Frank Giroud

Voilà un livret, avec les "Pifou Poche" et autres "Pif poche", qui me suivait, enfant, sur le chemin des vacances, lors des si longs voyages en train.

Un bon, un très bon souvenir !

Lecture Jeune, n°132 - décembre 2009 - Chogan Tomkins roule seul dans l'immensité d'un désert de l'Ouest américain. La première page laisse supposer qu'il a tué son épouse. Il prend en stop une jeune femme, Brittany Bingham, dont la voiture est tombée en panne. Ils parviennent à Death or Redemption, ville de 424 âmes. Les habitants et leurs comportements se révèlent très étranges, marqués par la violence et une sexualité brutale. Pour la protéger, Chogan propose à Brittany d'attendre que sa voiture soit réparée pour quitter la ville. Mais le lecteur découvre que la jeune femme change d'apparence selon ceux qui la regardent, et que Chogan a entrepris de se suicider à la roulette russe. Il est soupçonné de meurtre et ses tentatives successives pour s'échapper de la ville échouent. Le premier tome s'achève sur une série d'interrogations : Chogan a-t-il vraiment tué sa femme ? Brittany est-elle une figure de la rédemption ? La ville est-elle une métaphore de l'Enfer ? Nulle surprise dans le graphisme qui s'inscrit délibérément dans les stéréotypes, aussi bien dans l'évocation des grands espaces que dans les protagonistes de l'histoire. Une bande dessinée qui s'adresse aux lecteurs familiers de ces codes. Colette Broutin

Dyptique de bande dessinée historique se déroulant pendant la guerre d’Algérie et plus précisément en 1957, Azrayen nous décrit une enquête de soldats français. Messsonier et toute son unité ont disparu dans les montagnes de Kabylie. Que s’est-il passé ? Une désertion ? Une rébellion ? Une embuscade ? L’état-major exige une réponse et dépêche Valera et sa section sur ses traces.



L’idée du scénario vient des carnets tenus par le père de Giroud lors du conflit, soldat parti sans a priori et revenu hanté par les horreurs de la guerre. Car le soldat n’est qu’un pion, pris par des enjeux qui le dépassent de loin. Cette thématique va être traitée à travers l’évocation d’un fait réel : la disparition d’une unité en Kabylie. L’originalité là aussi tient à ce que le conflit franco-algérien est rarement traité dans le monde de la bande dessinée. Ici, c’est le cas et sans aucun manichéisme. Les auteurs ne prennent jamais partie : il n’y a pas de bons ou de mauvais mais de simples hommes, avec des contradictions, dans les deux camps. Pétris de conviction, ils finissent par être pris de doutes et de peur, ce qui les amène à faire bon nombre d’erreurs et d’exactions. Pourtant, le même destin attend chacun : la mort, inéluctablement.

Le graphisme est un peu anguleux et colle aux gueules féroces des soldats, tout en n’oubliant pas par moment de révéler leurs peurs. Bref, il est très expressif. La mise en couleur rend magnifiquement les paysages secs de la région.



Les deux auteurs ont fait beaucoup de travaux de recherche, comme le montrent le cahier en conclusion. Pour autant, le diptyque reste tout à fait accessible : pas de longues explications ou de remise en contexte du conflit, le récit va directement à l’essentiel.



Un bel ouvrage que je conseille.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..

En plein milieu de la guerre d'Algérie une section française de vingt-deux hommes a disparu depuis deux semaines, c'est le lieutenant Messonnier qui commandé cette section composée essentiellement de harkis. Les recherches se feront dans les montagnes de Kabylie, une région aride où se cachent beaucoup de rebelles indépendantistes parmi les villageois. Une question hante le Capitaine Valera, chargé de l'enquête, Messonnier a-t'il changé de camps?, déserté? ou a-t'il été tué par ses hommes? et c'est accompagné par celle qui fut sa maitresse, une jeune institutrice berbère, que Valera tentera de retrouver Messonnier appelé par les arabes Azrayen, l'ange de la mort.



Cette BD est dure car elle ne cache rien des exactions de l'armée français allant de la torture aux assassinats ainsi que des rebelles tuant également sans pitié. Le dessin nous met de suite dans l'ambiance de cette Algérie de la fin des années 50, atmosphère dramatique de l'indépendance contre la colonisation au bord d'un chemin de cette Kabylie magnifique.

En fin d'album un dossier d'une vingtaine de pages contenant photos et dessins nous apporte quelques informations complémentaires sur la BD.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..

