Comme le titre l'indique, c'est une nappe blanche brodée qui est au coeur de cette histoire.
Autour de cette pièce d'un trousseau de mariage du début du XXe siècle, s'esquisse une saga familiale en quelques instantanés, sur un peu plus de cent ans.
Un roman original, beau, émouvant et instructif, pour nous parler succinctement d'Histoire de France et plus généralement de transmission familiale sur plusieurs générations - objets, histoire de chacun de ses membres, mais aussi prénoms... ♥
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=VtWW87ufh6I
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La nappe blanche brodée par Jeanne au début du XXe siècle pour la mariage de sa petite fille est le fil conducteur de cette nouvelle pleine de délicatesse et de poésie qui retrace l'histoire familiale de Françoise Legendre à travers cette grande pièce tissu en lin, témoin de moments heureux ou tragiques.
En quelques chapitres très courts, précédés de la date de l'évènement, Françoise Legendre fait surgir de véritables tableaux animés, le temps s'écoule mais la nappe transmise de génération en génération jusqu'à nos jours reste un lien sensuel d'une blancheur lumineuse.
Un livre très court de la taille de ma main que je voudrais glisser dans d'autres mains pour qu'elles tournent elles aussi les pages de ce texte émouvant, sans trace de mièvreries. Juste un condensé de souvenirs et de vie très touchant, servi par une belle écriture.
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Petite poche comme son nom l'indique c'est une collection de tout petit livre pour le format et doté de moins de 50 pages. Les CM aiment bien les lire....
Depuis peu la collection a été relookée avec succès, moins de fadeur pour la couverture.
La nappe blanche c'est le fil rouge de cette histoire. Une nappe brodée de 2 initiales et qui raconte l'histoire de la famille sur plusieurs générations : de 1910 à nos jours.
C'est bref mais touchant. Juste quelques pages pour transmettre.
Ce que j'ai aimé, la figure des 2 aïeuls à 60 années de distance.
L'auteur utilise souvent dans ses romans un objet pour raconter.
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Cette nouvelle très courte se lit en moins de 10 minutes et nous raconte la vie de toute une famille, qui va traverser un siècle d'Histoire et ce, par le biais d'une nappe brodée, qui sera transmise de génération en génération.
Le texte est simple, avec parfois quelques scènes un peu imagées.
Malgré la brièveté du récit, on ressent l'émotion des personnages, ballottés par les évènements.
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Quelquefois la collection Petite Poche c'est une grande claque.
Le secret du fleuve on s'en doute très vite au fil des pages ( 44 ). Andréi va le découvrir pendant son séjour chez ses grands-parents. D'une écriture juste, toute en douceur et en douleur Françoise Legendre nous raconte une histoire de famille, comme elle sait si bien le faire dans ses romans. Elle sait nous raconter la vie, au départ souvent un détail, un souvenir... Dans ce roman c'est le Danube qui nous entraîne dans cette histoire familiale d'une grande pudeur.
Un roman touchant, infiniment triste. Une belle réussite.
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Un petit livre en carton aux couleurs de l'été et qui comme son titre l'indique se propose de farniente à l’ombre d’un arbre, sous une couverture à l’ombre. Et rien de mieux, pour savourer cette sieste langoureuse que de lâcher son imaginaire par le biais de la petit héroïne. Ainsi, en 21 doubles pages poétiques, Julia Spiers invite par son graphisme au voyage imaginaire et illustre à merveille ce court texte de Françoise Legendre en symbolisant les jeux des tout-petits.
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Une petite fille pose sa couverture à l'ombre du pommier pour faire la sieste. Et là, cette couverture devient le lieu de tous les rêves et de l'imaginaire. Elle devient grotte, tipi, désert, armure....et cela jusqu'au réveil.
Les illustrations sont assez jolies, avec un petit côté rétro. Les couleurs sont très contrastées et j'aime beaucoup la petite fille et son air déterminé. Il y a du peps dans ces images !
Je trouve juste l'énumération un poil trop longue. C'est joli et bien trouvé, mais 2 de moins cela aurait été mieux adapté, à mon avis. Et puis j'attendais un petit quelque chose en plus qu'une simple énumération au niveau du texte. Je ne saurais pas comment le définir, mais ça m'a lassé un peu. Mais c'est juste un petit bémol personnel.
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Un tout petit roman qui se lit bien, mais qui ne me convainc pas totalement. Même s'il y a une attaque violente dans le camp, j'ai trouvé que le tout manquait de crédibilité. Le campement sonne cliché (on chante et joue de la guitare autour du feu), le SDF me semble trop gentil pour être vrai, tout comme l'épicière et la patronne du camping.
En fait, je suis peut-être juste un peu aigrie ? Mince...
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Une attendrissante histoire sur le temps qui passe et la puissance des liens qui unissent les membres d'une même famille, qui vont se soutenir à travers les épreuves les plus dures (dans un contexte de guerre et de souffrance) mais aussi à travers les réussites et les périodes de grand bonheur.
