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Critiques de Frédéric Andréi (44)
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L'Histoire de la reine des putes

Ce fut un bon moment de lecture. J’ai étais prise dans l’histoire, tout le long du livre et je ne me suis pas du tout ennuyé.

L’action se passe aux états unis, le récit débute en 1996 avec Pam, et l’autre narration en 2018 avec Nicholas, une histoire de filles paumées, et puis de l’autre la découverte d’une mare de sang.

C’est ainsi que commence ce roman passionnant.

Tout y est : suspens, amour, folie, humour noir, meurtre, enquête, rebondissement…

Des personnages dont la vie bascule certains on fait le bon choix et d’autre en subissent les conséquences.

Une fin inattendue…



Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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L'Histoire de la reine des putes

Après une carrière de comédien souvenez vous, c'était le jeune facteur dans Diva, le film de Beineix ) et de scénariste et réalisateur. Frédéric Andréi écrit désormais des polars bien balancés dont l'intrigue se déroule très souvent aux Etats Unis



C'est le cas de son dernier en date qui porte le titre bien balancé de L'Histoire de la reine des putes.



L'intrigue de son nouveau polar entremele deux histoires, une débutant en février 1996 avec Pam et l'autre en juin 2018 avec Nicholas.ancien journaliste- personnage déjà présent dans deux des précédents polars de Frédéric Andréi devenu charpentier qui. vit à Sausalito en Californie, à côté de San Francisco.



Une flaque de sang découvert sous la maison voisine à la sienne. et voilà plongé ce charpentier au cœur de l'enquête d'un scandale écologique, dû à la recherche de l'huile de schiste ainsi que de la pollution des sols d’une partie de la Californie.



Une dénonciation des enjeux politico économiques sous fond d'exploitation du gaz de schistes, auquel la fiction française nous habitue assez peu- on pense parfois à ce cinéma américain qui se fait expert en la matière, un peu comme le récent Dark Waters de Todd Haynes .



Frédéric Andréi tisse un roman noir particulièrement efficace, sans temps morts pour le grand bonheur de son lecteur avide d'un récit trépidant aux multiples rebondissements, porté par un rythme haletant qui ne s'essouffle jamais et ton légérement décalé et ironique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Riches à en mourir

CHALLENGE PAVES 2014/2015 (11/15)



Le premier roman de Frédéric Andréi, acteur, réalisateur, et scénariste est une réussite. Je pense qu'il a déjà en tête le film qu'il pourrait en tirer.



Nicholas Dennac, ancien journaliste, est l'héritier direct des hippies qui, dans les années 70, ont élu domicile dans la baie de San Francisco. Il habite d'ailleurs la Waldo Coop, dans une des maisons flottantes où résident encore les survivants de la communauté. Reconverti en menuisier pour assurer ses besoins quotidiens, il est employé chez Toni Wards. Mais voilà que le richissime vieux monsieur décède brutalement, victime d'une épidémie mondiale : en effet, chaque vendredi, un milliardaire d'un coin de la planète meurt de ce qui ressemble à une crise cardiaque, après avoir reçu une enveloppe bleue précisant l'heure exacte de sa mort s'il refuse de céder une part de son capital. Les réfractaires à l'obligation de verser une somme conséquente à leur pays (pour compenser d'éventuelles malversations ou fraudes fiscales) et de se lancer dans le projet humanitaire de grande ampleur précisé dans le courrier, ont beau s'entourer de toutes les protections, ils n'ont aucune chance d'échapper à leur sort. Toutes les grosses fortunes paniquent, la police est sur les dents. Nicholas se rapproche de la jeune et belle Tina Wards, devenue riche héritière au décès de son époux. Victime du même chantage, elle préfère céder, s'investit dans l'humanitaire et échappe à une mort certaine. Mais leur aventure va être contrariée par l'intervention du FBI car Nicholas devient le suspect N°1, d'autant plus que ses anciennes opinions d'extrémiste de gauche refont surface. Avec l'aide d'un ami journaliste, il décide de mener sa propre enquête afin de découvrir ce Robin des Bois des temps modernes qui prend aux riches pour donner aux pauvres et aident les gouvernements à sortir de la crise.



