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Critiques de Frédérique-Sophie Braize (83)
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Un voyage nommé désir

En 1917, tout là-haut, sur l'alpage savoyard loin de la guerre. Trois femmes, solidaires mais toutes différentes les unes des autres, y mènent une vie dure sans confort, sans amour ni tendresse. L'arrivée d'un soldat italien en permission va changer leur vie. Il délivrera Péroline, Anne-Céleste et Rose de leur destin brimé.

Frédérique-Sophie Braize à l'aide de sa belle plume douce et poétique nous embarque dans un voyage nommé désir. Cette lecture que j'ai dégusté met en lumière les femmes, le féminin et le désir ainsi que la cruauté et la bonté de l'être humain.

Je remercie NetGalley et Les Presses de la Cite pour cette belle découverte livresque.
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Les liaisons périlleuses

Un destin incroyable, inspirée de l’histoire de ces deux femmes, premières à gravir le sommet du Mont Blanc qu’ont été Henriette d’Angeville et Marie Paradis.



Frédérique-Sophie Braize nous invite à travers des pages passionnantes à suivre les pas de Quitterie et Pernette.



En 1808 Pernette Croz, à 30 ans, accompagnée de Payot, Ponce et Balmat ( ces noms vous disent quelque chose ??? ), elle fait l’ascension du géant. Enfin il lui faut l’aide précieuse de ces trois guides pour parvenir en haut car elle est prise du mal des montagnes.



Trente huit ans plus tard, en 1838, Quitterie d’Arcy, comtesse, souhaite mettre ses pas dans les pas des pionniers comme Balmat et elle monte une expédition pour l’ascension du Mont Blanc. Alors qu’elle se fait la promesse de ne plus jamais aimer d’homme, un guide du nom de Jean Gabin, fait chavirer tous ses sens.



Qui est cet homme des montagnes qui sensiblement n’est pas de son milieu, qui charme le cœur des riches touristes ? Et cette femme, Pernette, que connaît-elle de la comtesse ? Quelque chose dans l’histoire de Quitterie lui aurait-elle échappé ?



J’ai savouré avec délice cette histoire parfaitement racontée, j’ai succombé à mon tour à ces personnages attachants et troublants. Un voyage au cœur de la montagne, avec ces grands noms qui ont participé à la faire connaître, à aider les pauvres de ce bourg de l’époque qu’était Chamonix à faire vivre leur famille, tout cela avec le danger toujours présent.



Je suis admirative du travail de cette auteure.. Comment en partant d'un fait réel, elle a su brillamment nous créer une histoire aussi délicate à lire !



Je remercie infiniment l’auteure pour ces heures captivantes de lecture que je viens de vivre ! Et pour ce très bel hommage rendu à ces femmes de la montagne, ces femmes pionnières laissées sous silence ! C’est cela aussi la littérature et j’espère que ce livre fera parler de lui, il le mérite grandement. Par cette histoire j’ai découvert une plume !



#LesLiaisonspérilleuses #NetGalleyFrance
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Un voyage nommé désir

Moi qui me réjouissais de lire ce roman, je suis déçue car dès les premières lignes, j'ai senti que cela ne le ferait pas... Je suis quand même allée jusqu'au tiers du livre, et encore péniblement, puis j'ai fini par abandonner.

Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire : je ne me suis pas attachée aux personnages et le style de Frédérique-Sophie Braize ne m'a pas plu (trop travaillé, au point qu'à force de chercher des synonymes et des périphrases pour éviter les répétitions le texte manque de naturel, de fluidité). Et pourtant les avis sur Internet sont tous positifs : j'ai dû rater quelque chose...

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Les liaisons périlleuses

Liaison périlleuse de la comtesse Quitterie d'Arcy, 'Fiancée du Mont Blanc', liaison de nature douteuse avec son frère Hannibal, liaison enflammée avec son guide Gabin (bien que ses attitudes de petite mijaurée soit parfois peu crédible pour cette solide alpiniste, demoiselle de 44 ans ayant roulé sa bosse dans les bals mondains).



Basé sur la première ascension féminine du Mont Blanc en 1838, j'ai clairement eu l'impression de lire une romance, m'étonnant que la savoyarde Frédérique-Sophie Braize s'intéresse plus au mont de Vénus qu'à l'ascension du géant.



Je reconnais que l'intrigue est bien torchée et d'une écriture qui m'a régalé (de même que les chroniques de l'amant éconduit, Eudes de la Froutte, dans 'La Feuille de chou';-)
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Les liaisons périlleuses

Abandon à une centaine de pages. Agacée dès le démarrage par cette soi-disant biographie. Alors pourquoi ne pas mettre les vrais noms de Marie Paradis et Henriette d'Angeville au lieu de Pernety Croz et Quitterie d'Arcy ? Dans les guides on y trouve Bourvil, Noiret, Blier, Villeret et Ventura. On sait que ce sont les deux premières femmes à conquérir le Mont-Blanc, alors pourquoi tourner en rond à répéter les mêmes choses à savoir que Quitterie, âgée de 49 ans, est préoccupée de vieillir. Je n'accroche pas du tout au style⭐️ ⭐️.
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Les liaisons périlleuses

Quitterie d’Arcy est née en 1794, dans une famille noble. Sa mère est décédée et elle est élevée avec ses trois frères. A onze ans, elle est envoyée en pension. A quinze ans, elle fait son entrée dans le monde.





