Franck Bouysse

Belle découverte pour moi que ces Buveurs de vent. J'ai aimé rencontrer cette fratrie où chaque frère et soeur vit des choses très différentes, sans que jamais le lieu ne soit entaché. Le cadre - forêt, rivière et centrale - semble hors du temps et de l'espace, sorte d'enclave marquée par la misère et le désespoir. L'auteur ne tombe jamais dans le pathos, toutefois, et arrive à proposer plus fin qu'une simple descente aux enfers.

Franck Bouysse nous plonge dans un monde entre le conte et le western. Une famille de quatre enfants différents les uns des autres.

Marc, l'ainé est passionné de littérature, Matthieu son frère adore les animaux, Mabel la sœur porte bien son nom, elle est aussi belle de ses pieds nus à sa tête, vient alors Luc, un peu simple d'esprit.

Ce petit monde vit près d'un barrage et d'une centrale électrique où le père travaille.

On peut rêver, et je l'ai fait avec cette lecture.

Un endroit quasi intemporel, au milieu de nulle part et donc partout à la fois. Une ambiance de plomb dans cette vallée asservie par un seul homme. L'écriture de Bouysse retranscrit de façon excellente les lieux, les ambiances, les personnages. On y est dans cette vallée, avec eux. On partage un moment d'existence de ces personnages abîmés par la vie pour différentes raisons. Chacun y a sa place, sa raison d'être. Et dans cette ambiance sombre, il y a Mabel, un soleil qui a décidé de bousculer le destin, soutenu par Elie son grand père.

J'ai vraiment passe un bon moment de lecture et de littérature car les phrases de l'auteur sont une douce poésie.

Original.

Le début est bien lent pour placer le décor et les personnages importants : 100, voire 170 pages pour ça, même en courts chapitres bien écrits, c’est parfois bien long…

Puis cela décolle enfin, avec de l’action, de nombreux passages excellents. On navigue entre polar, roman sociologique à la Germinal et roman poétique, c’est plutôt inclassable. Pas mal tout de même, cela donne assez envie de lire “Né d’aucune femme” du même auteur.

Ecriture intense. Mélange de polar, de western, de milieu mafieux. On ne sait pas exactement où se situe cette vallée du Gour Noir, et finalement peu importe. Ici, c'est une ambiance, une tension omniprésente. Une violence latente.

Ai-je aimé ce roman ? Sans plus pour être honnête, et pourtant, j'ai été captivée, tant par l'écriture que par cette atmosphère très cinématographique. Il est question de vies toutes tracées, d'actes, de vengeances, de conséquences, de liberté...

Franck Bouysse est un écrivain qui a du style, son style... et quel style !!

Ce livre se lit comme une fable. C'est intemporel, on ne sait pas vraiment où cela se passe, mais on rentre dans l'histoire et on s'attache aux quatre enfants de cette famille. La misère sociale, le manque d'amour, la violence parfois rythment la vie des ces jeunes qui restent liés les uns aux autres contre vents et marées. Les personnages sont bien campés, le style est pur, littéraire à souhait, et c'est un très bon moment de lecture. Pas le meilleur de Franck Bouysse, mais un bon roman quand même.

J'aime beaucoup la poésie de ce livre et sa façon de dire les choses ( ou de ne pas dire puisque le silence familial est aussi redoutable... )

Voir l'enchainement des faits aussi, comment un départ familial peut mettre en mouvement une famille, une communauté de vie, parfois avec des actes très violents.

Pour moi le final était trop précipité et une telle ultime décision trop briseuse de futur !

Autant le dire tout de suite, j'ai abandonné. Peut-être que les choses s'améliorent après mais le début est franchement poussif. Les personnages restent très superficiels, cruel mais sans raison. J'ai l'impression de lire un script de film plus qu'un roman.

Tant que j'avais beaucoup aimé Né d'aucune femme, là je n'arrive pas à entrer dans ce livre et je n'ai aucune envie de le reprendre après l'avoir fermé.

j'ai adoré né d'aucune femme...mais malgré toute la poésie, la richesse des mots et leur musique, ces desritpions improbables...je suis restée un peu loin. sans affect. Et pourtant le titre est tellement beau. je re tente plus tard...la glaise...plus tard

Dès les premières pages du roman j’ai senti la pesanteur des mots, des actes, des silences au travers de l’écriture de Franck Bouysse. Le lecteur n’est pas épargné, on sait d’emblée que ça ne sera pas une lecture très gaie !

Mais je l’ai dévoré, les chapitres sont très courts et donnent un rythme particulier au roman. L’environnement est déroutant, nous ne savons pas où ni quand cela se passe. Tout tourne autour de la famille Volny avec ces 4 enfants si attachants au sein d’une famille taiseuse au possible.

