Citations de Geneva Lee (223)
- Tout ce que je suis t'appartient.
- Pour toujours ? demande-t-elle, le regard brillant des larmes qu'elle ne verse pas.
- Pour l'éternité.
- Viens, ma belle, lui ordonne-t-il.
Ce soir, il a besoin de la posséder. Il a besoin de la faire sienne. Peu importe ce qui se passera dans les prochains jours, il laissera Belle Price sans aucun doute sur le fait qu'elle lui appartient.
- "L'amour ne subit pas l'épreuve du temps", murmure Clara en se rappelant les sages paroles de Norris. Je crois que tu as le droit d'être triste aussi longtemps que tu le jugeras nécessaire.
- Tu le sens, ça ? Je suis en toi, je te donne la vie.
Elle se cambre alors vers lui pour l'accueillir et clore une fois encore la boucle de la vie.
- Veux-tu m'épouser ? me murmure Smith.
- C'est déjà fait, je lui rappelle alors qu'il lève ma main vers ses lèvres pour y déposer un rapide baiser. Mais bon, je veux bien recommencer.
- Tu as capturé mon cœur.
- Et je ne le laisserai jamais partir, me promet-elle.
Elle est mon début. Mon infini. Il n’y a aucune fin pour nous.
La première fois que mes yeux se sont plantés dans les siens, j’ai ressenti la même chose. A l’époque, je n’ai pas compris que ce n’était pas une simple réaction physique mais plutôt une révélation.
Même si elle avait décidé de faire la moue, elle ne peut s’empêcher de sourire en concluant :
- Nous étions destinés l’un à l’autre.
Quels que soient les plans d’ Hammond pour moi, elle est l’électron libre qu’il ne pourra pas attraper. Peu importent les preuves dont dispose Alexander contre moi, elle ne les croira jamais. Ce qui veut dire qu’elle est la prochaine sur la liste d’Hammond. Il va vouloir la supprimer en premier. Je me force à me lever. Maudite courtoisie qui m’a fait appeler les flics. Il va falloir que je fasse quelque chose contre cette culpabilité à la con. Je tâtonne pour retrouver mon portable, je le glisse dans ma poche puis j’essaie d’ouvrir la porte, mais je tombe dessus. De l’ADN. De l’ADN partout. Bon Dieu, je pourrais tout aussi bien semer un chemin de miettes de pain derrière moi pour qu’on me retrouve.
Tout avance si vite. La semaine dernière, j’avais une idée et maintenant, j’ai une associée, une boutique et bien plus à gérer que je ne l’aurais espéré. C’est plus qu’excitant, mais par-delà le frisson de la nouveauté, je ressens aussi une bonne dose d’anxiété. – C’est normal d’avoir peur, hein ? – Oui. Si ta vie ne te fait pas un peu peur, c’est que tu ne la vis probablement pas, répond-elle sans hésiter en levant son verre. Aux associées ! – J’espère que tu as raison. Je fais tinter mon verre contre le sien en secouant la tête. Elle ne se doute pas un instant que ma vie m’effraie tellement parfois. Alors, j’ajoute : – Aux terrifiantes nouvelles opportunités.
-Ils vont te manger dans la main, me promet-il.
-Comment peux-tu le savoir ?
-Parce que je te mange dans la main depuis le jour où nous nous sommes rencontrés.
Puis il scelle sa confession d’un baiser qui ne laisse aucune place au doute.
Je me retourne pour m’installer à ses côtés. Je pourrais lui demander de partir, mais s’attendre à une faveur de la part de Georgia, c’est comme croire en la vie après la mort. Foutaises.
Je glisse ma main sous son menton, attirant son visage pour poser mes lèvres contre les siennes. Nos bouches se meuvent lentement. Elles se goûtent. Elles s’explorent. C’est comme si nous nous découvrions pour la première fois. Ma langue passe sur l’ivoire de ses dents avant de chercher la sienne. Nous prenons notre temps, permettant à nos corps de s’effleurer avant de se lier.
Tu es mon âme, Clara. Tu m’as guéri et je t’ai ignorée pour me punir, par représailles envers moi-même. Je suis les ténèbres. Comment puis-je devenir ta lumière ?
- Oh, X, tu crois vraiment que je vais t'appeler Votre Majesté ?
- Après tout ce que je projette de te faire, c'est probable, dit-il en souriant.
- Quel est votre poison, Mademoiselle Bishop ?
Dans ma tête, la réponse tombe immédiatement : Toi.
Clara,
Je sais que je t'ai effrayée. Je n'ai aucun droit de te demander d'être avec moi. Il y a des risques, plus encore que ce que je t'ai laissé entendre, mais je ne peux pas te laisser partir. J'ai bien peur que même si tu essayais de me fuir à présent, je t'en empêcherais. Je crève d'envie de sentir ton corps. De toucher ta peau. De frôler mon visage contre la douceur soyeuse de tes cuisses et de te goûter des lèvres. Même si je te mets en garde contre moi, sache que tu es mienne et que je prends soin de mes possessions. Même à mon détriment.
X
-De quoi as-tu besoin alors ?
- De toi, dit-il après une pause.
Clara & Alexander
Essayer de guérir quelqu'un est le meilleur moyen de se détruire soi-même. Non, le vrai truc, c'est qu'il faut rester fort jusqu'à ce que le malade prenne conscience que la balle est dans son camp.