Pernette Croz est née en 1778. Elle est issue d’une famille nombreuse et pauvre. A onze ans, elle arrête l’école pour aller travailler dans une auberge de Chamonix. A quinze ans, elle est embauchée dans un grand hôtel et est forcée de donner sa paie à sa famille.





Tout sépare les deux femmes, pourtant, quand elles se rencontrent pour la première fois, un fil invisible semble les relier. Nous sommes en 1838 et la Comtesse nourrit le désir fou d’être la première femme alpiniste à gravir le mont-Blanc.





Ce roman est inspiré de faits réels. Les protagonistes sont une transposition du destin de personnalités ayant existé. Les connaisseurs les reconnaîtront. Ceux qui, comme moi, ignorent l’Histoire de l’alpinisme, découvriront les pans cachés de son versant féminin. Le hasard a fait que j’ai enchaîné deux lectures « montagneuses » : les éléments historiques de départ se recoupent, puis chacune explore un aspect différent. Les liaisons périlleuses s’attache aux exploits des femmes.





J’ai adoré Quitterie. Elle est exubérante, attachante et aimerait envoyer valser les conventions, comme le fait George Sand. Elle se plie aux règles, mais quand elle les trouve ridicules et qu’elle ose le faire, elle les défie. Cette ascension du Mont-blanc est une double conquête : la première est physique avec le dépassement d’elle-même, elle aspire à un exploit que les médecins prétendent inaccessible aux femmes ; la deuxième est celle de la liberté féminine. La montée en altitude est accompagnée de son émancipation, Quitterie s’élève dans les chaînes de montagne et par-dessus les chaînes de son milieu. J’ai, aussi, été très touchée par la vie de Pernette Croz. Elle a, elle aussi, conquis son indépendance. Elle est secrète, discrète et elle est très respectée par les habitants de la vallée.





J’ai, énormément, aimé la construction du récit. Chaque chapitre se termine par deux encarts qui relatent des évènements importants de la vie de chacune des deux héroïnes. Ces informations permettent de les connaître, de les comprendre et de percer leurs secrets. Ces passages décrivent des faits se déroulant à des âges-clés et cet effet miroir montre que leur milieu a influencé leur destin et leurs décisions. Dans la dernière partie, ces intermèdes sont remplacés par des articles de journaux. Des personnages historiques sont mêlés à l’intrigue. Le ton virevolte de la gravité à l’humour (j’ai été très amusée par les noms des guides de montagne), en passant par la sensualité, la passion, l’effort, le sérieux, l’extravagant, les émotions, le féminisme, etc. L’auteure étire la temporalité, étend l’espace et explore tous les aspects de son histoire. Chaque chapitre est une surprise.





J’ai adoré ce roman féminin et social, qui réunit la douceur et la force des femmes, l’amour et les trahisons, les secrets émouvants et les mensonges, l’emprisonnement des conventions et la rupture des chaînes, les obligations et la passion, les souffrances physiques et le dépassement de soi, le soutien et le poids de la famille, etc.




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Les liaisons périlleuses

Quitterie d’Arcy n’a jamais été une jeune fille comme les autres. Elle aime les défis sportifs et la montagne. Sa mère est morte lorsqu’elle était enfant. Un serment la lie à son frère aîné depuis plusieurs années. Ils se sont promis de ne jamais se marier pour s’occuper l’un de l’autre. Cette fois ci, Quitterie a décidé de vaincre le Mont-Blanc. Aucune femme, à sa connaissance, n’a relevé le défi. Elle engage Gabin pour la mener au bout de l’ascension. Une attirance mutuelle se crée au fil des entraînements. D’autres chapitres sont consacrés à Pernette, une jeune servante que l’on suit au fil des années...

Un roman sur la condition féminine au 19e siècle, les différences de classes sociales et sur les premières expéditions sur le Mont-Blanc.

Un roman plutôt intéressant pour ces aspects sociaux et historiques mais ponctué de scènes de sexe un peu trop crues à mon goût. Je ne suis pas certaine que cela apporte quelque chose à l’histoire.

merci aux Presses de la Cité et à Netgalley

#lesliaisonsperilleuses
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Un voyage nommé désir

Une histoire en partie véritable avec un lieu en haut de l'Alpage qui existe réellement. 1917, un trio de femmes se rend dans l'Alpage. Le curé pour une fois n'est pas de la partie et elles vont faire la connaissance d'un soldat italien, lequel sera l'occasion d'être un confident, un ami, un amant et permettra à chacune de libérer leur destin bridé.

