Frank Giroud

C'est typiquement le genre de série que j'aime bien avec un avocat médiatique et idéaliste comme héros. Par ailleurs, le sujet est fort passionnant en surfant sur la vague actuelle de crimes contre l'humanité ou d'intégrisme musulman. On se rendra compte que notre avocat est un homme bien plus complexe que cela avec un lourd passé familial en Afrique.



Il est vrai que la couverture n'était pas très alléchante. Le titre est plutôt simpliste. Le dessin est un peu à l'image de la troisième vague chez Lombard avec un trait parfois maladroit. Bref, rien de très exceptionnel. Pourtant, la lecture de ce thriller a été assez agréable. On termine d'ailleurs sur un cliffhanger qui appelle à découvrir la suite.



L'avocat est un titre qui se défend bien. Le contraire aurait été d'ailleurs un comble. Le public pourra s'intéresser aux dessous de la profession d'avocat et du monde tortueux de la Justice.

Cette série réaliste met en vedette Léopold Sully-Darmon (LSD), un jeune avocat défenseur des « bonnes causes ». Il ajoute à la liste de ces clients une femme d’origine irakienne, accusée d’avoir participé à des crimes contre l’humanité dans une prison irakienne. Un dossier qui risque de lui mettre à dos une partie de l’opinion.

Pendant une bonne partie du récit on craint que les auteurs n’aient cherché à en faire trop : bons sentiments, anti racisme, ouverture d’esprit, candeur, cet avocat est vraiment un héros de papier, peu soucieux de faire tourner son cabinet. Et puis la situation se complexifie, les secrets des uns et des autres apparaissent. LSD pourrait être le jouet d’une manipulation.

Tant mieux, car cela donne un objectif au prochain album : clarifier toutes les situations pendantes...

Le dessin de Frédéric Volante convient bien au sujet. Espérons que les auteurs sauront mener leur intrigue au bout.

Dans un scénario complexe, Galandon et Giroud nous donnent à découvrir le quotidien d’un avocat amené à défendre les laissés-pour-compte,mais aussi les causes perdues.
Lien : http://www.actuabd.com/L-Avo..

Un titre grand public bien foutu, thriller de prétoire dynamique et bien documenté, pas forcément renversant d’originalité mais qu’on suit avec intérêt et plaisir.
Lien : http://www.bodoi.info/lavoca..

Une excellente surprise, qui nous offre un nouveau titre qui risque de vite devenir l'un des fleurons de la collection Troisième Vague.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Pendant 3-4 pages, je me suis dit "oh non, tout mais pas ça"...Le "ça" n'a -en l'occurrence- rien de freudien mais est lié à la dialectique qui se détache des premières pages: le thème très médiatisé de l'avocat qui défend une femme arabe ne voulant plus du voire et les relents qui s'en dégagent... on est proche du cliché, forcément réducteur, de la critique facile...



Puis on découvre les personnages: l'avocat, sa secrétaire, l'informatrice, la mère de l'avocat, une inconnue qu'il aide malgré qu'elle porte le niqab, d'anciens clients venus demander une faveur, un journaliste fouille-merde (non, ce n'est pas un pléonasme), etc.



Et le passé de cet avocat, lié au Cameroun et à des zones d'ombres, tant pour son père, fonctionnaire au service d'un état totalitaire et corrompu (là, on est dans le pléonasme), que pour l'avocat lui-même.



L'affaire principale traitée dans ce premier tome concerne une irakienne soupçonnée d'avoir été tortionnaire dans les camps de Saddam Hussein. Ce n'est pas moi mais ma soeur jumelle... clame-t-elle. Pendant ce temps, le journaliste "poljak" remonte la piste de cette inconnue portant le niqab. L'avocat part en Irak. Manipulé (à l'insu de son plein gré, et sans EPO), il obtient la remise en liberté de sa cliente en attendant le procès...



On le voit, les pistes sont multiples. Une crainte réside dans le fait que les auteurs se lancent dans trop de thématiques, de dimensions, et que cela leur échappe. Il faut maintenant savoir maîtriser la nébuleuse créée.



Suite au prochain épisode, que j'attends avec une certaine impatience. On a un tissage intéressant d'intrigues, complexes et construites en profondeur. C'est un coup d'essai très séduisant à mon avis. J'ai pris du plaisir à suivre les rouages de la machination qui se referme sur l'avocat et à découvrir les personnalités, les failles et les forces de chacun.



