François Roca

Un album absolument magnifique, Fred Bernard et François Roca n'ont vraiment plus rien à prouver de leur talent.



Des illustrations absolument magnifiques et une mise en page majestueuse et imposante qui cadrent l'univers de la danse et de l'opéra. Elles sont parfaitement adaptées au texte, à la fois poétique et touchant. La façon dont l'histoire est racontée est d'ailleurs assez atypique puisque le narrateur est un automate qui s'adresse directement au personnage féminin.



Sa vision candide et enfantine des choses est vraiment mignonne et donne d'autant plus de poids à l'histoire.

Une histoire somme toute très simple et sans réel obstacle, qui ne s'encombre d'aucun élément superflu. C'est finalement sa simplicité qui fait son charme !

Ce qui m'a plu :

D'abord les dessins sont très beaux, ils montrent des paysages de l'Ouest américain et aussi des personnes, on dirait que c'est des photos tellement c'est bien fait. J'ai parlé à mon professeur de FLS qui a m'a montré des tableaux d'un peintre américain qui s'appelle Edward Hopper. Les dessins de l'album Calamity Jane ressemblent aux tableaux de Edward Hopper. Je pense que Francois Rocas a fait exprès.

Ensuite la vie de cette femme m'a intéressé. Elle ne fait pas comme les autres femmes, elle fait tout comme un homme. Elle est habillée comme des hommes, elle a un caractère d'homme, elle habite dehor dans plusieurs endroits, elle a deux chevaux, elle est libre, elle vit une sorte d'aventure.



Résumé :

Dans l'album, Calamity Jane écrit à sa fille, Janey, qui ne vit pas avec elle. Quand Janey était tout petite ,à quatre ans, elle l'a confiée à un couple de riches voyageurs, M. et Mme O'Neil pour qu'ils s'occupent d'elle. Calamity écrit dans un cahier à sa fille, elle lui dit ce qu'elle fait, ce qu'elle voit, elle raconte toute sa vie, comment elle a rencontré son père mais toutes ces lettres, tout ce que Calamity écrit jusqu'à sa mort, elle ne le fait pas lire à sa fille qui ne saura jamais que Calamity Jane était sa mère.



Ce qui ne m'a pas plu :

Pourquoi Calamity Jane n'a jamais dit à sa fille qu'elle était sa vraie mère ? Je crois que c'est parce qu'elle voulait que sa fille soit dans une vraie famille qui a de l'argent et qui peut l'envoyer dans une très bonne école . Comme ça, sa fille peut avoir un bel avenir. C'est bien, mais c'est quand même une histoire triste.

Jack le corbac nous conte ici l'histoire d'une malédiction : celle de Cornelia, orpheline aveugle, élevée par des sœurs avec sa tendre amie Virginia, irrésistiblement attirée par une anneau d'or qui déclenchera son malheur...



Encore un magnifique conte fantastique proposé par Fred Bernard et François Roca, où les illustrations composent de véritables tableaux qui plongent le lecteur dans un univers gothique, sensiblement inquiétant et fascinant.

Des Lettres à sa fille, de Martha Jane Cannary, dite Calamity Jane, François Roca a retenu des extraits où résonne un étrange amour, plein de souffrance, mais aussi d’espérance. Les huiles de l’auteur s’inspirent de maîtres tels que Hopper ou N.C. Wyeth et servent magnifiquement la légende.
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Utilisant ainsi un langage visuel séquentiel, cinématographique. Tel que le font, différemment encore, Quentin Gréban ou Benjamin Lacombe. Une lecture ensorcelante qui sent bon les feuilles d’automne, la cannelle et les vieux grimoires.
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Cette année, François Roca a fait cavalier seul, plutôt que de publier un album avec son complice Fred Bernard comme chaque année. L'idée lui a pris d'illustrer la vie de cette aventurière qu'était Calamity Jane, après qu'il l'a découverte au travers des lettres écrites à sa fille. Il a donc choisi des extraits de ces lettres afin de les illustrer par son trait somptueux.