C'est une première lecture de Frédérique-Sophie Braize que je réalise. L'écriture est douce, délicate et poétique. On y découvre des portraits de femmes, des histoires, des passés, des avenirs ... Comme une tranche de vie, cette escapade nous permet de nous isoler dans la montagne et de vivre les sentiments, les émotions, le désir, la volupté que ces femmes vivent loin de tout.

C'est un livre délicat qui délivre des messages et des vies.

Merci aux éditions presses de la cité et à netgalley pour le prêt de ce livre.

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Un voyage nommé désir

1917, dans un village savoyard. Comme tous les étés, à la Saint-Madeleine, les femmes doivent se rendre dans l’alpage. Cette année, contrairement aux précédentes, le prêtre ne les accompagne pas. Alors qu’il veut s’épargner la fatigue de la montée, il prend le prétexte de l’absence des hommes pour rester au village avec les personnes âgées. Cependant, il ne manque pas de sermonner les alpagistes (trois femmes), avant leur départ.





Péroline, la plus âgée, est accompagnée de son fils adolescent et de ses petites filles. Son mari est au front et elle n’a pas reçu de lettres, depuis trois ans. Secrètement, elle espère que cet homme violent ne reviendra pas. Anne-Céleste est orpheline et a été recueillie par le prêtre, qui l’exploite. Elle n’a reçu qu’un courrier de son fiancé, parti, lui aussi, à la guerre. Elle est inquiète au sujet de leur relation qui représente son seul espoir de quitter sa place auprès de l’homme d’Eglise. La plus jeune Rose, n’a personne à attendre. Elle a perdu sa mère, puis son père. Depuis, c’est elle qui veille sur ses frères. Elle aimerait connaître l’émoi, auprès d’un homme.





Elles ne le savent pas, mais un Italien permissionnaire les attend. C’est un ami soldat qui lui a parlé de cette procession. Vincenzo connaît l’histoire des trois amies, il sait que les bras masculins manquent, que ce soit pour les gros travaux ou pour l’amour. Comment vont-elles accueillir cet inconnu ? Quelles sont ses intentions ?





Cet été est une parenthèse pour tous. Les femmes se libèrent, Vincenzo se confie au sujet du drame de sa vie et les enfants découvrent que les hommes ne sont pas tous des brutes. Jusqu’à maintenant, les trois femmes ont eu une vie remplie de brimades, de sacrifices et d’asservissement. La rencontre avec le bel Italien renverse toutes les barrières de la bienséance. Elles ne sont plus les mêmes et sont liées par un secret. Hélas, le retour dans le village d’En-Bas sonne le rappel des chaînes qui les entravent. Resteront-elles unies face à l’adversité ? Peuvent-elles s’opposer à l’intransigeance et au jugement ? Leur amitié, résistera-t-elle à la « trahison » ? De plus, elles s’interrogent sur celui qui a partagé leur vie, pendant un mois. Elles découvrent qu’il n’est pas celui qu’elles croient.





J’ai déjà lu deux livres (que j’ai adorés) de Frédérique-Sophie Braize, cependant, j’ai été impressionnée par la nouvelle dimension de son écriture. J’ai eu une sensation de douceur, qui m’a entourée d’un cocon moelleux. Aussi, la sororité très intime entre les trois femmes, s’est étendue à moi, je percevais que je faisais partie du cercle. Sans leur ressembler, je me sentais proche d’elles et j’avais un sentiment d’universalité et de féminité.





La suite sur mon blog...




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Soeurs de lait

Les souffrances dues à la guerre sont très vives. Les femmes ont perdu un mari, un père, un frère, un fils… Les hommes revenus du front, sont mutilés. Pourtant, il faut survivre.





Les sœurs Baud ne sont pas nées de la même mère, mais ont été élevées ensemble. Elles sont quatre et sont très différentes. Aussi, elles ne se comprennent pas toujours. Sœurs de lait est une saga se déroulant de 1922 à 1927.





L’ainée, Ferdinande, est cuisinière, à Paris. Veuve de guerre, elle a quitté le village avec ses deux enfants. Zoé et Anthelmette sont, toutes les deux, mariées et habitent dans leur station natale. La plus jeune, Coqueline aimerait épouser un homme riche. Aussi, lorsqu’elle fait la connaissance de Côme, jeune homme argenté, elle oublie toute réserve.





Cependant, quel est le dessein de son courtisan qui ne reste jamais longtemps, qui souffle le chaud et le froid ? Il approche tous les membres de la famille, leur offrant, généreusement, les nouvelles avancées en termes de soins.





Dans cette période d’après-guerre, les souffrances sont grandes. Certaines cultures ne suffisent pas à nourrir les exploitants, beaucoup d’enfants meurent après la naissance, les gueules cassées ont des douleurs abominables, etc.