Frédéric Andréi a réussi à m'embarquer dans cette histoire qui mêle services secrets et nouvelles technologies, deux sujets auxquels je suis pourtant allergique, car il ne se départit jamais d'un humour caustique. L'auteur nous balade avec délectation de descriptions assez triviales (il y a des relents de sex, drugs sans rock'n'roll) à des phrases ampoulées où perce malgré tout une certaine poésie. La philosophie utopiste des hippies va se confronter au monde actuel du capitalisme impitoyable. Malgré quelques longueurs ressenties dans le milieu du roman, j'ai trouvé que l'auteur nous offrait un thriller original bâti sur une idée totalement audacieuse, voire irrespectueuse (Que ceux qui sont pour osent lever le doigt !). 17/20







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Bad land

Un avis mitigé sur ce livre que je me faisais pourtant une joie de lire, d'autant plus que j'aime les histoires où il est question d'indiens et de grands espaces. Déception en demi-teinte car si j'ai aimé l'histoire , je n'ai en revanche, pas aimé le style et les longueurs. Quel dommage ! il y avait pourtant du potentiel. Je l'ai d'ailleurs pas lu d'une traite mais en plusieurs fois tant il m'a pas captivée. Je n'ai pas détesté, non mais je n'étais pas spécialement pressée de me replonger dedans. J'ai pas aimé le personnage de cette bimbo qui revient aux sources c'est tellement peu probable. Par contre, le Montana et le Nevada sont très bien décrit, il y a de belles lignes sur les paysages.



Bon il s'agit d'un polar donc il y a quand même un certain rythme mais qui est freiné par des longueurs inutiles, la fin n'est pas étonnante mais elle fonctionne quand même. Ce n'est pas un livre qui me laissera un souvenir impérissable aussitôt refermé aussitôt oublié. J'avais nettement préféré le livre précédent de l'auteur " belle à en mourir".



VERDICT



Un polar tendance thriller qui n'est pas indispensable pour moi, mais peut plaire aux fans de grands espaces et des indiens.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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L'Histoire de la reine des putes



Un auteur français qui plante le décor de son dernier roman en Amérique, et plus précisément en Californie, ça donne un livre qui m’a fait sortir de ma zone confort.

En effet, j’ai toujours un peu de mal avec les romans américains mais cette fois, je dois bien avouer que je me suis laissée prendre au jeu et j’ai eu envie d’avancer jusqu’au bout.

Il faut dire qu’avec un titre pareil déjà, c’était tentant 😊

Et puis c’était sans compter sur la construction et l’écriture remplie d’humour de Frédéric Andreï.

L’histoire tout d’abord.

En juin 2018, Nicholas Dennac, ex journaliste devenu charpentier, oeuvre sur un chantier de maisons flottantes appartenant à de riches propriétaires lorsque il découvre une mare de sang sous le plancher d’une de ces maisons.

Il ne lui en faudra pas plus pour décider de mener l’enquête afin de découvrir ce qui s’est passé.

Et puis, par alternance de chapitre, on change d’époque et on se retrouve en 1996, à suivre Pam, jeune fille fraîchement tombée enceinte d’un type de passage dont elle est tombée follement amoureuse.

Le hic, c’est qu’elles sont deux à être tombées sous le charme du même homme. Et Terri, l’amie de Pam ne compte pas laisser sa place.

Au départ, l’histoire se met en place tout doucement. L’auteur prend tout son temps pour dépeindre chacun de ses personnages. Des personnages barrés, un peu déjantés, des paumés, des putes ? Peut-être ...😊

Bref, des personnages atypiques qui justement vont se démarquer de par leurs travers.

Deux histoires donc qui s’entremêlent pour nous offrir un roman noir qui nous permettra de mieux comprendre l’histoire du scandale écologique qui s’est révélé autour de l’exploitation de l’huile de schiste aux États Unis ainsi que les enjeux économiques qui en sont à l’origine.

Malgré quelques longueurs, le roman est bien rythmé et on ne s’y ennuie guère.

L’humour est omniprésent et j’ai souri à maintes reprises malgré la gravité des thèmes abordés.

Par mon genre de romans de prédilection au départ et pourtant, j’avoue avoir eu envie de connaître le fin mot de l’histoire. Comme quoi parfois, il ne faut pas hésiter à sortir des sentiers battus.
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Bad land

Je tiens à remercier Babelio et les Éditions Albin Michel pour l'envoi de ce livre.



A la base, je ne savais pas que c'était un roman "policier" ou plus précisément, un polar. Surtout que je n'en lis jamais car ce n'est pas mon genre de prédilection (le goût et les couleurs...). De plus, ce n'est qu'en m'attardant mieux sur le résumé, une fois le livre en main, que je me suis rendue compte que ce n'était pas un one-shot mais la suite de "Riches à en mourir" du même auteur. Alors ma grande crainte était de ne rien comprendre, ne pas arriver à suivre mais finalement, on peut presque le prendre comme un one-shot.



Tina, à moitié indienne, immensément riche est revenue dans le Montana, sur ses terres qu'elle compte bien protéger à tout prix pour ses amis indiens et pour sa fille qu'elle porte encore en son ventre. Tina n'est pas venue seule, elle a réussi à pousser son mari Nicholas à la suivre dans cette aventure folle. Alors qu'elle essaie de sauver ses terres en bravant les dangers alors qu'elle est enceinte et quasiment à son terme, Nicholas va être obnubilé par l'attentat qui a secoué Las Vegas, se rendant ainsi compte qu'il était au plus près de l'événement et qu'il avait en quelque sorte une implication en tant que témoin. Mais plus qu'un témoin et aidé par une ancienne connaissance, Edelia, agent du FBI, il va mener sa propre enquête, une enquête qui remettra absolument tout en question.



