Fred Vargas

« Ceux qui vont mourir te saluent » de Fred Vargas . On vole de dessins de Michel-Ange à la Bibliothèque vaticane ! Autour de ce délit auquel s’adjoignent rapidement des meurtres ,se danse un étrange ballet entre policiers rivaux (italien et français) et suspects pittoresques (une belle veuve, un monsignore, trois étudiants jouant les empereurs romains ) que lient des secrets enfouis dans leurs passés respectifs. On reconnait la touche sophistiquée de Vargas et les dialogues énigmatiques et érudits qui font le sel d’une énigme assez classique par ailleurs.

Troisième roman publié de Fred Vargas, ce court opus ne restera pas dans les mémoires. Style ampoulé et pédant qui voudrait évoquer la fantaisie érudite de trois blancs-becs qui se taxent de culture latine, intrigue fibreuse à souhait, manque de subtilité des personnages, il n’a rien pour retenir l’attention du lecteur.

Très brièvement, l'histoire : un étrange trio d'étudiants se fréquente à Rome depuis plusieurs années. Ils portent par jeu les noms de trois empereurs, Claude, Néron (David) et Tibère (Thibault). Ils entretiennent des liens singuliers avec la belle-mère de Claude, Laura Valhubert, une femme aussi envoûtante que mystérieuse, qui se rend régulièrement à Rome. Son mari, Henri Valhubert, est un éditeur d’art et expert reconnu. Lorsqu’il est chargé d’authentifier un dessin attribué à Michel-Ange, il soupçonne qu’il provient de la grande bibliothèque du Vatican. Cela lui vaut d’être empoisonné devant le palais Farnèse, au cours d’une fête. L’enquête menée par la police italienne, et l’inspecteur Ruggieri, est doublée par celle du français Richard Valence envoyé en mission officieuse par Paris pour étouffer l’affaire.

Trafics d’œuvres et de manuscrits, secrets de famille, manœuvres politiciennes, cafouillages policiers, tout est bon pour gonfler cette intrigue tarabiscotée et maigrelette. Au bout du compte, il en reste peu de choses.

Rome, sa douceur de vivre, trois étudiants trublions et grandiloquents affublés de nom d'empereurs romains (Claude - le seul dont ce soit le vrai prénom, Tibère et Néron), un croquis de Michel-Ange dérobé à la bibliothèque vaticane, un meurtre par empoisonnement à la cigüe, des rapports troubles et ambigus entre les personnages... Tels sont les ingrédients de Ceux qui vont mourir te saluent, un des "romspols" non intégré dans une série de Fred Vargas.



On y retrouve la patte historique de l'auteure, archéologue et historienne. Également sa qualité d'écriture. Pourtant, ce roman ne m'a guère emballée. Il se lit - en l'occurrence s'écoute grâce aux éditions Audiolib -  puis s'oublie.

L'intrigue policière n'est pas particulièrement passionnante et suffit juste à écouter jusqu'au bout. Quant aux personnages, les trois empereurs, surtout Néron, deviennent assez vite fatigants par leurs manies ''impériales" et leur phrasé pompeux. La belle Laura, belle-mère de Claude, joue les mystérieuses entre non-dits, mensonges et scènes de larmes. Quant à Richard Valence, chargé de démêler l'affaire pour l'étouffer au nom d'un ministre français, frère du défunt, c'est celui que j'ai apprécié le plus. Son côté bourru mais sensible, ses relations passées avec Laura qui pourrait mettre en péril son objectivité.



Il y a un certain charme désuet qui se dégage néanmoins de ce court roman. C'est sans doute ce qui m'a fait poursuivre jusqu'à la fin. Ainsi que la voix captivante de Christophe Allard, que j'avais déjà beaucoup appréciée pour Trois mille chevaux vapeurs d'Antonin Varenne.



Jusqu'à présent, je ne connaissais de l'oeuvre de Fred Vargas que L'homme à l'envers et, surtout Pars vite et reviens tard. Je n'ai pas encore essayé sa série avec les Évangélistes. Peut-être sera-ce pour une prochaine lecture.

qu’elle étrange lecture qui me laisse perplexe. Peut on ne pas avoir d’àvis sur ce qu on vient de lire? Est ce possible? Je suis incapable de dire si j ai aimé ou non.



