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Critiques de Gail Simone (74)
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Secret Six Vol. 3: Danse Macabre

Ce tome fait suite à Depths ; il contient les épisodes 15 à 18 de la série, ainsi que le numéro 67 de la série "Suicide Squad" paru à l'occasion de Blackest Night.



Pour l'épisode 15, Gail Simone laisse la place à John Ostrander pour le scénario. Il consacre cette histoire à un personnage qu'il a grandement contribué à développer : Floyd Lawton, aussi connu sous le nom de Deadshot. Il invite le révérend Richard Craemer (le prêtre qui apparaissait dans Suicide Squad) à prendre un verre. Lawton n'arrive plus à contrôler ses pulsions meurtrières et il souhaite que le révérend lui apporte de l'aide. C'est l'occasion de revenir sur le passé de Deadshot et les liens qui l'unissent à Bruce Wayne. Les dessins de J. Calafiore sont dans un registre réaliste avec une bonne densité de détails. Cet épisode est très agréable à lire et permet de (re)découvrir ce personnage plus complexe qu'il n'y paraît. 4 étoiles.



L'épisode 16 est consacré à l'arrivée d'un nouveau membre dans l'équipe. Les Secret Six ont accepté une nouvelle mission : libérer un tueur en série qui viole et torture les petits enfants avant de les assassiner. C'est l'occasion pour Gail Simone de ramener un personnage qu'elle avait créé dans The Battle Within. Dès son apparition, ce personnage était moralement ambiguë mais elle franchit un palier supplémentaire en souhaitant intégrer les Secret Six. Les dessins de Peter Nguyen sont un dans la même veine que ceux de Calafiore, en un peu moins précis. Le résultat est plaisant, mais comme d'habitude dans cette série, les éléments adultes (boîte de striptease, avec la copine Scandal Savage) sont traités de manière adolescente ce qui en neutralise toute la nature subversive.



Les 3 autres épisodes (Suicide Squad 67 et Secret Six 17 & 18) forment une histoire complète coécrite par Gail Simone et John Ostrander. Amanda Waller a besoin de Deadshot qui fut l'un de ses meilleurs éléments dans le Suicide Squad. Elle a donc décidé de s'emparer de Scandal Savage pour négocier le retour au bercail de Deadshot. Elle profite que les autres membres du Secret Six soient occupés à Belle Reve pour lancer un assaut en bonne et due forme sur le repaire des 6 (House of Secrets). Non seulement la mission d'exfiltration des 6 à Belle Reve se heurte à la présence des membres du Suicide Squad. Mais en plus, c'est le moment où des anneaux noirs réaniment les morts à l'occasion de Blackest Night. La lutte pour la survie va être acharnée pour les Secret Six.



Ce n'est pas la première fois que Gail Simone joue au jeu des 7 différences entre 2 équipes : elle l'avait déjà fait entre les Secret Six et les Birds of Prey dans Dead of Winter. Ce genre d'histoire est propice à la mise en évidence de ce qui sépare les 2 équipes. Les 2 scénaristes étant des vétérans chevronnés, ils s'en sortent parfaitement sur ce plan. La contrepartie dans ce genre de récit est qu'il y a tellement de personnages que peu d'entre eux ont la place d'exister. C'est encore pire ici puisqu'il s'agit de faire de la place pour que John Ostrander puisse ressusciter le Suicide Squad. Oui, ils sont tous là : Amanda Waller, Bronze Tiger, Nightshade, Count Vertigo, Rick Flag, et même Multiplex et Fiddler. Ça fait plaisir de les revoir, même s'ils n'ont que peu de place pour exister eux aussi. À ce jeu, la grande gagnante est Amanda Waller, la terrible chef de cet escadron.



Ces 2 épisodes sont également illustrés par Jim Calafiore avec son style précis, méticuleux et détaillé. Il réussit quelques apparitions marquantes de certains personnages tels que Bronze Tiger et Amanda Waller. Il détaille les zombis de manière plus horrifique que dans les autres comics DC (sans tomber dans le gore quand même). Heureusement d'ailleurs parce qu'il est le seul à faire honneur aux Black Lanterns qui ne servent que de chair à canon avec une méthode pour en venir à bout qui fait grincer des dents d'incohérence si vous avez lu le reste des épisodes liés à Blackest Night.



À nouveau, Gail Simone glisse des quelques morceaux intéressants dans un récit qui reste très en dessous de ce qu'il aurait dû être avec des personnages aussi hors normes. John Ostrander recapture parfaitement l'esprit du Suicide Squad dans une histoire qui n'arrive pas à capturer l'intérêt du lecteur du fait d'enjeux très relatifs au milieu de zombis qui ne servent qu'à remplir les pages. Pour terminer sur une note positive, il faut mentionner les magnifiques couvertures de Daniel LuVisi.
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Secret Six: Unhinged

C'est le troisième essai pour Gail Simone en tant que scénariste sur cette équipe, après Villains United et Secret Six: Six Degrees of Devastation.