Tina a vraiment un fort caractère, dit toujours ce qu'elle pense et même Nicholas qui est aussi une forte tête n'a pas de prise sur cette femme, sa femme. Une tête à claques que j'avais envie de secouer, de baffer à plusieurs reprises. Nicholas est plus intéressant, c'est un ancien journaliste, vraiment très consciencieux, intelligent, réfléchi, qui va jusqu'au bout des choses et ce quoiqu'il en coûte. Un couple vraiment atypique et mal assorti, il faut le dire. On ne croirait pas qu'ils sont mari et femme, ils ont une façon de se parler et n'ont pas la même vision des choses, de la vie... En fait, leur couple s'est formé beaucoup trop vite à mon avis et ils vont devoir faire avec désormais car leur foyer va accueillir un premier enfant.



On suit principalement nos deux personnages principaux Tina et Nicholas, qui vont passés une bonne partie du roman séparés vivant les choses chacun de leur côté, leurs deux intrigues restant connectées cependant. Mais on a aussi le point de vue d'autres personnages comme Edelia, Irène la fausse agent du Bureau des Affaires Indiennes ou Zachs le gérant d'une boutique qui vend des armes et autres choses pour survivre en territoires hostiles. Et je ne me suis attachée à aucun personnage du roman malheureusement.



Je suis déçue aussi sur un autre point, c'est par rapport au résumé qui un peu mensonger. Je m'explique: je pensais être plongée au pays des "cowboys et indiens" dans le monde moderne/actuel, que ça allait énormément tourner autour de ça, eh bien, non. En fait, l'intrigue qui tournait autour de Tina à propos des terres indiennes a été "écrasée" par celle de Nicholas avec son enquête sur un attentat terroriste. C'était donc nettement plus intéressant du côté de Nicholas.



Une écriture vraiment agréable et fluide, les descriptions des paysages sont très visuelles, c'était très réaliste, mais il y avait aussi plein de sujets qui sont d'actualité qui font que c'était en partie ancré dans la réalité: le terrorisme, les présidentielles américaines, les problèmes migratoires etc...



Les plus du roman sont vraiment le style d'écriture de l'auteur, les descriptions très précises, les intrigues bien ficelées qui se rejoignent à un moment ou à un autre. Les points négatifs sont les personnages auxquels je ne me suis absolument pas attachée, les longueurs et une moitié de roman beaucoup trop introductive et limite ennuyeuse.



Un roman qui n'est pas fait pour moi mais je n'ai pas non plus détesté, c'était quand même une lecture sympathique surtout dans la deuxième moitié qui était nettement plus prenante.
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L'Histoire de la reine des putes

Encore un écrivain français, comme pas mal d'autres, qui situe son roman aux USA !

Amour de ce pays ? tentative de dépayser son lecteur ? honte d'être un petit Français ?

Du coup, même le style se veut amerlock, ainsi que le vocabulaire : truck, swap, paddle-board, ribs.....



Le style est à l'avenant: "C'est un mec qui a regardé les alentours comme n'importe quel mec regarderait ces putains d'alentours" Oui, "putain" '(et "mec") fait très américain; regardez un film, et vous entendrez , mec, de ces putains de dialogues merdiques à souhait !



Vous l'avez senti, je déteste ça ! Cependant, je m'y suis fait, et j'ai apprécié ce putain de roman ; il est bien construit, le style convient bien à ce putain de pays de merde, et la putain d'histoire est bien foutue.

Sont soulevées de plus des problèmes graves d'écologie



Ouais, mec (au féminin, ça fait quoi ?) je te conseille de te procurer ce putain de livre, de te munir de quelques canettes de bière, du shit aussi, et de te laisser aller dans cette putain d' histoire....
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L'Histoire de la reine des putes

Bonjour à vous Bande de Lecteurs Fous, aujourd'hui avec Alfred nous revenons sur un roman sorti le 30 Septembre aux Éditions Albin Michel, L'HISTOIRE DE LA REINE DES PUTES de Frédéric Andrei.





Au menu de ce roman au titre alléchant: Deux histoires, une débutant en février 1996 avec Pam et l'autre en juin 2018 avec Nicholas.



Une mare de sang, un charpentier ex-journaliste et nous voilà plongés au cœur de l'enquête d'un scandale écologique.





Si j'avais choisi ce roman parmi la sélection d'Octobre des Éditions Albin Michel, c'est bien pour son titre et sa couverture.



