Françoise Dorin

Une pièce qui débute avec un pitch moyennement entraînant, puis le quiproquo s'installe. Au moment où on se dit que ça ne tiendra pas toute la pièce l'auteure nous emmène encore ailleurs, de surprises, en détours, en digressions en progressions. Cette comédie de moeurs qui a pour thème l'amour-mitié vaut son pesant. On peut être vieux très tôt et jeune toute sa vie comme disait un illustre inconnu. Bonne lecture à voix haute !

Il m'a toujours été difficile de lire le texte d'une pièce de théâtre, sans l'avoir vue au préalable représentée. Seules quelques lectures d'oeuvres de Bernard-Marie Koltes m'ont parue littérairement si puissantes que le texte seul m'a procuré un énorme plaisir, ou, pour une raison que je ne sais m'expliquer, la lecture du théâtre de Tchekov m'a toujours transportée et fait rêver. Mais j'ai très peu d'expérience de lecture dans ce domaine.

Ajoutant que je ne suis allée dans ma vie que très peu au théâtre (hormis à l'opéra mais c'est un tout autre univers), ce billet sur cette pièce de Françoise Dorin est vraiment axé sur mon "infirmité".

Je reconnais que la pièce est bien écrite, dans un français élégant, classique, stylistiquement "parlé" mais choisi...

Ce qui m'a davantage gênée, c'est le classicisme de l'histoire. Je n'ai jamais été surprise, ayant anticipé tous les petits coups de théâtre...

Deux personnages, un homme et une femme "que tout oppose" nous dit la préface : il ne m'a jamais semblé qu'ils aient été si opposés que cela...

Mais je dois dire que j'ai pu accepter l'idée de cette opposition lorsque j'ai vu que la pièce a été créée par Jean Piat et Marthe Villalonga. Ayant aux yeux et aux oreilles ces deux comédiens, j'entendais leurs voix, imaginais leurs jeux scéniques, et mon petit plaisir est venu de là.

Mais, dans un second temps, la pièce m'a paru ronronner gentiment, comme une petite friandise qui accompagne le thé ou le café. Pourquoi pas ? J'imagine que sur scène le moment doit être assez délicieux du fait de la présence sensible des comédiens. La lecture "pure" n'a pas eu pour moi le même effet, loin de là, mais il me faudrait pour pouvoir acquérir les capacités de "lectrice de théâtre" sans doute persévérer dans le genre et aller davantage voir des pièces.

Lecture beaucoup moins fluide et drôle que ce que j'en attendais. Pourtant ce livre ne fait même pas 300 pages, mais j'ai mis plusieurs jours pour en venir à bout. Je pense que ça vient du fait qu'on a ici la suite d'un autre livre "tout est toujours possible" que je ne l'ai pas lu. Ensuite, même si c'est léger je n'aime pas beaucoup qu'un auteur se donne un rôle dans ses livres. Et pour finir, j'avais l'impression de lire une pièce de théâtre, un vaudeville adapté en roman. Rien d'étonnant, vu que Françoise Dorin a écrit de nombreuses pièces, mais ça n'a pas pris cette fois-ci. Beaucoup trop de personnages qui se mêlent, s'emmêlent et qu'au final je devine trop facilement la fin.

Ce nest vraiment pas de la littérature ! quant à lhistoire, sympathique mais sans plus ! ce livre est destiné aux femmes ayant des problèmes de couple et encore.

Un peu déçue par cette suite...

L'histoire est , à mon avis, ultra romancée, un peu "tiré par les cheveux"

Bref je trouve qu'il n'y avait pas besoin de suite à "Tout est toujours possible"

très déçu par ce style et l'histoire, qui est du déjà revu revu, et surtout qui n'a pas grand intérêts.