Dans cette aventure, Scandal Savage (la fille de Vandal Savage) a accepté une mission d'un mystérieux commanditaire : faire évader Catalina Flores (Tarantula, une ennemie de Nightwing) de la prison d'Alcatraz et la ramener avec une mystérieuse carte jusqu'à Gotham. Pour effectuer cette mission, Scandal Savage s'entoure de Deadshot, Ragdoll, Catman et Bane. En cours de route elle fait appel à une ancienne amie du nom de Jeannette. Là où les choses se compliquent, c'est qu'un ancien membre des Secret Six a mal digéré son éviction et qu'un mystérieux parrain du nom de Junior a promis une récompense d'un million de dollars par membre mort du Secret Six.



Gail Simone a trouvé un moteur puissant pour cette première aventure de la série continue des Secret Six (numéros 1 à 7) : l'équipe a en sa possession un objet convoité par beaucoup de personnes mal intentionnées et elle est recherchée par des chasseurs de primes de la pire espèce. Comme à son habitude, Gail Simone sait marier les relations inter personnages avec une immersion dans les recoins les moins visités de l'univers DC (Huntress fait 2 courtes apparitions, ainsi qu'une tripotée de supercriminels de troisième zone). Les personnages principaux sont fidèles à la promesse du titre : déséquilibrés. Raconter les tribulations d'une équipe de supercriminels constitue une véritable gageure : il faut qu'ils soient assez sympathiques pour provoquer l'empathie des lecteurs, tout en apparaissant clairement comme des personnes peu fréquentables. La solution trouvée par Simone consiste à les opposer à des plus méchants qu'eux. Le lecteur a ainsi le droit à quelques moments dérangeants (mention spéciale à Junior sans vêtements), mais qui sont malheureusement trop rares. Et rapidement le scénario tombe dans les travers habituels de ces équipes de criminels : certains se révèlent juste asociaux (Catman), d'autres sont déjà sur le chemin de la rédemption (Bane) et d'autres encore sont plus dangereux en paroles qu'en exactions (Ragdoll).



Coté dessins, Nicola Scott assure un travail de professionnelle, sans style très marquant. Elle réussit à gérer les scènes de groupe : tous les personnages sont reconnaissables et leur disposition dans les cases est bien pensée. La scène de Junior évoquée plus haut est vraiment dérangeante du point de vue visuel.



Malgré tout, je n'arrive pas à attribuer une étoile supplémentaire à cette histoire car j'attendais plus de Gail Simone, plus de comportements déviants, plus de caractérisation des personnages, plus de méchanceté des uns et des autres, plus de chacun pour soi. D'évidence, Gail Simone reste dans un registre plus gentil (la relation entre Bane et Scandal) et il pèse sur elle des obligations de ménager les personnages qui sont la propriété de DC Comics son employeur.
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Villains United

Pour fêter l'électrochoc que fut en son temps Crisis on Infinite Earths, les éditeurs de chez DC décidèrent de lancer en 2005 un crossover d'envergure, ce serait Infinite Crisis. Et pour arriver à ce point de convergence de tout l'univers DC, le top départ allait être donné dans 4 miniséries dont Villains United (6 épisodes).



Suite aux événements de Identity Crisis (autre tradepaperback hautement recommandable), les vilains de l'univers DC décident d'unir leur force et de se regrouper dans une organisation baptisée simplement Society (tout est résumé au début du tome). Quelques supervilains refusent d'y adhérer et ils forment les Secret Six. Ce tome est l'histoire de ces renégats à la cause commune des méchants de l'univers DC.



C'est toujours un défi pour un scénariste d'imaginer une histoire ayant des méchants comme personnages principaux, sans tomber dans le massacre à chaque page ou le manichéisme. Cette lourde tâche incombe à Gail Simone qui par la suite se verra confier les rênes de la série des Birds of Prey (à commencer par le tome Birds of Prey: Of Like Minds), puis celle de Wonder Woman (à commencer par le tome Wonder Woman: The Circle).



Comme à son habitude, Gail Simone commence par donner de l'épaisseur à ses personnages. Les Secret Six sont composés de Catman (décalque ratée de Batman), Deadshot (assassin qui eut son heure de gloire dans le Suicide Squad), Parademon, Ragdoll (personnage inventée pour l'occasion), Cheshire et Scandal Savage (la fille de Vandal Savage). Ils sont recrutés par un mystérieux Mockingbird (comme le furent les Secret Six des précédentes incarnations) qui leur confie une mission qui va les mettre en conflit direct avec tous les vilains de la Society.



Cette série vaut le détour par son aréopage de vilains dotés de caractères bien trempés. Gail Simone nous concocte une intrigue nerveuse et rapide ponctuée par les confrontations entre les Secret Six qui ont chacun leur propre motivation. Le dessin est très agréable puisqu'on retrouve Dale Eaglesham, le dessinateur attitré de la JSA de Geoff Johns (The Next Age).



