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Critiques de Frédéric Boilet (68)
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286 Jours

C’est un livre actuel, à l’image de notre époque impudique et extravertie où l’on aime à se mettre en scène. C’est aussi un livre qui nous touche bien au-delà de cette dimension d’amour sur ordonnance.
Lien : http://culturebox.francetvin..
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286 Jours

C’est un livre actuel, à l’image de notre époque impudique et extravertie où l’on aime à se mettre en scène. C’est aussi un livre qui nous touche bien au-delà de cette dimension d’amour sur ordonnance.
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286 Jours

286 jours n’est pas un roman-photo, n’est pas un journal ou un carnet de bord, ni un album souvenir. On pourrait essayer de le penser entre Duane Michals et Nan Goldin[4], mais il surgit de la bande dessinée, en découle de ses expériences mutiques et mécanismes mnésiques.
Lien : http://www.du9.org/chronique..
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36 15 Alexia

« Pour son deuxième livre en solo, Frédéric Boilet a choisi de vivre lui-même l’aventure qu’il relatait, et d’avancer dans son récit avant d’en connaître le dénouement. 36 15 Alexia commence par une rencontre sur minitel. Elle est mannequin professionnel ; il lui arrache des confidences qui exacerbent son désir, mais qui vont peu à peu se révéler mensongères. Alexia s’offre et se dérobe, elle promet et ne tient pas, elle se laisse filmer mais n’honore pas ses rendez-vous. Elle prendra finalement l’initiative de la rupture, mais, la fiction ayant des droits sur le réel, c’est au dessinateur qu’il appartient de doter l’album d’un fin qui l’agrée.

Moderne dans son propos comme dans sa forme, 36 15 Alexia fait l’objet d’une mise en abyme astucieuse, et procède par ruptures de style successives. Boilet démontre avec un réel brio la plasticité d’un médium qui sait faire fusionner les catégories du vrai et de l’imaginaire. Sans doute vient-il de signer l’une des premières bandes dessinées portant la marque des années 90. » Le Monde - 2 mars 1990
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36 15 Alexia

Avec un titre pareil, on se dit que cela a l'air réellement sulfureux. Il n'en n'est rien, je vous rassure ! C'est la première fois que je lis une oeuvre de Frédéric Boilet dont j'avais entendu déjà parler en bien. Celle-ci fait partie de ses premières écritures. C'est devenu une rareté au fil du temps.



L'histoire semble un peu incroyable car on a du mal à croire qu'un homme peut tout laisser tomber pour une femme qu'il n'a jamais vu et à en tomber amoureux fou. C'est le miracle du minitel et aujourd'hui d'internet. Une fois qu'on accepte d'avaler les couleuvres, cela se passe bien.



J'ai bien apprécié la fin de ce récit qui fait la différence entre la fiction et la réalité comme la projection de ce que souhaiterait l'auteur dans ses pulsions les plus cachés.
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Demi-tour

7 mai 1995, ville de Dijon, c'est le soir des élections présidentielles. Tout le monde regarde avidement les résultats...Chirac passe, la foule se déchaine dans les rues, les banderoles à l'effigie de l'homme se déploient...

Joachim Beauchard fait étape dans cette ville. Il doit amener un tirage très limité d'images anciennes d'Epinal en Italie, près de Venise. Dans le train qui l'amène à Dijon, il fait la connaissance d'un drôle de personnage qui s'intéresse aux moitiés, aux traits d'union, aux demis, aux 50-50...

Dans sa chambre, Miryam revient d'Italie et fait escale aussi en Bourgogne, non seulement pour voir son petit ami mais surtout pour voter.

Ces deux personnages se croisent dans la rue, sans se voir, vont s'installer dans des hôtels qui se font face et regarder la télé au même moment. Mais, c'est avec un grand désespoir que Joachim voit la victoire de Chirac. Il décide d'aller manger dans un restaurant tranquille. A la table voisine est installée Miryam... et ils vont se partager une bouteille de vin... Coïncidence ou heureux hasard?



