AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de G. D. Arthur (25)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Eos

Le récit s'ouvre sur un groupe d'une trentaine de personnes en route pour fonder une nouvelle colonie pour vivre selon une idéologie libertaire et quelque peu utopiste en marge d'une société républicaine encore jeune mais aux orientations qui s'échappent des visées premières. Dans ces premiers chapitres l'on fait la connaissance des membres de ce groupe et plus particulièrement de trois jeunes adultes qui vivent une relation particulière qui n'est pas s'en faire une analogie avec la vie communautaire hippie. L'auteur prend son temps pour poser les fondements de son univers, a l'instar des colons qui érigent petit à petit leur village.



Il faut attendre une centaine de pages, dans un style travaillé mais un peu pompeux, l'élément déclencheur de l'intrigue, si l'on peut vraiment parler d'intrigue. Un déclencheur plutôt simple, en l’occurrence l'attaque du village par un groupe de peaux vertes. A partir de cette attaque, tout s'enchaîne rapidement, les événements succèdent aux événements.



L'univers de l'auteur est plutôt bien développé, et change un peu de l'univers médiéviste habituel avec non pas des royaumes mais une République. Une République dont hormis certaines machinations pour remporter les futures élections on ne connaît pas les rouages politiques, et notamment sa manière de fonctionner. Un monde où les différents ordres religieux occupent une place prépondérante de par ses influences directes mais qui restent insuffisamment exploités car hormis leurs appellations on n'en sait une nouvelle fois guère plus.



Les Ouarocs ne créent pas vraiment de surprises, l'attaque de ce type de créatures est récurrente en Fantasy. On ne sait pratiquement pas comment ils sont arrivés là, on aurait aimé connaître les raisons de leur présence près du village, les quelques bribes délivrées par les pensées de leur reine sont insuffisantes, un flash-back sur ce qui s'était passé auparavant aurait été intéressant dans les derniers chapitres.



Dans la première partie de l'histoire, l'auteur nous gratifie de scènes de sexe pas vraiment nécessaires, le côté Peace and Love des trois jeunes gens avait été bien perçu, pourquoi en rajouter, on est dans une fantasy pas dans un roman érotique.



On n'arrive pas à s'attacher au protagoniste principal qui passe de doux rêveur en un guerrier haineux en un claquement de doigts alors que dans la première partie du récit on n'a vu aucune séance d'entraînement. Le changement est trop brutal et manque indéniablement de crédibilité. Il aurait été plus logique de voir ses aptitudes aux armes se développer graduellement. Les autres personnages n'arrivent pas non plus à attirer l'empathie du lecteur , ils manquent de profondeur. Seul le chasseur parvient à créer des émotions sur le lectorat attirant une certaine antipathie.



Le point fort du roman c'est sa dynamique, après la mise en place, certes un peu longue, les événements s’enchaînent de manière très rapide, ils n'y a pas de longues descriptions qui ralentissent la lecture. Mais on a tout de même l'impression que l'auteur veut aller trop vite, car le récit semble parfois décousu, l'on a le sentiment parfois d'avoir manqué quelque chose. En effet certains faits auraient nécessiter quelques éclaircissements.



Le dénouement est intéressant, laissant une ouverture pour une éventuelle suite. Au final on est dans une histoire qui n'est pas intéressante, avec de bonnes idées pas toujours exploitées comme cela aurait du l'être, avec un style forcé au départ, un univers survolé et des personnages qui n'ont pas évolué psychologiquement hormis Eos. Ce roman ne marquera certainement pas le genre.






Lien : http://imaginaire-chronique...
Commenter  J’apprécie          10
Eos - Exils

L'intrigue connaît de très nombreuses digressions qui font bien vite perdre le fil - déjà difficile à suivre - du récit. Les voix s'emmêlent parfois et créent un brouillard dans lequel tout s'embrouille. Et c'est sans compter les différents niveaux de langue empruntés par le protagoniste selon ses vis-à-vis.



J'attendais vraiment le tome 2 car le premier ouvrait beaucoup de possibilités. Eos, que l'on retrouve enfermé (pas de spoil) dans une prison. Bonne nouvelle : il a retrouvé ses faiblesses et connaît une évolution plus crédible que le changement drastique de sa personnalité dans le tome précédent. Malgré son parcours en dent de scie et ses nombreuses aventures, j'ai réussi à me sentir concernée par le cheminement d'Eos et ses doutes. Beaucoup plus que dans le premier tome en tout cas, c'est toujours ça de pris !