La guerre d'Algérie telle qu'elle pouvait être perçue par ces jeunes appelés, nés au mauvais moment, qui, comme dans toutes les guerres, n'ont pas forcément choisi d'y participer !



La trouille, les embuscades, les exactions... La violence absurde, mais, au milieu de tout cela une once d'amour !



J'ai relu cette BD après avoir lu la postface de l'auteur, Franck Giroud, qui a mûri ce récit pendant 10 ans en s'appuyant sur les écrits de son père, en allant sur place, avec lui, pour s'imprégner des lieux, des ambiances, et pouvoir rencontrer d'autres personnes ayant vécu cette guerre et confronter leurs mémoires...



La palette de couleurs ocres jaunes pour le déroulé de l'histoire et rouges pour les souvenirs, et les dessins illustrent admirablement ce texte !

Une section de 22 hommes commandée par le lieutenant Messonnier a complètement disparu en Kabylie durant la guerre d'Algérie. Un capitaine est chargé de rechercher la section et va sillonner la région avec l'aide d'un harki et de l'ancienne fiancée kabyle du lieutenant disparu.

Un récit dur, qui a l'avantage de ne pas être manichéen.

La fin est particulièrement terrible.

Les auteurs montrent bien comment des représailles ou des mesures d'intimidation faites par l'armée française ont pu alimenter l'engrenage infernal de la guerre civile et décider les hésitants à entrer dans le conflit.

J'avoue que parfois je me suis un peu perdue dans le récit assez complexe, de plus le dessin et les couleurs ne sont pas très enthousiasmants....

Mais cette bd est tout de même un témoignage réussi sur la guerre d'Algérie, et les bons récits sur cette période sombre sont finalement rares. A lire donc et à faire lire aux ados

Encore une belle découverte de la collaboration LAX-GIROUD sur un sujet dont j'ignore à peu près tout, la guerre d'Algérie. Un livre souvenirs qui se lit presque comme un polar superbement documenté (pour la version Intégrale en tout cas

En pleine guerre d’Algérie durant l’hiver 1957, un groupe de militaires part à la recherche d’une section de 22 hommes disparue dans une région montagneuse de Kabylie. On est en pleine période où le conflit entre l’Etat français et les groupes armés du FLN semble s’enliser inexorablement.



Je n’ai pas beaucoup aimé la forme prise par cette histoire alambiquée. On se perd dans les lieux, on confond les personnages… Bref, la lecture n’est pas des plus agréable. Le trait du dessin n’est pas également celui que je préfère malgré le réalisme. Tout est’ il à jeter alors ?Certainement pas ! En effet, j’ai découvert véritablement une partie de l’histoire de France que l’on a jamais appris à l’Ecole et pour cause…



Au-delà de cet aspect, cette BD permet de plonger dans de magnifiques paysages de Kabylie et de découvrir son peuple. Rien que pour cela, la lecture de cette BD mérite le détour. Par ailleurs, je trouve que le final est très bien réussi et que cela donne un véritable sens à cette histoire. L’auteur Frank Giroud fait une formidable démonstration de la bêtise humaine tout en évitant le manichéisme.



Azrayen est un surnom donné par des villageois kabyles qui signifie « le diable ». C’est une œuvre magistrale dans la prestigieuse collection « Aire Libre ». Il y a un formidable travail d’historien à partir d’archives et de photos. Ce travail de mémoire était nécessaire pour mieux appréhender le conflit algérien.



Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4/5

Superbe témoignage sur la guerre d'Algérie.

Lax et Giroud... un tandem de rêve, un duo de choc. Giroud part de souvenirs de famille, en quelque sorte, vu que son père a été appelé lors de la guerre d'Algérie. Cette proximité a-t-elle été un frein ou un tremplin pour le scénariste? Personnellement, je pense que cela a constitué un frein.



Il y a quelques années, et même bien davantage... 10 ans, 15 ans? France 3 a diffusé une abondante série de reportages sur la guerre d'Algérie. Le lendemain de la diffusion du premier reportage, un ami français m'a téléphoné en pleurs pour demander pardon. Pas à moi spécialement, mais il fallait qu'il le fasse. C'était un impérieux besoin. Une façon d'expulser la faute collective. Et j'ai servi de réceptacle. Il m'a dit "je savais que cela avait été terrible, mais pas à ce point".



Beaucoup de pays occidentaux (et d'autres) ont leurs casseroles coloniales. Belgique et Congo... ce n'est pas mieux. France et Indochine, Algérie... Et ces abcès sont purulents car ils n'ont jamais été percés. Les banlieues françaises (à mon avis) en paient encore le lourd tribut.



