Suite et fin de ce deuxième cycle en deux tomes, signé Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt.
Après une mise en bouche qui servait principalement à la mise en place des nouveaux protagonistes de cette histoire et à la compréhension du conflit opposant les habitants de cette île sans nom au puissant seigneur venu prélever la dîme annuelle, le lecteur attendait avec grande impatience le duel entre Takeo et Shobei, le champion invaincu des yakuza. Avec un combat en trois manches il ne ressortira pas déçu de cet affrontement et cela, même si l’issue est connue d’avance. De plus, visuellement, Frédéric Genêt rend ces affrontements intéressants et livre quelques scènes d’action très efficaces.
Si le combat ne réserve que peu de surprises, c’est le rôle de Terumi, la femme du vil seigneur yakuza, et la découverte de la plante à l’origine du mal incurable qui frappe les villageois, qui offrent une tournure surprenante au récit. Sans oublier cette scène finale qui ouvre la porte à un nouveau cycle, où de nombreuses réponses doivent encore être apportées concernant le mystère qui entoure la famille de Takeo. Je serai de la partie !
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Après un premier cycle de quatre tomes, Jean-François Di Giorgio et Frédéric Genêt remettent le couvert pour un nouveau diptyque avec de nouveaux personnages.
Après avoir mis des bâtons dans les roues du treizième prophète, Takeo reprend sa quête initiale, à la recherche de son frère, Akio. Une quête qui le mène sur l’île sans nom, dans un village racketté par une bande de yakuza.
Cette mise en place permet premièrement de découvrir les nouveaux protagonistes de cette histoire, ainsi que le conflit qui oppose ces habitants démunis à ce puissant seigneur venu prélever la dîme annuelle. Mais ce premier volet permet surtout de voir ce qui va amener Takeo à prendre la défense du village et à affronter le champion des yakuza en duel. Le scénario est certes d’une grande simplicité, mais est parfaitement maîtrisé. Et même si le combat n’aura lieu que lors du second volet de ce diptyque, cette mise en bouche divertissante ne manque pas d’intérêt.
L’un des attraits est le dessin de Frédéric Genêt. Le dessinateur continue de rendre avec réalisme ce japon médiéval, ces décors et ces costumes et livre de somptueuses scènes de combats, le tout brillamment mis en couleurs par Delphine Rieu.
Simple et efficace !
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"Le rituel de Morinaga" vient conclure le premier cycle de cette saga écite par Jean-François Di Giorgio et mise en image par Frédéric Genêt. Le lecteur pouvait donc s'attendre à ce que Di Giorgio lève le voile sur les nombreux mystères qu'il gardait habilement en suspend. Malheureusement, au niveau des révélations, ce quatrième volet laisse un peu le lecteur sur sa faim.
L'affrontement final entre le cruel seigneur Akuma et l'Empereur tient certes toutes ses promesses (certainement au niveau du graphisme), et baigne ce tome dans l'action, en le parsemant de nombreuses scènes de bataille. Les éléments fantastiques qui procurent une ambiance particulièrement prenante à cette aventure mêlant surnaturel et Japon féodal réaliste, ont par contre plus de mal à tenir leurs promesses. Le retour du XIIIème prophète a tout d'un gros pétard mouillé et l'auteur évite de faire la lumière sur les mystérieuses Sœurs de l’Ombre. Bref, concernant le dénouement de ce cycle, on a un peu l'impression que Di Giorgio a un peu trop joué la carte de la facilité en utilisant une touche de fantastique qui, au final, manque de consistance.
Au niveau du graphisme, le dessin de Frédéric Genêt et la colorisation de Delphine Rieu demeurent excellent. Le dessinateur continue de rendre avec réalisme ce japon médiéval, ces décors et ces costumes et livre de somptueuses scènes de combats, dont une superbe triple page.
Place maintenant au deuxième cycle et à la quête initiale de Takeo : retrouver son frère !
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Au niveau du scénario, ce troisième tome ne fait pas vraiment avancer l'intrigue à grands pas.
Le samouraï Takeo, son serviteur maladroit, la petite coréenne Natsumi et sa jolie nourrisse sont toujours poursuivis par Furiko, l'une des trois Sœurs de l’Ombre. De son côté, le cruel seigneur Akuma lance son assaut final sur l'Empire. On en apprend certes un peu plus sur l'origine du XIIIème prophète et sur le frère de Takeo, mais dans l'ensemble les révélations sont peu nombreuses. Jean-François Di Giorgio va même ajouter certains mystères, notamment concernant le tatouage de Takeo et sur l'origine des Sœurs de l’Ombre. Ce troisième tome va également plonger cette saga un peu plus dans le fantastique, tout en conservant le réalisme du Japon féodal.
Au niveau du graphisme, le travail de Frédéric Genêt, supporté par l'excellente colorisation de Delphine Rieu, demeure tout bonnement remarquable. Le dessinateur continue de rendre avec réalisme ce japon médiéval, ces décors et ces costumes. Les scènes de combats sont merveilleusement rendues et les superbes cases s’étalent de plus en plus souvent sur deux pages.
Malgré quelques petites longueurs, ce troisième tome est à nouveau une réussite, surtout au niveau du graphisme. Espérons que le tome suivant (qui marquera la fin du premier cycle) lèvera le voile sur les nombreux mystères que Di Giorgio garde habilement en suspend.
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Après la mise en place dans le tome précédent, de l’intrigue et du petit groupe de personnages complémentaires (Le samouraï Takeo, son serviteur maladroit, la petite coréenne Natsumi et sa jolie nourrisse) au centre de cette intrigue, ce deuxième tome poursuit les aventures de nos héros.
Dans ce tome Takeo continue de protéger la petite Natsumi, dont les mystérieux pouvoirs attirent toutes les convoitises, et fait tout pour échapper aux troupes du cruel seigneur Akuma. De son côté, l’empereur a eu vent des événements et se rend compte que son trône et tout l’empire sont menacés par le XIIIème prophète.
Graphiquement, le dessin de Frédéric Genêt supporté par la colorisation de Delphine Rieu continue de rendre avec réalisme ce japon médiéval, ces décors et ces costumes. Les scènes de combats sont merveilleusement rendues et les superbes cases s’étalent parfois sur deux pages.
Un deuxième tome qui ne lève que très légèrement le voile sur le mystère qui entoure le “cœur du prophète”, mais qui confirme tout de même les espoirs placés dans cette série. Un tome qui finit à nouveau en cliffhanger. Et avec un tome suivant qui devrait se nommer le treizième prophète, la série devrait s’ouvrir encore plus au fantastique.
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La meilleure Bd de samurai francophone avec kogaratsu.
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Fin du premier cycle. '(Octobre 2008)
Un premier cycle consistant avec une bonne histoire mais qui se recoupe un peu trop rapidement à mon sens. Les grandes prophéties peuvent être contrecarrées sur des petits détails. Ici ce "petit détail" est très bien trouvé et m'a beaucoup plu.
Une fin donc cohérente mais le dénouement de la treizième prophéties aurait pu être plus développé.
Tous les ingrédients d'un récit épique a la sauce samurai sont la: combat, trahison, déshonneur reste le coté surnaturel de la prophétie qui apporte à la BD une atmosphère originale, servit par un dessin de très haute facture.
Ce premier cycle ouvre donc sur l'histoire de "l’île sans nom" qui était en toile de fond dans ces quatre premiers tomes. Reste maintenant à se procurer la suite ce qui n'est pas une mince affaire..
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