En fin de tome, on trouve 6 pages bonus qui identifie, case par case, chaque vilain apparaissant dans l'histoire, un véritable who's who des vilains de l'univers DC. L'accueil réservé à cette série fut assez important pour que DC décide de lui donner une suite Secret Six: Six Degrees of Devastation, puis une série continue Secret Six: Unhinged, toutes deux sous la houlette de Gail Simone.
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Wonder Woman : Contagion

Ce tome comprend les épisodes 40 à 44 de la série commencée en 2006. Il fait suite à "Warkiller" ; il se décompose en 2 histoires.



A murder of crows (épisodes 40 & 41) - 5 marmots s'amusent à amplifier les mauvais sentiments et les craintes des habitants de New York pour inciter à la haine raciale, la pyromanie et la violence gratuite. Ils ont même réussi à asticoter Quetzlotl, un dieu serpent de bonne famille pour qu'il commence à manger les humains. Bien sûr, Wonder Woman ne peut pas le laisser faire et elle s'interpose. Mais elle ne peut qu'essayer de contenir les exactions des individus mal influencés, sans réussir à rattraper ces garnements. Or voilà qu'ils ont réussi à mettre sous leur influence Power Girl.



Wrath of the silver serpent (épisodes 42 à 44) - 3 Green Lanterns arrivent sur un monde dévasté qui abritait encore une vie charmante et bucolique il y a quelques dizaines de minutes. Une rapide enquête les amène à découvrir une dernière survivante qui leur explique qu'une armada extraterrestre a tout détruit et que des serpents ont mangé tout le monde. Sans surprise, cette armada se dirige vers la terre et attaque la ville de New York. Un quartier est vite isolé par l'envahisseur qui lâche ses soldats et la capitaine descend elle-même pour éradiquer l'opposition représentée par Wonder Woman. Ce qui est plus inattendu, c'est qu'Astarte a des révélations à faire sur son origine et les liens qui l'unissent à Hippolyta, la mère de Diana.



Gail Simone a concocté 2 histoires pour mettre en valeur la princesse Diana et faire aboutir une ou deux intrigues secondaires. En particulier, les vilains garnements de la première histoire sont les rejetons d'un dieu qui a déjà causé bien des soucis à Wonder Woman, rejetons qui était évoqués dans le tome précédent. Simone prouve qu'elle maîtrise la voix de ce personnage en faisant aussi bien ressortir sa composante guerrière que sa composante d'ambassadrice pour la paix. Et elle fait tout aussi honneur à Power Girl qui reste une personne de bonne composition et de bonne humeur, avec une envie compulsive de hotdogs.



Dans la deuxième histoire, Gail Simone continue d'élargir l'horizon des ennemis potentiels de Diana en ramenant une amazone de l'espace. Si la trame de l'invasion extraterrestre n'a rien d'enthousiasmant, la dialectique entre cette guerrière jusqu'au-boutiste et Diana dont l'ardeur au combat est tempérée par sa compassion s'avère moins simpliste que prévue et elle fait briller de mille feux le joyau qu'est ce personnage.



Plusieurs personnes se relaient pour assurer la mise en image. L'épisode 40 est dessiné par Aaron Lopestri qui est en très grande forme avec un savant équilibre entre une Wonder Woman à croquer et à craindre, le tout servi avec un très bon niveau de détails dans les décors et ustensiles. Avec l'épisode 41, les illustrations sont confiées à Chris Batista et Fernando Dagnino pour un résultat un peu moins fin, mais encore tout à fait honorable. Il faut voir pour le croire qu'ils réussissent à faire exister un éléphant à 2 trompes et 3 yeux. Les 2 épisodes suivants sont dessinés par Nicola Scott et Fernando Dagnino, et le dernier par Nicola Scott et Travis Moore, le tout avec de 2 à 4 encreurs par épisode. Je n'en veux pas particulièrement à tout ce monde là, c'est plutôt aux éditeurs qui n'ont pas été capables de fidéliser une équipe pour l'ensemble des 3 épisodes que j'en veux. Globalement les 3 dessinateurs réussissent à assurer une continuité visuelle dans un style réaliste mais pas trop qui reste facilement lisible. Par contre les encreurs ont des visions assez différentes de leur métier et certaines pages jurent par des traits secs, à coté d'encrage plus rond ou plus fin.



Il s'agit des derniers épisodes écrits par Gail Simone, avant que JM Straczynski ne prenne en charge la série. Elle termine en beauté en continuant d'installer en douceur ses thématiques moins consensuelles qu'il n'y paraît, que ce soit la première histoire qui joue sur un aspect maternel plus léger, ou la deuxième qui ne cède rien à l'idée de guerrière. Le lecteur retrouve une grande partie des personnages qui a accompagné la princesse pendant ces histoires : Etta Candy, Steve Trevor, Tolifhar et Achilles. Il ne manque que Genocide. Je regrette d'autant plus que les illustrations aient été sacrifiées pour des raisons éditoriales peu évidentes et peu reluisantes.
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Batgirl, tome 2 : Knightfall descends

Ce tome fait suite à The darkest reflection (épisodes 1 à 6), le nouveau début du personnage, après remise à zéro baptisée "New 52". Il comprend les épisodes zéro, et 7 à 13, tous écrits par Gail Simone, parus en 2012.



