Gauthier David

C’est bientôt l’hiver et l’oiseau est parti pour le Sud. Son amoureuse l’ourse ne pouvant vivre en son absence, elle décide de le rejoindre. Chaque jour elle lui écrit une lettre et lui raconte son voyage. Traverser une forêt et un désert, escalader un volcan, éviter des champs de bataille, faire de belles rencontres, etc. Un dernier périple sur la mer et l’ourse arrive enfin sur l’île de son bienaimé. Mais celui-ci, ne supportant pas lui non plus la séparation, est déjà reparti vers le nord...



Un album épistolaire et poétique. Quelles sont belles ces lettres d’amour envoyées par l’ourse ! Des missives pleines de tendresse et de bienveillance qui racontent les petits événements de la journée et se terminent par un mot gentil adressé à l’être aimé. Les illustrations sont riches et chatoyantes, très variées. Un album qui fait du bien, dans lequel on plonge avec délice et dont on ressort revigoré par tant de douceur et de bons sentiments.



Voila, c’était ma petite minute fleur bleue. Profitez-en, c’est pas tous les jours...


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"Fuis tigre" utilise la métaphore animale pour aborder le sujet de l'exil forcé. C'est un thème important à faire découvrir aux enfants, qui sont de plus amenés à rencontrer des camarades dans cette situation.

Chassé de la forêt par un danger (le feu), le tigre se retrouve à devoir se cacher en ville, puis s'introduit dans une maison où il parvient à rester en devenant minuscule. Finalement découvert et adopté par la famille (qui devient de ce fait hors-la-loi), il se rend compte qu'il n'est pas le seul animal sauvage à avoir trouvé refuge et accueil en ville.

Si la compréhension des images choisies par les auteurs est immédiate pour les adultes, je ne pense pas que les enfants puissent leur donner du sens sans un solide accompagnement (que le thème implique de toute manière). Pas simple, d'autant que les illustrations, que j'ai trouvé particulièrement vilaines, ne recèlent pas d'indices qui faciliteraient la compréhension des enfants.

Sur le sujet, je conseillerais plutôt deux coups de cœur : le magnifique "Là-bas" de Rebecca Young et le poétique "Palmir" de Gilles Baum.

Un très bel album qui se distingue par ses jeux et alternances graphiques et par des associations de couleurs uniques et originales. La première partie de la lecture permet de comprendre les ressorts de l'exil et le choc de la fuite, puis le récit de l'accueil dans une famille classique n'est pas sans faire penser à Paddington ou autres classiques. Au delà du récit c'est surtout les mouvements et les expressions de ce magnifique tigre jaune qui devraient marquer les esprits.
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Un livre attirant et intrigant.

Un fillette trouve une forme noire noyée dans la rivière. C'est un loup, immense. Elle en a peur mais le ramène chez elle, et décide de prendre soin de lui. De l'héberger, de le soigner, de le nourrir. Une relation entre peur et attention se construit. Elle le craint toujours, mais lui répare même ses dents. Elle respecte l'animal, sa puissance, et s'en méfie. Pas de domestication, mais du respect.

Cet album laisse une impression étrange, entre attraction et répulsion. Même sentiment avec les illustrations, entre rétro et modernité.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Helium pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la dernière masse critique ! 😊



J’avais sélectionné ce livre car je trouvais intéressante l’idée présentée en résumé de montrer les différentes perceptions qu’il est possible d’avoir d’un même personnage.



1e étape : je le lis seule. Je suis dubitative, car – de par la construction - le fil conducteur de l’histoire ne saute pas aux yeux et donne une impression de décousu. Je n’accroche pas non plus sur les dessins, un peu trop anguleux à mon goût… Mais ça, c’est mon regard d’adulte…



2e étape : je le lis avec ma crevette qui adore !



D’abord, les dessins très colorés et certains détails rigolos. La crevette décide même d’y ajouter son propre jeu et cherche Mammouth sur chaque image.