Le dessin est encore fort jeune, mais on évite le trait surchargé assez habituel dans les BD réalistes. Imposer une série, un héros, un univers, une vision des choses complexe et nuancée, ce n'est pas facile et je trouve que l'on doit saluer l'arrivée de Léopold Sully-Darmon, cet avocat bien mis en scène par les auteurs.

La vie d'un avocat parisien particulièrement exposé dans les médias étant donné les dossiers qu'il défend. Histoire sur fond de terrorisme ou tout du moins d'islamisme. Il s'avère qu'il réalise à la fin du tome qu'il a peut-être été manipulé. J'ai bien aimé mais sans plus car j'ai trouvé que cela restait relativement superficiel.

Un palpitant récit complexe et très bien ficelé, où la fiction décrypte avec passion l’actualité la plus sensible.
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Il n’y a pas de mauvaises surprises mais, malheureusement, pas de bonnes non plus.
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Ce second tome s'affirme comme l'une des plus originales et séduisante de la collection Troisième Vague.
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Installant une saga géo-politique intéressante, Nécessité fait loi, ne convainc pas totalement, même s'il gomme la plupart des défauts du premier tome.
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Ce très bon thriller fait aussi réfléchir sur les implications et les responsabilités dans ces conflits et les drames qui touchent certains pays, comme ici l'Irak. Mais aussi sur le sens de la justice.
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Le début de cette trilogie n'etait pas prometteur mais finalement c'est une bonne plaidoirie. Un avocat qui enquête sur les dessous de la guerre en Irak: armes chimiques, camp de prisonniers, rôle des entreprises chimiques françaises, terrorisme... peut-on défendre une tortionnaire?

Adam Robak est un collectionneur et expert reconnu. Lors de l'inauguration d'une exposition où il présente une œuvre de sa collection, "le triomphe de Saint Waldemar", il se trouve pris à partie publiquement sur l'authenticité de l'œuvre car il existe dans cette toile un anachronisme flagrant. Alors que chacun s'interroge sur le bien fondé de cette accusation un arbalétrier en costume moyenâgeux se cache dans les hauteurs de la salle. Son arbalette est armée prête à tirer sa flèche. Ce même individu a déjà commis un meurtre dans un jardin public sur un étranger dans la même journée, qui vise-til ?

Ce tome 1 débute sur une histoire qui tire ses origines du moyen-âge et croise habilement enquête actuelle et nombreux retours dans le passé où l'ésotérisme, présent tout au long de l'enquête fait un peu penser aux principes du célèbre Da Vinci Code. Le scénario signé Giroud est gage de qualité, quand aux dessins de Brada ils s'accordent très bien à cette ténèbreuse histoire qui débute dans le plus grand mystère.

Dans cette magnifique bande dessinée thriller en quatre volumes, le scénariste Franck Giroud nous montrer combien l’histoire officielle, écrite par les vainqueurs, peut être menteuse.

En pleine exposition au Grand Palais, une dispute sur l’origine d’une toile du primitif flamand Hans Roeghlin, Le Triomphe de Saint-Waldemar, met le feu aux poudres. L’expert, héros de notre récit, Adam Robak, est mis en défaut puis victime d’une tentative de meurtre avec un carreau d’arbalète daté du XVème siècle.

Le tableau, daté de 1477, met en scène une reddition historiquement placée en 1479 ; le tableau est pourtant d’origine ; en Europe de l’Est deux personnes sont exécutées avec un carreau d’arbalète du XVème ; une voiture immatriculée au Vatican suit nos héros. Les victimes sont deux descendantes directes de personnages du tableau…

La course-poursuite est engagée, des vies sont en jeu. Que s’est-il passé sur les rives du Dniestr ? Pourquoi les enjeux d’hier tuent aujourd’hui ?



Ce thriller médiéval et contemporain est prenant et il pourrait aisément faire l’objet d’un film ou d’un roman.







Référence de la citation en exergue : Illusions perdues (1837-1843), Honoré de Balzac, éd. Garnier-Flammarion, 1966, p. 590



Dessin de Brada, scénario de Franck Giroud et couleur de Paul



Glénat, 2003, 4 volumes d’une cinquantaine de pages à 13,90€ pièces.


