Frédéric Genêt

On pourra saluer la très belle partition graphique de Frédéric Genêt, qui, en plus d’un découpage averti, fait preuve d’une énergie palpable. Les scènes de combats multiples, les batailles navales dans leur stratégie, apportent un réel effet sur l’ambiance générale de l’album. [...] Un excellent deuxième tome à la trame subtile dont on attendra la suite avec impatience.
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On est captivé par les très nombreuses scènes maritimes et la violence de ses combats, on se délecte des jeux de stratégies qui se tissent dans les alcôves du pouvoir [...]. Surtout, on profite pleinement de ces superbes cases qui confèrent toute la dimension d’un univers aussi séduisant qu’addictif.
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Le premier cycle portant sur les origines de Takeo et de son frère se termine avec le tome 9 On a un peu l'impression d'ailleurs que l'histoire s'orientait vers un nouveau personnage qui apparait dans les denières pages du tome 9 et qui fait quelques pas dans le tome 10 et puis s'en va.

Dessin élégant et précis dans les portraits de ces différents personnages, belles gueules ou trognes, décors extraordinaires. Il est réellement dommage que Fréderic Genet ne soit plus le dessinateur de cette série, car cela participait au plaisir de lecture.|masquer]

Le scénario reste classique, les combats semblent bien chorégraphiées.

Bref on sait d'où vient notre samourai pas si solitaire à l'issue de tome 9. .

De beaux dessins , mais un scénario manquant de fluidité !

Je cultive depuis longtemps un amour certains pour les fripouilles et crapules de la pire espèce quant on touche au genre de la fantasy. Ce n’est pas nouveau, ce sont les personnages que j’aime le plus d’amour. Il y a quelques temps, j’ai entendu parler des romans et nouvelles de Jean-Philippe Jaworski, accompagnées d’un cortège de critiques toutes plus élogieuses les unes que les autres. Et oui, j’en étais certaine, c’est un univers qui allait m’enchanter, mais une chose en entrainant une autre, ces titres ont rejoint la liste infiniment longue de livres « à lire un jour » (cette liste n’en finit pas, mon âme est perdue.) L’histoire ne s’arrête pas là. Quand j’ai aperçu en faisant mes courses, dans la vitrine du magasin de BD à côté de chez moi (coucou la Nef!) mon petit cœur a fait un bond : Gagner la guerre en bande dessinée ! Le mémoire et la fin de l’année expédiée, j’ai donc acquis ce petit bijou, et comment dire…



Je ne connais de Gagner la guerre que des extraits chapardés ici et là et la quatrième de couverture, donc je ne pourrais rien dire de l’histoire, que je découvre en même temps que lis ce premier volume. Il y a tellement de choses à dire que je ne sais même pas quel bout le prendre. Alors on va commencer par les dessins. Je suis tellement tombée en amour des dessins de Frédéric Genêt. Je connaissais pas du tout le monsieur (bon, je connais pas grand-chose à la BD, on va pas se mentir non plus…). Mon amour pour l’Italie est grand, profond et fort. Alors, comment vous expliquer mon irrésistible envie de prendre le premier avion pour aller retrouver les même décors que ceux de Ciudalia dans un petit bled paumé du fin fond de l’Italie ? J’ai adoré chaque des traits de ce volume, les couleurs, les personnages et les myriades de détails qui me rappellent cette Italie chère à mon cœur. Jean-Philippe Jaworski en parle dans son introduction et le dit : Frédéric Genêt est allé en Italie pour trouver l’inspiration de l’âme de Ciudalia. C’est magistral comme on y est. J’vous jure, là, je veux juste partir pour la Toscane… Franchement, c’est un vrai régal pour les mirettes.