La lecture commence doucement, avec les cent premières pages qui placent le cadre de l'histoire et puis le rythme s'accélère. L'intrigue devient de plus en plus prenante. La lecture nous ballote entre la vie Pam à la ferme et l'enquête menée par Nicholas à San Francisco. C'est parfois drôle, très drôle et même temps ça pousse à réfléchir très sérieusement sur des sujets d'actualité, l'écologie, la guerre. 



Les pages s'enchaînent, je reprends ma respiration entre deux chapitres et je replonge mon nez dans l'enquête, sans pouvoir m'arrêter,  c'est addictif. Alors que même que j'arrive à la page 256, je m'écrie " eurêka, j'ai trouvé ",  et au fond de moi je me dis que "si cela le dénouement, c'est juste génialissisme". 



Conquise par cette lecture, par ses personnages, par les lieux, et les thèmes abordés, je finis ma lecture toujours aussi absorbée et je referme les dernières pages avec un énorme sentiment de satisfaction.



Alfred, fini L'HISTOIRE DE LA REINE DES PUTES, et donnons notre ressenti :





Un coup de cœur, que je ne peux que recommander. 

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Bad land

Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce roman.



Je pensais naïvement être emportée dans les grands espaces, plongée dans l’âme amérindienne et le vœu chevillé au cœur de rendre justice à ce peuple et, en bonus, être malmenée par un attentat…



Si je me suis gelée le bout du nez en crapahutant sous une peau de bête, dans une tempête de neige dans les montagnes sauvages du Montana, en revanche je n’ai pas du tout frémi au contact des indiens, ni tremblé sous les sabots du rodéo de Las Vegas, Nevada…



Quand je pensais lire une ode à la terre des indiens, un plaidoyer pour que justice soit rendue aux ancêtres, une immersion dans les traditions amérindiennes, je n’y ai vu que le énième caprice d’une richissime bimbo à fort caractère qui se découvre tout d’un coup héritière d’un monde ancestral, achetant par liasses de dollars une terre qui, ô miracle, se trouve regorger d’or. Tiens donc…



Tina n’est pas du tout sympathique, elle est brutale, elle fait ce qui lui chante, son passé de putain dépravée arriviste lui colle à la peau. Elle fonce et qu’importe les dégâts qu’elle provoque. La scène de l’accouchement à l’ancienne, en plein blizzard avec un cordon ombilical arraché avec les dents, est peu crédible… surtout quand, avant même la délivrance, Tina se retrouve à cavaler dans la montagne avec son bébé!



Son couple n’est pas sympa non plus! Tina et Nicholas passent leur temps dans l’agressivité, à se fuir, s’affronter, se mépriser pour, ô miracle, retrouver la grâce amoureuse devant une petite tête brune nouvellement née!

Ce couple m’a fait rapidement penser à Jonathan et Jennifer Hart dans Pour l’amour du risque, cette série tv des années 80… en bien moins policés cependant!



Quand je pensais également que l’enquête menée par Nicholas aurait un rapport avec la quête de sa femme à reconquérir la terre de ses ancêtres, je me suis heurtée une histoire totalement indépendante.

Le suivi des deux histoires donnent, certes, un rythme certain à la lecture et densifie agréablement l’ensemble mais au final, j’ai passé mon temps à plaindre ce pauvre homme rejeté par sa femme, déchiré entre son instinct de journaliste, passionné par son ancien métier et obligé de courir après son épouse irresponsable! Je l’ai même jugé assez pathétique, accro à sa tablette, menant une enquête à distance, sous sa peau de bête, face aux grizzlis, aux tueurs, à la montagne sauvage et impétueuse…

De plus, les chicaneries inter et intra services et les magouilles politiques, soulevées par l’implication de l’agent du FBI, Edelia Torres Nilo, m’ont paru maladroites et superflues pour la résolution de l’attentat perpétré à Las Vegas, auquel Nicholas se retrouve indirectement impliqué.



En conclusion, je rends un avis mitigé. J’attendais autre chose de ce roman. C’est toutefois une lecture rapide et agréable mais qui ne me marquera pas.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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L'Histoire de la reine des putes

Après "Riches à en mourir " et "Bad Land", Nicholas Dennac et Tina Wards s'engueulent encore une fois pour notre plus grand plaisir.



À chaque nouvel opus, l'écriture de Frédéric Andréi s'affirme pour atteindre un style inimitable avec "L'histoire de la reine des putes". Rien n'est ce qu'il semble, les héros cavalent et perdent les pédales au milieu d'un monde abîmé, en danger, soumis à l'argent. Et nous, lecteurs, lectrices, nous jubilons à chaque page, parce que même si il y des meurtres, même si la situation est tragique, ben, c'est quand même souvent drôle.



Il y a chez Frédéric Andréi, une capacité à imaginer des histoires et des personnages hors normes qui le rend incontournable dans le monde du polar.



