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Citations de Gaetano Bolan (27)


Comment devient-on l'assistant d'un dentiste? C'est bien simple: en pratiquant la boxe. Ou plus exactement: en se faisant casser toutes les dents.
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Paco était bavard comme une pie.
Trop bavard.
Communiste convaincu, il verbalisait ouvertement son opposition au régime d'EL Présidente .
Toujours , il saoulait ses clients : une dose de Madonna, une Dose Géante de Thèses Révolutionnaires........
Ce couillon de Paco ne savait décidément pas la fermer....
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Le boucher Juan, le père de Tom, était un homme trapu et rondouillard. Il accusait la quarantaine, comme on accuse la vie de passer trop vite.
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La ville était moderne, vibrait au rythme des derniers technologies. Pas comme notre banlieue. Mais alors qu’on quittait les grandes avenues pour prendre les petites rues, la ville a montré son autre visage : celui d’un Chili de misère. Des sans-abris dormaient à même le bitume, sous d’informes cartons. Des femmes en haillons, indiennes pour la plupart, faisaient la manche. Des enfants crottés de la tête aux pieds, proposaient leurs services pour une piécette ou deux.
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Il accusait la quarantaine, comme on accuse la vie de passer trop vite.
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A chaque jour suffit sa peine ; pas plus d'une bonne idée à la fois... Il faut savoir prendre son temps : commence donc plutôt par nous servir un verre de fuego.
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Les disparitions, soudaines et brutales, étaient depuis quelque temps devenues un exercice national. Disparus les camarades du Parti. Disparus les camarades qui préféraient le rouge au noir. Disparus les camarades de deuil. Disparus les bandonéons qui faisaient chalouper la mélodie des lendemains. Disparues les affiches. Disparues les consciences d'hommes et de femmes qui eussent préféré se trancher la gorge plutôt que céder à l'oppresseur. Disparus les poèmes qui caressaient la mort pour mieux la conjurer. Disparus les lents refrains de Tsétaïeva. Disparus le lyrisme et la lune. Disparus le twist et le tango. Disparus les jours de fièvre, les jours de joies et désirs brûlants, les jours de joies de désirs brûlants, les jours d'insondables espoirs.
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Nous n'avons que nos cerveaux pour penser, notre intelligence pour contester, et notre prudence pour fermer nos gueules.
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Dans le grand sablier de leur vie, le temps des amants ne s'écoula plus grain après grain, mais se déversa en un jet de sable continu. Le robinet s'ouvrit à fond, laissant filer ses minutes folles, comme mues par une logique implacable.
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L'érudition ne coule pas de source, surtout lorsqu'on a grandi dans les quartiers pauvres.
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Les yeux brillaient. Les regards se croisaient, intenses ou amusés. L'ivresse fredonnait comme la dernière, la plus discrète des libertés. Et la Révolution se faisait doucement, à coups d'as de pique et de mélodies balbutiées.
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[...] l'inventivité, lorsqu'on est futé, remplace bien des pesos.
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[...] la beauté en effet nous joue bien souvent plus d'un tour, pour aller se cacher là où on ne l'attend pas, là où on ne l'attend plus.
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Et à voir ainsi le gamin danser sous l'eau belle faisant du déluge une joie de marelle, on eût dit que la pluie lavait tous les méfaits des hommes.
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Et c'est dans un grand brasier rouge et jaune, un brasero à la mesure du quartier, que fut dévorée doucement la boucherie des amants
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Il m'a laissé passer devant. Au moment où j'ouvrais la porte des toilettes, m'apprêtant à pénetrer dans la salle, j'ai senti sa main attraper ma nuque. Une énorme paluche, une mâchoire d'acier qui broyer les cervicales. Il m'a soufflé à l'oreille :
-Je te fais l'honneur de te présenter au patron? Alors tu te tiens à carreau. Pas d'entourloupe,O.K.?
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Un après-midi après la sieste, alors que la ville sortait de sa torpeur, on trouva le taxi arrêté le long de la chaussée, à quelques encablures de la boucherie. La portière était ouverte. La clé sur le contact. Madonna couinait dans le transistor. Paco n'était plus là.
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Les pleureuses ne poussent leurs cris que dans les documentaires filmés par les télévisions occidentales.
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On a commencé à rassembler nos affaires. J'ai réuni les miennes en quelques minutes, fourrant tout dans un grand sac. Puis j'ai attendu Lucia. Elle a retourné la commode, ouvert tous les tiroirs, décroché au moins une vingtaine de cintres du placard.
J'assistais au spectacle les bras croisés :
— Lucia, tu peux me dire comment tu arrives à avoir autant d'habits en étant toujours aussi peu vêtue ?
— Ah, ne commence pas ! elle a protesté.
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Homme : spécimen de l'espèce des hominidés, de sexe masculin. Grenouille : spécimen à grande bouche de l'espèce des batraciens, généralement vert et visqueux, de sexe indéterminé. Homme-grenouille : fusion hasardeuse ou post-atomique des deux espèces précipitées. Plus communément : homme ayant revêtu une combinaison de plongée.
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