On découvre dans ce volume le personnage principal, Don Benvenuto Gusfal, ruffian de son état et assassin. On le charge d’une mission, assassiner un homme masqué à l’arme blanche uniquement (alors que notre homme, son domaine de compétence, c’est plutôt l’arbalète), de nuit, à un endroit très précis. Comme ça, tout semble facile, sauf qu’il se retrouve pris dans un piège, qui s’avère être une machination plus complexe encore. En effet, la situation politique de la République est instable : la guerre gronde et dans le même temps, il faut préserver l’équilibre politique et commercial. Et voici alors Benvenuto totalement impliqué malgré lui dans ces machinations. L’histoire principale est entrecoupée de flashback dévoilant le passé de phalangiste du Don et les liens qu’il entretient avec les autres protagonistes (en plus de creuser encore plus leur caractère).



Ce volume plante aussi les bases de l’organisation politique de la République. Je pense que ça va me demander un peu de temps pour associer les noms, les partis et les rôles (mais comme il n’y en a pas un milliard non plus, ça ne devrait pas être très compliqué !).



Franchement, il n’en fallait pas plus pour me convaincre : des histoires de guerres, de politiques, des sales bonhommes, des crapules. Je n’avais pas trop de doute que ce serait fait pour moi. Le premier volume plante l’univers correctement et on en découvre assez sur les personnages pour savoir à quel point on va les adorer et les détester en même temps. En réalité, le volume s’ouvre sur une belle carte. Et j’adore ça, les cartes. Je passe mon temps à faire des allers-retours entre les récits et celles-ci pour mieux situer l’action et les déplacements des personnages quand ils voyagent.



J’ai vraiment été charmée par ce volume, qui me donne 1) terriblement envie de lire la suite et presto, s’il vous plait. 2) De me procurer tout aussi rapidement les livres de Jean-Philippe Jaworski pour combler mon envie de savoir ce qu’il va se passer.
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Après un premier volet qui annonçait une série de premier ordre, ce second tome m'a paru comme un album plus de transition. Il faut dire que l'intrigue était déjà très en place dans le premier volume. Du coup, dans ce second, elle stagne un peu. Certes, nous en apprenons un peu plus sur le passé de Kinu et sur sa "petite soeur". Certes, les deux camps se renforcent et notamment celui d'Akuma face à un empereur qui prend les armes ; mais fondamentalement, pas grand chose de nouveau. Une bonne trouvaille cependant : celle du tatouage à énigme.



Je regrette aussi que les paysages soient moins présents dans ce tome que dans le précédent. Ici, la place belle est laissée aux scènes de batailles. Heureusement, nous percevons un peu mieux la nature du treizième prophète qui du coup paraît particulièrement noire. Il nous reste cependant beaucoup à découvrir dans les tomes suivants.



Mention spéciale dans ce tome quand même pour les scènes de la cité impériale et le combat de coq qui sont très jolies et confirment les talents encore insuffisamment exploités du dessinateur pour les graphismes représentant l'architecture et les paysages que je souhaiterais plus nombreux.

A mon sens, la qualité de ce troisième volume se situe à mi chemin entre le premier, d'une qualité vraiment excellente et le second qui constituait plus selon moi à un album de transition. La qualité du dessin est toujours au rendez-vous. Cette BD se caractérise par le sens du mouvement qui est excellemment rendu. On devine sans peine les différentes passes d'arme dans les scènes de combat. Parfois, les scènes sanglantes mériteraient un traitement un peu plus fin. En témoigne la planche 40, avec une profusion de sang en teintes noires et rouges assez peu réaliste, notamment pour les éclaboussures sur les pieds du héros. Enfin, selon moi la couverture est ratée. Je la trouve assez horrible.



Le dessinateur n'excelle jamais autant que dans les paysages qui sont plus présents que dans le second volume, mais pas encore assez à mes yeux. Je me régale sur chacune des planches où apparaissent ce Japon médiéval.



Du point de vue de l'intrigue, notre héros gagne en profondeur notamment au travers des scènes de flash back qui nous font découvrir des épisodes de son enfance. Le treizième prophète voit sa personnalité un peu mieux décrite, notamment au travers de ses pouvoirs. Il nous manque cependant encore pas mal d'éléments sur ce dernier : Quels sont ses mobiles ? Qu'est ce qui le lie aux soeurs de l'ombre ? , Quel rôle est assigné à Akuma dans ses desseins ? De même, la place du héros dans l'histoire demeure elle même encore assez mystérieuse : Qu'est ce qui le lie aux soeurs de l'ombre ? A quelle confrérie son frère appartenait-il ? Que signifie son tatouage ?