À lire absolument !



#LhistoireDeLaReineDesPutes #FredericAndrei #AlbinMichel #lectures #livres #chroniques #polar #Thriller



Le quatrième de couverture :



Juin 2018, baie de Sausalito, Californie. Sur le chantier d’un quartier de riches maisons flottantes, Nicholas Dennac, ex-journaliste d’investigation devenu charpentier, découvre une mare de sang. Il n’en faut pas plus pour réveiller son instinct.



Dennac va remonter un à un les affluents d’un ruisseau sanglant dont les méandres traversent un vaste scandale industriel lié à l’exploitation d’huile de schiste, le business du siècle dans cette région. Un sang qui poisse et se faufile entre les derricks qui poussent comme des champignons dans une Californie rurale sacrifiée aux plus offrants. Une navigation dangereuse pour Dennac qui le mènera peut-être jusqu’à la source du mal : la Reine des Putes.
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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L'Histoire de la reine des putes

1996. Brooke et Terri. Deux jeunes paumées, droguées qui "accessoirement" lorgnent sur le même homme. Brooke n'a qu'une échappatoire à l'avenir sombre qui se profile à l'horizon : fuir coûte que coûte son milieu.

2018. Nicholas, père de famille, ex-journaliste devenu charpentier, occupe une maison flottante dans la baie de Sausalito. Alors qu'il oeuvre dans une maison de sa communauté, il repère des traces de sang. Son instinct et sa curiosité vont le pousser à chercher ce qui a pu se passer dans ce logis.

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J'ai beaucoup aimé ma lecture. L'auteur maintient un rythme dynamique tout au long du roman grâce à l'agencement des chapitres : l'alternance des époques lève progressivement le voile sur ces deux histoires qui vont finir par se télescoper. L'on mène l'enquête de concert avec Nicholas, à l'affût d'indices qui pourraient nous mener vers un point de convergence alors même que l'on vient de loin et depuis des routes et chemins fort éloignés les uns des autres. Qui a pu être tué, pourquoi ? Quelle est le lien entre tous ces personnages aux trajectoires et milieux différents ? De plus, Frédéric Andrei a su me surprendre avec certaines révélations finales.

Enfin, l'auteur a créé des personnages sombres que j'ai beaucoup aimés. Des êtres caractéristiques et emblématiques d'une Amérique fracturée, diverse, et qui restent parfois sur le bord du chemin. Des êtres blessés, torturés dont d'autres abusent sans vergogne. La toute fin n'est pas forcément celle que j'avais imaginée a le grand mérite de continuer à surfer sur l'imperfection de l'Homme.

Une bonne pioche opérée lors de la dernière masse critique Mauvais genre de Babelio.

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Riches à en mourir

Un terroriste envoie à des milliardaires un ultimatum : s'ils ne versent pas une certaine somme à une association, ils mourront. Le courrier est pris à la légère mais les cadavres s'enchainent. Qui se cache derrière tout cela ?



Un journaliste un peu à la dérive, Nicholas Dennac, vivant dans une communauté dans la baie de San Francisco sur des maisons flottantes, mène l'enquête. La panique s'installe chez les milliardaires, Nicholas va devenir très proche d'une veuve et va essayer de comprendre qui tire les ficelles.



Un thriller politique, une critique sociale, des pratiques financières pas toujours bien claires, un héros un peu looser qui tombe amoureux : tous les ingrédients pour un polar mené tambour battant. J'ai trouvé certains passages un peu compliqués cependant.


Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Riches à en mourir

C'est un premier roman à saluer. L'intrigue est prenante. Les ramifications dans le passé hippie de san Francisco mêlées au capitalisme libéral d'aujourdhui en font un roman intéressant. Les personnages qui gravitent autour de Nicolas Dennac sont complexes et apportent de la crédibilité au propos de l'auteur. Un roman à lire pour les amateurs de thriller.
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L'Histoire de la reine des putes

Et pannnnn !!! Il a fallu la masse critique de Babélio pour me redonner une vraie envie de parler d’un livre. Non, pas que mes précédentes lectures étaient décevantes, loin de là, il y a eu même d’excellentes surprises.

Mais les mots ne sortaient pas, pas correctement… La panne de la chronique, c’est dur… presque aussi difficile que la panne de lecture.

Bref, trêve de bla bla bla pour rien, on est là pour parler d’un gros coup de cœur pour moi !!!

L’histoire de la reine des Putes de …

Je vois d’ici vos petits sourires en coin bande de pervers ! Non, il ne s’agit pas d’un livre où vous lirez l’exploit de la meilleure euh… prostituée de tous les temps. Mais pas du tout !