Aussi, le radium représente le graal pour tous. Il semble être la solution miracle. Quand avec le recul, on connaît les ravages de ce produit, ce roman fait froid dans le dos. Frédérique Sophie-Braize, avec une précision historique remarquable, relate de quelle manière, les laboratoires l’ont utilisé dans tous les produits de la vie courante et leur stratégie pour le faire entrer dans tous les foyers. Ce n’est pas sans rappeler les scandales sanitaires de ces dernières années. Moi, qui prends beaucoup de médicaments et qui aimerais tant que soit développé le médicament qui supprimerait mes douleurs, je me dis que si j’avais vécu à cette époque et si j’en avais eu les moyens financiers, j’aurais succombé au chant des sirènes. Cela fait réfléchir aux lobbyistes pharmaceutiques.





Sœurs de lait est aussi une saga familiale. La famille Baud a ses secrets, ses rancœurs, ses querelles, ses souffrances, mais aussi une forme pudique de solidarité. J’ai aimé suivre le destin de chacun des membres, je me suis attachée à eux, j’ai pesté contre certains, d’autres m’ont particulièrement touchée. La vie et les croyances, les aspirations et le dur quotidien sont décrits de façon vivante, avec un style correspondant à l’époque.





J’ai été particulièrement émue et révoltée par le traitement des blessés de guerre. L’auteure révèle les subterfuges utilisés par l’Etat pour supprimer les pensions.





Ce roman comporte aussi du suspense. Comme je le disais, précédemment, le comportement du courtisan de la plus jeune des sœurs, Coqueline, est très mystérieux. Est-il amoureux ? La jeune fille aura-t-elle l’existence à laquelle elle aspire ? Quelles sont les intentions de Côme ?





Conclusion





J’ai adoré Sœurs de lait. Cette saga familiale, décrit le quotidien dans les campagnes, mais aussi celui à Paris, dans la France d’après-guerre. C’est une très belle fresque historique sur les mœurs et les conditions de vie. C’est un superbe hommage aux poilus qui se sont sacrifiés pour sauver leur pays. C’est également un ouvrage très documenté, mais cependant accessible sur un grand scandale du XXeme siècle. Ce roman est passionnant et instructif.





C’est un livre qui fait énormément réfléchir quant aux enjeux pharmaceutiques en révélant jusqu’où l’appât du gain peut mener.





Sœurs de lait a obtenu le par le Grand prix littéraire de l’Académie nationale de pharmacie 2018 et le Prix Patrimoine des Pays de Savoie.
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Les liaisons périlleuses

Magnifique Roman ! Coup de cœur, énorme coup de cœur !



Quel travail de recherches et quelle performance de la part de l'auteure pour avoir su à partir de faits réels, nous concocter cette sublime histoire, si bien tissée et nous faire vivre un tel périple.



L'Histoire a tendance a oublier les femmes est-il écrit, c'est en s'inspirant de deux d'entre elles, Henriette d'Angeville, Comtesse, première femme alpiniste en 1838 et Marie Paradis, fille d'auberge, première femme a avoir foulé la cime du Mont-Blanc en 1808, qu'elle nous offre une œuvre cousue mains en créant deux personnages similaires et nous transporte dans des émotions et des situations hors du commun. On vibre, on vit, on s'offusque, on craint, on espère, on doute ; jusqu'à la toute fin le suspens nous tient en haleine ; passions, amours, sensualité, secrets, intrigues, mensonges et trahisons le tout distillé avec justesse. Une lecture fluide dont chaque chapitre est entrecoupé de petits encarts relatant le passé de l'une et l'autre de ces deux femmes ce qui nous éclaire sur leur comportement.



Vous allez vivre une double ascension ; d'une part, en remontant le temps, nous sommes en 1838, le Tout Paris fait salon avec le monde de la science et de la culture en tous genres et nous y croisons des personnages célèbres ; d'autre part, en arpentant les Alpes et en assistant à une curieuse ascension, celle de la conquête féminine du sommet du Mont Blanc, expédition qui réunit toute la presse et fait couler beaucoup d'encre avec entre autres un journaliste odieux qui a soif de vengeance. Les paris sont ouverts, les jumelles et longues vues de sortie.



A l'image de ces impressionnantes montagnes que sont les Alpes et notamment le majestueux Mont-Blanc, on monte en émotion et on redescend abruptement, on retient notre souffle et notre attention, de façon à ne pas tomber dans une de ses profondes crevasses. Sensations fortes garanties qui nous font palpiter le cœur.



Des personnages attachants avec ces figures féminines époustouflantes, notamment celles de Quitterie et Pernette, deux femmes volontaires, fortes et pourtant si fragiles face à leur destin, qui, à 30 ans d'intervalle, voient leurs sorts très liés s'entremêler.