Le dernier tome de ce cycle est d'ores et déjà préparé dans son intrigue : les ennemis fourbissent leurs armes et on pressent fortement l'affrontement entre l'Empereur et Akuma, mais je n'ai qu'une crainte, c'est que ce dernier volume se termine un peu en eau de boudin. En effet, il reste tellement de points dans l'ombre que la dénouement en un seul volume paraît complexe. Soit nous resterons sur notre faim, soit ce dernier volume sera mené sur un rythmé effréné.



C'est la l'ampleur de la prise de risque des auteurs qui nous ont dévoilé dès le premier album une intrigue particulièrement dense. A suivre...

La fin de ce cycle est assez habile. J'avais peur, vu l'intrigue très dense du premier album et le fait qu'il n'en restait qu'un pour conclure que tout cela finisse en eau boudin. Alors certes, l'histoire se clôt sans que l'on en sache vraiment plus sur le treizième prophète et sur les soeurs de l'ombre. Nous ne savons toujours pas qui il est et quelles sont ses motivations et nous ne le saurons probablement jamais. La fin du cycle est cependant suffisamment habile pour que le lecteur n'ait pas une impression de complet gâchis. La libération des héros et le dénouement des relations avec ce prophète est relativement habile. Ce cycle se conclut par la lutte entre Akuma et l'Empereur et ouvre sur une nouvelle histoire au sein de laquelle nous en apprendrons d'ailleurs peut-être un peu plus sur les personnages restés mystérieux ? En effet, l'une des soeurs de l'ombre semblait bien connaître le tatouage du héros... Takeo partant à la recherche de son histoire familiale, l'espoir est permis.



La véritable plus-value de cet album réside cependant plus dans le graphisme que dans l'intrigue. Le dernier opus du cycle nous offre en effet des vues de la cité impériale sous la neige qui sont vraiment très réussies, mais également une scène de bataille sur une triple page extrêmement travaillée avec une multitude de personnages tous pris sur le vif. Le dessinateur précise d'ailleurs qu'il s'est engagé dans une galère avec cette scène, puisqu'il ne s'est pas contenté de mettre deux ou trois personnages en premier plan, puis une foule disparate et floue en arrière plan pour faire nombre. Non ! Le souci du détail est là et disons le, cela en valait la peine, c'est une vraie réussite ! De la même manière, la maison et son jardin typiquement japonais de la planche 47 n'invitent_ils pas à la méditation et au repos ?



J'ai aussi apprécié la mise en scène à travers une construction des cases très dynamique qui donne un vrai rythme à l'histoire. Dans ce dernier tome du cycle, le dessinateur se donne plus de liberté de ce point de vue que dans le premier et là aussi le pari est réussi.

Ce neuvième tome de Samurai est une belle réussite ! Grâce à de nombreux flashbacks, les auteurs lèvent enfin le voile sur le mystérieux passé d'Akio et Takeo, mais surtout celui de leurs parents.

Dans ce tome, les intrigues de pouvoir se multiplient, si bien qu'il m'a fallu être particulièrement attentive afin de ne pas me mélanger entre les différents personnages.

J'ai trouvé ce tome plus sombre et violent, la trahison et la vengeance étant au cœur du récit. Je reprocherai peut-être un manque de réalisme dans certaines scènes, comme celle où Akio se fait trancher un bras et ne bronche même pas ! Je veux bien croire que les samurais ont une certaine endurance à la douleur, mais pas à ce point ! Mais bon, je ne vais pas chipoter alors que j'ai passé un excellent moment de lecture. Comme pour les autres tomes, les auteurs laissent une ouverture à la fin, nous laissant ainsi présager une nouvelle aventure, sanglante...

Vivement la suite !