Bien sûr, le titre n’est pas sorti de l’esprit d’un auteur malade voulant racoler. Pas du tout, la fin donne une ampleur folle au titre de ce gros bébé. J’aurais presque tendance à m’inspirer de la petite phrase d’accroche de la 4e « Un roman aussi noir et serré qu’un expresso italien… ». Ici, il y a du liant, de la densité et une ambiance à couper au couteau. Tu ne vas pas lire un livre tout doux, parce que oui, parfois certains thrillers sont plus doux que d’autres, ici, c’est fort, c’est puissant mais qu’est ce que c’est bon.

Et quand je dis dense, je vous rassure ce n’est pas prise de tête du tout. L’histoire coule bien, je l’ai adoré d’ailleurs, mais ici, l’écriture donne une puissance toute particulière à ce roman. C’est du Albin Michel, je vais vous dire, je ne suis pas étonné.

Pour l’histoire, je vais en dire quelques mots, mais pas plus, je ne vais pas spoiler…

Un charpentier, ex journaliste. Une indienne milliardaire un peu chelou.

Une dose d’amour et d’histoire « de famille »… de clan ? Je ne sais presque pas comment dire.

Un peu d’écologie ?

Des putes ? Rohhh suspens !!!!

Un peu de meurtre et d’enquête ?

Un stagiaire journaliste qui en veut.

Un flic… Totalement original.

Et les dialogues, un régal.

Les États-Unis (et pourtant ce n’est pas mon kiff), mais le « décor » du livre m’a totalement fasciné.



Bon, sérieux, commande le pour faire ton opinion parce que …

PUTAIN QU’EST-CE QUE C’ETAIT BONNNNNNNN !!!!
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Riches à en mourir

J’ai un avis plus que mitigé sur ce livre. Si j’ai bien aimé l’idée de départ, j’ai vite déchanté en me plongeant dans le texte.

D’abord à cause de l’écriture. L’auteur semble vouloir nous éblouir avec des descriptions pleines d’adjectifs mais n’arrive qu’à une lourdeur ampoulée qui est difficile à digérer.

Pour autant, on s’habitue à tout, et on finit par réussir à faire abstraction du style pour plonger dans l’histoire.

Et là…seconde désillusion.

Car si le pitch avait de quoi séduire, je cherche encore le suspense de l’affaire. En fait d’enquête, on se retrouve dans les méandres de la vie (sentimentale surtout) de Nicolas Dennac, ancien journaliste reconverti en charpentier.

Déjà, la première chose qui m’a dérangée, est que, passé les deux ou trois premières victimes, on n’a plus qu’une vague idée de ce qu’il se passe. On suit Dennac et puis, au détour d’un dialogue on apprend qu’il y a plus de 100 victimes, sans plus d’explication sur cette hécatombe, on continue à suivre Dennac puis soudain : au fait ! On en est à plus de 500 victimes… Ah… ok…

Ensuite viennent les incohérences qui décrédibilisent totalement l’histoire.

Déjà, l’attitude du FBI. A entendre l’auteur, le FBI est une sorte d’entité au-dessus des lois, qui peuvent tout se permettre et qui est l’équivalent américain des services secrets… Alors bon, déjà le FBI c’est la police. Une police qui peut intervenir sur tout le territoire et qui n’est pas limitée à un seul état, mais la police quand même, ce qui veut dire qu’ils suivent des procédures, ils sont loin d’être au-dessus des lois comme semblent l’être ceux présent dans le livre (opération à cœur ouvert sans le consentement de la personne, implant de localisation sans mandat…)

Ensuite, alors que tous les services secrets du monde cherchent la solution, ils comprennent vite que mais, oui, c’est bien sûr, le charpentier, ex journaliste, qui était jadis un bon fouille-merde va les sortir de là. Suffit de le laisser agir à sa guise en lui collant aux basques deux agents qui le surveillent et qui se vexent quand ils se font semer.

Et la fin est à l’image du livre : aucune crédibilité. Mais je ne peux pas donner d’exemple ca ça révèlerai tout et bien que ce livre soit clairement à reprendre, ça serait dommage de gâcher la surprise à ceux qui veulent tenter l’aventure.
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Riches à en mourir

Comédien fils du réalisateur français Yannick Andrei, Frederic sort son tout premier roman en 2014, Riches à en mourir. Un roman que je n’ai découvert que par hasard, habituée que je suis à vagabonder dans le rayon discount de ma petite librairie. Couverture, prix et résumé attrayants, je me suis fait un devoir de l’attacher dans la foulée.



Ici, les riches meurent les uns après les autres tous les vendredis, d’une simple crise cardiaque, chacun ayant reçu, au préalable, une lettre les informant que s’ils ne reversent pas la moitié de leur fortune aux plus nécessiteux, ils mourront.