Épisode zéro - Il y a 4 ans, Barbara Gordon était une étudiante qui vénérait son père et qui avait obtenu de réaliser des entretiens au commissariat central pour un devoir à faire pour le lycée. Lors de cette visite, en compagnie de son frère James junior, elle a revêtu pour la première fois un costume avec l'emblème de la chauve-souris pour arrêter un tueur en série essayant de s'enfuir.



Épisodes 7 & 8 - Batgirl intervient lors d'un gala pris en otage par un criminel costumé se faisant appeler Grotesque, dont les hommes de main dépouillent les invités de leur possession. Parmi eux, elle reconnaît l'un des 2 individus qui accompagnaient le Joker lors de l'agression qui l'a laissée paralysée. James Gordon junior refait son apparition.



Épisodes 9 - Alors que Gotham est plongée dans la Nuit des Hiboux (Night of the Owls), Batgirl se bat contre l'un des Talon (serre), Mary une combattante muette hors pair. Épisodes 10 à 13 - Batgirl doit faire face à un groupe d'individus disposant de superpouvoirs (Bleak Michael, Bonebreaker et Katharsis) et décidés à tuer les criminels, en commençant par le bas de l'échelle. Ils sont menés par une femme se faisant appeler Knightfall. Batgirl sauve Ricky (un voleur de voitures) de leurs griffes, et s'en sent responsable. Ces affrontements vont l'amener à croiser la route de Batwoman (épisode 12) et à recroiser celle de Melody McKenna (une inspectrice de police qui la prise en grippe), ainsi que celle de Charise Carnes une héritière au caractère bien affirmé.



Avec l'épisode zéro, Gail Simone montre au lecteur comment Barbara Gordon a franchi le pas d'une admiration pour Batman, à porter un costume avec le symbole de la chauve-souris. Elle s'en sort plutôt bien en incluant une partie des pensées de Barbara dans des courtes cellules de texte. Le lecteur peut accepter que cette jeune femme puisse terrasser un tueur en série bâti comme une armoire à glace, grâce à son intelligence et son agilité. Simone introduit un élément imprévisible en la présence de James Gordon junior (le petit frère de Barbara) sur les lieux. On a bien sûr droit au premier face à face entre Batgirl et Batman. Ed Benes (le dessinateur et encreur de l'épisode) compose une mise en scène satisfaisante pour ce huis clos dans les parties communes et la cage d'escalier du commissariat, avec son style toujours dérivatif de celui de Jim Lee (en beaucoup moins détaillé), même si les décors disparaissent parfois une page durant.



Par la suite, Simone confronte Batgirl à une série de supercriminels brillant par leur manque d'originalité, que ce soit pour les pouvoirs, les costumes ou les motivations (difficile de faire plus générique et poussif que Grotesque : surnom sans imagination, superpouvoir générique lié à l'énergie, etc.). Dinah Drake (Black Canary) et Barbara ont une conversation sèche sur le fait que cette dernière n'a toujours pas surmonté la blessure infligée par le Joker dans The killing joke et le lecteur peut déjà avoir l'impression d'une redite par rapport au tome précédent. À l'évidence la blessure reçue par Barbara exige du temps pour dépasser le traumatisme correspondant, mais ce dialogue donne l'impression de relire un dialogue déjà lu. Le combat contre le Talon correspond à la participation obligatoire au crossover du moment. Simone a beau faire des efforts pour lui donner une origine qui sort de l'ordinaire, cet épisode n'apporte rien au personnage de Batgirl.



Arrivé à la dernière histoire, le lecteur sent comme une langueur s'abattre sur lui, née de la déception de ces épisodes fades. Cela semble empirer avec encore plus de d'opposants insipides, et une chef des criminels pour laquelle Simone ne fait même pas l'effort de masquer son identité, ou au moins d'entretenir un doute. De la même manière le retour de James Gordon junior s'inspire de très près ce que Scott Snyder avait fait avec le personnage dans The black mirror, au point que l'on peut parler d'imitation moins réussie.



Passé l'épisode zéro, Ardian Syaf devient le dessinateur régulier de la série pour les épisodes 7 à 9, 11 et 12, aidé par Alitha Martinez (dessins épisodes 7 à 10), et Vincent Cifuentes (dessins épisode 8, encreur épisodes 7 à 12). Ed Benes revient pour dessiner et encrer l'épisode 13. Globalement ces dessinateurs ont approche similaire du dessin : réaliste sans être photographique, un soin plus important apporté aux personnages qu'au décor, une dramatisation de chaque mouvement lors des affrontements, un gros effort pour respecter les détails du costume de Batgirl. Cela donne des pages agréables à lire, avec une forte présence des personnages, et une tendance à avoir des combats se déroulant comme déconnectés de l'environnement dans lequel ils prennent place. Toutefois, en prêtant un peu plus d'attention, le lecteur peut apprécier que Syaf, Benes et Martinez respectent la relative jeunesse de Barbara et s'astreignent à lui dessiner une taille de poitrine normale (et pas hypertrophiée comme la plupart des superhéroïnes). Ils fournissent également un effort visible pour lui dessiner un visage assez juvénile sans être enfantin (avec un usage un peu trop exagéré du rouge à lèvre). Ardian Syaf fait un effort méritoire pour introduire Batwoman dans une double page dont la composition évoque les savants arrangements de JH Williams III (par exemple dans Hydrology). Il est également possible d'apprécier que ces dessinateurs font l'effort de donner des mouvements spécifiques à Batgirl, plutôt que de se contenter de reproduire les poses de Batman sur une silhouette plus fluette avec une chevelure rousse apparente.