Demi-tour est un album qui se distingue de par son originalité, sa trame et son découpage. En effet, lors des premières planches, l'on passe de Joachim à Miryam d'une case à l'autre, jouant ainsi sur le parallèle entre les deux personnages, pour finalement les réunir dans ce restaurant.

On retrouve ici le duo Peeters et Boilet, déjà rencontré dans «Tokyo est mon jardin» que j'avais particulièrement affectionné.

Plus ancré dans la réalité, cet album est parfaitement maîtrisé, tant au niveau narratif qu'au dessin. En effet, Frédéric Boilet, de par son crayonnage épuré et fin, a su rendre vie à ce récit. Les couleurs sont vives et finement travaillées. Peeters décrit avec ferveur cette rencontre et les deux personnages sont très attachants.



Demi-tour... Droite!
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Demi-tour

C'est l'histoire du hasard et des coïncidences.



1995, jour des résultats du second tour des élections présidentielles.

Joachim descend d'Epinal et doit se rendre en Italie où il apporte une série d'images anciennes pour compléter une exposition. Il fait halte à Dijon.

Miryam vient d'Italie. Elle rentre chez elle. Sur le chemin, elle fait aussi une halte à Dijon, sa ville natale.

Le hasard les fait se rencontrer. L'un et l'autre se saisissent de cet interlocuteur de passage mis sur leur route pour échanger librement de politique, de projets et de sexe.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Demi-tour

Délicieux ! comme une pièce de Musset ou un film de Woody Allen de sa meilleure époque !

Quatre personnages, un lieu de rencontre : la gare de Dijon, les hôtels et cafétarias qui l'entourent, un temps : celui des résultats de l'élection présidentielle de 1995.

Il y a celle qui croit au grand Amour, celui qui croit que nos vies sont réglées par des coïncidences qu'il faut apprendre à décrypter. Et puis les deux autres, qui vivent leurs vies, au jour le jour, avec ses rencontres, ses victoires, et ses déceptions.

Contexte d'une réalité, d'un temps, que nous avons vécu et qui, à la lecture de cette BD revient comme un bouquet sur ces années d'il y a plus de dix ans, sans nostalgie, et avec beaucoup de tendresse.



J'ai beaucoup aimé la mise en page alternant l'opposition de deux bandes verticales de trois fenêtres qui décrivent ce que vivent les protagonistes dans un même temps mais des lieux différents. Puis, une seule fenêtre quand ils se croisent.

La palette est délicate, comme ce début de printemps où les jours et les nuits sont lumineuses, où des promesses sont dans l'air...

Excellent scénario, malin et mutin. Même si le sujet a l'air facile et léger, ne pas s'y fier : il est vraiment ancré dans une réalité vécue et qui vivra en d'autres temps, d'autres lieux.
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Demi-tour 2.0

C'est typiquement le genre de petites aventures que Boilet a exploité dans les années 90. J'aime plutôt bien le style de cet auteur qui fait dans l'authentique. Nous avons là ce qui aurait pu donner lieu à une torride histoire d'amour.



J'ai bien aimé que cette histoire sans prétention s'inscrive dans le cadre du second tour de l'élection présidentielle en 1995 qui opposait Lionel Jospin à Jacques Chirac. Il y a une ouverture d'esprit que j'ai apprécié dans ce qui peut nous attirer dans le contraire.



Demi-tour est également un exercice de style plutôt réussi sur les équilibres et les coïncidences.
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Demi-tour 2.0

Cette version 2.0 n’est autre que l’histoire publié en 1997 dans la collection Aire libre des éditions Dupuis et resservie sous un nouveau format suite à une publication au Japon.



Située à la veille des élections présidentielles opposant Lionel Jospin à Jacques Chirac, l’histoire relate la rencontre entre deux personnes aux opinions politiques divergentes. Lui, un français de gauche de 38 ans, elle, une jeune française d’origine japonaise, plutôt fan de Chichi. En guise d’arbitre et de « sponsor », le lecteur découvre un étrange personnage du nom d’André-Marie. Fervent adepte du pensémiotisme, il analyse les coïncidences de la vie, pour en tirer une logique pour le moins surprenante. Analysant chaque détail, il va lier les destinées de ces deux personnes que tout semble pourtant opposer. L’intrigue est donc portée par l’étrange science de cet homme et ces coïncidences apparemment anodines.