Pour ma part, le pitch a fait mouche ! Je me suis donc plongé derechef dans ce petit pavé de presque 520 pages , et le résultat est assez mitigé. L’intrigue est prenante et l’écriture, sans être remarquable, reste agréable, ce qui fait que le début du livre est passé comme une lettre à la poste. Au départ un peu décontenancée par ce anti-héros, je l’ai finalement trouvé attachant et je me suis lancée avec lui dans ce voyage autour du monde, j’ai écouté ses longs discours sur le capitalisme, et j’ai tenté, tambours battant, de trouver la solution à l’énigme qui nous ai proposé.



Ce qui m’a gêné, surtout, ce sont les longueurs, les détours, les flash-backs, les explications laborieuses, le tout rendant la lecture vraiment fastidieuse vers la fin du bouquin. Je n’en voyais plus le bout et, peut-être était-ce dans mon empressement d’enfin en finir, mais je n’ai pas été absolument satisfaite par le dénouement. Je l’ai trouvé trop abrupte même, me laissant sur ma faim.



Une lecture en demi-teinte pour moi. Le sujet est intéressant, l’intrigue passionnante, mais les quelques bémols cités si dessus m’ont bien trop gêné pour le recommander.

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Riches à en mourir

Dans ce premier roman, l’auteur apporte une réponse toute personnelle à un problème d’économie d’une actualité brûlante : Comment gagner un point de croissance sans créer de la dette ? Ce sujet, posé, nous dit l’auteur, comme colle aux étudiants d’Harvard en 1963, est le fil conducteur de ce polar politico-financier.



Evidemment, comme souvent avec les romans policiers, il importe moins de découvrir le nom de l’assassin (dont les victimes potentielles, ici, sont les 12 millions de riches de la planète) que de décrypter un milieu et une époque donnés. Avec Riches à en mourir, Frédéric Andréi nous invite à un voyage autour du monde, de San Francisco à Paris en passant par la Russie, à une époque (pas si lointaine) où la jeunesse pensait dur comme fer pouvoir changer le monde. C’est pour cette plongée dans un univers à la fois si proche et si lointain que le roman vaut d’être lu : on (re) découvre avec passion l’Amérique hippie des années 60, le sexe, la drogue (manque le rock’n’roll), les idées classées « à gauche » et les mouvements révolutionnaires (donc réprimés par le FBI) ainsi qu’un activisme politique aujourd’hui en perte de vitesse.



La fin du roman, prévisible et convenue, amoindrit quelque peu le propos subversif tenu par son auteur : c’est dommage. Les questions économiques, politiques et sociales soulevées dans ce pavé de 500 pages n’ont malheureusement toujours pas trouvé de réponses satisfaisantes à l’heure actuelle. La pirouette finale s’avère donc vraiment frustrante !!! Le style, de prime abord, amusant et assez enlevé, finit à la longue par lasser. Malgré ces défauts, le lecteur aura néanmoins passé un agréable moment en compagnie de personnages crédibles, sans être caricaturaux, et redécouvert avec plaisir un pan oublié de la vie politique et culturelle américaine. Un premier roman à saluer et un auteur à suivre…

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Riches à en mourir

bonne découverte, l'auteur mêle plusieurs histoires en une seule, tout cela avec un brin d'humour, des personnages dont l'histoire est complètement différentes mais qui se croisent malgré tout. c'est un bon polar pour lequel j'ai éprouvé beaoucoup de plaisir, c'était un bon moment de lecture.
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L'Histoire de la reine des putes

Le moins que l’on puisse dire c’est que Frédéric Andrei ne fait pas dans la poésie. Les mots claquent et le style, comme les personnages, est un brin déjanté. Bien que ce type de romans ne fasse pas vraiment partie de mon genre de prédilection, L’histoire de la reine des putes est efficace, addictif et furieusement divertissant!



Troisième titre de l’auteur, acteur et réalisateur français Frédéric Andrei après Riches à en mourir (2014) et Bad Land (2016), L’histoire de la reine des putes (2020) m’a attirée par sa jolie couverture et son alléchante présentation en quatrième qui évoque une mare de sang et un vaste scandale industriel lié à l’exploitation d’huile de schiste. Un polar écologique? C’était suffisant pour que je me laisse tenter!



Tout commence par une mare de sang découverte sur le sol d’une maison flottante dans la baie de Sausalito, une banlieue fortunée de San Francisco. Il n’en faut pas plus à Nicholas Dennac, un ancien journaliste d’investigation devenu charpentier, pour renouer avec ses premières amours. Sa ténacité, son caractère fouineur et sa longue expérience professionnelle lui permettent de déterrer des éléments qui vont rapidement le mener vers les travaux d’un expert en géologie et accessoirement un instructeur de surf dans une association de vétérans amputés.



Parallèlement, nous suivons les errements de Pam Parnell, une adolescente de seize ans dont la misérable existence la pousse à s’enfuir de chez elle pour traverser le pays en stop et tenter sa chance en Californie où elle espère rejoindre le père de son enfant à naître. Evidemment, rien ne se déroulera comme prévu.