À condition de supporter la fadeur générique des opposants de Batgirl, il est également possible de remarquer que Gail Simone continue d'enrichir la thématique principale de la série : la notion de victime. Si le premier apport n'est pas très convaincant (surmonter le traumatisme de la blessure infligée par le Joker), l'introduction de l'un de ses 2 hommes de main dépasse la simple exploitation du legs d'Alan Moore pour montrer comment Barbara gère ses faiblesses et ses appréhensions. De la même manière, les épisodes 10 à 13 explorent un trait de caractère de Barbara qui fait d'elle une héroïne bien plus humaine que la majeure partie de ses collègues. Elle prend en pitié un jeune délinquant et lui vient en aide contre vents et marées. Mine de rien, Simone s'éloigne du schéma classique du superhéros contre le supercriminel du mois ou de l'histoire, pour oser décrire une personne dont le comportement ne se limite pas à surmonter tout les obstacles en tapant (comme un sourd ou intelligemment) sur ses opposants.



Gail Simone continue de développer le personnage de Barbara Gordon, à sa manière bien à elle, mêlant supercriminels génériques et fades, avec des thématiques que les auteurs de comics de superhéros ont tendance à éviter, voire à fuir comme la peste. Les illustrations continuent à être dérivatives de celles de Jim Lee, sans en avoir la vivacité, ni la précision, mais en restant d'un niveau acceptable, avec quelques moments mémorables, et une volonté affichée de ne pas réduire Batgirl à une pâle imitation féminisée de Batman. Si vous n'avez pas d'attirance particulière pour le personnage, cette série vous semblera un peu fade (= 3 étoiles). Si vous avez une affection particulière pour Batgirl, vous serez content de découvrir des aventures qui mettent en valeur sa personnalité et ses caractéristiques (= 4 étoiles).
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Batgirl, tome 1: The Darkest Reflection

Ce tome comprend les épisodes 1 à 6 de la série lancée en 2011, dans le cadre de la remise à zéro de l'univers partagé DC, opération baptisée The new 52. Mais le cas de ce personnage est un peu particulier puisque le redémarrage n'a pas totalement effacé sa continuité précédente, en particulier les événements de The killing joke restent valides. Le scénario est de Gail Simone, les illustrations d'Ardian Syaf, aidé par Vincente Cifuentes qui assure également l'encrage.



Épisodes 1 à 4 - Un supercriminel tout de noir vêtu avec une grande cape (et se faisant appeler Mirror) élimine des individus dont il a écrit le nom sur une liste. Ses victimes ont la particularité d'être les seuls survivants d'accidents ou de massacre. Batgirl (Barbara Gordon) fait irruption (par la fenêtre bien sûr) dans un appartement où un tueur en série et ses 2 acolytes s'apprêtent à torturer et tuer un couple. Après ce sauvetage, elle annonce à James Gordon (le commissaire principal de police de Gotham) qu'elle déménage pour reprendre son autonomie. Elle partage un appartement en rez-de-chaussée avec Alysia Yeoh qui est serveuse dans un bar, et artiste à ses heures perdues. Son excursion suivante en tant que Batgirl la met face à Mirror (Jonathan Mills) et elle est incapable de sauver Douglas Paulson, un policier, partenaire de Melody McKenna. Épisodes 5 & 6 - Cette fois-ci, Batgirl essaye de mettre fin à la carrière criminelle de Gretel (Lisly Bonner) qui manipule l'esprit d'individus pour qu'ils s'entretuent. Ses premières cibles étaient des membres du crime organisé, la suivante s'appelle Bruce Wayne.



Ce n'est pas la première fois que Gail Simone écrit les aventures de Barbara Gordon ; elle l'avait déjà fait dans la série Birds of Prey quand l'héroïne était en fauteuil roulant et utilisait l'identité d'Oracle. Sur ce point, ce tome contient en passant et de manière rapide (pour ne pas dire expéditive) l'explication de la guérison de cette paralysie. Le peu de place consacré à cet élément de continuité est cohérent avec la volonté de disposer d'un récit accessible par les nouveaux lecteurs. La question de l'âge de Barbara Gordon dans cette histoire est également un peu épineuse. Il est évident qu'elle a pris le nom de Batgirl parce que celui de Batwoman est déjà pris par Katy Kane, et parce qu'elle l'a déjà utilisé auparavant. Mais il apparaît qu'elle est adulte, sortie de l'adolescence. Enfin la question de son lien de parenté exacte avec James Gordon semble être celui de père-fille (et non plus celui d'oncle-nièce et père adoptif), mais avec quelques incertitudes.