Une description du petit village de Chamonix à cette époque où il est de bon ton pour les nantis de venir s'y rendre pour y faire des ascensions et y employer les gens du cru, ce qui fait vivre les habitants. Un véritable hommage à ces guides de montagnes qui risquent leur vie pour satisfaire la clientèle tel que Gabin, le beau guide au regard bleu de glace, pour qui la Comtesse fond.



Bref, j'ai dévoré cet ouvrage. Je lui souhaite un grand succès et toutes les récompenses qu'il mérite pour cette jolie réhabilitation des exploits féminins.



Merci Frédérique-Sophie et merci aux Presses de la Cité - Terres de France à Marie-Jeanne en particulier pour son envoi en SP.
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Lily sans logis

Septembre 1861. Cela fait cinq mois que Lily est sur les routes, accompagnée de son « phénomène de foire » installé dans une charrette qui est tirée par son chien. Elle se rend à Thonon, avec l’espoir de gagner assez d’argent, pour loger à l’Auberge des Pèlerins, en souvenir de sa mère, qui, quand elle en parlait, « cela lui faisait des lentilles d’eau au coin des yeux ».(p 18) La pension est tenue par Madame Agrippine, qui aimerait sauver Lily, malgré elle.





En effet, des hommes, malintentionnés, veulent profiter de la naïveté de Lily. L’un est anatomiste et voit dans le gagne-pain de la jeune fille des possibilités de gloire. Le docteur Genoux veut observer et tenter des expériences sur ce qui se trouve dans la charrette. L’autre, Audebert, est un demi-monsieur (homme parvenu qui conserve des habitudes ou des attitudes de son milieu d’origine). Ses projets semblent concerner Lily.





Une nuit, un enlèvement a lieu.





Ce livre est extrêmement touchant. Lily m’a beaucoup émue. Elle vient de ses montagnes avec des rêves de bonheur, y croit, et fait facilement confiance. Elle ne se doute pas que la gentillesse peut cacher de mauvaises intentions. Les épreuves qu’elle vit la font grandir très vite et perdre son innocence. Elle comprend qu’elle est tombée dans des pièges et elle se découvre des ressources cachées pour surmonter les drames.





Certains personnages sont odieux, mais d’autres cachent un grand cœur, ils ne le montrent pas, aussi, il est difficile de savoir qui pourrait épauler Lily et cette dernière se laisse abuser. J’ai été amusée ...





La suite sur mon blog


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Les liaisons périlleuses

Après le remarquable Un voyage nommé désir, Frédérique-Sophie Braize nous offre un nouveau roman inspiré de faits réels, une plongée dans une époque fascinante : l’histoire de la conquête féminine du Mont-Blanc à travers la découverte de deux pionnières injustement méconnues. Véritable épopée romanesque et sensuelle teintée d’amour et de passions, Les liaisons périlleuses retrace les premiers pas de l’alpinisme au féminin, des Alpes sauvages aux salons du Paris romantique entre 1838 et 1871. L'histoire est parsemée d'humour. Je pense à une scène intime particulièrement cocasse ou encore à la caravane rendue désopilante en raison des noms que portent les guides. Un vrai bijou de lecture
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Les liaisons périlleuses

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Les Liaisons périlleuses », roman de Frédérique-Sophie BRAIZE. Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu pratiquement tous les ouvrages, je me suis empressée de découvrir ce dernier roman dont la très jolie couverture et le résumé fort alléchant, m'avait de suite interpellée.



Je viens de refermer à regret ce magnifique roman et sans chauvinisme aucun puisque l'auteure est Haut-Savoyarde et que l'histoire se déroule en Haute-Savoie, région dans laquelle je vis, je pousse un WHAOU !! Quelle pépite littéraire !

Sans trop dévoiler l'histoire que je vous laisserai découvrir par vous-mêmes, je vais vous en dire toutefois quelques mots.

Nous sommes au XIXème siècle et nous faisons connaissance avec Quitterie d'Arcy, quadragénaire, toujours célibataire, vivant à Genève, éprise de liberté et rêvant de devenir la première femme alpiniste. Pour ce faire, celle-ci décide de monter une expédition en direction du Mont-Blanc.

Elle rencontre celui qui sera son guide, Jean Gabin ainsi qu'une pauvre femme nommée Pernette Croz.



Frédérique-Sophie, comme à son habitude, nous offre un sublime récit inspiré en partie de l'histoire de Marie Paradis et d'Henriette d'Angeville, première et seconde femme ayant réussi à gravir le Mont-Blanc, dans lequel elle fait revivre des personnages célèbres tels que Jacques Balmat, Alexandre Dumas, George Sand, Victor Hugo..

J'ai souri à maintes reprises à la lecture des noms que l'auteure a judicieusement donné aux guides : Jean Gabin, Bourvil, fernandel etc... petit clin d'oeil bien sympathique aux acteurs disparus.



