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EAN : 9782226259783
528 pages
Albin Michel (27/08/2014)
3.58/5   26 notes
Résumé :
Tous les vendredis, la mort frappe.
Jamais au hasard, seulement les riches...

Un terroriste sans visage s'attaque aux nantis là où ça leur fait le plus mal. Au portefeuille. S'ils ne veulent pas mourir, une seule alternative leur est offerte : donner une partie de leur fortune aux plus nécessiteux. La menace est réelle. Pour douze millions de riches de la planète, le compte à rebours a commencé...

Un thriller féroce, ambitieux, p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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CHALLENGE PAVES 2014/2015 (11/15)

le premier roman de Frédéric Andréi, acteur, réalisateur, et scénariste est une réussite. Je pense qu'il a déjà en tête le film qu'il pourrait en tirer.

Nicholas Dennac, ancien journaliste, est l'héritier direct des hippies qui, dans les années 70, ont élu domicile dans la baie de San Francisco. Il habite d'ailleurs la Waldo Coop, dans une des maisons flottantes où résident encore les survivants de la communauté. Reconverti en menuisier pour assurer ses besoins quotidiens, il est employé chez Toni Wards. Mais voilà que le richissime vieux monsieur décède brutalement, victime d'une épidémie mondiale : en effet, chaque vendredi, un milliardaire d'un coin de la planète meurt de ce qui ressemble à une crise cardiaque, après avoir reçu une enveloppe bleue précisant l'heure exacte de sa mort s'il refuse de céder une part de son capital. Les réfractaires à l'obligation de verser une somme conséquente à leur pays (pour compenser d'éventuelles malversations ou fraudes fiscales) et de se lancer dans le projet humanitaire de grande ampleur précisé dans le courrier, ont beau s'entourer de toutes les protections, ils n'ont aucune chance d'échapper à leur sort. Toutes les grosses fortunes paniquent, la police est sur les dents. Nicholas se rapproche de la jeune et belle Tina Wards, devenue riche héritière au décès de son époux. Victime du même chantage, elle préfère céder, s'investit dans l'humanitaire et échappe à une mort certaine. Mais leur aventure va être contrariée par l'intervention du FBI car Nicholas devient le suspect N°1, d'autant plus que ses anciennes opinions d'extrémiste de gauche refont surface. Avec l'aide d'un ami journaliste, il décide de mener sa propre enquête afin de découvrir ce Robin des Bois des temps modernes qui prend aux riches pour donner aux pauvres et aident les gouvernements à sortir de la crise.

Frédéric Andréi a réussi à m'embarquer dans cette histoire qui mêle services secrets et nouvelles technologies, deux sujets auxquels je suis pourtant allergique, car il ne se départit jamais d'un humour caustique. L'auteur nous balade avec délectation de descriptions assez triviales (il y a des relents de sex, drugs sans rock'n'roll) à des phrases ampoulées où perce malgré tout une certaine poésie. La philosophie utopiste des hippies va se confronter au monde actuel du capitalisme impitoyable. Malgré quelques longueurs ressenties dans le milieu du roman, j'ai trouvé que l'auteur nous offrait un thriller original bâti sur une idée totalement audacieuse, voire irrespectueuse (Que ceux qui sont pour osent lever le doigt !). 17/20