Un tome qui vaut surtout par la qualité de ses dessins, avec une triple page centrale assez sympa, pour décrire le lieu du combat entre l'empereur et ses assaillants.

En dehors de ça, c'est un tome assez banal !

Fin du mystère.

Le fond de l'histoire qu'on suivait depuis le tome 1, est enfin révélé. Mais je trouve la manière un peu maladroite. J'aurais préféré une découverte progressive au fur et a mesure des lectures, mais là il s'agit juste du témoignage simple d'un personnage. Je suis donc un peu déçue.

Mais, ça ne s'arrête pas là... les dernières planches ouvrent sur autre chose. J'imagine qu'il serait dommage d'arrêter une série qui fonctionne. Nouveau mystère en perceptive, nouvelles aventures.

A suivre donc

Houla... pour le coup j'ai trouvé que c'était confus. Alors certes il y a de l'action et un peu moins de pitreries, mais j'ai eu beaucoup de mal à suivre le déroulement de l'histoire et je trouve dommage de devoir lire l'explication dans le discourt d'un personnage sur la fin du tome.

Pour ce qui est de la distraction, c'est toujours efficace.

Nouveau cycle, avec un nouveau personnage secondaire.

Ça ne change pas le fond de l'histoire qui tourne autour d'une quête encore un peu mystérieuse, mais ça apporte un brin d'humour et de légèreté, parce que ce frère semble être un fameux lurons pas toujours très rusé.

Cela fait oscillé le récit entre combat - dont globalement on connait l'issue - et diverses pitreries.

C'est distrayant

Génial et sobre, peu de magie et ça c'est rare. mais ce qui m'a épaté le plus c'est le génie qu'a l'auteur de brosser une scène d'action, en une phrase on visualise le geste, la position et l'espace. En deux phrase il vous dépeint une pièce, un panorama. Une plume efficace et et bien supérieure à beaucoup d'auteurs de fantasy au style plat ou inexistant. J'attends avec impatience le ou les derniers tomes de " Rois du monde " pour pouvoir entamer cette nouvelle saga d'un auteur que choisi les yeux fermés.

Nouveau cycle en 2 tomes.

Cela me laisse espérer une histoire un peu plus dense.

C'est aussi un totalement changement d'ambiance et de décors. Plus de grande bataille mais plutôt des duels.

Un nouveau problème à régler et le mystère autour du personnage principal toujours aussi épais.

C'est vraiment de la lecture pour le plaisir parce que je n'ai pas vraiment l'impression que ça avance.

Je crois que je n'ai pas tout compris.

Mais j'aime beaucoup l'ambiance et la dynamique du récit, ça va vite il se passe toujours quelque chose. Je suis un peu perdue au niveau des repères temporels également : il n'y en a pas.

Donc un cycle se fini, mais il va falloir que je poursuive ma lecture pour découvrir ce qu'il y a à savoir sur le personnage principal. 4 tomes et c'est encore le grand mystère.

Le récit change un peu de format.

Il y a de plus en plus de retour en arrière pour présenter le personnage principal. A un tome de la fin du cycle, je suis totalement perdue.

Où mène cette histoire ? et surtout la dernière planche me laisse dubitative.

Après avoir fait connaissance avec les gentils dans le premier tome, je fais un peu plus connaissance avec les méchants.

Toutefois le motif de la chasse à l'enfant n'est pas encore très clair pour moi... Mais je pense que cela est assez normal pour faire durer la série.

Il n'y a pas beaucoup de calme dans cette lecture, les actions s’enchaînent.

A suivre toujours

Scénario adapté de l'excellent livre de Jaworski, seule raison de mon achat. Beau trait de crayon desservi par une mise en scène cacophonique et parfois approximative. Dommage...

Le récit se déroule quasiment exclusivement en territoire marin. Grâce à la variété des plans et du cadrage bien pensé, le regard navigue au milieu des scènes de combats savamment orchestrées, sans mal de mer. Quelques problèmes de proportions persistent, mais n'entament cependant pas le plaisir de lecture.
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