Frédérique-Sophie BRAIZE décrit avec moult détails et finesse les traits tant physiques que psychologiques des protagonistes de son roman, les rendant ainsi authentiques et attachants pour certains, détestables pour d'autres comme Annibal d'Arcy, le frère de Quitterie..



J'ai ADORE cet ouvrage, très bien écrit, parsemé de mots Savoyards, empli de sensualité, très bien documenté sur la vie en haute-montagne, le rôle et la place des femmes à l'époque.



J'ai lu ce roman aux multiples rebondissements pratiquement d'une traite tant il me passionnait et je suis certaine qu'il restera longtemps gravé dans ma mémoire.

BRAVO Frédérique-Sophie BRAIZE et bonne route à ce roman qui mérite vraiment un grand succès.

Un GROS COUP DE COEUR pour moi que je recommande vivement aux amateurs du genre qui comme moi, passeront un excellent moment de lecture et auront beaucoup de difficulté à commencer une nouvelle lecture....



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Les liaisons périlleuses

Un moment de lecture intense et jubilatoire pour répondre à cette question : faut-il renoncer à l'amour pour réussir quand on est une femme ? Ce roman au souffle haletant raconte les destins mêlés de deux pionnières que tout oppose : Quitterie D'Arcy et Pernette Croz (deux héroïnes librement inspirées de la comtesse Henriette d'Angeville - première femme alpiniste - et de la servante Marie Paradis - première femme à avoir foulé la cime du Mont-Blanc, trente ans avant la comtesse). Malgré leurs différences, elle ont marqué l'Histoire par une même volonté d'échapper à une trajectoire tracée d"avance. Une double histoire d'amour et de conquête, à la découverte d'elles-mêmes.
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L'Amour aux trousses

Le 15 juillet 1914, Raymond Poincaré, Président de la République française, effectue une visite d’Etat en Russie. L’objectif est d’entretenir les liens entre les deux pays et de « fonder des alliances visant le maintien de la paix en Europe. » (p. 116) Il est accompagné d’une quarantaine de Savoyardes, qui constituent un cadeau diplomatique. Elles sont infirmières, gouvernantes, préceptrices, cuisinières, couturières, institutrices ou religieuses. La plupart de ces femmes ont choisi de partir, attirées par les perspectives d’avenir. L’une d’elles, Flore, a été forcée par sa congrégation. Vitaline doit dix ans de service à l’Etat en paiement de sa formation à l’école normale. Elle préfère les effectuer en Russie plutôt que dans son village natal.



Après un voyage en train et une traversée en bateau mouvementée, les femmes sont accueillies par un dîner de gala. Ce soir-là, Vitaline rencontre le Grand-Duc Vadim de Russie, cousin du tsar. Par la suite, elle est employée par la sœur de celui-ci, Isadora de Russie, alors que la guerre rugit en Europe et que la Révolution bolchévique menace sa liberté. Prise au piège du chaos de l’Histoire, c’est dans les geôles de Lénine que s’achève son séjour russe.



Dans ce roman, Frédérique-Sophie Braize rend hommage aux trois cent quinze Savoyardes, exilées en Russie, entre 1875 et 1914. Devenues sujettes du tsar, elles ont été torturées et sacrifiées sous l’autel de la révolution de 1917. Elles sont passées du faste des palais à la misère des prisons de Lénine : interrogatoires musclés, famines, froid, etc. Déchue de leur nationalité, personne ne pouvait les aider et leurs actes passés auprès des blessés ou des enfants ont été effacés.



Le récit de Vitaline débute en 1919, lors de son arrivée en France. Il alterne entre sa difficile réadaptation et les épreuves endurées pendant la guerre. Elle relate le voyage jusqu’à Saint-Pétersbourg, ses actions en terre russe, ses amours et ses amitiés, le renversement du pouvoir et les conséquences pour les Françaises. A son retour, submergée par un fort sentiment de culpabilité, elle décide de tenir sa promesse à Flore, qu’elle a été forcée d’abandonner en prison : rencontrer Hugo, le frère de son amie. Peut-elle tout dire à celui-ci ? Est-elle prête à écrire un nouveau pan de son histoire, alors que les pages du passé l’ont précédée en France ?



Vitaline m’a touchée par sa sincérité et son authenticité. J’ai aimé son portrait nuancé. Les évènements la forcent à faire preuve de courage, à lutter pour sa survie, mais elle assume sa fragilité. Elle est une amie fidèle, mais fait, parfois, preuve d’exaspération. Elle a un esprit vif, mais est naïve dans certaines situations. Elle est généreuse, mais reconnaît qu’elle ressent de la jalousie. Malgré son destin extraordinaire, je me suis sentie proche d’elle. Aussi, j’ai tremblé pour elle, j’ai partagé ses peines et espéré que le bonheur l’emporte.



J’ai adoré L’Amour aux trousses.