En alternant les points de vue, le passé et le présent, l’histoire de Pam Parnell et la quête de Nicholas Dennac, Frédéric Andrei signe un roman dynamique et intéressant se situant à la frontière du polar et du roman noir. Si le roman débute en effet comme un roman policier dont l’intrigue repose sur un meurtre qu’il va falloir élucider, l’auteur aborde également diverses problématiques sociétales.



En confrontant l’histoire et le milieu social de Nicholas Dennac, fraîchement fiancé à la dix-septième fortune des Etats-Unis, avec celle de Pam Parnell, une jeune fille fuyant un environnement familial extrêmement violent et dont les perspectives d’avenir semblent bien sombres, Frédéric Andrei soulève d’importantes questions liées à la situation socio-politique et environnementale des Etats-Unis.



Il est ainsi notamment question de pauvreté, de misère et de maltraitance en milieu familial, de la politique qui pousse des jeunes de seize ans à s’enrôler à l’armée et qui reviennent de la guerre physiquement et psychologiquement traumatisés et enfin de la politique environnementale de Trump qui a autorisé la prospection et les forages visant l’exploitation de l’huile de schiste en faisant fi des graves dangers liés à la fracturation hydraulique. Une partie du roman se situe ainsi dans l’une des zones les plus polluées des Etats-Unis, la San Joaquin Valley déjà ravagée par la pratique d’une agriculture hautement toxique avec les conséquences dramatiques que l’on sait sur la santé humaine.



Si je regrette que la dimension écologique -passionnante et nécessaire- n’ait pas été davantage creusée, L’histoire de la reine des putes reste un roman intéressant, habilement construit et très divertissant.


Lien : https://livrescapades.com
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L'Histoire de la reine des putes

L’Histoire de la reine des putes. Avec un tel titre, Frédéric Andrei happe son lecteur et dès les premières pages il frappe fort. En 1996, Brooke ne cherche qu’une chose: se tirer de sa petite ville merdique où elle vivote avec sa meilleure amie, Terri. Les deux gamines de seize ans écument les bars et les hommes. Quand un groupe de musique passe par leur bled, Brooke saisit sa chance. Elle change de nom, devient Pam et atterrit en Californie, dans la San Joaquin Valley, un des endroits les plus pollués des US.



De nos jours, Nicholas Dennac vit à Sausalito, dans une communauté hippie très chic qui s’est établie sur des maisons flottantes. C’est un ancien journaliste d’investigation, reconverti en charpentier et justement, c’est lors d’un des ses chantiers sur les maisons flottantes qu’il remarque une immense tache de sang frais. Animal coincé et mort? Ou bien s’agit-il de sang humain? Quand on retrouve le cadavre échoué d’un certain David Stevens, géologue, Nicholas fait le lien et mène l’enquête.



Je vais commencer par dire que j’ai tout simplement beaucoup aimé ce roman. Je l’ai lu en quelques jours. L’alternance des chapitres, la fluidité de l’écriture, le style de l’auteur font que les pages se tournent toutes seules. On a vraiment envie de savoir si David Stevens a été assassiné ou s’il s’agit juste d’un accident. L’auteur a su me tenir en haleine d’un bout à l’autre.



L’alternance des chapitres y est pour beaucoup. D’un côté on suit Brooke devenue Pam, dans un rôle terrible. On la suit dans sa déchéance infernale et les passages qui la mettent en scène évoquent une Amérique misérable, brutale, pauvre. De l’autre côté, l’auteur nous présente une Californie riche, confortable mais qui cache la misère sous le tapis à savoir une zone de pollution extrême et surtout un risque sismique décuplé par les forages pour trouver du gaz de schiste.



L’auteur mêle thriller, enquête journalistique et tend à glisser vers le roman écologique. Et c’est peut-être là où le bât blesse, en tout cas pour moi. J’ai trouvé que les thèmes évoqués n’étaient pas assez creusés. L’auteur, à partir dans différentes directions, est parfois trop léger, trop superficiel dans son récit, laissant le lecteur sur sa faim. J’en aurais voulu plus en fait et je me retrouve frustrée. Les idées évoquées sont passionnantes et plutôt originales mais j’en voulais plus: plus d’investigation, plus d’explications.



La vie privée de Nicholas m’a en fait ennuyée et je m’en serais bien passée. En revanche, j’ai adoré la relation nouée avec Owen, le journaliste stagiaire. Cela amène du peps au roman et permet de dynamiser le tout par des dialogues savoureux.



« L’Histoire de la reine des putes » reste un très bon roman qui fait parfaitement le job, mêlant thriller, enquête bien ficelée et réflexions intéressantes sur l’écologie et le monde de demain.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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