On nous propose ici une ode au féminin et à la maternité avec cette courte saga familiale qui réconciliera même les plus réticents face à ce genre (dont je fais partie). Une belle surprise à découvrir dès 9 ans pour en saisir pleinement le caractère historique et social.
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Andrei, un jeune roumain de 9 ans, habitant un immeuble misérable, à Braïla, en Roumanie, menait une petite vie tranquille, au bord du Danube, avec ses parents et sa Bunica, sa grand-mère.
L’été, Andrei, Bunica et ses parents passaient leurs vacances en bordure de la mer Noire. Cet été-là, Andrei fit la connaissance de Gilles. Les parents de Gilles étaient beaucoup plus riches que ceux d’Andrei. Les deux garçons s’entendirent à merveille, malgré leur deux vies complètement différentes. Gilles et ses parents avaient un accent. Andrei comprit très vite que ceux-ci étaient français.
La fin des vacances arriva, Andrei était heureux de revoir ses amis, mais triste de quitter Gilles. Quand vint le jour du départ, les embrassades furent émouvantes. Tous pleuraient, en se disant au revoir. La mère de Gilles lui glissa dans la poche un petit objet en souvenir. Gilles et ses parents repartaient pour Caen. Andrei avait vécu de merveilleuses vacances. Il espérait aller en France pour les revoir. Son père lui expliqua que quitter la Roumanie, même pour un court séjour était très difficile. Andrei comprit que ces vacances, si merveilleuses et pleines de riches souvenirs, ne resteraient qu’un merveilleux souvenir, son dernier souvenir de vacances avec ses parents.
Un soir de Janvier, en rentrant de l’école, Andrei vit que ses parents avaient des billets d’avion ainsi que la carte de la France. Andrei, heureux, crut qu’ils allaient partir, enfin, en France. La déception fut grande. Ses parents lui expliquèrent que le père de Gilles avait proposé à ses parents de participer à l’une de ses recherches. Ils étaient chercheurs tous les deux. Mais, ils n’avaient pas eu l’autorisation de partir à quatre. Le rêve d’Andrei s’effondra.
Ses parents partirent pour un mois. Mais le temps passait et Andrei eut le pressentiment qu’il ne reverrait plus ses parents. Il s’éloigna de ses amis , car il ne voulait pas que ceux-ci sachent que ses parents étaient partis en France. La Roumanie était très stricte avec ses ressortissants. Le retour de ses parents fut repoussé. Bunica commençait à être inquiète. Andrei le vit. De plus, ils avaient peur de voir, un jour, la police à leur porte.
Andrei reçut une lettre de ses parents. Ceux-ci lui apprirent qu’ils ne reviendraient jamais. Son père lui expliquait, qu’il préparait les papiers pour les faire venir en France. Bunica et Andrei étaient effondrés. Il en voulut à ses parents. Désormais, il devait s’occuper de Bunica qui vieillissait. Les mois et les saisons s’écoulaient, les lettres suivantes leur demandaient toujours d’être patients.
Bunica commençait à perdre la tête. Elle s’imaginait que les parents d’Andrei étaient revenus et agissait comme avant leur départ. Andrei avait pressenti que Bunica supporterait mal cette absence. Cela se répéta régulièrement. Il devait, désormais, s’occuper d’elle. Andrei devait avoir aussi la force d’attendre, d’attendre de partir. Il angoissait de voir partir Bunica à l’hôpital, car il savait qu’elle n’en sortirait jamais. Et lui, où irait-il ?
Un soir, en pensant à ses parents et à Gilles , il se rappela le petit objet que la mère de Gilles, lui avait glissé dans la poche. Il alla le chercher. Il le trouva dans un petit bol de porcelaine bleue. C’était dans ce petit bol que Bunica mettait les choses qu’elle trouvait dans les poches, avant la lessive. Au fond du petit bol, il découvrit une petite cigogne en plein vol, les pattes repliées sous elle. Andrei comprit que cette cigogne était le signe d’un voyage, d’un long voyage. Il comprit, aussi, que durant ce merveilleux été, ses parents savaient qu’ils allaient partir en France. Cette cigogne devait l’aider à attendre.
Cela faisait un an que les parents d’Andrei étaient partis. Depuis, il n’avait plus jouer avec ses amis. L’état de Bunica, s’était aggravé de jour en jour. Dans ces moments-là, il serrait très fort la petite cigogne qui ne quittait plus sa poche. Elle lui donnait du courage.
Un jour, pendant les vacances scolaires, Andrei s’affola. Bunica était partie faire des courses. Deux heures plus tard, elle n’était toujours pas rentrée.Il partit à sa recherche dans tous les magasins. Pas de Bunica. Soudain il vit un attroupement de gens vers le grand magasin. Andrei vit sa Bunica assise au milieu de tous ces gens, le sac plein de nourriture. Elle regarda Andrei sans le
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reconnaître. Un homme de l’âge de son père arriva,. Il comprit aussitôt la situation, et pour cause, il était médecin. Désemparé, Andrei se laissa emporter dans les bras de l’homme.