"Et puis après...", c'est de la littérature de fille, mais de fille d'un certain âge, de fille plutôt femme ! J'avais déjà eu l'occasion de lire quelques romans de madame Dorin, dont "Les julottes", "Les lits à une place" et "La rêve-party", mais cela date de quelques années maintenant. J'en avais gardé un souvenir assez bon, mais aujourd'hui, "Et puis après..." m'a laissé sur ma faim. Alors certes, c'est en fait la suite de "Tout est toujours possible", mais ne pas avoir lu le premier ne m'a pas empêché de comprendre le second. Non, je pense plutôt que ma légère déception vient du fait qu'avec les années, j'ai grandi ma bonne dame ! Et en grandissant, j'ai appris à découvrir des livres peut-être plus profond, avec plus d'émotions, et pas que des émotions positives. Des livres réalistes... Oui, car en fait, les bouquins de Françoise Dorin sont des concentrés de positivisme, de bonne humeur et de chance. Lorsque les choses tournent mal, il suffit d'avoir la patience de tourner la page pour que tout rentre dans l'ordre, comme si la vie était finalement très très simple ! Tout le monde finit généralement heureux, les emmerdes ne sont que temporaires, les amis vivent ensemble et forment une grande famille, c'est l'éloge de l'amitié avant l'Amour... Mais en même temps, j'avoue qu'à l'heure actuelle, lire un bouquin comme ça, reposant et amusant, c'est toujours bien agréable, surtout lorsqu'au détour d'une page, un mystérieux correspondant virtuel apparaît et chamboule la vie d'Agnès... De quoi faire sourire les accros du clavier et, peut-être, leur rappeler quelques rencontres virtuelles !
Lien : http://croqlivres.canalblog...

J'avais choisi ce livre par hasard dans une librairie quand adolescente je voulais avoir un livre léger voire drôle à lire. C'était plutôt la couverture qui à l'époque m'avait attiré.



Pour tout dire, c'est plutôt une lecture d'adulte que pour adolescents. Une histoire de femme qui décide de quitter son mari, qui se rapproche de ses amies... L'histoire est plutôt tiré par les cheveux et le fond est véritablement léger. Ce n'est pas une lecture marquante et qui laisse un grand souvenir. Je ne l'avais pas trouvé très intéressant à l'époque et je ne lui trouverai surement pas grand intérêt aujourd'hui. Une lecture qui passe le temps, comme un feuilleton où tout va bien dans le meilleur des mondes même quand on débute par une situation dramatique...

Les meilleurs romans de Françoise Dorin sont ceux des années 70 et 80.

Mais dans les millésimes suivants, ses livres sont devenus très inégaux.

Celui-ci, publié en 1999, en est un bon exemple : humour exsangue, morale au ras des pâquerettes, philosophie de prisunic.

Lecture tout à fait dispensable.
Lien : https://www.babelio.com/monp..

J'ai lu ce roman il y a des années et je n'en garde à peu près aucun souvenir si ce n'est que je n'avais aimé ni le style ni l'intrigue...

Un livre plaisant, plein de points d'exclamation !

Des critiques tout de même : trop de personnages qui s'entremêlent, que l'on confond. Trop de détails sur chacun d'eux, qui viennent compliquer inutilement leur CV. Surtout, à mon goût, trop de coïncidences qui arrangent bien l'auteur et auxquelles on ne peut évidemment pas croire (je ne dis pas que F. Dorin souhaite qu'on y croit) : tel personnage a pour ami le frère de tel autre, qui sort précisément avec l'éditeur d'un troisième, etc... C'est amusant mais aussi très artificiel.

Les jeux de mots, bien trouvés et variés, sont eux aussi, à la longue, très répétitifs.

Bref un roman très créatif, mais qui peut quand même agacer !

Un bon moment de détente, comme tous les romans de Françoise Dorin.

J'ai bien aimé ce livre et je vous le recommande.

J'ai débord été intriguée par le résumé de ce livre. Où l'on me promettait de suivre Anaïs, qui n'a pas de chance, à qui l'on a refusé déjà cent douze fois ses manuscrits en maison d'édition. Anaïs qui n'est plus heureuse en ménage, et qui va se découvrir à la fois une demi soeur à qui tout réussit et un galant.



En apparence, un bon livre feel good. Nouveau départ dans la vie, la chance qui se retourne etcetera.

En fait pas du tout, on suit donc Anaïs, notre héroïne, à qui le surnom "la transparente" ne va que trop bien.

Ni moche ni jolie, ni jeune ni vieille, psychorigide, aigrie et constamment jalouse et envieuse de ceux qui réussissent mieux qu'elle. On ne peut compatir à ses coups de malchance. Mais est-ce de la malchance ? Finalement je ne demande pas mieux qu'elle se plante à chaque fois.



