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Critiques de Fred Guichen (12)
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Pigeon, canard et patinette

« Pigeon, Canard et Patinette » est une longue nouvelle d'une soixantaine de pages qui a remporté le premier prix d'un concours, à ce titre, l'auteur a pu être publié.

Fred Guichen nous entraîne dans un univers qui est à la fois abominable et magnifique, abominable car l'histoire se passe dans un endroit où a eu lieu il y a longtemps déjà une catastrophe et où les conditions de vie sont terrifiantes (radioactivité, villages abandonnés, difformités diverses) ; et magnifique, car les personnages qu'on y rencontre, aussi diminués physiquement et intellectuellement qu'ils soient, y sont aussi remplis d'une bonté, d'une compassion et d'un sens de l'entraide qui n'existent nulle part ailleurs.



Parfois, il faut des pages et des pages pour rentrer dans un récit, ici, aucun problème, dès les premières lignes, on se sent totalement immergés dans une ambiance étrange mais dans laquelle on se sent bien, ce qui est paradoxal vu que le lieu est on ne peut plus inhospitalier.

Mais la bienveillance que les personnages dégagent à l'égard les uns des autres donne envie de poursuivre l'aventure avec ces laissés pour compte.

Aucune mièvrerie dans cette histoire et c'est là que Fred Guichen est très fort, car il a réussi à rendre des personnages lourdement handicapés extrêmement sympathiques sans que le récit verse dans la guimauve une seule seconde.

L'histoire en elle-même est intrigante, et on se laisse conduire par cette bande d'imbéciles heureux tout du long.

La fin est particulièrement réussie et donne furieusement envie de découvrir d'autres textes de cet auteur.



Je remercie chaleureusement Babélio et les éditions du Passager Clandestin pour cet envoi, cette découverte fut un vrai cadeau.
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Pigeon, canard et patinette

Une longue nouvelle SF sur un monde post-humaniste nucléaire, emprisonné derrière des hauts murs de béton par un gouvernement amoral, et dans lequel des individus mutés et fortement handicapés à l'espérance de vie très courte (!), nous montrent que la bonté, elle, peut rester inaltérable.

Une belle et sensible histoire sur la différence (e.a), pleine d'humanité et d'oblativité.
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Pigeon, canard et patinette

Dans cette opération de Masse Critique, j’ai choisi, entr’autres, ce livre au titre particulier « Pigeon, Canard et patinette » et ce, à cause de la première phrase :

«An 103 après La Catastrophe. Quelque part sur les côtes bretonnes»

C’est typique de ce qui m’accroche....



J’ai reçu un tout petit bouquin. Normal, c’est une nouvelle, lauréate d’un concours organisé par cette maison d’édition Le passager clandestin. Un auteur Fred Guichen, français, inconnu au bataillon....



Rien à voir avec l’idée que je m’en faisais... Pas de lutte, de survivance. Enfin, si, il y a bien un maintien de la vie mais tellement différent de ce à quoi je m’attendais....Une belle surprise.



Et l’écriture....j’ai pris un grand plaisir à lire. C’est bon, original et plein de tendresse.

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Pigeon, canard et patinette

Cette nouvelle a été publiée suite à un concours de SF portant sur le thème de la vie après une catastrophe nucléaire.

Après un siècle, les descendants des quelques personnes qui n'ont pas souhaiter quitter leur maisons subsistent grâce aux vivres et aux médicaments que leur envoie l'armée française en échange de leur sacrifice pour entretenir la centrale.

Ils sont tous profondément irradiés, éclopés (d'où le titre), diminués physiquement et moralement ; leur espérance de vie est bien courte.

Cependant, et c'est la grande leçon de ce petit livre, il y a plus d'humanité et d'empathie en eux que chez ceux "de l'extérieur".

L'auteur ira loin, dixit Andrevon qui a postfacé ce texte et je le pense aussi. Son écrit a fait l'unanimité parmi les membres du jury, son style est limpide, non dénué d'humour et, malgré l'invraisemblance (légère après ce que l'on connaît de Tchernobyl et de Fukushima), on peut craindre les effets d'un futur cataclysme de ce genre mais aussi admirer la bonté qui surpasse la laideur des êtres humains. A quoi bon vivre longtemps si c'est pour vivre contre les autres et non avec eux ?
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Pigeon, canard et patinette

A part quelques souvenirs de Barjavel je n'ai aucune connaissance en matière de science-fiction. Le terme "sciences", m'aurait-il dissuadée de goûter à ce genre littéraire?