Une fois dépassées ces questions oiseuses de continuité mouvante, le lecteur découvre des histoires assez simples, avec des criminels masqués peu originaux (Mirror, Gretel), et une héroïne enjouée et agréable, avec une place très spécifique à Gotham. Gail Simone fait le nécessaire pour marquer l'identité de Batgirl et ses spécificités par rapport à Nightwing (une scène dans l'épisode 3) et par rapport à Batman (une scène dans l'épisode 6). Elle met en place de nouveaux personnages secondaires tels qu'Alysia Yeoh et Melody McKenna. Elle ramène une personne de son passé qui promet des relations savoureuses dans les prochains tomes. Enfin, elle établit un point de contact avec The court of Owls lorsque Bruce Wayne organise une conférence de presse pour annoncer ses projets de requalification d'espace urbain.



Et fort heureusement, elle insère dans le récit des thèmes qui transforme une gentille histoire de gentille superhéroïne, en quelque chose de plus consistant. Le handicap de Barbara Gordon et sa période de 3 ans en fauteuil roulant ne sont pas de simples détails glissés sous le tapis dès qu'elle a retrouvé l'usage de ses gambettes. Au travers des criminels et des situations de danger, Simone développe sans avoir l'air d'y toucher plusieurs thématiques qui se répondent sur la culpabilité du survivant, la victimisation, et les troubles générés par les stress post-traumatiques. Ces thèmes restent à la surface, mais leur entrecroisement donne une épaisseur significative à Barbara Gordon. Elle parvient même à créer une correspondance entre l'histoire du personnage et les criminels qu'elle combat, pour faire apparaître ses motivations à revêtir un habit de superhéros. En particulier contre le tueur en série sadique, Batgirl refuse la victimisation des innocents, de la même manière qu'elle n'a jamais voulu être réduite à l'état de victime du Joker.



Au fur et à mesure des planches, il devient évident que les éditeurs ont demandé à Ardian Syaf de coller au style de Jim Lee et Tony S. Daniel. Évidemment, c'est un but impossible à atteindre, mais le résultat est plaisant. Sa mise en page est dynamique, les décors sont présents avec une régularité satisfaisante, l'encrage est fin et précis. Bien sûr les dessins n'ont pas l'efficacité de ceux de Jim Lee, ou leur énergie. Malgré tout, Syaf délivre un boulot honnête : découpage simple, lisibilité immédiate, personnages tous dotés d'une identité visuelle importante, décors assez réalistes. Les expressions des visages ne sont pas toujours justes, et les poses des superhéros sont parfois stéréotypées. Mais Batgirl est vive et rapide, et surtout il n'exagère pas ses courbes (elle a une taille de poitrine normale !), il n'y a pas de gros plans racoleurs sur son postérieur. Rien que pour ça, Ardian Syaf a fait du bon travail, respectueux du personnage et de ce que Gail Simone souhaite qu'elle représente.



C'est avec plaisir que le lecteur retrouve Gail Simone au meilleur de sa forme, comme lorsqu'elle écrivait Wonder Woman et Secret Six. Elle réussit à donner une personnalité entière à Barbara Gordon par le biais de petites touches discrètes.
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Deadpool Classic 10

Quand dans le tome 9 de Deadpool Classic, Deadpool a mystérieusement disparu et a été remplacé par Alex Hayden (Agent X), j'ai continué à lire malgré l'absence de mon personnage préféré. D'une part parce que même si l'Agent X est moins cool ils ont quand même quelques traits de personnalité en commun. D'autre part parce que je voulais savoir le fin mot de l'histoire. Et aussi parce que Gail Simone écrit très bien, et avait créé des personnages secondaires sympathiques et intéressants.



Malheureusement, j'ai été déçue par ce tome. Oh, j'aime toujours énormément les passages écrits par Gail Simone, surtout la fin - je n'ai pas été déçue par les révélations que j'attendais, et Deadpool revient enfin. Mais ils ne forment pas la plus grande partie de ce tome, et à côté de cela, j'ai trouvé les histoires de Scalera et Way (tiens, déjà lui !) fades, malgré quelques situations amusantes. Dorkin a un meilleur sens de l'humour, mais pas tellement de sens du rythme. Aucun des trois n'écrit vraiment bien les personnages secondaires.

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The Variants : Jessica Jones Vs Jessica Jones

The Variants : Jessica Jones contre Jessica Jones vaut le détour pour les fans de la détective privée. Cette mini-série offre une histoire originale et captivante, qui explore le concept du Multivers et du féminisme. Elle bénéficie du talent de Gail Simone, une scénariste qui sait mêler humour, action et émotion.
Lien : https://www.lescomics.fr/rec..
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Bingo Love, tome 1

Mignonne petite histoire de deux grand-mères lesbiennes qui se retrouvent après avoir été séparées de force pendant l'adolescence.



C'est avant tout une histoire d'amour qui débute en 1963 et se rend juste dans les années 2030.