Dans ma chronique de la première partie, j'ai râlé après les envolées lyriques trop fréquentes dans l'écriture de l'auteur. Pas de surprise, il a remis le couvert dans Exils. Néanmoins, on découvre une écriture plutôt fluide et agréable à suivre une fois ces excès langagiers mis de côté. La poésie n'est jamais loin et peut parfois surgir d'une scène a priori anodine pour le plus grand plaisir du lecteur.





La suite de la critique sur le blog !
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
Commenter  J’apprécie          00
Eos - Exils



Un second tome vraiment très différent du premier ! Oui... Ce livre est assurément très riche pour ne pas dire complexe et parfois fouillis... Peut-être un peu trop... Malgré mon enthousiasme face à cette suite, j'ai vite déchanté. Je me suis vite retrouvée perdue au milieu de tout ces complots politiques et religieux. J'ai vraiment manqué d'explications pour rentrer totalement dans cette quête qu'Eos menait et tous les enjeux qui en découlaient. Alors oui, nous ne somme pas en mal d'action. Et, après un premier tome très contemplatif et empreint de poésie c'est ce que j'attendais. Mais face à tant de problématiques, je n'ai pas réussi à me faire emporter par le rythme de l'histoire. Je passais plus de temps à essayer de comprendre ce que je lisais qu'à vivre ma lecture.



Outre cette complexité qui m'a perdue, j'ai l'impression de ressortir de ce diptyque avec plus de questions qu'au départ... Une bataille a été gagnée, mais la guerre est-elle vraiment fini ? Je n'ai pas compris vraiment ce qu'était Os'im (ou Os'ilam), quel était son but... Je me demande encore pourquoi Eos a été choisi pour cette quête, et ce qu'est vraiment sa fille... Beaucoup de personnages viennent aider notre barde et ont un rôle décisif pour sa survie, mais une fois l'aide apportée, on n'en entend plus parler... C'est dommage. On ne sait pas qu'ils advient de leur vie, mais on le sait, aider Eos n'est pas sans danger. Beaucoup de flou pour moi...



Concernant les personnages, nous retrouvons ceux du premier tome un peu "éteints". Pour ceux que j'avais préféré: Arnia est devenu mère et vit toujours avec sa tante au temple, Lucran et Liara également devenus parents font leur vie de leur côté, et Eos, barde il ne l'est plus que dans ses souvenirs. Je regrette de ne pas avoir plus croisée Arnia, Liara et Lucran. J'aimais beaucoup ces personnages et j'aurai aimé qu'une place plus importante leur soit dédiée dans ce tome. Nous faisons cependant la connaissance de nouveaux personnages plutôt hauts en couleurs et apprenons à mieux connaitre la reine peaux-vertes.



Finalement, ce que j'ai préféré retrouver c'est la plume poétique de G.D Arthur. Une plume toujours aussi intimiste et déstabilisante qui fait toute l'originalité de ce diptyque.



En conclusion, le tome 2 de "Eos" ne m'a pas autant transportée que je l'avais espéré. Peut-être que je l'ai pas lu au bon moment, ou peut-être n'est-il pas fait pour moi. J'en ressors mitigée et avec plein d'interrogations. Je n'ai pas retrouvé tout ce que j'aimais chez ce barde torturé qui m'avait charmée, ni retrouvé tous les personnages que j'avais aimé... J'ai lu de très bons avis sur cette suite, alors ne vous arrêtez à mon ressenti. Eos saura peut-être vous transporter avec lui au travers sa quête.
Lien : http://un--monde--livresque...
Commenter  J’apprécie          00
Eos

D’un point de vue plus général, l’intrigue ne décolle que vers le dernier quart du roman et on va véritablement peiner jusque-là à saisir les réels enjeux de l’histoire.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          00
Eos

"Inspiré par les espoirs d'une république refondée, Eos, un jeune nomme amoureux et rebelle, aime vivre l'instant présent. Son utopie en marche ? Une petite colonie, le Val-de-la-Lune, qui oscille entre durs travaux et fêtes chaleureuses, jusqu'au soir maudit où elle est sauvagement attaquée par des créatures monstrueuses, réputées disparues depuis longtemps... Eos se révèle alors un combattant sans pitié, au grand dam de ses compagnons et de ses amours.

Mais il est loin de se douter qu'il va rencontrer, ce jour-là, son destin."



"Entre la noirceur d’un Glen Cook, la finesse et l’humour d’un Pratchett, G.D. Arthur nous offre un roman détonnant, véritablement unique.", si vous voulez faire trembler des genoux un Zoskia déjà fébrile de voir apparaître en une phrase deux de ses auteurs favoris, voilà exactement ce qu’il faut lui dire.