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L'Amour aux trousses

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « L'Amour aux trousses », roman de Frédérique-Sophie BRAIZE. Etant une fan inconditionnelle de cette auteure dont j'ai lu pratiquement les ouvrages j'avais hâte de découvrir ce petit dernier et je n'ai pas été déçue.

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'avaient de suite interpellée et la férue d'Histoire et de la Russie du temps des Tsar n'a pu qu'être séduite par cette magnifique histoire.

L'auteure nous emporte en 1914 et nous conte le destin de Vitaline, jeune Savoyarde qui, comme d'autres jeunes femmes de la région, est recrutée par les élites Slaves pour enseigner le français en Russie. Nous voyageons donc avec notre héroïne, courageuse et fort attachante de la Savoie à Saint-Pétersbourg, à Paris. Nous assistons à ses rencontres amoureuses, nous tremblons, espérons pour sa survie lorsqu'elle se retrouve emprisonnée en Russie et dans l'impossibilité de retour en France....

Comme à son habitude, Frédérique-Sophie BRAIZE nous offre un très beau récit tiré d'une histoire vraie et mettant en scène des personnages ayant existé et d'autres sortis de son imagination qui paraissent authentiques.

Dans cet ouvrage très bien écrit et documenté, empli de sensualité, l'auteure aborde divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, les trahisons, la Première Guerre Mondiale, la révolution Bolchévique, la haute couture.... ainsi qu'un pan de l'Histoire du Chablais peu ou pas connu que j'ai découvert avec grand intérêt.

J'ai ADORE ce roman aux multiples rebondissements qui m'ont tenue en haleine jusqu'au dénouement et que j'ai quitté à regret.



Ce livre est assurément une vraie pépite littéraire qui mérite un grand succès.

MERCI Frédérique-Sophie d'emporter les lecteurs dans un autre monde grâce à tes si jolis mots et ton imagination débordante. UN COUP de COEUR pour moi que je recommande vivement aux amateurs du genre.



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Les liaisons périlleuses

Avez-vous déjà lu des romans qui demandent naturellement un rythme de lecture diffèrent ?

Qui nécessitent de se “poser” pour pouvoir les apprécier à leur juste valeur, qui dès les premières lignes vous font déjà ressentir que vous allez passer un excellent moment, qui vous font oublier le temps, et vous englobent dans un cocon de bien-être ?

“Les Liaisons périlleuses”, en fait partie !



Après avoir lu, "Sœurs de lait", "Lily sans logis", "Une montagne de femmes" et "Un voyage nommé désir", j'avais hâte, vous l'aurez compris, de lire le dernier roman de Frédérique-Sophie Braize, et comme à chaque fois, j’ai savouré l'instant que je vivais !

Frédérique-Sophie fait fi des modes et des tendances, les seules tendances qui lui siéent, ce sont les siennes, et ce, pour mon plus grand plaisir… Avec elle, c’est une remontée dans le temps, son écriture, ses dialogues me mènent vers une autre époque…



“Les Liaisons périlleuses” est un roman librement inspiré de faits réels.

Celui d'Henriette d'Angeville, dite “la fiancée du Mont-Blanc” et de Marie Paradis, dite “La Paradisa”, qui toutes deux, furent considérées comme les premières femmes qui foulèrent le somment Mont-Blanc !

C'est donc, l’histoire de la conquête du Mont-Blanc par deux pionnières injustement méconnues que j'ai ainsi découvert.



1794.

Naissance de Quitterie d'Arcy, dans une famille noble. Son père l’élève avec ses trois frères au décès de leur mère. Elle n'a jamais été une jeune fille comme les autres, elle aime le sport, la montagne. Elle a un sacré caractère, mais aussi un bon fond.



1778.

Naissance de Pernette Croz. Elle vient d'une famille pauvre et nombreuse. À onze ans, elle stoppe l'école pour travailler dans une auberge de Chamonix. Très vite, elle sera embauchée dans un grand hôtel. Elle donne sa paye à sa famille



1838.

Quel est le destin qui lie ces deux femmes qui ne se sont jamais vues, et qui se rencontrent pour la première fois à Chamonix ?

Quitterie d'Arcy, devenue comtesse, n’a qu’un seul désir, être la première femme alpiniste à gravir le Mont-Blanc. Aucune femme, à sa connaissance, n'a relevé ce défi. Elle a déjà choisi son guide, Gabin, bel homme qui lui fait un certain effet, qui l’avait déjà accompagné lors d’un autre parcours montagneux. Petit à petit, une attirance mutuelle va se révéler lors de ses entraînements…



C’est un vrai bijou de lecture. Tout est beau… Les personnages sont attachants, il y a beaucoup de sensualité. J'ai, énormément, aimé la construction du récit. Chaque chapitre commence par deux extraits développant au fur et à mesure, la vie de nos deux héroïnes au fil des années qui passent……



Frédérique-Sophie a fait un travail de recherche incroyable… Elle arrive en partant d'un fait réel, à construire une histoire prenante et tellement vivante ! Mais c’est aussi un roman qui relate de la condition des femmes, et autres aspects sociaux du 19e siècle. Un très bel hommage à ces femmes restées trop longtemps sous silence !