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J'ai un avis plus que mitigé sur ce livre. Si j'ai bien aimé l'idée de départ, j'ai vite déchanté en me plongeant dans le texte.
D'abord à cause de l'écriture. L'auteur semble vouloir nous éblouir avec des descriptions pleines d'adjectifs mais n'arrive qu'à une lourdeur ampoulée qui est difficile à digérer.
Pour autant, on s'habitue à tout, et on finit par réussir à faire abstraction du style pour plonger dans l'histoire.
Et là…seconde désillusion.
Car si le pitch avait de quoi séduire, je cherche encore le suspense de l'affaire. En fait d'enquête, on se retrouve dans les méandres de la vie (sentimentale surtout) de Nicolas Dennac, ancien journaliste reconverti en charpentier.
Déjà, la première chose qui m'a dérangée, est que, passé les deux ou trois premières victimes, on n'a plus qu'une vague idée de ce qu'il se passe. On suit Dennac et puis, au détour d'un dialogue on apprend qu'il y a plus de 100 victimes, sans plus d'explication sur cette hécatombe, on continue à suivre Dennac puis soudain : au fait ! On en est à plus de 500 victimes… Ah… ok…
Ensuite viennent les incohérences qui décrédibilisent totalement l'histoire.
Déjà, l'attitude du FBI. A entendre l'auteur, le FBI est une sorte d'entité au-dessus des lois, qui peuvent tout se permettre et qui est l'équivalent américain des services secrets… Alors bon, déjà le FBI c'est la police. Une police qui peut intervenir sur tout le territoire et qui n'est pas limitée à un seul état, mais la police quand même, ce qui veut dire qu'ils suivent des procédures, ils sont loin d'être au-dessus des lois comme semblent l'être ceux présent dans le livre (opération à coeur ouvert sans le consentement de la personne, implant de localisation sans mandat…)
Ensuite, alors que tous les services secrets du monde cherchent la solution, ils comprennent vite que mais, oui, c'est bien sûr, le charpentier, ex journaliste, qui était jadis un bon fouille-merde va les sortir de là. Suffit de le laisser agir à sa guise en lui collant aux basques deux agents qui le surveillent et qui se vexent quand ils se font semer.
Et la fin est à l'image du livre : aucune crédibilité. Mais je ne peux pas donner d'exemple ca ça révèlerai tout et bien que ce livre soit clairement à reprendre, ça serait dommage de gâcher la surprise à ceux qui veulent tenter l'aventure.
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Dans ce premier roman, l’auteur apporte une réponse toute personnelle à un problème d’économie d’une actualité brûlante : Comment gagner un point de croissance sans créer de la dette ? Ce sujet, posé, nous dit l’auteur, comme colle aux étudiants d’Harvard en 1963, est le fil conducteur de ce polar politico-financier.

Evidemment, comme souvent avec les romans policiers, il importe moins de découvrir le nom de l’assassin (dont les victimes potentielles, ici, sont les 12 millions de riches de la planète) que de décrypter un milieu et une époque donnés. Avec Riches à en mourir, Frédéric Andréi nous invite à un voyage autour du monde, de San Francisco à Paris en passant par la Russie, à une époque (pas si lointaine) où la jeunesse pensait dur comme fer pouvoir changer le monde. C’est pour cette plongée dans un univers à la fois si proche et si lointain que le roman vaut d’être lu : on (re) découvre avec passion l’Amérique hippie des années 60, le sexe, la drogue (manque le rock’n’roll), les idées classées « à gauche » et les mouvements révolutionnaires (donc réprimés par le FBI) ainsi qu’un activisme politique aujourd’hui en perte de vitesse.

La fin du roman, prévisible et convenue, amoindrit quelque peu le propos subversif tenu par son auteur : c’est dommage. Les questions économiques, politiques et sociales soulevées dans ce pavé de 500 pages n’ont malheureusement toujours pas trouvé de réponses satisfaisantes à l’heure actuelle. La pirouette finale s’avère donc vraiment frustrante !!! Le style, de prime abord, amusant et assez enlevé, finit à la longue par lasser. Malgré ces défauts, le lecteur aura néanmoins passé un agréable moment en compagnie de personnages crédibles, sans être caricaturaux, et redécouvert avec plaisir un pan oublié de la vie politique et culturelle américaine. Un premier roman à saluer et un auteur à suivre…
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Comédien fils du réalisateur français Yannick Andrei, Frederic sort son tout premier roman en 2014, Riches à en mourir. Un roman que je n'ai découvert que par hasard, habituée que je suis à vagabonder dans le rayon discount de ma petite librairie. Couverture, prix et résumé attrayants, je me suis fait un devoir de l'attacher dans la foulée.

Ici, les riches meurent les uns après les autres tous les vendredis, d'une simple crise cardiaque, chacun ayant reçu, au préalable, une lettre les informant que s'ils ne reversent pas la moitié de leur fortune aux plus nécessiteux, ils mourront.

Pour ma part, le pitch a fait mouche ! Je me suis donc plongé derechef dans ce petit pavé de presque 520 pages , et le résultat est assez mitigé. L'intrigue est prenante et l'écriture, sans être remarquable, reste agréable, ce qui fait que le début du livre est passé comme une lettre à la poste. Au départ un peu décontenancée par ce anti-héros, je l'ai finalement trouvé attachant et je me suis lancée avec lui dans ce voyage autour du monde, j'ai écouté ses longs discours sur le capitalisme, et j'ai tenté, tambours battant, de trouver la solution à l'énigme qui nous ai proposé.