Mais voilà. Quand je lis ce genre de phrase, forcement je m’attends à rentrer dans un univers sombre, noir et sans pitié, mêlant astucieusement jeux de mots et calembours, tantôt grossiers, tantôt subtils. N’est pas Pratchett ou Cook qui veut. C’est après avoir refermé ce "EOS" de G. D. Arthur que le constat tombe, le contrat n’est que partiellement rempli.



Commençons par le côté noir de ce roman.

Le monde dans lequel évolue Eos, personnage principal, devient vite violent au cours du récit. Tout commençait pourtant bien avec la première partie et cette quête d'une utopie qu'une caravane d'une trentaine de personne essaie de mettre en place. Eos va se découvrir un don insoupçonné pour la baston et le massacre de créatures, chose d'ailleurs assez étonnante puisque nous apprenons à connaître un Eos plutôt réservé et sensible au début de l'aventure. D'où lui vient cette aptitude ? Où et comment a-t-il appris à se battre ? La chose n'est pas vraiment abordée et le lecteur sera livré à lui-même pour cette explication qui divisera sûrement. Manque cruel d'éclaircissements ou simple mise en place d'explications qui viendront dans un tome futur ? Aucune idée, mais voici ce qui peut constituer le premier point négatif de ce roman.

En revanche c'est véritablement ce comportement d’assassin psychopathe assoiffé de sang du héros qui donne (entre autre) son côté sombre et violent au livre, même si tout n'est pas si noir que ça finalement.

L'idée de départ est tout de même positive puisqu’une une poignée de personnes part chercher un endroit où fonder une nouvelle société utopiste loin de tout ce que représente le pouvoir en place. La morale et les actions des personnages vont donc dans ce sens, comme par exemple le fameux ménage à trois (un peu cruel tout de même) qui prend une place importante dès le début du récit et qui appuie sur cette façon de penser très éloignée de ce qui se fait. Un petit brin de politique vient enrichir le background qui grandira fortement dans ce sens au cours du livre puisque la religion viendra s'en mêler aussi, histoire de donner un peu plus de profondeur à ce "EOS"

Côté personnage, force est de constater que l'auteur a mis le paquet. Vraiment. Peut-être un peu trop. Surtout au début où il est difficile de vraiment assimiler qui est qui. L'auteur lâche des noms totalement random pour le lecteur qui se retrouvera vite perdu s'il ne griffonne pas un arbre généalogique au fur et à mesure. Du coup, beaucoup de personnage sont de trop et certains, un peu plus importants, manquent de profondeur. Ce foisonnement excessif constitue le deuxième (petit) point négatif du livre.



Continuons avec le côté humoristique…

Qui a du mal à s'affirmer étant donné que le style d'écriture de l'auteur est plus axé sur la poésie. Alors oui, un certain humour est présent, mais il est bien loin d'un Sieur Pratchett qui restera le maitre incontesté et incontestable de l'humour loufoque.

"EOS", c'est avant tout une plume travaillée qui donnera l'identité au roman. L'auteur mise sur une plume poétique et pose les bases d'un style qui sera reconnaissable dans ces futurs roman s'il continu sur cette lancée.

Le choix des mots, les tournures, pourront en déstabiliser plus d'un, pour peu que l'on ne soit pas sensible et réceptif à la poésie. Du coup, le style narratif de l'auteur contraste grandement avec l'ambiance générale du bouquin assez violente.



Certes, pour un premier roman, tout n'est pas parfait mais le travail fourni est tout de même conséquent. L'auteur arrive à donner une identité au roman et ravira les fans de fantasy sombre MAIS délicate. Le côté social de l'histoire est intéressant, ainsi que les intrigues politiques/religieuses qui prennent de l'ampleur au fur et à mesure que le récit avance et qui donnent un peu plus d'épaisseur à "EOS".

Donc, le mieux est de se procurer le roman pour se faire sa propre idée, mais quoi qu'il en soit, il y aura toujours dans "EOS" quelques chose qui match et qui donne envie de continuer la lecture. Reste à voir le prochain roman du monsieur qui aura, j'en suis persuadé, pris en maturité et gommera les petites imperfections présentes dans ce premier essai.



Zoskia




Lien : http://www.acheron-webzine.c..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de G. D. Arthur (50)Voir plus

Quiz Voir plus

Voyage au Centre de la Terre

Comment se nomme le neveu du professeur Lidenbrock ?

Hans
Robert
Axel
Julien

10 questions
463 lecteurs ont répondu
Thème : Voyage au centre de la Terre de Jules VerneCréer un quiz sur cet auteur

{* *}