Mais... "Pigeon, Canard et Patinette" ont réveillé mon désir. Humanité et loufoquerie animent ces personnages, atteints de disgrâces et de handicaps causés par le voisinage d'une centrale nucléaire si antique qu'elle va être désarmée. Ils survivent depuis trois générations dans un milieu très hostile géré de loin en loin par des militaires. Ces mutants au grand coeur m'ont toute chamboulée. Comme j'aimerais retrouver la fille Bouquin et sa devise "Douceur Bonté Partage" dans un prochain roman de Fred Guichen.

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Pigeon, canard et patinette

La maison d'édition Le Passager clandestin a lancé un concours en 2015 : rédiger une nouvelle inspirée du texte "Les retombées" de Jean-Pierre Andrevon. C'est "Pigeon, Canard et Patinette" de Fred Guichen qui a remporté l’adhésion du jury.



Nous sommes en l'an 103 après la catastrophe nucléaire qui a frappé les côtes bretonnes en 1970. Un mur de 20m de haut a été érigé, pour des raisons de sécurité bien entendu. La population a périclité et il ne reste qu'une trentaine de survivants regroupés sur trois hameaux, des mutants bien gentils. Patinette le pied bot, Hermeline , sa soeur atteinte de progéria, leur petit frère, Blob qui vit dans un sac à moitié immergé, Canard et sa tumeur au cerveau, Pigeon, le maire géant survivent plus qu'ils ne vivent. Ils sont unis par leurs aberrations physiques et mentales mais aussi par leur solidarité et par les dons qu'ils ont développés. Ère nucléaire, ère des mutants...



Lecture très fluide et agréable! J'ai beaucoup aimé les personnages attachants et intéressants. La description de ce monde post nucléaire en ruine contraste avec leur joie de vivre mais leur compréhension pour ce qui se passe (enfin pour certains) va bien plus loin que ce que l'on pourrait penser. Jolie critique aussi du système car c'est bien connu, un nuage radioactif ne peut pas passer les 20m de haut d'une enceinte en béton...ou alors le gouvernement protègerait plutôt le reste de la population de la monstruosité crée par cette catastrophe (leur responsabilité)? Non, le gouvernement ne leur mentirait pas, ne les abandonnerait pas au profit des complexes militaro-industriel ou pour une raison de rentabilité? Si?



J'ai trouvé que l'histoire, ou plutôt le lecteur, souffre du format nouvelle car l'avant et l’après qui se dessine à la fin sont aussi intéressants que le présent raconté ici, c'est donc très frustrant. On dirait vraiment les premières pages d'un roman, je suis frustrée frustrée frustrée d'être privée comme ça d'une histoire qui partait si bien! Je n'ai pas lu la nouvelle d'Andrevon à l'origine du projet mais je n'ai pas été gênée dans ma lecture.



Belle phrase de fin prononcé par l'un des personnages : "En raccourcissant la durée de son existence, l'homme allait gagner en profondeur et concentrer ses vertus au lieu de les gaspiller en vain" , un hymne à la solidarité, à vivre pleinement sa vie.
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Pigeon, canard et patinette

Cette nouvelle est pleine d'humanité et de tendresse.

Les personnages principaux sont en situation de handicap physique et/ou mental à cause des radiations suite à un accident nucléaire sur une centrale. Après plusieurs générations, les habitants ont appris à vivre avec leurs handicaps et leur espérance de vie raccourcie. Ils ont aussi évolués. Et surtout, ils ont appris à profiter pleinement de la vie et à vivre soudés.

Les surnoms qu'ils se donnent (voir le titre) mettent une touche d'humour sans méchanceté.

Oui, vraiment, ce qui ressort de cette nouvelle qui aurait pu être très dure, c'est la tendresse et une profonde humanité.
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Pigeon, canard et patinette

J’ai découvert ce livre grâce à un petit prix littéraire organisée par plusieurs bibliothèque de ma région. Le titre m’a tout de suite interpelée : pigeon, canard et patinette

Je me suis dit : « ??????? 