Ensuite, le découpage en petites histoires. Ce qui me paraissait une faiblesse du livre est en fait une force. Plutôt que d’avoir une vision globale relativement sommaire au final, elle permet à l’enfant de conserver en mémoire le ressenti de chaque personnage envers Mammouth.



Enfin, une grosse explosion de joie au moment des retrouvailles entre Mammouth et sa famille de compagnie.



Verdict final de la crevette : « 1000 étoiles, m’man !!! ».



Un livre pour les 5-7 ans à propos duquel il ne faut pas hésiter à dépasser notre perception d’adulte.

La nuit est propice aux frayeurs car elle transforme les éléments connus. Raconté à la première personne, on suit un enfant qui prend son courage à deux mains pour explorer les abords de son jardin et trouver la bête qu’il y voit.



En jouant avec d’habiles découpes, Samuel Ribeyron propose un univers aussi inquiétant (où le noir prend beaucoup de place) que rassurant (on découvre ce que cache le noir), se collant ainsi à l’histoire et aux réflexions du héros. Les illustrations aux tons froids donnent une ambiance particulière à l’album qui se joue des codes des albums sur la peur des monstres.



Un album intrigant où la fin n’est pas celle que l’on aurait cru.
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Une fable écologique originale qui parle aussi de notre jardin secret.
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"Les lettres de l'ourse" de Gauthier DAVID et illustré par Marie CAUDRY est une perle à lire très vite aux enfants.

L'ourse est très amie avec un oiseau. Seulement l'hiver approche et il a dû migrer vers le sud et son île chaude. L'ourse n'a pas le cœur d'hiberner, c'est décider, elle part le rejoindre.

Elle écrit tous les jours à son ami et laisse le vent porter les lettres.

Nous la suivons ainsi pendant son voyage. De pas à pas, lettre après lettre. Dans le voyage, il y a l'enthousiasme, la solitude, l'angoisse, les découvertes et les rencontres. En marchant, l'ourse se fait des amis, pense à envoyer un pot de miel et partage ses émotions pour son ami, l'oiseau.



Il y a aussi cette relativité des choses, les animaux se cachent, la guerre gronde quelque part, et puis les sensations hivernales, les souvenirs ne sont pas les mêmes.

Cet album est un véritable hymne au partage et à l'amitié.

Les illustrations de Marie CAUDRY sont magnifiques, douces et et texturées. Ses animaux sont superbes et j'ai un vrai coup de cœur pour le travail de traits, de hachures qui, en plus, des couleurs apporte une dimension tactile. Les paysages sont ainsi aussi végétales que minérales, liquides, faunesques ou humains, surtout avec les ombres de la forêt.
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De prime abord, on l'aime bien cet album (je parle de votre obligé à binocles).



Les illustrations séduisent et assez rapidement, amusent.



La petite Kiwi est invitée à un anniversaire déguisé et avec deux coussins pour grossir les jambes, les restes brun d'un costume en moumoute et une assiette en carton en guise de masque, hop hop!, voici notre grizzly de l'histoire.







Mais du costume fait maison par la suite, il ne restera rien.



Sur le chemin pour allez chez Zach en passant par la forêt, c'est finalement un véritable ours que nous voyons.



Magie de l'imaginaire.







Mais pas un redoutable, non, c'est Kiwi, rappelez-vous.



Et la perspective de passer par la forêt pour gagner du temps ne l'enthousiasme guère.



C'est même tout le contraire et le décalage en sera amusant (si l'on peut dire, pauvre Kiwi, elle est verte de peur. Pardonnez ce jeu de mots, il était tentant).



Tandis que nos yeux se noient agréablement dans une représentation végétale aux nuances délicatement délavées, au charme esthétique naïf presque proche d'un Douanier Rousseau peintre, notre grizzli tremble comme une feuille comme dans une forêt noire et se donne la frousse toute seule.







Mais qui diable voit-elle arriver?



Un renard, une autre bête sauvage?



Non, non, un c'est un jeune garçon.



Mais lui ne semble pas impressionné de croiser un grizzli en pleine forêt (nous pouvons nous demander si il ne la voit pas comme nous devrions la voir véritablement).