Je m'éloigne. Revenons à Azrayen'... Giroud est bien servi par le dessin sans faille de Lax. Un très bon point. Giroud ne fait pas l'impasse sur les atrocités, mais il édulcore énormément. En mettant une histoire d'amour, là où il n'y a que bruit et fureur, il met un voile de plus sur l'immonde. Je ne le lui reprocherai pas, une BD réaliste sur la guerre d'Algérie, cela existe et c'est indigeste. On est chez Dupuis après tout... Je ne le lui reprocherai pas, mais cela m'a quand même gêné aux entournures.



A la fin du premier tome, cependant, on a une mise en place des acteurs, des éléments, des lieux et des situations, pour un second tome que j'espère plus dérangeant, secouant.

EXTRAIT "Je vous proposerai les deux tomes séparément, ainsi que je les ai lus, même si je sais qu'une édition compilée est sortie récemment. Franck Giroud est un grand scénariste, et c'est avec Azrayen que moi, je l'ai découvert, au festival bd de Grenoble voilà presque dix ans. Et dix ans après, je suis toujours impressionné par la puissance du scénario d'Azrayen. Il n'occulte rien des exactions de l'armée française, et pas plus, des dangers que les soldats devaient affronter régulièrement. Leurs doutes, leurs peurs, leurs lâchetés, mais aussi parfois leur grandeur d'âme."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..

Frank Giroud tombe un jour sur des photos et des notes prises par son père lors de son épopée, en tant qu’appelé de l’armée française, de la guerre d’Algérie. Ces photos vont être le point de départ de ces fabuleux ouvrages. Bien que l’histoire dans ces livres soit une fiction scénaristique, elle n’en est pas moins fortement inspirée par de véritables personnages et de véritables lieux.

Frank Giroud a donc effectué d’énormes recherches sur le sujet, avec tout son talent « d’historien », et allant jusqu’au point de physiquement se rendre en Algérie, avec son père, pour retracer, cadrer et faire remonter les souvenirs de celui-ci. Le travail est stupéfiant de réussite.





Le scénario :

Frank Giroud, l’un de mes scénaristes actuels préférés, réalise un sans-faute sur le sujet. Outre le travail de recherche décrit plus haut, la fiction qu’il propose reste plausible et tellement réaliste que l’on pourrait croire à une histoire vraie.

Son talent va jusqu’à nous raconter un extrait de cette guerre sans parti pris, sans politique, sans apologie du bien et/ou du mal… Il laisse au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion sur le sujet.

Les références au FLN et son armée (ALN), ou Mouvement National Algérien (MNA) etc... sont nombreuses mais peu ou pas orientées politiquement.

L’histoire en elle-même est surprenante (et encore plus surprenante lorsque l’on connait le travail de minutie effectué) et la fin de l’histoire est tellement inattendue qu’elle inspire un sentiment d’injustice, de frustration, de non-aboutissement, et amène surtout à se poser des questions existentielles sur les bienfaits ou non de ce genre de conflits…

Rien à dire quand au découpage sauf peut-être une mise en situation longue mais nécessaire.

La lecture de ces livres ne laisse donc pas indifférent.

Le pari de scénariste est donc réussi de par la tenue en haleine du lecteur jusqu’au bout du livre, et de par le magnifique travail de mémoire de ces épisodes de l’histoire malgré la fiction du scénario.





Le dessin :

Lax, ayant changé son style de dessin par rapport à ses précédents ouvrages, réussi parfaitement dans cet exercice de la ligne claire. Il créé des dessins réalistes avec un trait fin, précis, souple et détaillé. On y remarquera encore le travail de recherche et de minutie au travers des véhicules, des uniformes, du matériel militaire, des tenues des algériens et des différences de type des origines des personnages (type maghrébin ou européen). Les couleurs choisies mettent bien en évidence l’environnement dur, difficile, désertique, hostile de la Kabylie, et rappellent fortement les couleurs du maître du genre des BDs sur l’Algérie : Jacques Ferrandez avec ses « Carnets d’orient ».

Les paysages sont donc magnifiques et très bien retranscrits.









Dans cette BD, j’ai apprécié particulièrement, aussi, le supplément écrit par Frank Giroud expliquant le comment du pourquoi de ce livre. On lit ce supplément comme au travers des yeux d’un petit garçon qui voit son père en héros.

Un héros traumatisé par la guerre et ses méfaits, au point de ne pas en parler à son fils.