Je suis très attachée à adamsberg c est avec lui que j ai découvert Vargas et du coup quand il n est pas la, je suis perdue. L écriture de Vargas est atypique et elle peut paralyser ou parasiter le cerveau, à vous de choisir. Ne vous fiez pas à ce retour, j adore son écriture. Elle me fait vriller. Je cherche à comprendre l étrangeté de ses personnages mais je ne suis pas assez barrée pour ça ou bien il faudrait que je me mette dans un état second pour accéder à ce niveau de bizarrerie. Bref, ici l histoire à mis du temps à démarrer selon moi et je n ai retrouvé cette étrangeté qu à la fin du livre.

J aurais aimé que ce côté triumvirat soit plus présent, étrange réflexion puisqu on en parle non stop mais on ne rentre pas assez dans ce paradoxe temporel et impérial à mon goût.



Bon du coup, vous l’aurez compris, je ne sais pas où j en suis. Perdue certainement dans Rome à tente de comprendre le fonctionnement du cerveau de Vargas en regardant les étoiles à côté de tibere, Néron et Claude.

L'intrigue policière sensu stricto est excellente, et il est vrai que les premières conclusions de Valence auraient pu être exactes ... les réflexions suivantes aussi ... style poupées russes pour arriver à la vérité.



Par contre je n'ai pas aimé le style quelque peu pompeux utilisé pour les protagonistes impériaux, à savoir Claude, Néron et Tibère ... d'où in fine une légère déception.



Donc je ne mets que 3/5 ...

Court roman policier, on sent les prémices de l’oeuvre De Fred Vargas, une belle ébauche prometteuse de ce qu’elle écrira ensuite.

Un livre qui nous fait revivre au présent les craintes du Moyen-Age ? l'objectif est pleinement atteint.

J’avais entendu parler de Fred Vargas et j’avoue que j’ai été à moitié content et à moitié déçu.

Content parce c’est fluide, facile à lire, avec des rebondissements et subtil.

Déçu parce que les personnages sont trop caricaturaux : le cérébral qui se veut un dur, la femme rusée et calculatrice...

Dommage. J’essayerai un autre livre. Que me conseillez-vous ?

Un avis un peu mitigé sur ce roman. Je n'ai pas trop aimé les personnages et je me suis un peu ennuyée pendant la 1ère moitié du livre. La 2ème partie est plus captivante et le dénouement final est bien mené.

Dans ce roman, c'est Rome et Le Vatican qui sont précisément décrits. On y rencontre trois personnages originaux : “ Claude ”, “ Tibère ” et “ Néron ”, les trois étudiants à l'École française, forment un “ triumvirat ”. Les autres personnages sont l'inspecteur Richard Valence, la belle Laura Valhubert, l'évêque Lorenzo Vitelli... L'intrigue est passionnante, les fausses pistes nombreuses
Lien : http://aproposdelivres.canal..

Deuxième livre de Fred Vargas que je lis et j'ai encore une fois eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. Je me suis donc questionner et je pense que le vocabulaire utilisé par l'auteure est plus complexe que celui généralement utilisé dans les thrillers, je devrais essayer de lire un livre plus récent de cette auteure pour pouvoir comparer, car il est vrai que je suis plutôt adepte des thrillers français récents et en plus l'auteure utilise des phrases assez longues, ce qui me fait également perdre le fil de l'histoire par moment, c'est en tout cas comme cela que j'ai ressenti ma lecture.

Nous suivons Valence, qui doit enquêter sur le meurtre d'un homme richissime, vivant principalement en France mais qui se rend régulièrement en Italie pour affaire ou pour voir son fils qu'il qualifie de bon à rien. C'est le frère du défunt, assez haut placé en politique qui mandate Valence, afin que celui-ci étouffe l'affaire, en effet, un meurtre n'est jamais bon dans le monde politique et encore moins quand le mort n'est autre que le frangin.

Ce livre est un peu un huis-clos, car très peu de personnages, donc un coupable tout trouvé pour l'enquête et qui laisse donc très peu de possibilité au lecteur, qui malgré tout, n'est pas à l'abri d'un revirement de situation.

J'ai dans l'ensemble aimé cette histoire qui change des thrillers traditionnels, mais qui malgré tout ne me réconcilie pas tout à fait avec l'auteure, il va encore falloir que j'en tente un autre, ce qui tombe bien, puisque j'en ai encore plusieurs dans ma PAL.

J'ai acheté ce livre l'an dernier suite à l'excellente découverte du style de Vargas grâce aux « Temps Glaciaires ». le résumé de celui-ci m'avait intrigué au moment de la fouille de la bibliographie de l'auteur dans la librairie. L'avantage de donner comme consigne moins de 300p me permet de lire mes pioches dans les temps et de rattraper mon retard des mois précédents (dont 3 pavés…).