C'est plutôt court, je ne peux pas en dire plus dans spoiler.
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Wonder Woman : Année un

J'ai trouvé par hasard cette édition à petit prix dans les stocks de l'hypermarché près de chez mes parents. J'ai aimé le fait que ce soit un récit complet et accessible aux lecteurs de tous bords. Les dessins sont de qualité, les thématiques abordées (bien que classiques) intéressantes. Je le recommande vivement :)
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La Cible de Deadshot

Au retour d’une mission pour la Suicide Squad, Floyd Lawton apprend le kidnapping de son fils. Les ravisseurs promettent de libérer l’enfant s’il honore un contrat vieux d’une vingtaine d’années. Alors qu’il remonte la piste de cet enlèvement, sa thérapeute cherche à découvrir ce qui le pousse à agir de la sorte. Les deux pistes mènent inexorablement au même endroit...



Cette collection d’Urban Comics qui s’attarde sur les pires vilains de l’univers DC, propose donc un nouveau recueil reprenant trois récits dédiés au personnage de Deadshot. Le plat de résistance est une mini-série en quatre épisodes écrite par John Ostrander et sa femme Kimberly Yale, et mise en images par Luke McDonnell. Le numéro #214 de Legends of the Dark Knight, signé Christos N. Cage et Phil Winslade, et l’épisode #15 de Secret Six, imaginé par John Ostrander et dessiné par Jim Calafiore, viennent compléter le portrait de cet adversaire méconnu de Batman, qui n’a jamais réussi à sortir de l’ombre d’autres méchants tels que le Joker, Double Face ou l’Épouvantail.



La première histoire invite à suivre deux enquêtes en parallèle : l’une suit la chasse à l’homme impitoyable d’un Deadshot bien décidé à éliminer tous ceux qui se mettent en travers de son chemin tandis que l’autre, cherchant à explorer le traumatisme qui a transformé Floyd Lawton en tueur. Si ce thriller particulièrement sombre, violent, et parfois malsain révèle avec brio les origines de cet ancien justicier devenu un assassin professionnel sans pitié, mettant ses talents de tireur d’élite au service du plus offrant, les aventures suivantes sont plus anecdotiques, voire même légèrement redondantes. Dans Lâches et Superstitieux, Batman tente de l’empêcher d’abattre un comptable véreux sensé témoigner contre un mafieux influent. Cette histoire courte permet de découvrir la motivation principale de ce héros qui met un point d’honneur à mener à terme chacun de ses contrats, tout en explorant sa relation avec le Chevalier Noir. Le dernier chapitre, Contrôle, plonge un peu plus en profondeur dans le passé de celui qui n’est plus effrayé par sa propre mort et qui se moque de celle des autres.



Si les deux derniers épisodes , datant respectivement de 2007 et 2009, ont une allure plus contemporaine, le graphisme de Luke McDonnell a en revanche assez mal vieilli. Si les couleurs criardes et l’esthétisme vieillot hérité des eighties peuvent rebuter, l’auteur parvient néanmoins à installer une ambiance noire, adaptée au scénario sans concession de John Ostrander.



Un tome entièrement à sa place au sein de cette collection Némésis et qui ravira ceux qui veulent en apprendre plus sur ce mercenaire implacable aux tendances autodestructrices.

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Clean Room, tome 3 : Waiting for the Stars ..

Une excellente série de comics, particulièrement perturbante. Levant le voile sur la réalité derrière les histoires d'aliens, de possession ou de folie, elle nous offre une perspective particulièrement trash des choses. Très graphique, dans un genre proche de la science fiction et de l'horreur, l'intrigue joue sur la peur primale. Réservée à ceux que la violence graphique n'effraie pas, certaines case sont difficiles à oublier !!! l'histoire nous offre des personnages féminins assez hors du commun, très fortes et loin des clichés, certaines étant de véritables garces, nécessité faisant loi ! C'est glaçant, scotchant, parfois dégoûtant et très prenant
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Clean Room, tome 2 : Exile

Une excellente série de comics, particulièrement perturbante. Levant le voile sur la réalité derrière les histoires d'aliens, de possession ou de folie, elle nous offre une perspective particulièrement trash des choses. Très graphique, dans un genre proche de la science fiction et de l'horreur, l'intrigue joue sur la peur primale. Réservée à ceux que la violence graphique n'effraie pas, certaines case sont difficiles à oublier !!! l'histoire nous offre des personnages féminins assez hors du commun, très fortes et loin des clichés, certaines étant de véritables garces, nécessité faisant loi ! C'est glaçant, scotchant, parfois dégoûtant et très prenant
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Clean Room, tome 1 : Immaculate Conception

Une excellente série de comics, particulièrement perturbante. Levant le voile sur la réalité derrière les histoires d'aliens, de possession ou de folie, elle nous offre une perspective particulièrement trash des choses. Très graphique, dans un genre proche de la science fiction et de l'horreur, l'intrigue joue sur la peur primale. Réservée à ceux que la violence graphique n'effraie pas, certaines case sont difficiles à oublier !!! l'histoire nous offre des personnages féminins assez hors du commun, très fortes et loin des clichés, certaines étant de véritables garces, nécessité faisant loi ! C'est glaçant, scotchant, parfois dégoûtant et très prenant
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Deadpool, tome 8

Dans le tome précédent, Deadpool est mort. Tout du moins, on le pense. Mais considérant le bonhomme, on peut se poser des questions...