Mais celui-ci agira étrangement, en parfait opposé de notre Kiwi et grognera en bête sauvage.



Et il ne sera pas seul.







Nous rirons encore plus à partir de là car tout sera bouleversé et d'autres choses clocheront sérieusement dans cet après-midi.



C'est une aventure totalement farfelue et presque onirique où ne distinguons pas les limites de la réalité et de la fantaisie.



On s'amuse, on chante, on danse, c'est un anniversaire.



E puis, on rêve à la fin à poings fermés de cette folle journée.



Très chouette.

Ces yeux en couverture sont intrigants, ouvrons le livre pour y mettre un nom, un museau, un visage.



Et non, cette bête-là nous ne la verrons pas.



Le petit garçon de l'histoire, pourtant, la cherche, semble l'apercevoir au travers des jeux d'ouvertures découpées ménagés dans les pages, là dehors, dans la nuit noire.



De cette bête-là les histoires en parlent nous dit-on et même si le petit garçon semble inquiet, il la cherche au travers des fourrés à la lampe torche avant de se mettre au dodo.





Nous, lecteurs, pensons à un personnage imaginaire dans l'album, bien connu.



Le texte nous détrompe en laissant la parole à un autre personnage à mi chemin de l'album, à une créature qui ne semble pas si redoutable si l'on tient compte du ton qu'il adopte.



Lui aussi, semble avoir l'habitude de guetter, apercevoir à cet heure tardive de bleus du soir, le petit garçon de la maison.



On parle d'histoires.



Que lui veut-il? Le croquer peut-être, ce vilain.



Mais, la créature dépitée n'a pas oublié.



Que la porte reste bien fermée, qu'il ne peut entrer.



Que s'y il s'aventurait à l'intérieur, comme dans les histoires, il y aurait un chasseur.



Il y a toujours ces grands qui donnent correction aux bêtes impolies, encore plus dans les maisons des petits enfants à croquer.



Non, il ne rentrera pas.



La narration est originale, on ne sait si l'enfant un jour l'a vue cette bête là du jardin. Y a t-il bien des bêtes sauvages dans les jardins?



Mais peu importe, car la bête a astucieusement, dans notre histoire avant le dodo, répondu à des interrogations de jeunes lecteurs et ironiquement les rassurera de ses réponses.



C'est inattendu et bien vu.



Nous reconnaissons un peu du style agréable et esthétique qui fait la patte de Samuel Ribeyron dans ses mélanges d'encres colorées et de jeux d'impressions gravées.



Original et à découvrir.

Un très très bel album pour les enfants (et même les adultes= qui aborde les bizarires de la langue française.

Jouez avec les mots!

Une petite définition qui explique la thématique traitée, et des exemples animaliers accompagnés d'illustrations.

C'est drôle, instructif, mais pas toujours très simple...

Quelle histoire singulière!



Pas l'histoire d'amour, elle est naturelle. Quoi que parfois, elle peut être singulière.



Et ici, elle est singulière, c'est donc de cela qu'il sera question alors.







L'hiver arrive, sur les terres d'une ourse et sur son petit coeur de fourrure.



Son oiseau d'amour est parti, vers des lieux plus cléments et plus chauds.







Mais il reviendra. Mais c'est long, déja, la séparation.



L'ourse ne se sent pas de dormir et d'hiberner sans son oiseau à ses côtés.



Alors, elle part le rejoindre là où il se trouve.







Pour tuer le temps, l'attente, ne pas céder à l'émotion forte, l'ourse lui écrit à son oiseau, jour après jour.



Les mots sont brodés dans de l'encre de tendresse, de douce fièvre et d'impatience.







Mais son oiseau est-il un véritable oiseau ou bien est-ce un petit surnom de tendresse? On se le demande.



"Un petit oiseau et une énorme ourse s'aimaient d'amour tendre...".







Les auteurs ménagent le suspens, celle des retrouvailles. A quoi nous attendre?



L'ourse traverse le pays et le monde pour retrouver l'être aimé. Elle rencontre la guerre, croise un chat qui mange de la gelée de groseille, est invitée à un anniversaire déguisée..



