Depuis ses premiers poèmes édités chez Encre Marine je suis attentive aux parutions de François Cheng.
Ce recueil est comme les précédents, magnifique.
Les poèmes sont accompagnés par 8 lithographies de Kim En Joong
J’ai retrouvé dans ce volume François Cheng se tenant toujours en tension entre deux mondes et poursuivant sa quête « du vrai et du beau »
Une invitation au dialogue, au lien entre les hommes auquel il nous invite à nous soumettre
Un très beau poème offert à Jacqueline de Romilly qui commence ainsi :
Parfois la vie daigne te faire un signe,
Un bruit, une senteur,
Une voix, un éclair
La Chine est toujours présente
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magnifique et profond... réelle complémentarité des poèmes de François Cheng et de l'abstraction lyrique des huit lithographies du peintre (et maître-verrier) dominicain Kim En Joong... Tous les deux excellent à recueillir "l'étincelle" (visuelle ou tactile ou pensée...) que l'on rencontre par intermittence dans la nuit de nos vies... mais tout (lumière et nuit) est événement (avènement) éclairant notre conscience et notre coeur profond... pour qui s'efforce d'écouter et de voir et d'accueillir la bonne nouvelle de l'infini de nos vies...
Tous deux, le penseur-poète et le peintre religieux, sont de véritables "passeurs" et témoins à la croisée des cultures (occidentale et orientale), cultures admirablement assimilées par chacun (le poète veilleur entre Chine et France ; le peintre émerveilleur entre Corée et France).
Livre à prendre délicatement entre nos mains, nos doigts, page après page, pour nous laisser effleurer et brûler par l'offrande de la beauté, toujours vraie et inédite, émergeant par surprise de nos obscurités pour nous relever, nous restaurer, nous vivifier, nous ouvrir, nous dilater, nous apaiser, nous illuminer...
"Nuit mère de la lumière,
En son sein lumière est."
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