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Citations de Geneva Lee (223)


J’ai passé toute ma vie dans des endroits comme celui-ci et je n’ai jamais pensé que là était ma place. Mais maintenant, je sais. Un foyer n’est pas un endroit, mon chou. Pas pour moi. C’est toi mon foyer. 
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Je ne peux pas te promettre qu’il n’y aura pas de moments sombres, Clara. (Il enfouit son visage dans mon cou et inspire profondément.) Je ne suis pas parfait, mais tu m’as tout entier. N’en doute jamais. 
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– Je ne peux pas, Alexander. Mes mots sonnent creux, ils sont aussi faux qu’une vaine promesse. Chaque fois que je me refuse à lui, je me brise un peu plus, à chaque « non », mon cœur explose en un million de petits morceaux et je n’arrive pas à croire qu’il pourrait un jour cicatriser. – Je ne peux pas l’accepter. Il s’approche de moi à une telle vitesse que j’en ai la tête qui tourne. Lorsqu’il est à mes côtés, c’est encore plus difficile de réfléchir. Mon corps me trahit, attiré par celui dont la seule présence suffit à me rendre incapable de combattre mes instincts primitifs. Il passe ses bras autour de ma taille et la serre en m’attirant sans ménagement contre lui. Mes tétons durcissent sous ma chemise lorsqu’ils frôlent son torse nu, et mon sexe palpite, qui abrite encore sa semence. Mon corps se soumet sans dire un mot, désespéré qu’il passe à l’acte. Alexander est ma drogue et je suis incapable de refuser ma dose. Je brûle de désir pour lui – pour sa langue infatigable, son sexe vigoureux et, plus que tout, pour la libération que je ressens à passer sous son contrôle. – Tu es à moi, Clara. Tu ne peux rien faire contre ça. Tu m’appartiens. Même lorsqu’il me fait cette déclaration et même si je presse mes cuisses l’une contre l’autre, parce que je sais ce que ça fait d’appartenir à Alexander, je ne peux ignorer la vérité. – Mais toi, tu ne m’appartiens pas. – Mon cul ! grogne-t-il. Tu me tiens par les couilles, Clara. Je ne peux penser à rien d’autre qu’à être en toi. Je dois faire appel à tout mon self-control pour ne pas te balancer sur mon épaule et te traîner à la maison pour te baiser jusqu’à ce que tu ne puisses plus marcher. Te baiser jusqu’à ce que tu comprennes que je ne te laisserai pas partir, pas sans me battre.
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Elle comprend. La révélation me frappe avec la force d’une soudaine tempête. Elle comprend la délicate danse entre la lumière et les ténèbres qui me consument et teintent la passion que j’éprouve pour elle. À cet instant, le fragile contrôle que j’exerçais sur mes désirs vole en éclats.
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À une époque, être qualifiée de possession ne m’aurait pas plu, mais maintenant, je comprends ce qu’il veut dire. Je sais que lui aussi m’appartient, tout autant que je suis sienne.
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Elle ne répond rien. Nous savons toutes les deux que je me mens à moi-même, mais ce qu’il y a de génial avec les meilleures copines, c’est qu’elles savent quand pousser et quand arrêter.
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- C'est vrai, dis-je en haussant les épaules. Elle aurait dû savoir que ça allait venir.
- Voir quoi venir.
- Moi, dis-je sur un ton féroce. Elle aurait dû savoir que je protège ce qui est à moi.
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- Je ne pouvais pas rester loin de toi, murmure-t-il contre ma nuque. J'ai besoin de toi, mon chou.
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- J'ai essayé de te protéger, mais j'en suis incapable. Je t'aime. Dieu me vienne en aide, je t'aime tellement.
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- Il n'y a que toi. Il n'y aura jamais personne d'autre que toi. Tu es à moi, mais ne l'oublie pas, je suis à toi - tout ce que je peux te donner de moi t'appartient.
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Plus aucune excuse n'est nécessaire. Plus aucun besoin de paroles. Tout est là. Je le connais - son corps, son esprit, son cœur - tout autant qu je me connais et lorsque je tombe dans le précipice, il me suit. Aucun d'entre nous ne lâche l'autre lorsque nous jouissons, nos chairs unies et nos âmes liées. Nous ne nous lâchons plus jamais.
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Mon chou,
Une seule rose. Elégance et souffrance mêlées et unies dans la beauté. Elle m'a fait penser à nous.
Un jour viendra om ton seul travail sera de rester au lit avec moi toute la journée. En attendant ce jour, je veux m'assurer que tu saches que je pense à toi - ma langue sur ta chatte, ma bite confortablement installée en toi, l'expression de ton visage quand tu jouis.
Ce soir,
X.
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Je sais que tu ne lis pas ces letres. Sinon, tu serais déjà là. Combien de temps vas-tu résister, Clara ?
Tu es à moi. Il n'y a que toi. Pour l'éternité.
X.
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- La famille royale est vraiment une bande de tarés, dis-je en marmonnant sans pouvoir m'empêcher de sourire.
- Comme si je l'ignorais !
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Brisé.
Maltraité.
Abandonné.
Mes genoux cèdent et je m'effondre par terre.
Alexander cille, mais ne bouge pas. Une partie de moi dont je ne soupçonnais pas l’existence, cette partie que s'attendait à ce qu'il me prenne dans ses bras pour me réconforter, vient de mourir.
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J'ai envie de lui en entier.
L'ange et le démon.
Le paradis et l'enfer.
Il est ma malédiction et ma rédemption.
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Ni l'un ni l'autre ne bougeons.
Ni ne parlons.
Mais nous restons accrochés l'un à l'autre, immobiles, liés par nos peines partagées et unis par une promesse silencieuse. Nous sommes sans défense, à découvert, nus, et nous ne pouvons faire face à ça qu'ensemble.
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Je tape sur l'épaule en m'exclamant :
- Arête ça tout de suite, espèce de voyou.
- Je ne peux pas m'en empêcher. Impossible de ne pas te toucher.
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Belle repousse une mèche derrière mon oreille et me prend dans ses bras.
Elle a raison. Je ne peux pas laisser Alexander me pourrir ça. Si je veux prouver que je suis une femme indépendante, que je ne veux pas de lui, je dois me lever et faire face au monde, toute seule.
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- Tu ne veux pas.
Son ton est légèrement accusateur. Il voit très clair en moi. Il ne mentait pas à propos de ce lien entre nous. Alors pourquoi n voit-il pas que l'intensité de notre relation est si forte qu'elle en est terrifiante ? En fait, il le sait. Il sait aussi que je trouve ça enivrant. Il compte là-dessus, pensant que c'est suffisant. Ça l'est presque, mais j'ai vu des éclats de noirceur dans son regard et j'en ai été effrayée.
Ça m'effraie autant que ça m'excite. C'est pour ça que je m'en vais.
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