Cette longue nouvelle s’est révélée fort intéressante. On y découvre une région française laissée à l’abandon, ainsi que ces habitants, après une catastrophe nucléaire. Des habitants diminués, déformés, bizarres, mais qui survivent tant bien que mal. Ils ont acquis une espèce de liens psychique entre eux et finalement, on ne saurait dire si, finalement, entre eux et nous, qui sont les plus heureux et épanouis...

Entre une belle fiction et une réalité qui pourrait prendre vie dans quelques années, on se trouve embarqué dans cette, malgré tout, belle histoire...
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Pigeon, canard et patinette

Je tiens tout d'abord à remercier Frédérique Giacomoni des éditions le passager clandestin de m'avoir permis de découvrir à l'occasion de l'opération Masse critique de Babélio du mois dernier, cette œuvre. Merci pour ce petit mot écrit de votre main sur votre carte qui m'a extrêmement touchée.



Que dire sur Pigeon, Canard et Patinette ?



Tout d'abord, parlons du titre et de la couverture, je le fais rarement mais je trouve ici que ça s'impose. Cette poupée pratiquement intacte à part ses yeux dans une pièce désaffectée laisse prédire le pire mais également a une touche rassurante comme si le pire n'était finalement pas la fin, et apporte la touche d'espoir.

Quant au titre, il est difficilement plus accrocheur ! Il ne laisse pas indifférent et m'a capté.



En ce qui concerne le livre, nous découvrons des personnages attachants malgré le nombre de pages réduit. Je ne vous refais pas l'histoire qui est déjà assez détaillée dans le synopsis. Mais voilà, j'ai toujours eu du mal avec les nouvelles et là encore j'en veux plus.



Je souhaite m'adresser exceptionnellement à Fred Guichen, afin de lui dire que j'attends la suite. Ceci n'est qu'une mise en bouche ? Je l'espère.

J'ai envie d'en avoir plus. J'ai envie d'avoir le point de vue de plusieurs personnages, celui tout d'abord de la fille Bouquin (qui est le père, comment va-t-elle vivre le fait de devenir mère, quels sont ces doutes et ses angoisses, mais également ses instants de bonheur) ; ensuite le contremaître (va-t-il revenir, est-il condamné, va-t-il se rendre compte que les idiots ne sont pas ceux auxquels nous pensons) et ensuite petit Frère dont la description m'a énormément bouleversée (que ressent-il exactement au sujet de la bête).



Vous l'aurez sans doute compris, cette nouvelle est loin d'avoir assouvi tous mes besoins de réponses, mais ce fut une très belle découverte que cette œuvre. Avec une plume simple mais très bien maîtrisée sans fioriture, elle est réellement efficace. Elle m'a fait me poser beaucoup de questions autres que celles déjà évoquées ci-dessus : comment l'auteur s'est-il documenté pour écrire cette nouvelle. Est-ce que ça existe vraiment compte-tenu des différentes catastrophes nucléaires que nous connaissons, j'avoue être trop frileuse pour faire des recherches.



Cette nouvelle a donc un gout de peu mais qui est passionnante. Si vous décidez de lire ce livre ne chercher à pas à voir une vitrine du musée des horreurs mais comme une œuvre qui présente des gens qui ressentent, qui vivent, qui chérissent et qui ont développer un nouveau sens qui nous échappe
Lien : http://exulire.blogspot.fr/2..
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Pigeon, canard et patinette

Étrangement, ce titre post-apocalyptique est très optimiste, drôle et agréable à lire.

Les personnages sont d'une résilience à toute épreuve et nous tirent vers le haut malgré toute la noirceur du monde qui les entoure.

Une fin de l'humanité dans la joie et la bonne humeur !

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Pigeon, canard et patinette

Nouvelle au titre étrange chaudement recommandée par mon libraire, "Pigeon, Canard et Patinette" est un bon post-apo, avec des personnages attachants et un point de vue pas trop manichéen qui est plutôt rafraichissant pour le genre. Se lit très facilement et avec plaisir.
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Pigeon, canard et patinette

Ce texte est inspiré de la nouvelle de Jean-Pierre Andrevon Les retombées.

Que dire de plus que le résumé éditeur, je vous avoue que je n'ai rien de mieux à ajouter que ce que vous vend l'éditeur.

L'auteur plante son décor de suite. J'ai été immédiatement happé par le récit dont l'atmosphère donne directement le ton. C'est bien écrit, ça répond de façon subtil au concours d'écriture.
Lien : http://www.laprophetiedesane..
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