Un héros hésitant à revenir sur les lieux de son passé craignant à tout moment que celui-ci ne revienne.

Le plus émouvant est de lire les rencontres et les témoignages que Frank Giroud et son père ont faits lors de leur séjour en Algérie. Ils s’y sont confrontés à des gens simples et humains, fiers de leur patrie, mais tolérants et accueillants. (Pour l’anecdote, ces pages racontent, entre autre, la rencontre d’un ancien membre du FLN agissant en même temps que le père de Frank Giroud qui était alors dans l’armée française opposée… 2 « ennemis » sympathisant finalement autour d’un thé… )





Sous mon sapin, j’y ai donc trouvé cet ouvrage sur la guerre. « La guerre ? », me suis-je dit, « beau message de paix pour un Noël… », mais à la lecture de celui-ci mon opinion a changé. Ce livre n’est effectivement pas un livre sur la guerre, mais un travail de mémoire splendide et un message de paix somptueux.





Chapeau messieurs Lax et Giroud !

yann


Lien : http://www.7bd.fr/2015/01/az..

J'avais trouvé le premier tome assez faible. Pas assez engagé. Tendre. Le second tome me réconcilie avec Giroud.



La compagnie qui cherche Messonier et sa section se frotte aux indépendantistes algériens. Le FLN et le MNA sont à couteaux tirés. Ils se font une guerre aussi clairement qu'ils s'opposent aux Français, qui tirent parti de cette rivalité. Sur un malentendu, on tire, on tue, on rase un village, on menace, harcèle, torture...



Cela reste assez superficiel quand même, mais l'absurde de la guerre est bien là, au détour d'un caillou, au fond d'une ravine, dans le soupir d'une vieille ou dans le regard éteint d'un enfant, qui se jure de tuer le plus d'étrangers possible le jour où il aura une arme en main.

Frank Giroud tombe un jour sur des photos et des notes prises par son père lors de son épopée, en tant qu’appelé de l’armée française, de la guerre d’Algérie. Ces photos vont être le point de départ de ces fabuleux ouvrages. Bien que l’histoire dans ces livres soit une fiction scénaristique, elle n’en est pas moins fortement inspirée par de véritables personnages et de véritables lieux.

Frank Giroud a donc effectué d’énormes recherches sur le sujet, avec tout son talent « d’historien », et allant jusqu’au point de physiquement se rendre en Algérie, avec son père, pour retracer, cadrer et faire remonter les souvenirs de celui-ci. Le travail est stupéfiant de réussite.





Le scénario :

Frank Giroud, l’un de mes scénaristes actuels préférés, réalise un sans-faute sur le sujet. Outre le travail de recherche décrit plus haut, la fiction qu’il propose reste plausible et tellement réaliste que l’on pourrait croire à une histoire vraie.

Son talent va jusqu’à nous raconter un extrait de cette guerre sans parti pris, sans politique, sans apologie du bien et/ou du mal… Il laisse au lecteur la possibilité de se faire sa propre opinion sur le sujet.

Les références au FLN et son armée (ALN), ou Mouvement National Algérien (MNA) etc... sont nombreuses mais peu ou pas orientées politiquement.

L’histoire en elle-même est surprenante (et encore plus surprenante lorsque l’on connait le travail de minutie effectué) et la fin de l’histoire est tellement inattendue qu’elle inspire un sentiment d’injustice, de frustration, de non-aboutissement, et amène surtout à se poser des questions existentielles sur les bienfaits ou non de ce genre de conflits…

Rien à dire quand au découpage sauf peut-être une mise en situation longue mais nécessaire.

La lecture de ces livres ne laisse donc pas indifférent.

Le pari de scénariste est donc réussi de par la tenue en haleine du lecteur jusqu’au bout du livre, et de par le magnifique travail de mémoire de ces épisodes de l’histoire malgré la fiction du scénario.





Le dessin :

Lax, ayant changé son style de dessin par rapport à ses précédents ouvrages, réussi parfaitement dans cet exercice de la ligne claire. Il créé des dessins réalistes avec un trait fin, précis, souple et détaillé. On y remarquera encore le travail de recherche et de minutie au travers des véhicules, des uniformes, du matériel militaire, des tenues des algériens et des différences de type des origines des personnages (type maghrébin ou européen). Les couleurs choisies mettent bien en évidence l’environnement dur, difficile, désertique, hostile de la Kabylie, et rappellent fortement les couleurs du maître du genre des BDs sur l’Algérie : Jacques Ferrandez avec ses « Carnets d’orient ».