Alors quand est découvert un homme au visage marqué, sans mémoire, avec un facteur autoguérisseur, inconscient, et qui semble avoir la même propension que Wade Wilson a rire de toutes les situations, on peut penser qu'il s'agit de lui. Pourtant, son absence de mémoire persiste et il se fait appeler Alex Hayden, rapidement renommé Agent X, et créé son entreprise de mercenaire, qui effectue les basse besognes sans poser de questions...



Avec 360 pages, on aura le temps d'apprendre à connaitre cet Agent X et de, nous aussi, nous poser cette fameuse question : Est-ce qu'il s'agit, oui ou non, de Wade Wilson, alias Deadpool ? Car s'il a un petit quelque chose de différents, il partage indéniablement beaucoup de chose avec notre anti-héros préféré. Et avec autant de pages, on aura le temps de vivre quelques aventures, et de croiser tout un tas de super méchant ou super héros improbable (notamment un homme morve !). De l'humour et de l'action, voici un excellent Tome qui ne demande qu'à être lu !
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Deadpool, Tome 4 : Funérailles d'un taré

Avec un titre pareil, on est en droit de penser assister à la fin des aventures de Deadpool. Avouez que ça serait dommage.



On asisste donc à trois longues histoires ici. La premiére renvoie le mercenaire face aux expérimentation de l'arme X, qui l'ont créé lui, mais aussi Wolverine. La seconde histoire le voir revenir difficilement, dans une histoire assez délirante et donc totalement dans l'esprit du bonhomme. La derniére est une histoire dans laquelle le mercenaire a créé sa propre boite d'assassin et où il rencontre un grand succés. Et se termine d'une façon qui laisse le droit de douter quand à la suite des aventures.



Avec un style plus agréable visiblement que les tomes précédent et des scénarios se rapprochant d'autres sagas plus drôle, le résultat est varié est trés convaincant. Bourré de références, d'humour, et faisant enfin évolué un peu le personnage de Deadpool, ce tome est le plus convaincant de la saga Marvel Select sorti jusqu'ici en France. Je vous le conseille donc, à condition d'avoir lu les tomes précédents bien entendu !
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Tomb Raider, tome 2 : Secrets and Lies

Second tome sur trois qui sert de remplissage entre le jeu "Tomb Raider" et sa suite "Rise of the Tomb Raider". Un second tome pas très palpitant, comme le premier. Après les évènements du Yamataï (intrigue du premier jeu vidéo et du premier tome), Lara est chargée de protéger la petite sœur d'un de ses amis décédé. Direction Prypiat, en Ukraine, non loin de Tchernobyl pour accomplir sa mission.



Une organisation mystérieuse du nom de "Trinity", un fanatique avide de vengeance, un tueur à gage qui tombe amoureux et une pièce de théâtre basée sur "Orgueil et préjugés" de Jane Austen. Vous secouez bien et vous obtenez une étrange aventure de Lara Croft qui frôle plus souvent l'invraisemblable que le réalisme.

On ne sait pas où on va, on ne sait pas le pourquoi du comment et on se balade d'une scène à l'autre sans conviction. C'est plat bien que ça explose de partout.



Lara Croft est-elle faite pour le monde des comics ? Ou devrait-elle se contenter de crapahuter sur console et PC ? J'ai ma petite idée là-dessus...
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Infinite Crisis - Urban, tome 1 : Le projet..

Un récit noir qui se révèle passionnant dans ce début de cycle, titré en V.O. Countdown to Infinite Crisis et OMAC Project, avec de vrais modifications de l’univers DC et des héros perturbés. Voici le menu de ce premier tome qui, s’il souffre un peu de la cassure liée à des épisodes de Superman qui s’intercalent pour amener du background, se révèle très agréable à lire.
Lien : http://bulles-et-onomatopees..
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Batman saga, tome 4

[Un] récit signé par Scott Snyder, Peter Tomasi, Gail Simone et Tony Daniel, de grande qualité, […] servi par de bonnes intrigues et beaucoup de suspense.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Wonder Woman : Année un

Il y a bien longtemps que j'ai lu ce comics publié lors d'une édition spéciale par urban comics en version poche.



On est ravi de ne pas retrouver une histoire reprenant le mythe de Diana, vous savez cette jeune princesse Amazone qui renonce à ses privilèges par amour et qui devient une super-héroine. Mais si, c'est l'origine de Wonder Woman

En effet, dans ce comics, on a le droit à une relecture plus contemporaine, servie par un graphisme époustouflant, mettant en avant le côté naïf et drôle du personnage. Et cela en 4 histoires plutôt mal sélectionnée mais ensemble, elles se fusionnent pour donner le meilleur.



Bref, un comics rafraîchissant et surtout très beau dans la lecture !
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