Je suis assez contente d'avoir découvert cette femme de légende sous cet angle. Certes, on connaît tous le mythe qui se cache derrière ce nom, mais sans en savoir beaucoup plus finalement. Et voir la femme derrière la légende, la mère qui a décidé de se séparer de sa fille afin de lui offrir une meilleure vie, c'est plutôt touchant. Le choix de textes est donc réellement intéressant, et on se laisse attendrir par cette femme à l'histoire sentimentale difficile. Cependant, les illustrations ne collent pas, à mon sens, avec ce texte. Calamity Jane est un personnage qui est toujours en mouvement, au rythme difficile à suivre. Or, les illustrations de François Roca, si elles forment de magnifiques tableaux, sont caractérisées par leur manque de mouvement. Les personnages y sont comme figés, et sur un tel album, cela ne correspond pas. En effet, il paraît plutôt étrange de voir de l'immobilité dans la course effrénée d'un cheval lancé au galop. Encore un album qui ne m'a pas convaincue, donc.

Très bel album. Les superbes illustrations aux couleurs chaudes nous plongent dans l'Amérique du Nord encore vierge des colons. Le cheval est vu ici comme un symbole de liberté, de fidélité et de loyauté alors qu'il annonce aussi l'arrivée des européens envahisseurs sur les terres indiennes. le parallèle entre la chasse aux bisons et l'univers de la tauromachie interpelle. On découvre aussi quelques éléments culturels, cultuels et rituels des indiens. A relire !

Fred Bernard se coule avec délectation dans le son et le mouvement du conte classique, sa phrase entraîne le lecteur dans la magie du récit, sa langue joue des codes et de la tradition, mais elle est singulière, piquante. François Roca, son complice de vingt ans, l’accompagne, le provoque, le complète.
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Dans ma chronique consacrée à l’album de Julien Béziat, Le bain de Berk, je signalais que le livre pour les tout-petits a deux destinataires : l’enfant, bien sûr, qui va le découvrir avec ses aptitudes à la lecture, qui n’incluent peut-être pas encore le déchiffrage, et l’adulte ou le grand frère ou la grande sœur qui vont servir de passeur en littérature – j’emploie à dessein cette expression que d’aucuns jugeront bien ambitieuse pour des livres qui tiennent souvent en quelques mots et quelques dessins - en lisant le texte à voix haute, en aidant l’enfant à entrer dans la compréhension d’un récit mis en images. Ce duo est fondateur de tout apprentissage à venir. Il va étayer le développement d’une capacité et d’une envie de lire sur le plaisir éprouvé dans ces premiers moments passés autour de l’album.







Ce plaisir est la plupart du temps partagé, mais il n’est pas forcément de même nature. L’adulte pourra être séduit par l’esthétique d’un album, quand l’enfant n’accrochera qu’à l’histoire. A l’inverse, la malice des personnages, évidente pour l’adulte, pourra échapper à l’enfant qui s’attachera au dessin, au mouvement coloré qui anime les pages. Le lecteur doit rester attentif aux réactions de l’enfant, qui pourra vivre l’album dans un univers totalement parallèle au sien. Le plaisir se partage lorsqu’au détour d’une scène, d’un mot, ces parallèles se rencontrent dans l’évidence d’une complicité qui surgit parfois de façon inattendue, pour l’un comme pour l’autre.







Le fantôme du cirque d’hiver, de Fred Bernard et de François Roca, est un de ces albums qui pourra séduire d’emblée un adulte par la beauté de ses images. L’auteur, Fred Bernard, a confié la narration à deux compagnons du cirque, le singe Spirit et le perroquet Tino. En nous entraînant à la recherche d’un fantôme, Tino et Spirit nous introduisent dans les coulisses d’un cirque et dans la magie d’une représentation. L’album peut donc se lire comme un documentaire sur la vie du Cirque d’Hiver et la dynastie des Bouglione, qu’une courte annexe résume en deux pages, tramé par une histoire qui fait sa part au mystère. Les illustrations de François Roca, qui est aussi artiste peintre et expose ses toiles, sont magnifiées par le format de l’album, 29 par 36 cm. Chaque image, en pleine page et parfois sur une double page, pourra être commentée ou simplement contemplée par le lecteur et l’enfant. Selon l’âge, le texte, assez fourni, pourra être lu in extenso, ou simplifié.