Andréi se retrouva chez l’homme qui l’avait emmené, Dan et Irina, sa femme. Celui-ci avait deviné la tristesse et le désespoir dans lesquels se trouvaient l’enfant et la vieille dame. Dan savait qu’Andrei s’était aperçu de la maladie de sa grand-mère. Il l’hospitalisa dans sa clinique. Andrei avait eu de la chance de tomber sur des gens très gentils. Il eut confiance en eux, et leur raconta le départ de ses parents. Dan n’en fut pas étonné. Il emmena régulièrement Andrei voir sa Bunica.
Dan appela les parents d’Andrei. Il alla, aussi, à l’administration pour faire tous les papiers, afin qu’Andrei puisse rejoindre ses parents. Andrei comprit la chance d’avoir mit Dan sur son chemin. S’il n’avait pas été là, il serait certainement à l’orphelinat. Il en voulut à ses parents de l’avoir abandonné. Dan le rassura. Sa colère était normale, Dan lui expliqua la complexité de l’administration, et la situation actuelle du pays. Si ses parents revenaient, ils auraient été mis en prison.
La première fois qu’Andrei vit sa Bunica, il fut sous le choc, sa mémoire appartenait, désormais, au passé. Puis, elle alla mieux, mais très souvent en fin de visite, sa mémoire lui faisait souvent défaut, et Andrei redevenait un inconnu pour elle. Dan lui avait expliqué que malheureusement, cette maladie ne se guérissait pas.
Un jour, Dan et Irina donnèrent à Andrei son passeport. Son voyage approchait, mais ses yeux étaient tristes, car il pensait à sa grand-mère. Puis, son billet d’avion arriva. Dan avait été le seul à tenir sa promesse. Une seule ombre planait dans les yeux d’Andrei. Et Bunica ? Dan lui expliqua que pour l’instant, elle avait besoin de soins. Elle partirait, elle aussi, quand elle irait mieux. Andrei repensa à sa petite cigogne dans le petit bol en porcelaine bleue.
Un joli petit roman, simple, tendre et sans violence, sur la séparation d’une famille en quête du bonheur, dans un pays libre. Les parents auraient pu choisir d’envoyer Andrei et Bunica à leur place, mais la situation aurait été la même. Dur choix !!!
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Un livre jeunesse très très court, mais aussi très juste sur un épisode de notre histoire nationale : l'immigration portugaise. On suit le déracinement d'une petite fille, le départ dans le secret, le papy qu'on laisse derrière soit, la terre qu'on abandonne.
C'est sensible, les émotions m'ont touchée, les odeurs et les couleurs aussi. Cela se lit vite, trop vite pour laisser une empreinte indélébile, mais cela laisse un souvenir agréable et fugace.
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Un petit soulier noir au Mémorial de Caen a inspiré Françoise Legendre et Jean-François Martin pour cet album racontant la Shoah.
Les dessins sont faits dans des tons un peu rétro, c'est plutôt jolis au niveau du style. L'histoire est évidemment touchante. Elle raconte avec subtilité la peur qui se répand dans le quartier du petit Simon, quartier essentiellement habité par des personnes de confession juive. Après la peur viennent les départs volontaires, et puis les départs forcés. C'est un texte fort et essentiel.
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Court récit destiné aux enfants/pré-ado sur le déracinement, la douleur de laisser derrière soit sa maison, une partie de sa famille et de ses racines.
Nous suivons, un soir d'octobre 1965, Anita qui découvre qu'elle va devoir partir avec ses parents. Elle ne comprend pas pourquoi elle doit quitter son village Consolaçao.
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Je viens juste de le relire. Très belle histoire d'amour entre un petit garçon de 9 ans, Andrei, et sa grand-mère, Bunica. L'histoire se passe en Roumanie sous le régime communiste de Ceaucescu. Ses parents, pour pouvoir fuir en France, ont laissé le petit avec sa grand-mère dans l'espoir qu'il puisse un jour les rejoindre. Un véritable poème, une ode à l'amour filial. L’enfant devient adulte avant son temps dans cette misère que chacun essaie de supporter, Mais de cette misère naît une relation d’une grande vérité. C’est triste tout au long de l’histoire, mais tellement beau. C'est touchant. Je me suis attachée aux deux personnages. C'est raconté avec une grande sensibilité. Un petit bijou. Tout simple, peu de pages , mais très puissant.
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Un très joli petit texte.
Cette nappe, comme on n'en fait plus, brodée à la main, est le témoin de tous les événements importants du siècle écoulé.
Mais je ne suis pas certaine que ça intéresse les enfants, destinataires en principe de cette collection.
Même s'ils dépassent le titre, pas vraiment fait pour les attirer, les souvenirs de la nappe risquent de ne pas trop les motiver.
Dommage.
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