Sommes-nous dans un rêve?



Les décors sont surréalistes.







Les pas et le sentier de l'ourse sentent le sous-bois, les fruits sauvages, l'amitié.



Le vent joue les facteurs et portent chaque courrier à l'absent.



Mais les a t-il bien reçu?







Il y a de la poésie dans tout ceci comme dans le cadeau de départ du castor pour l'ourse, avec son dessin du Lac à emporter.







L'ourse est dans un véritable voyage initiatique, une épreuve qui la force à sortir de sa sphère de confort, s'abandonnant à l'aventure qu'elle craint un peu, pour finir entre les ailes de son oiseau.



Le style de la correspondance ajoute une note intime touchante pour le jeune public.



L'album s'adresse donc à un jeune âge qui profitera pleinement de ce mode de narration propice à la confidence et aux jolies sentiments amoureux.



Sympathique.

Une petite fille, tignasse rousse, sac au dos et chien à ses côtés, s’enfonce dans une forêt dense et verdoyante à la rencontre de la nature et de ses peurs.



« Ici, je me révèle chaque fois capable de choses que je n’aurais jamais imaginées. La forêt m’avive, m’inspire, m’apprend à avoir moins peur. » raconte la petite fille avec les mots simples et précis de Gauthier David. Du cran, il lui en faudra, pour affronter à la fois une chose étrange, noire comme la nuit, et les trois prédateurs glaçants qui la pourchassent, brûlent la forêt. On prend un plaisir fou à se perdre dans les illustrations de Marie Caudry : foisonnantes, à la fois réalistes et merveilleuses, elles créent un univers joyeux et positif. Un ouvrage qui aidera tous les Chaperons Rouges à se confronter au caractère sauvage du monde et grandir.

"Cher Oiseau,

Aujourd’hui, j’ai pris une grande décision : je viens te retrouver à l’autre bout du monde.

Je t’écrirai tous les jours pour être près de toi. Le vent t’apportera mes lettres.



Mon Oiseau, me voilà !



Ton Ourse"





Oh mais comme il est beau cet album ! Tendre, émouvant et quel suspense!

Et les illustrations... Fines, subtiles, tout simplement sublimes !

Un album à lire, à relire, à partager tel un trésor précieux, quand le monde, dehors, se fait trop tumultueux.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..

Cet album est magnifique.



D'une grande simplicité.

Je me suis laissé emmené par la lecture. J'ai ressenti des émotions fortes en lisant les lettres de l'ourse - une histoire forte sur l'amitié et la solitude au sein d'une relation; des émotions qui remontent, qui rappelle des choses et font avancer dans la vie.

Un grand merci aux auteurs, car il y a une grande beauté dans cette histoire et ces images.

J'ai sélectionné cet album à la masse critique car il m'intriguait. J'adore les chats et j'ai trouvé ça vraiment bizarre d'appeler son chat "Mammouth" !

Je dois avouer qu'il m'a bien fait rire, surtout quand toute la famille s'y met pour trouver un nom au chat.

Je ne sais pas trop pour quelle tranche d'âge il est prévu, mais le fait est que j'ai trouvé les dessins vraiment bien faits pour les petits (les personnages ne sont pas à mon goût mais pas dérangeant pour le très jeune âge). Cependant, je trouve que le texte n'est pas assez compréhensible pour les plus jeunes. Il y a quelques fois des expressions qui pourraient ne pas être comprises par les plus jeunes. Si les dessins étaient moins simplistes et ciblaient un public un peu plus grand je n'aurais pas fait cette remarque, mais les deux ne concordent pas d'après moi.

De plus, l'histoire manque de structuration : c'est bien d'apprendre ce que chaque personnage pense de Mammouth mais ça manque d'histoire dans le fond, on passe d'une page à l'autre et on a l'impression de sauter dans le temps, je n'ai pas réussi à faire le lien entre les différentes pages et j'ai trouvé ça dommage.