Pour écouter cette chronique et un extrait du livre :
Lien : https://littejeune.blogspot...

J’aime ce livre parce qu'il y a de la couleur et j'aime aussi le paysage, les aventures fantastiques d’Uma. Ce livre raconte l'histoire d'une petite fille qui va se rendre chez son frère Sanatan. Mais elle ne doit pas toucher le sol et elle ne doit pas saigner. Personne ne doit soutenir son regard sinon, elle perdra la vie. Elle ne doit toucher aucun objet, aucun jouet, afin de ne pas se blesser. Elle ne doit pas sourire ni pleurer pendant toute son enfance. Uma est une petite déesse.

Un jour arriva une bataille. Uma doit partir de cette ville pour ne pas se blesser. Elle voulait se rendre chez son frère Sanatan pour se cacher pendant la bataille. Et elle trouva un singe nommé Ramesh. Uma lui demanda de la porter jusqu’à son frère Sanatan. Ramesh se demanda : pourquoi devrais-je faire ça ? Uma lui dit : si tu me portes jusqu’à mon frère Sanatan, en échange il te donnera des moutons. Ramesh accepte, et ils prennent la route. Mais un jour, Ramesh posa Uma sur une branche d’arbre et il est parti. Uma vit des tigres. Elle demanda au tigre s’il pouvait la porter jusqu’à son frère Sanata. Et ajouta : mon frère te donnera en échange des moutons. Le tigre était d’accord. Tout à coup, le vent souffla et le tigre ne pouvait plus marcher. Il posa Uma sur une branche d’arbre et il est parti. Le vent se calma. Uma rencontra alors un vautour, et lui demanda s’il pouvait la porter jusqu’à son frère Sanatan. Le vautour était d’accord et ils sont partis. Lorsqu’ils arrivèrent chez le frère d’Uma, elle rentra dans la maison. La maison était vide. Quand elle ressortit dans le jardin elle rencontra ses parents. Uma sourit et ils vécurent heureux.

Je n'aime pas ce livre parce qu’il n'y a pas d'aventures à la fin.

Les personnages sont Théo et son grand-père, le train jaune et les trains bleus express. L'histoire se passe en Amérique.



Résumé : Le train jaune ne va pas vite mais il est là depuis plusieurs générations. Les habitants ont créé des trains plus rapides : les trains bleus express. Le train jaune est allé dans des endroits où il n'y avait rien sauf : la neige, la forêt remplie d'animaux ou les indiens. Cela a permis aux villes de s'agrandir en particulier New Caldera.

Le grand-père emmène son petit-fils avec lui pour lui confier le train jaune. Il lui apprend à le conduire. Théo est content car il a eu les clés jaunes.



J'ai aimé le train jaune parce qu'il parle de plusieurs générations : la relation entre un petit-fils et son grand-père.

Très bel album grand format. L’histoire racontée présente une erreur policière influencée par les stéréotypes et les clichés racistes de la France de la fin du XIXème siècle. Il s’agit également d’une magnifique histoire d’amour tragique menant les deux amants jusqu’à la mort dans le Paris flamboyant des cabarets et de Gustave Eiffel.

Comme souvent, les livres pour enfants attirent l’œil du chaland grâce à leur format et leur couverture.



Pour Anya et tigre blanc, la rencontre entre le chaland (votre serviteur) et le livre s'est fait au salon du livre, sur le stand Albin Michel jeunesse.



Le livre se trouvait juste à côté du magnifique album Fils de dragons, dont j'ai déjà parlé. Difficile de ne pas le remarquer : même format immense (36*29 cm), même couverture splendide.



Une fois ouvert, impossible de ne pas feuilleter l'album, tant chaque page, ou chaque double page, propose une illustration sublime. Un sublime classique, magnifiant le blanc et le bleu. Blanc du tigre géant et de la neige, bleu du ciel et de la glace.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..

Dans le Grand Nord, les Indiens sont massacrés par les Hommes Blancs. Ushi , un jeune garçon, s'enfuit pour le Sommet du Monde, accompagné par son raton-laveur.