Par contre encore une fois, et j’avais eu le même souci avec Né d’aucune femme, la fin me laisse justement sur ma faim.

Magnifique histoire ! De la noirceur, l’auteur arrive à faire émerger une lueur mystérieuse et envoutante. On se sent happé par le lieu, le Gour Noir au cœur du Massif Central dès les premières lignes. Ce livre est avant tout un drame familial, mais aussi montre le lien indéfectible unissant une fratrie. Des enfants suspendus à un viaduc dont les vies ne tiennent qu’à une corde.

Une écriture poétique et imagée comme je les aime. De nombreuses métaphores. Il y a un petit gout de Germinal dans ce livre. L’auteur tricotte avec minutie le suspense. La tension monte au fil des pages, la révolte et l’injustice grondent.

Un très beau roman.

J'aime beaucoup cet auteur, qui me passionne à chaque roman, depuis que j'ai découvert cet auteur. Ce roman est différent de ce qu'il a écrit par le passé, en tout cas de ce que j'ai lu, j'ai aimé, même si pour moi ce n'est pas le meilleur que j'ai put lire, j'ai d'ailleurs un peu calé à la fin, mais ça reste un bon roman.

Une fois de plus, Bouysse réussite la performance de nous tenir en haleine : jusqu'aux dernières lignes le lecteur se demande ce qu'il va advenir de cette fratrie mais aussi de cet énigmatique entrepreneur. Nous sommes dans le Massif Central ? Nous sommes au XX° siècle ? Peu importe, la force descriptive est telle que nous sommes ailleurs et c'est bien le plus important !

3ème roman que je le lis de F.Bouysse et je commence à bien intégrer et apprecié ce style sombre, bourré de métaphores, Dame nature toujours autant à l'honneur. Celui-ci se déroule dans le Gour Noir, une vallée du Massif Central où la vie s'est construit autour du fameux barrage. Luc, Mabel, Marc et Matthieu nous y amèneront bien souvent. Gamins puis jeunes adultes, on s'attache facilement à chacun d'eux à travers leur histoire intimement liée à celle de la vallée et de leur famille.

Je reconnais la plume très poétique de l'auteur ce qui en fait une jolie découverte mais ce roman m'a laissée malheureusement de marbre...

Ce roman a des allures de western et de conte macabre à l’ambiance un peu « Tarantinesque ». À la fois poétique, dur, mais toujours d’une grande finesse, « Buveurs de Vent » est un livre fascinant, taiseux mais bruyant, beau et laid à la foi. Une expérience littéraire qui ne peut laisser indifférent.

J’ai commis l’erreur de lire « Né d’aucune femme » AVANT « Buveurs de vent », ça ne pouvait que me décevoir tant la différence d’écriture m’a parue flagrante. Ce dernier m’a malheureusement ennuyée : aucun personnage n’a eu grâce à mes yeux, les longueurs récurrentes jusqu’au bout du livre et l’histoire même n’ont réussi à susciter mon intérêt. Parfois j’avais l’impression que l’auteur lui-même « n’était pas dedans », c’est dire ! J’avais pourtant été emballée par « Né d’aucune femme ». J’avoue avoir été un peu refroidie pour envisager d’entamer un autre de ses écrits, mais bien conseillée, je saurai retenter ma chance avec Mr Bouysse !

histoire d une famille dans une communauté soumises au potental local d un chef d entreprise façon western à la Française

Pour moi, modestement, l auteur écrit avec dans sa démarche des auteurs de référence qui lui servent de modèle, mais ça fait au final un style certes spectaculaire mais qui manque à mon goût parfois d incarnation, je trouve que le recours nécessaire aux métaphore tombe parfois à côté ...j ai failli abandonner puis je l ai fini au début de l été et j ai bien fait car le tout à de l intérêt.

Je prends un très grand plaisir à lire ce roman de Franck Bouysse. Un décor. Des personnages (Marc, Matthieu, Luc et plus encore Mabel) qui sont beaux. Tout simplement beaux. Et qui, malgré un destin qui pourrait les écraser, tentent de se donner de la liberté d’agir.

Malgré plusieurs tentatives pour entrer dans ce livre, j'ai dû l'abandonner!

Trop de mots saturent mon cerveau qui devient incapable de se représenter ce que lis, je ne vois plus que des caractères sur du papier.

Je préfère de loin qu'on m'en dise moins, qu'on me laisse de l'espace pour faire mon travail de lecteur : m'imaginer la chose que l'auteur a voulu m'inspirer.