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Citations de Geling Yan (24)


Il n'y a pas de malentendus avec le silence. Il est toujours parfaitement exact.
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Ma tante Meng Shujuan a tenté toute sa vie de retrouver une personne, une femme. Au fil de sa quête, elle a vieilli, et en a même oublié de se marier. Quand j'ai eu l'âge de lui servir de confidente, j'ai appris que cette femme qu'elle cherchait depuis toujours était une prostituée. Quand ma tante et elle avaient fait connaissance, cette dernière était la reine de la profession. De nos jours, on dirait qu'elle était un personnage.
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Tu es devenue un maelström d'émotions brutes dont ton corps ne parvenait plus à te protéger.
C'est ce que les gens civilisés appellent l'amour.
C'est ce dont les gens comme moi se moquent tant.
C'est la plus grande fumisterie de la terre.
Ne fuis pas. Ecoute-moi : c'est un mensonge qui vaut la peine qu'on meure pour lui, qu'on vive pour lui, qu'on se batte toute sa vie pour lui.
Laisse-moi te dire aussi que c'est l'amour qui rend la vie si insoutenable.
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Le silence permet de rester honnête. L'honnêteté est la base de l'estime de soi. Quand on ne peut pas dire la vérité, mieux vaut se taire.
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(...) l'engouement qu'on éprouve pour ce qu'on ne comprend pas est tout aussi violent que l'animosité.
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La mort est comme le reste ; elle revêt de nombreuses significations. On peut dire la même chose de la survie. Depuis plus de cent ans maintenant, la notion de survie a pris un sens particulier pour des gens comme nous. (...). LOrsque nous descendons d'avion et que nous passons devant les visages peu amènes des services de douanes et d'immigration, nous sommes aussi désorientés que toi. Comme tu as pu le ressentir, nous avons l'impression que l'océan qui se trouve derrière nous n'est nullement aussi insondable que la terre aride qui s'étend devant nous, aussi tout étranger à peau jaune nous apparaît-il comme un proche voisin.
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Vous dites: l'opium est bien pire que l'alcool.
Ils se contentent de sourire et rétorquent : l'alcool rend destructeur; l'opium permet de tolérer la destruction.
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Les hommes parlaient sans cesse de mariage, puis disparaissaient dès que la promesse franchissait leurs lèvres.
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Nous aussi, nous fonçons tous vers Chinatown pour réduire le fossé culturel. Nous aussi, nous nous entassons dans de petits appartements minables, partageant le loyer à plusieurs, notre sécurité venant de l'insécurité des autres (les Blancs), et notre félicité de leur malchance.
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Elle avait inconsciemment chorégraphié son existence entière, dans sa réalité concrète. Ses sentiments et ses désirs, elle les exprimait dans la danse, qui n'est qu'intuition et suggestion, langage au-delà du langage. C'est par la danse, avant le langage, que l'humanité primitive s'est exprimée.
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Retournez là où vous devez être ! dit Fabio interrompant ainsi toute possibilité de dialogue entre eux. Si vous ne respectez pas le règlement, je vous prie de partir illico.
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Les gens pouvaient toujours protester, brandir le poing ou écrire partout "Dehors les Chinois! ", les Chinois ne cessaient d'affluer.
Lentement, silencieusement, ils débarquaient et vous regardaient sans parler. Si vous les empêchiez de passer à droite, ils passaient à gauche, et si vous leur barriez complètement le passage, ils bassaient la tête et attendaient patiemment que vous vous écartiez. Et leur patience finissait toujours par vous faire partir.
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Le silence permet de rester honnête. L'honnêteté est la base de l'estime de soi. Quand on ne peut pas dire la vérité, mieux vaut se taire.
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Se battre pour une femme - surtout quand elle est aussi belle et aussi peu exigeante que toi envers les hommes - doit être l’un des meilleurs prétextes pour faire la guerre car toute guerre doit avoir un prétexte. Comparé aux combats et tueries perpétrés au nom du pétrole, de la politique, d'une poignée d'hommes qu'on ne connaît même pas mais qui se décrètent nos dirigeants, ou même au nom de la paix, se battre pour toi me paraît beaucoup plus authentique.
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Ils [les hommes qu'elle avait connus] aimaient tout en elle, sauf elle-même. Mais elle-même, qu'était-elle ? Sans la danse, que serait-elle ? Elle ne s'était jamais posé la question auparavant. La danse était sa vie. Elle en vivait mais n'avait jamais réfléchi à ce que "vivre" voulait dire.
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Ce jour-là, le regard du jeune homme croisa celui de Sun Likun. Ce fut comme les phares de deux voitures engagées sur une route de montagne étroite et sinueuse et se trouvant soudain face à face avec le sentiment du danger de tomber dans le précipice, mais sans pour autant céder le chemin ni éteindre les phares...
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Les ouvriers du chantier, soudain muets, observaient sans plus bouger le jeune homme dans sa capote militaire. Il y avait quelque chose d'anachronique en lui, quelque chose d'incongru dans son apparence et tout son être, quelque chose qui ne collait pas avec l'atmosphère du lieu.
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Resté seul avec Sun Likun, le jeune homme enleva ses gants blancs en les retirant doigt par doigt, lesquels se révélaient d'une extrême finesse. Jamais, chez un homme, elle n'en avait vu de si délicats, aux articulations aussi fragiles.
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...tous ces gens disaient que, dans leur province du Sichuan, il y avait trois produits célèbres : les tubercules de moutarde aux piments rouges, l'eau-de-vie aux cinq céréales et Sun Likun.
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Nous ne parvenons même pas à trouver des stratégies pour lutter contre la discrimination. Elle revêt trop de formes différentes maintenant ; elle est trop subtile, trop sophistiquée. On dirait presque une illusion tant elle paraît sensible à un moment et inexistante l'instant d'après.
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