Ce qui m'a gêné, surtout, ce sont les longueurs, les détours, les flash-backs, les explications laborieuses, le tout rendant la lecture vraiment fastidieuse vers la fin du bouquin. Je n'en voyais plus le bout et, peut-être était-ce dans mon empressement d'enfin en finir, mais je n'ai pas été absolument satisfaite par le dénouement. Je l'ai trouvé trop abrupte même, me laissant sur ma faim.

Une lecture en demi-teinte pour moi. le sujet est intéressant, l'intrigue passionnante, mais les quelques bémols cités si dessus m'ont bien trop gêné pour le recommander.
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Roman policier. Tous les vendredis, une personne riche meurt si elle ne remplit pas les conditions exigées par une lettre anonyme qu'elle reçoit auparavant : rembourser l'état s'il y a malversation, et lancer une opération caritative de grande envergure.
Nicholas, charpentier menuisier, habite une maison lacustre dans un quartier de Sausalito, en Californie. Ce « lotissement » bâti sur l'eau est l'héritage d'une communauté hippie des années soixante, dont sa mère a fait partie et dont il occupe l'ancienne maison. Il travaille actuellement pour Tom Wards, richissime industriel qui va être la première victime. Nicholas va tomber amoureux de sa veuve,
Le côté intéressant de l'intrigue, le lieu incongru (Sausalito existe bien, et a bien été l'endroit du regroupement de hippies) et un côté humoristique font l'originalité de ce roman. Néanmoins, même si je l'ai terminé car je voulais connaître le coupable, je pense que ce n'est pas un achat indispensable… C'est parfois un peu compliqué par la multiplication des personnages, et la référence constante à cette période hippie.
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
- (...) Obligez tous ceux qui ont de l'argent à partager avec ceux qui n'en ont pas ! Vous débouchez ainsi le tuyau où le fric est bloqué depuis des siècles et des siècles ! C'est basique, concret, mais l'argent est là ! Et avec 732 morts vous réussirez parfaitement à effrayer les douze millions d'humains qui en ont plein les poches et qui, comme vous et moi, ont peur de la mort ! Alors quand vous avez terrorisé ces douze millions de riches, soudain ils relâchent tous ensemble leur sphincters pour déverser toute leur montagne de fric ! Vous voyez, Dennac, nous avons juste inventé le laxatif qui débouche le transit des nantis !
- Vous avez la métaphore délicate.
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Ainsi, au Zimbabwe, le choléra avait causé plus de 4500 décès lors de la dernière épidémie en 2008-2009. La recommandation faite aux touristes était de ne boire que de l'eau en bouteille capsulée ou de l'eau filtrée et bouillie, voire décontaminée par pastille. Malheureusement, il n'y avait aucune recommandation faite aux populations qui, elles, devaient se recommander au dieu local, à défaut d'autre chose.
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Une fois le vieux s'était un peu laissé aller et s'était épanché sur ses difficultés conjugales liées à leur trop grande différence d'âge. Lui soixante-seize ans, elle trente et un, tout était dit. Elle apparaissait pourtant régulièrement à son bras calleux dans les pages people locales qui relataient platement les mondanités du gotha de la Baie. Il n'empêche que Tina Wards ne faisait rien d'autre qu'attendre tranquillement, défoncée au fond d'un canapé, que le vieux vomisse son dernier soupir, son dernier rot, son dernier pet, pour se tirer avec le jackpot en poche. La routine de ce côté -ci de la planète.
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De toute façon, il fallait bien en vouloir à ses parents d'une manière ou d'une autre. Sans reproches, on n'est l'enfant de personne. Une nouvelle mode de ce côté de l'Occident, une fantaisie qu'aucun orphelin ne peut se payer.
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Les milliards étaient là et il fallait songer bientôt à en redistribuer une partie avant que la plaisanterie n’explose à la tête des gouvernements. Car, à l’instar du shérif de Nottingham, la plèbe planétaire commença à rire jaune des exploits de ce Robin des Bois version XXI è siècle qui semblait voler les riches pour redonner aux riches, une idée à la con.
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