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Citations de Frédéric Perrot (154)


L'attente est mon plus fidèle compagnon,
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On est égoïste quand on est malheureux, au moins autant que lorsqu'on est heureux.
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Les montres sont un fléau pour les rêveurs.
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on est toujours un peu moins malheureux aux côtés d'une femme qu'on aime.
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Quand vous êtes trop arrogant, la vie finit par vous faire passer à la caisse, et c'est souvent le charisme qui prend un coup de pelle en premier.
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Voila ce que c'était, de perdre son père, c'étai perdre l'odorat, le goût, la vue, l'ouie, le toucher. C'était tirer un trait sur cing sens face à un couteau, une fourchette et un brocoli cuit à la va-vite au micro-ondes.
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J'ai exécuté quelques pas sautillants sur le trottoir pour accompagner ma bonne résolution, et je suis entré dans la boulangerie comme dans un film de Jacques Demy.
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J’aime cette façon qu’il a de comparer chaque chose à l’échelle d’une vie. Il n’y a pas de meilleur instrument que celui-là. Que valent quelques heures de trajet face aux 700 800 qui composent une existence ?
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Pour la première fois j’ai compris que mon attirance, mes pulsions, ma sexualité, peu importe que ce soit avec un homme ou une femme, ne pouvaient exister qu’en passant par l’indispensable péage des sentiments. Cette mystérieuse mécanique qui nous a rapprochés ne se reproduira plus jamais, je le sais. On ne tombe pas amoureux comme on claque des doigts.
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Pour la première fois de sa vie, avec une clarté cristalline, il admet que c’est peut-être dans cette cruelle imprécision que réside la beauté de l’existence, dans les failles, les bosses. Les ratures. Plutôt que de les fuir, il fallait peut-être les épouser, avec le genou à terre, et tout le tralala qui convient.
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L’humour est un bouclier de carton dont on abuse à outrance, il trace habituellement les frontières de nos discussions et délimite cette zone trouve où il est préférable de ne pas nous aventurer. Un signal discret qui brosse notre déni dans le sens du poil et nous fait faire chaque fois demi-tour.
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On ne sort jamais indemne d’avoir perdu un père ou l’homme de sa vie, sinon ce serait trop simple.
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Etienne monte immédiatement voir son père, lui dire bonjour, lui dire au revoir, un peu des deux à la fois. Figé dans l’embrasure de la porte, il l’observe. C’est quand même un peu con de mourir au printemps, quand il y a tant de bourgeons à contempler au dehors, et que la nature fait de son mieux pour balancer tout ce qu’elle a.
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Mourir avec des mystères, c’est partir avec des cadeaux à jamais emballés.
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Derrière ces étoiles de substitution, je me représentais les salons, les cuisines et les chambres où l’on appréhendait les demains avec cette inquiétude usuelle. Des hommes et des femmes en pyjama et en nuisette, visant le film de vingt-deux heures trente, pour oublier un peu. Des qui se demandaient comment faire rentrer le planning du lendemain, avec le cours de piano d’Arnaud et le Judo d’Elodie, ce plein de courses repoussé depuis des jours. Inlassablement pourtant, la perspective de vacances prochaines agissaient comme des gommes providentielles, éphémères et puissantes, où l’on puisait la force pour les courses, et le judo.
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Pour être franc, j’ai perdu un peu le fil quand un courant d’air a soulevé le volant de sa jupe. J’ai aperçu sans le vouloir le haut de sa cuisse, la peau fine et plissée de son aine, contrainte par la couture de sa culotte noire. Je n’ai pas été saisi de désir, non, c’était de la sidération. Avec douceur et fracas, en quelques mots, en un battement de cils, la féminité venait de refaire son entrée dans ma vie. Un bout de tissu, un bout de peau, voilà à quoi se résume parfois le monde.
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Ça n’a pas été évident de me mettre à fumer, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois. La fumée n’était pas mon élément naturel. J’appréciais sa brûlure pourtant, dans la gorge, l'œsophage, les poumons. Grâce à elle, je me réappropriais mon corps par paliers.
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Parfois je laissais tourner le manège et j’allais jouer à l’équilibriste sur le toit, juste au-dessus de mon treizième étage. J’entendais le ronron de la fête sous mes pieds pendant que je jouais au funambule sur le muret face au vide, les bras écartés et le sourire aux lèvres. Il m’arrivait de prendre du recul - une dizaine de mètres - et de me mettre à courir vers le vide. Juste pour voir ce que ça faisait. Pas pour frôler la mort, non, pour frôler la vie.
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Un jour, Mme de Marigneau s’est attardée sur ce type dans la cohue. Moi je ne voyais qu’un vieillard, mais elle non, elle me disait son envie soudaine d’aller griffer les rides sur son torse, embrasser les tâches brunes de ses mains, lécher le cuir tanné de ses doigts. Elle me disait que ça faisait une éternité qu’elle n’avait pas ressenti ça, et que ça lui manquait. Elle m’assurait qu’il n’y avait rien de plus doux qu’une peau amollie par le temps, un cul taillé au poids des années, rien de plus appétissant qu’un corps qui sait pertinemment qu’il aura moins à vivre que ce qu’il a vécu. Un jour tu comprendras, me murmura-t-elle en le bouffant des yeux.
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Brel disait que la bêtise, c’est de la paresse. Je pense que la tristesse l’est aussi. C’est un état de flemmard, un refuge idéal. J’étais triste parce que j’étais paresseux, la voilà la vérité.
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