Le découpage en format «gaufrier» de six cases, divisé en deux parties symétriques, permet de renforcer le parallélisme entre le parcours des deux personnages et permet de faire ressortir chaque rencontre comme une conclusion de cette étrange logique des coïncidences.



C’est particulièrement bien fait et ça se laisse lire.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Elles

J'ai bien aimé ces neufs récits érotiques où l'auteur va véritablement sublimer la femme sous toutes ses coutures. On pénètre dans la chair et l'intime quitte à prendre comme modèle une jeune fille assise sur un banc public en plein coeur de Tokyo. On connaît la passion de cet auteur pour le pays du soleil levant à travers les nombreuses autres oeuvres qu'il a écrites jusqu'ici. Il fait dans la drague à fond pour un résultat qui dépasse les espérances dans sa recherche du plus beau des mangas érotiques.



On se laisse gagner par la volupté des formes, par le sens de ces mots mi-poétiques et par ce côté très sensuel qui ne manque pas d'exotisme pour nous autres européens. C'est quelques fois très cru d'où une lecture déconseillée aux plus jeunes. Néanmoins, on ne versera jamais dans l'obscénité d'où le talent. On sera surtout gagné par une ambiance très bien rendue grâce aux couleurs chaudes.
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Elles

je ne me rappelle plus de l'histoire mais me souviens que la forme de cette BD m''avait fait penser au manga, qu'une citation mentionné dedans reflète une pensée que j'ai souvent eu, que c'est une banal histoire qui par la manière dont elle est imagé et raconté devient extraordinaire, que l'auteur partage ma fascination pour le japon, que l'histoire se passe a japon (ou pas), que pour toutes ces raisons ça vaut le détour. Et ast but not least c'est un hommages aux Femmes. pour en apprendre plus, voir "lien"
Lien : http://elucubrations.skyrock..
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Elles

Bon, deuxième Boilet que je lis, deuxième BD a côté de laquelle j'ai la sensation de passer. Non pas que je trouve que Boilet fait un mauvais travail, mais j'ai surtout l'impression que ce qu'il développe ne me touche pas plus que ça.



Les récits développés sont dans l'ensemble peu intéressants. Je n'attends souvent pas grand chose de récits aussi courts, mais pour le coup ils n'ont pas vraiment beaucoup de développement et j'ai trouvé souvent qu'ils étaient trop courts. Je comprends que ce sont des nouvelles tournant autour de l'érotisme, mais c'est trop peu pour moi.



Niveau dessin ... Je n'aime pas. C'est trop souvent inexpressif, ou les têtes sont étranges ... Je ne sais pas vraiment comment, mais j'aime pas le style qu'il développe, le trait. C'est le deuxième livre de l'auteur que je lis, et je n'ai pas adhéré à nouveau. Il semblerait que ce soit en définitive un problème d'incompatibilité entre lui et moi. J'en essaye encore un et j'arrête !
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Elles

Un vrai travail de dessinateur. Selon les histoires, le graphisme change. Comme un ciel où les variations de couleurs suivent le mouvements des nuages. Des nuages en forme de filles. Seins, fesses, sexes, tendres courbes, s’offrent avec des mines plus ou moins boudeuses au regard pétillant de Frédéric Boilet. L’auteur n’a pas les mains dans ses poches. Elles furètent, caressent, saisissent le stylo dans un mouvement de curiosité toujours renouvelé. Délicat et élégant, on sent un infini respect pour son sujet dans son trait.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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L'apprenti japonais

Un livre qui nous permet de mieux comprendre les habitudes et les moeurs des Tokyoïtes. Cet ouvrage nous donne envie d'aller voir de plus près ce qui se passe au Japon.
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