Je l’ai dévoré, et n’ai aucun doute du succès qu’il aura…

Nouveau coup de cœur, pour ce roman qui encense l’amour, les passions et la Vie !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Un voyage nommé désir

J'ai acheté ce roman lors du salon du livre féminin à Hagondange, le 19 février dernier.

Curieuse de découvrir la plume de Frédérique-Sophie Braize, dont je voyais de plus en plus de posts sur les réseaux sociaux nous parler avec enthousiasme de ses derniers romans, je n'ai pas résisté à l'envie de rencontrer l'auteure et de me procurer à mon tour ses livres.



Je vous parle aujourd'hui d'une lecture qui m'a transportée.

D'abord par la plume de Frédérique-Sophie, qui par son côté désuet et riche m'a charmée et l'a rendue tellement poétique. L'écriture est fluide, je n'ai pas vu le temps passer lors de ma lecture, et pourtant j'ai essayé de la faire durer.

Puis par le décor sur plus de la moitié du roman, où l'on se retrouve sur l'alpage en Haute-Savoie comme chaque été en compagnie des femmes du village d'En-Bas. Ce décor de montagne nous fait voyager, nous offre une parenthèse de vie comme un second souffle.

Enfin, j'ai été totalement conquise par l'histoire de ces trois femmes que nous allons suivre. Eté 1917, Péroline, 32 ans, mère de 3 enfants, asservie à un mari violent, Anne-Céleste, 24 ans très pieuse, au service d'un curé despotique, dans l'attente du retour de la guerre de son fiancé Jean-Gaston, et la flamboyante Rose, qui veille sur ses frères depuis ses 18 ans, à la mort de ses parents et qui rêve à l'amour, montent à l'alpage pour la troisième année consécutive sans homme.

A cela s'ajoute, Vincenzo, permissionnaire italien, ami de Jean-Gaston, qui connait donc l'histoire de ces femmes, "privées des bras solides pour abattre leur travail le jour et étreindre leur corps la nuit". Il décide de passer sa permission à l'alpage et d'être présent pour elles, pour le travail et le reste si elles y consentent.



Cet été sera une parenthèse pour tous : un été de confidences pour Vincenzo et les femmes sur les drames de leur vie, un été de joie et bienveillance pour des enfants qui découvrent qu'un homme peut être bon, un été de plaisir et d'abandon pour des femmes tenues sous le joug d'un système patriarcal, un été de secrets partagés.



Mais les trois femmes resteront-elles unies par leur secret de retour au village, face au Père Pudeur? Leur amitié va-t-elle résister quand la parenthèse se referme et que la dure réalité de leur vie reprend le dessus?



L'auteure ne s'arrête pourtant pas là. Elle nous fait encore cadeau du fait divers le plus important de ce début de siècle en nous relatant par la voix de Vincenzo le vol de la Joconde en août 1911, sans oublier bien sûr la catastrophe ferroviaire qui a eu lieu le 17 décembre 1917.



Je vous en parle aujourd'hui et je me dis "quelle lecture passionnante!"

Tellement de thèmes y sont abordés : la guerre, la solitude des femmes et leur sororité face à l'inhumanité des hommes, le féminin et sa sensualité, les magnifiques paysages de montagne.

L'auteure a réussi à m'envelopper de ses mots, j'étais avec ses femmes sur la montagne et dans leur douleur, j'ai été très touchée par leur histoire en tant que femme.

Et merci pour cette magnifique fin.

Vous ne pouvez pas passer à côté de ce roman.



"Et c'étaient justement ça, une sororité. Une communauté de femmes solidaires qui pleuraient ensemble la perte du bébé de Péroline parce que sa mort prématurée disait toutes leurs pertes."



Note : 18/20




Lien : https://labibliojoe.blogspot..
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Les liaisons périlleuses

Ce roman est un cœur battant et on palpite avec lui au fil de la lecture. L'auteure aborde le thème de l'émancipation féminine par la prouesse physique, ce qui n'est pas gagné, si on considère que les hommes sont plus forts physiquement d'un point de vue biologique. C'est très bien pensé mais ce n'est rien à côté de l'histoire d'amour entre Quitterie et Gabin. On est loin de la romance qui manque de force et de puissance. J'ai vibré avec cette histoire dont la sensualité nous sort du ronron pantouflard des romans de terroir. Il était temps car on commençait à s'ennuyer. J'ai adoré l'intensité des scènes charnelles entre les deux amants. Ils sont attirés l'un par l'autre. Ils s'aiment plus que tout et se le prouvent par des étreintes passionnées. Qui n'a jamais rêvé de vivre une telle histoire d'amour ?
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