La demi soeur ? Une saltimbanque totalement perchée, qui croit en sa bonne étoile et qui réussit absolument tout ce qu'elle entreprend, voire même ce qu'elle n'entreprend pas. Vu tous les coups de chance dont elle bénéficie dans ce livre je pense que c'est un miracle qu'elle n'ait pas été élue présidente à son âge, ou gagné au loto.

Niveau crédibilité zéro. le pire c'est qu'elle aussi est insupportable, aucun personnage n'est attachant.



Le galant ? Un auteur qui a réussi à se faire éditer, et dont Anaïs est la correctrice, et qui ne rêve que de satisfaire son fantasme sur l'intello coincée (Anaïs, si vous avez suivi). Plutôt amusant, une bonne surprise.



Mon avis final, un livre que je me serais bien passée de lire. Cela me fait penser à un mauvais Pancol poussé à l'extrême, même types de personnages (tout dans l'édition, le spectacle parisien, le cercle littéraire), des histoires très (trop) rocambolesques et absolument pas crédibles. Et beaucoup trop d'exclamations !



Cela dit, reconnaissons tout de même que certaines formules/phrases sont très bien tournées, l'auteur a le sens de la formule percutante, et quelques jolies trouvailles (un mot pour qualifier une personne, le style du Goulu). Mais une grosse déception sur la superficialité avec laquelle sont traités les personnages, sans émotions finalement.

Une début attrayant avec un style léger pétillant qui me promettait des !moments délicieux..... mais j'ai bien vite dû déchanter. L'intrigue (mais y en a-t-une?) descend bien vite au dessous de la ceinture et le style, de pétillant devient vulgaire et frise la grossièreté. J'ai dû faire un gros effort pour arriver au bout...

Un peu toujours le même type de schéma, les mêmes croisements entre des personnages légèrement interchangeables d'un roman à l'autre. Mais c'est distrayant. Et j'aime surtout sa manipulation de la langue très harmonieuse. Au niveau de l'histoire; un peu surprise car bcp plus déprimant que les autres fois. Donc pas mal, mais à petites doses.

Elles sont jeunes nos mamies d aujourd hui, quel décalage avec les générations d avant...

Commentaire sur mon blog



http://fleurdelyss.unblog.fr/

Par l’arrivée d’un bébé dont il est impossible de se défaire, c’est toute la remise en question d’une autre vie, avec un nouvel amour, lorsqu’on atteint un certain âge et que peut-être d’autres aspirations sont au rendez-vous. Un sujet traité avec beaucoup d’humour, même si parfois certains passages sont longs et provoquent un sentiment de répétition. Mais dans l’ensemble, j’ai trouvé cette lecture un très bon divertissement, avec des idées claires et parfois cinglantes, où tout un chacun pourrait se retrouver dans certaines situations.

J'ai eu dû mal dans les premiers chapitres à me faire aux différents échanges entre Barth et Paule (Lui et Elle). La plume est originale, il faut un temps d'adaptation.



J'ai aimé les passages ou la "mamie" s'adresse à sa petite fille pour l'apaiser. De beaux moments de complicité et de tendresse. Au fils des chapitres, on est happé par l'histoire avec l'envie de savoir si Paule arrivera à concilier sa vie amoureuse et sa vie avec Ophélie. Le personnage de Barth m'a agacée et je souhaitais fortement que Paule trouve quelqu'un d'autre. Du coup j'espérais une belle rencontre et s'est ce qui m'a fait être scotché à ce livre.



Le thème de la séropositivité y est également abordé. Avec le regard de ces quadragénaires qui n'ont pas utilisés de préservatifs dans leur jeunesse et qui se heurtent à la maladie. Avec des nouvelles rencontres, ils doivent se protéger et l'auteur aborde la gêne et les questionnements que ça engendre. Françoise Dorin a su poser des mots simple sur le sujet.

C’est un bon roman, très plaisant : une femme d’âge mûr se débat entre son désir de vivre sa vie de femme libre, maîtresse, amante d’un homme qu’elle idéalise et son devoir d’élever sa petite fille orpheline. Cette dernière met tout en œuvre pour se faire rejeter mais la grand-mère, sans savoir elle-même pourquoi, s’attache à elle viscéralement.

Le style est léger, les personnages attachants, bien décrits dans une ambiance contemporaine sur fond de reconnaissance et de retour aux vraies valeurs.

Pas aussi superficiel qu’il y paraît au premier abord…