Par contre la matière du livre et les pages épaisses sont vraiment agréables au toucher et permettrait aux plus jeunes de ne pas abîmer le livre trop rapidement.

Les illustrations m'ont vraiment plu (en dehors des personnages), les couleurs et la simplicité ont attiré mon regard et c'était appréciable.

Cet album peut être lu par un jeune public mais peut vraiment être amélioré.

Gageons que l'album restera souvent ouvert, dans les chambres d’enfants, sur une double page illustrant à merveille la richesse de la différence : enfants et animaux serpentent en farandole pour escalader un arbre avant la dégustation du gâteau.
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Un très bel album avec des illustrations sublimes. Une plongée dans un univers rempli d'arbres et de nature, à travers une fable qui met en avant l'importance de l'entraide et de la solidarité.
Lien : https://www.youtube.com/watc..

Ce joli album épistolaire nous fait suivre les péripéties de l’ourse qui décide de ne pas hiberner et de partir rejoindre son oiseau parti dans le sud à l’aube de l’hiver. Elle va vivre de nombreuses péripéties, découvrir des endroits magnifiques et rencontrer d’autres animaux qui l’aideront parfois. Elle raconte toutes ses aventures dans des lettres pleines de tendresse adressées à l’oiseau.



Ce livre jeunesse assez volumineux pour des petits enfants, aborde énormément de thématiques (à exploiter en classe notamment ?). Il y a tout d’abord la migration et la géographie. L’ourse qui ne s’est jamais aventurée loin de sa maison va devenir une routarde. Elle va passer par de multiples émotions et endroits: comme une forêt inquiétante remplie d’ombres, par une rivière où elle rencontrera une gentille sirène, découvrira ce que sont les volcans,… La coopération est également une valeur défendue dans cet album. A plusieurs moments, l’ourse sera en difficulté ou en danger. Elle bénéficiera de l’aide providentielle d’animaux rencontrés lors de son voyage et vivra à leurs côtés des moments inoubliables. Elle va se faire des amis aux quatre coins du monde !



J’ai trouvé le dessin très joli et agréable au regard. Il y a beaucoup de détails permettant à l’enfant de développer son sens de l’observation.



Bien entendu, le plus beau et émouvant moment reste les retrouvailles entre l’ourse et son oiseau. Mais pour savoir quand et comment, il vous faudra lire vous-même cet album…



En bref:



Un album épistolaire et poétique rempli de bienveillance. Je le conseille pour les enfants qui aiment les longues et gentilles histoires remplies d’aventures.
Lien : https://theedenofbooks.com/2..

Nous suivons dans cette histoire une ourse, partie rejoindre dans le sud sont ami l'oiseau. Nous la suivons à travers son périple, nous faisant partager des paysages imaginaires comme ces volcans aux têtes humaines ou très réalistes comme ce champs de bataille rempli de chevaliers. C'est vraiment un fabuleux voyage que va faire cette petite ourse et elle va nous faire partager grâce aux lettres qu'elle écrit chaque jour à son ami l'oiseau, les différentes émotions qui l'assaillent.





Mes enfants ont parfaitement ressenti toutes ces émotions, notamment quand l'ourse, à la fin de son périple, ne fait pas les retrouvailles tant attendues. C'était poignant, mais dans un même temps, l'ourse ne se laisse pas abattre et est prête à faire le chemin inverse pour retrouver son ami.



Cette belle histoire permet d'aborder avec l'enfant ses propres notions de l'amitié, du manque et de ce que chacun est prêt à faire pour retrouver l'être aimé.



La forme originale de l'histoire sous forme épistolaire a plu à ma fille ainée, créant chez elle une forme d'attente excitée à lecture de chaque lettre et créant du coup un suspense agréable.



Les illustrations sont très belles, avec beaucoup de couleurs, mais aussi de douceur. Les dessins sont très detaillés et nous avons pris du temps de bien les observer et s'imprégner de l'ambiance distillée.



Une très belle histoire sur l'amitié, qui ne s'adresse pas aux plus petits, mais plutôt je dirai aux enfants à partir de 6 ans.
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