Comédien fils du réalisateur français Yannick Andrei, Frederic sort son tout premier roman en 2014,
Riches à en mourir. Un roman que je n'ai découvert que par hasard, habituée que je suis à vagabonder dans le rayon discount de ma petite librairie. Couverture, prix et résumé attrayants, je me suis fait un devoir de l'attacher dans la foulée.
Ici, les riches meurent les uns après les autres tous les vendredis, d'une simple crise cardiaque, chacun ayant reçu, au préalable, une lettre les informant que s'ils ne reversent pas la moitié de leur fortune aux plus nécessiteux, ils mourront.
Pour ma part, le pitch a fait mouche ! Je me suis donc plongé derechef dans ce petit pavé de presque 520 pages , et le résultat est assez mitigé. L'intrigue est prenante et l'écriture, sans être remarquable, reste agréable, ce qui fait que le début du livre est passé comme une lettre à la poste. Au départ un peu décontenancée par ce anti-héros, je l'ai finalement trouvé attachant et je me suis lancée avec lui dans ce voyage autour du monde, j'ai écouté ses longs discours sur le capitalisme, et j'ai tenté, tambours battant, de trouver la solution à l'énigme qui nous ai proposé.
Ce qui m'a gêné, surtout, ce sont les longueurs, les détours, les flash-backs, les explications laborieuses, le tout rendant la lecture vraiment fastidieuse vers la fin du bouquin. Je n'en voyais plus le bout et, peut-être était-ce dans mon empressement d'enfin en finir, mais je n'ai pas été absolument satisfaite par le dénouement. Je l'ai trouvé trop abrupte même, me laissant sur ma faim.
Une lecture en demi-teinte pour moi. le sujet est intéressant, l'intrigue passionnante, mais les quelques bémols cités si dessus m'ont bien trop gêné pour le recommander.