peu avare, peut-être, étant donné sa fortune, mais cela n’est rien. Naturellement, je sais qu’elle plaisantait, qu’elle faisait marcher son mari avec ce pari, mais je la prenais toujours pour une femme si sérieuse… Je veux dire la plupart des gens ne parlent pas tout le temps d’honneur, de vérité, de droiture. Cela va sans dire. Mais Jane s’en gargarisait. Elle disait toujours qu’il ne fallait pas faire telle chose parce que ce n’était pas bien, qu’il fallait toujours jouer le jeu. Eh bien, elle a été punie, la pauvre, pour n’avoir pas joué le jeu. Cela prouve la vérité du vieux dicton.
— Quel vieux dicton ? demanda Sheringham, submergé par ce flot de paroles.
— Mais l’eau profonde, vous savez ! l’eau qui dort ! Jane avait des profondeurs insoupçonnées.
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J'ai souvent remarqué que, dans ces sortes d'ouvrages, l'auteur tire d'un fait donné, une interprétation unique, et qui, bien entendu, est la bonne. Seul le détective intelligent et chéri de l'auteur est capable de trouver quelque chose, et ce qu'il trouve est toujours juste.
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Ne pas perdre son temps en inutilités ; assener au lecteur les vérités et contre-vérités qu’il doit croire, et il les croira. Vous avez admirablement saisi la technique du roman policier. Pourquoi n’essayez-vous pas d’en écrire ? Cela rapporte gros vous savez.
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Et un jeune homme qui serait amoureux d’une jeune fille pourrait parfaitement tout tenter pour empêcher l’union d’un tel personnage avec ladite jeune fille. Sir Eustache est amoral, débauché, prodigue. Il ne respecte rien quand il s’agit d’une femme, et il a déjà fait de son mariage avec la charmante Pauline un effroyable gâchis, malgré l’indulgence de sa femme pour ses nombreuses frasques. Ce serait une calamité de le laisser épouser à nouveau une jeune fille. Et pour l’homme qui aime cette jeune fille de tout son cœur, sir Eustache Pennefather devient un mortel ennemi. Et un homme qui est un homme est capable de tout.
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