Les paysages sont donc magnifiques et très bien retranscrits.









Dans cette BD, j’ai apprécié particulièrement, aussi, le supplément écrit par Frank Giroud expliquant le comment du pourquoi de ce livre. On lit ce supplément comme au travers des yeux d’un petit garçon qui voit son père en héros.

Un héros traumatisé par la guerre et ses méfaits, au point de ne pas en parler à son fils.

Un héros hésitant à revenir sur les lieux de son passé craignant à tout moment que celui-ci ne revienne.

Le plus émouvant est de lire les rencontres et les témoignages que Frank Giroud et son père ont faits lors de leur séjour en Algérie. Ils s’y sont confrontés à des gens simples et humains, fiers de leur patrie, mais tolérants et accueillants. (Pour l’anecdote, ces pages racontent, entre autre, la rencontre d’un ancien membre du FLN agissant en même temps que le père de Frank Giroud qui était alors dans l’armée française opposée… 2 « ennemis » sympathisant finalement autour d’un thé… )





Sous mon sapin, j’y ai donc trouvé cet ouvrage sur la guerre. « La guerre ? », me suis-je dit, « beau message de paix pour un Noël… », mais à la lecture de celui-ci mon opinion a changé. Ce livre n’est effectivement pas un livre sur la guerre, mais un travail de mémoire splendide et un message de paix somptueux.





Chapeau messieurs Lax et Giroud !

yann
Lien : http://www.7bd.fr/2015/01/az..

Si le scénario d’Azrayen’ n’a rien d’extraordinaire, le dessin et l’ambiance nous plongent au milieu de l’Algérie en pleine guerre de décolonisation. Si ce récit nous fait découvrir la réalité de cette guerre (barbarie, torture, embuscades, prisonniers, orphelins, ...), il nous fera surtout découvrir sa stupidité et son absurdité grâce à une fin terrible qui fait réfléchir et nous laisse une sensation de dégoût!



Lax et Giroud ont ici le mérite de nous plonger avec beaucoup de réalisme (à la limite du reportage) dans le quotidien de cette sale guerre que beaucoup trop de gens ont oublié ou ne connaissent même pas ... et quand on parle aujourd’hui de l’Algérie aux petits français ils crient tous en cœur “Allez Zizou” ...

Histoire assez classique mais solide qui raconte avec de multiples rebondissements la tentative d'extraction d'un président africain déchu mais qui a quelques petits secrets à négocier avec le pouvoir français.

Corruption, coups fourrés, action, cette première histoire en déborde.

Certains personnages sont foncièrement antipathiques et caricaturaux.

Un peu difficile de s'attacher au héros pour le moment.

A voir dans la suite.

Max Ferlane est un barbouze. Un mercenaire d'Etat, en quelque sorte. Il travaille pour une agence auprès de laquelle vienne se plaindre les politiques français dès qu'il s'agit de faire un coup de force sans laisser de trace diplomatique.



Appelé pour exfiltrer une jeune fille en Afrique noire, Max Ferlane se voit confier une mission autrement plus complexe: exfiltrer l'ancien président d'une province congolaise sécessionniste. Il s'agit de préserver les intérêts de la France, et surtout les comptes en banque bien garnis et les réserves de coltan...



Le scénario est basé sur des faits crédibles, sinon réels. On plonge dans les méandres des révolutions, contre-révolutions, putsch militaires et autres soulèvement armés. Milices. Epurations. Le menu est désepérément connu et les auteurs le servent avec un dessin classique et une mise en page de la même couleur.



J'ai décroché sur la fin avec le rebondissement final où les auteurs poussent un peu le bouchon. Sinon, lecture agréable.

Ce premier tome tient toutes ses promesses, avec de l'action et du suspense, le tout en suivant des personnages bien écrits et intéressants. De nombreuses surprises nous attendent dans ces pages. Galandon et Giroud ont encore frappé fort.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Malgré un pitch qui éveille notre curiosité, ce premier tome de Babylone est assez classique et prévisible dans son déroulement. Nicloux quant à lui nous propose un dessin lisible et immersif mais qui ne réussi pas à sublimer les moments de tensions pourtant nombreux dans ce premier épisode.
Lien : https://www.actuabd.com/Baby..

Mercenaire ou barbouze, notre personnage principal est de tous les coups et même des mauvais coups tant qu'il y a de l'action et de l'argent à la clef ;en ce sens, il fait penser à un certain Bob Denard ...

Une histoire qui en rappelle d'autres sur le sol d'Afrique, en des temps plus anciens