Une histoire forte et des illustrations magnifiques, entre ombres et lumières, signées par un duo incontournable de la littérature jeunesse française. Fred Bernard et François Roca fêtent cette année leurs vingt ans de collaboration, l'occasion de (re)découvrir leurs ouvrages où s'allient la beauté des mots et celles des images.
Lien : http://www.loulou-et-chipett..

Nous entrons dans un monde de fantasy, dès les premières pages

aux couleurs de l’hiver, bleu et blanc. Les hommes et les animaux vivent ensemble, se comprennent. Dans ce pays enneigé, une malédiction frappe les enfants.Les enfants nés la même année que l’unique héritier du trône disparaissent les uns après les autres. Anya fait partie de ces enfants. Son frère a été enlevé, elle grandit avec Tigre Blanc, jusqu’au jour où la malédiction s’abat sur elle.

Arrivera-t-elle à s’échapper du lieu où elle fut enfermée avec tous les autres enfants, kidnappés par une sorcière?

Une aventure où il est question de trône, d’une sorcière aux yeux blancs, de destins, de dragon, et d’une révolte portée par la jeunesse.

Cet album s’adresse aux adultes et aux enfants ( à partir de 9 ans).


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Je n'ai pas été aussi séduite que je le pensais par cet album. L'univers est très beau, rappelle un peu la série à succès "Game of thrones" et on ne peut qu'être touché par les magnifiques illustrations de François Roca. Mais je n'ai pas tellement accroché au style, à ce Temps qui nous raconte cette histoire de courage. Par ailleurs, j'ai trouvé que les images en regard du texte ne correpondaient pas toujours (pour exemple : on nous présente Anya sur une page, elle est illustrée avec un tigre mais on ne nous parle du tignre en question qu'à la page suivante ; il y en a d'autres !)

Un peu déçue, donc.

Magnifique album.

Véritable découverte du genre théâtral pour les petits avec un savant mélange de conte et de théâtre.

Le livre est en 3 actes et nous livre l'histoire d'un ogrillon qui reçoit en cadeau un petit humain.

De geôlier, il deviendra captif en se faisant à son tour capturer par les humains.

Mais l'amitié entre l'ogre et l'humain va naître, et ils vont finalement s'entraider.

Une magnifique histoire sur la différence, les préjugés et l'amitié. A mettre entre toutes les (petites ?) mains !

Rose est une jeune danseuse de l’Opéra de Paris. Un jour, elle trouve dans une malle du grenier un pantin démonté.



Monsieur Maréchal, le vieux machiniste, va remonter l’automate danseur. Le pantin prénommé Hermès a connu son heure de gloire et dansé des ballets sur les scènes du monde entier, acclamé telle une star.



Le pantin ainsi réparé va retrouver son lustre d’antan et gagner une partenaire, Rose qui va convaincre le directeur de l’Opéra, de permettre à Hermès de danser à nouveau.



Fred Bernard nous propose ici l’histoire d’une renaissance, très poétique, contée par le pantin lui-même qui s’adresse directement à Rose, un procédé narratif pas si commun en littérature jeunesse et que j’ai trouvé très intéressant.



Une belle histoire donc bien servie par les superbes planches de François Roca qui nous entraînent parmi les vestiaires, les greniers et les salles de danse pour une visite enchantée de l’opéra rendu célèbre par les tableaux d’Edgar Degas.



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J'aime beaucoup les albums des talentueux Fred Bernard et françois Roca. Une fois de plus, je n'ai pas été déçue. J'en ai pris plein les yeux. Les illustrations sont comme toujours superbes. J'ai apprécié la taille de l'album qui va bien avec les personnages, le côté pièce de théâtre, l'univers des contes, et puis cette amitié improbable qui se tisse entre l'ogrillon et Paul.

Tolérance et droit à la différence sont au coeur de cet album qui s'inspire de faits réels. Le destin d'Henry ne laisse pas indifférent et invite le lecteur à réfléchir sur les préjugés et le rejet de l'autre. Texte ciselé, illustrations surannées, le charme opère et l'émotion affleure à chaque page de ce magnifique album.