Troisième roman que je lis de Vargas : une excellente découverte, une déception et une histoire qui sort de l'ordinaire. Les personnages principaux portent des noms d'empereurs romains avec comme contexte notre monde actuel. Les chapitres sont courts et grinçants. Où Vargas veut-elle nous amener ? En fait, ce ne sont que des surnoms et l'histoire part assez rapidement sur un décès suspect peut-être lié à de la vente d'oeuvres d'art entreposées au Vatican. Quand l'enquête semble close et le meurtrier coincé, tout repart de plus belle car rien n'est ce qu'il paraît. Vargas est très cynique dans ce roman mais en même temps, elle ne parle pas pour rien et tout est calculé. Rien n'est laissé au hasard dans cette courte histoire et je me suis laissée surprendre à chaque rebondissement. Cette lecture a été plus longue que prévue à cause de la fatigue engendrée par le boulot mais à aucun moment, je ne me suis ennuyée avec celle-ci.



Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente découverte et je remercie Realita de me l'avoir pioché pour Septembre. J'ai encore deux livres de Vargas dans ma PAL, j'espère que je les apprécierai autant que celui-ci et « Temps Glaciaires ». « Pars vite et reviens tard » a été l'exception et il semblerait que je préfère le style plus récent de Fred Vargas. Si vous êtes amateurs de policier à l'humour un peu décalé et le style grinçant, je vous conseille très fortement de découvrir ce hors série de Mme Vargas, il vaut le détour. Pour ma part, il faudra que je continue à découvrir sa bibliographie.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Automne 2019.

Etrange comme ce roman m'a rappellé les petites ruelles de Florence, ce sentiment d'être ici et maintenant au XVème siècle sans faire d'effort, car Fred Vargas est aussi une médiéviste et quand l'Histoire et l'histoire se mêlent, elle est très douée pour nous perdre.

Détrompez vous l'action se déroule à Rome où il sera question de tableaux contrefaits, de la bibliothèque vaticane, d'un évèque et de secrets dissimulés depuis si longtemps.

Un bon polar sans les évangélistes et sans Adamsberg, mais il est tellement dépaysant qu'on ne s'en offusque nullement. J'ai cependant un peu moins adhéré aux personnages cette fois-ci, les empereurs romains, Claude, Tibère et Néron ainsi que le commissairre Valence me semblent moins campés que les autres personnages de Fred Vargas, ils sont un peu moins attachants et parfois un brin agaçants.

Rien de grave, le paysage et les instants d'Histoire valent le détour à eux seuls. Vous voulez visiter Rome, mais vous n'avez pas le temps, pas l'argent, pas l'énergie. Prenez Ceux qui vont mourir te saluent sur les rayonnages d'une bibliothèque, dans une librairie, chez un(e) ami(e) et envolez- vous.

Je ne vais pas m'étendre d'autres l'ont fait avant moi et beaucoup mieux. Une intrigue moins prenante que « Debout les morts » que je viens de terminer, mais des personnages fabuleux digne de grandes tragédies grecques. Je me suis régalé, c'est facile à lire et addictif. Un bon moment passé au coin du feu.

Une enquête sympathique à Rome dans un cercle assez fermé, où les liens sont très serrés ... mais quels sont ces liens?

Ce qui est sûr, c'est qu'un meurtre a eu lieu et des dessins précieux ont été volés dans la bibliothèque Vaticane.

Plutôt plaisant!

Très sympathique et agréable entre deux livres sérieux. Mais inférieur à d'autres livres du même auteur.

Ce deuxième roman policier de Fred Vargas est un peu mieux écrit que son premier, mais est encore loin de la merveilleuse alchimie qui nous rendra accro

Dans cet ouvrage, Vargas manie le suspense et le sordide avec humour et légèreté!

L'auteure nous présente des personnages tous différents les uns des autres, dont la singularité nous pousse à nous attacher à chacun d'entre eux.

Une intrigue qui tient la route, un livre très agréable à lire...

Je recommande!

Exercice de style amusant et réussi, de facture classique, mais Adamsberg m'a manqué.

Ce livre se lit comme chaque livre de Fred Vargas, avec beaucoup de bonheur.

Je recommande pour passer un excellent moment.Lire Fred Vargas est une valeur sûre. Un plaisir infini de sombrer dans les méandres psychologiques de ces personnages saupoudrés de tendresse et de timidité, de rudesse et de force à la fois ,un vrai bonheur!! le livre réserve son lot de surprises et les situations rapportées sont assurément contemporaines et pleine de demi-mesures. On pourra regretter que cela termine trop vite (juste 185 pages…), et que cela manque un peu de développement mais c'est correct et on dévore d'autant plus rapidement.
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