Lien : http://www.quidhodieagisti.c..

Alors que de nos jours, le mystérieux tueur à l'arbalète continue d'assassiner les descendants des personnages du tableau d'Adam Robak qui a survécu à la flèche qui lui était destinée. Débute alors une enquête des plus mystérieuse. Cinq siècles plus tôt, des aristocrates jaloux de la renommée du connétable Wilhem Von Schöneberg complotent un plan machiavélique pour le discréditer auprès du Duc de Waldemar.

Ce tome 2 plonge le lecteur dans une histoire de plus en plus mystérieuse. Le scénario alterne subtilement les époques. Alors qu'au XV° siècle un complot se prépare en secret, l'enquête que mène Adam Robak, le plonge dans une aventure de plus en plus sombre où se mêlent meurtres et ésotérisme l'entraînant jusqu'en Italie sur les traces d'une étole chamanique devenue une relique chrétienne sacrée.

Le scénario de Giroud est palpitant de bout en bout et les dessins alternent avec brio les scènes du XV° siècle et celles de notre époque.

J'ai parcouru ce livre avec le sentiment qu'il manquait quelque chose à cette histoire d'amour pour être crédible ou tout simplement pour s'attacher.



Le dessin est glacial, les personnages le sont également. On ne vibre pas avec eux. On ne ressent finalement pas grand chose. Pourtant tous les ingrédients y sont: la Sécuritate, la Libertate... On n'y croit pas, tout simplement. Il manque "le ciment" non pas que la réalisation ne soit pas efficace.



On peut oublier cette fille aux Ibis même si la lecture n'est pas désagréable...

Nous sommes en Roumanie en 1989 lors de la dictature de Ceaucescu, Stoian Mirtzu, 35 ans, est libéré des prisons roumaines où il a été emprisonné après une sombre machination. Seul un doux souvenir lui a permis de survivre aux humiliations, aux doutes et à la cruauté de ses geôliers. Un timbre-poste va lui permettre de retrouver son passé et de rejoindre les événements en cours.



Le scénario est intéressant et nous rappelle les événements de Bucarest en décembre 89 qui ont provoqué la chute de Ceaucescu,

Il nous raconte aussi l'histoire d'un homme qui a perdu dix années de sa vie, pour simplement avoir voulu apprendre à ses élèves à développer leur sens critique et leur jugement intime. Il dérangeait le pouvoir en place et il en a payé le prix.



Les dessins sont volontairement dans une ambiance jaunie, comme un vieux tableau qui nous ramène à une époque révolue et trouble, la succession de planches sans dialogue est parfois plus explicite que de longs discours. Les sentiments des personnages sont perceptibles.



J'ai beaucoup aimé cette histoire, déjà par le fond historique (je choisis souvent mes lectures en fonction de ce critère) que je connaissais très mal, et par la sincérité des personnages.



Pour moi une bonne BD.

Je ne lis pas souvent des BD quand j en lis c'est pour valider pour un challenge quand je referme la bd j'ai envie d'en lire d'autre

Cette histoire se passe en Roumanie c'est une jolie histoire d'amour sous l occupation en 1944.

Je ne me doutais pas lire une telle histoire dont le titre était bien mystérieux.

J'ai aimé sans plus

J’avais été emballé par le premier tome et j’ai retrouvé avec plaisir les ingrédients d’un bon film d’espionnage.



Cette suite est même un peu plus qu’une simple suite… elle commence avant le tome 1 et l’éclaire d’une nouvelle lumière. Cette construction originale permet de captiver le lecteur qui suit ici l’agent russe Klymov qui lui aussi a pour but de faire travailler l’ingénieur allemand Fürbringer mais pas que… il élabore un plan ingénieux et dangereux. Le scénario est riche et bigrement intéressant, le récit nous laisse encore une fois sur une fin très réussie qui nous rend déjà impatient du 3ème et dernier tome.



Le dessin est comme dans le tome 1, très réussi, réaliste et dynamique et nous immerge sans mal dans une guerre froide sans pitié, entre Berlin, Moscou, Le Caire et Washington.



Au final, ce tome 2 confirme tout le bien que je pensais de cette trilogie pensée par Frank Giroud et brillamment préservée par Laurent Galandon. Un vrai beau roman d’espionnage, vivement la fin !