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Citations de GEO (92)


Les îles de la Manche sont des morceaux de France tombés dans la mer et ramassés par l'Angleterre.
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11 février N.-D. de Lourdes
Constantin Brancusi
(français d'origine roumaine, 1876–1957)
Avec ses formes très épurées, cette « Muse endormie » symbolise parfaitement l'œuvre de Brancusi, à la recherche constante de la ligne la plus douce possible. Considérant l'œuf comme la forme idéale, le sculpteur supprime au fil des ans les détails pour tendre vers un ovale au polissage parfait.

Lorsque la « Muse » fut exposée, un critique admiratif écrivit qu’elle était «lisse comme un glaçon qui fond».

Muse endormie–1910
Musée national d'Art moderne
(Paris)
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 GEO
■ CES MILLIERS DE LITRES D'EAU QUE L'ON CONSOMME SANS FORCEMENT LE SAVOIR.
Saviez-vous qu'il y a en moyenne près de 2 500 litres d'eau dans un t-shirt en coton ? Et plus de 15 000 litres d'eau dans un kilo de viande de bœuf ? C'est ce qu'on appelle l'empreinte eau : la quantité d'eau nécessaire pour faire pousser, transformer, transporter un produit. Voici quelques exemples du volume d'eau nécessaire à la fabrication de produits de notre quotidien :
- pour une pizza Margherita (mozzarella, sauce tomate et farine de blé pour la pâte), il faut donc 1 260 litres d'eau ;
- pour déguster une simple tasse de thé : 46 litres.
Le site Water Footprint Network propose un outil en ligne qui permet de calculer son empreinte eau. Et de prendre conscience de notre consommation "invisible" d'eau et de l'impact de notre mode de vie sur les ressources en eau douce.

• extrait d'un article mis en ligne le 21/03/2017
>> https://www.geo.fr/environnement/empreinte-eau-combien-d-eau-faut-il-pour-fabriquer-nos-produits-de-consommation-courante-172085
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Je m'aperçois que mes personnages, mes animaux, mes insectes, mes poissons, ont l'air de se sauver des pages. Cela n'est-il pas vraiment extraordinaire ? Et un éditeur, qui a été informé de ce fait, a demandé ces dessins, de telle façon que je n'ai pu les lui refuser. Heureusement, le graveur Koizumi, très habile coupeur de bois, s'est chargé, avec son couteau si bien aiguisé, de couper les veines et les nerfs des êtres que j'ai dessinés et a pu les priver de la liberté de se sauver.

Ainsi s'exprime Hokusai dans la préface du tome II du Riakuga Hayashinan, ( Leçons rapides du dessin cursif).
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Qui a vu l'archipel normand, l'aime ; qui l'a habité, l'estime. C'est là un noble petit peuple, grand par l'âme. Il a l'âme de la mer.
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Ce qui reste en haut reste en haut. L'homme peu changer le climat, non la saison.
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Un homme n’aurait à passer qu’un jour en Sicile et demanderait : « Que faut-il y voir ? » Je lui répondrais sans hésiter : « Taormine ».
Ce n’est rien qu’un paysage, mais un paysage où l’on trouve tout ce qui semble fait sur terre pour séduire les yeux, l’esprit et l’imagination.
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« Jamais personne n’a si bien regardé la peinture de Matisse que moi. Et lui, la mienne ».
Picasso
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Méditer, c'est apprendre à entrer en amitié avec la réalité, à s'appréhender avec tendresse, y compris dans ses aspérités, dans ses défauts. C'est là que l'on découvre en soi des ressources diverses, qui feront de nous le maître du jeu.

(Fabrice Midal)
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L'Italie est une amante dont on attend qu'elle soit fidèle au rendez-vous qu'on lui donne, au printemps volontiers, avant que l'été ne nous l'enlève, lourde et noire de soleil.
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En pénétrant dans le musée, je l’aperçus (*) au fond d’une salle, et belle comme je l’avais devinée.
Elle n’a point de tête, un bras lui manque ; mais jamais la forme humaine ne m’est apparue plus admirable et plus troublante.
Ce n’est pas la femme poétisée, la femme idéalisée, la femme divine ou majestueuse comme la Vénus de Milo, c’est la femme telle qu’elle est, telle qu’on l’aime, telle qu’on la désire, telle qu’on la veut étreindre.
Elle est grasse, avec la poitrine forte, la hanche puissante et la jambe un peu lourde, c’est une Vénus charnelle, qu’on rêve couchée en la voyant debout.

(*) la Vénus de Syracuse
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Pour Edgar (P. Jacobs) l'histoire finira mal. Diminué physiquement, anéanti par la disparition de son épouse Jeanne en 1977, contrarié par des relations difficiles avec son éditeur, il laissera son œuvre inachevée en ne donnant pas de suite à l'album Les trois formules du professeur Sato, publié en album dix ans avant sa disparition.
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Citation de l'article de Margaret Atwood sur la robotique, page 67.
Nous sommes allés assez loin dans cette direction (l'attachement aux robots), comme l'illustrent parfaitement "Les femmes de Stepford" et le film "Her", dans lequel l'acteur principal, Joaquin Phoenix, est hypnotisé par la voix rassurante, bien qu'artificielle, de son smartphone. Et parfois, les genres s'inversent. Susan Swan a écrit l'histoire d'une femme qui crée Manny, un robot mâle doué pour la cuisine et programmé pour la compassion. le rêve de toutes les filles. Jusqu'à ce que sa meilleure amie le lui pique. Misant sur sa fonctionnalité "empathie", elle lui démontre qu'elle a davantage besoin de lui. Comment pourrait-il résister ?
Mais revenons à notre vraie vie, qui ressemble de plus en plus à de la fiction. On nous promet la livraison de pizzas par drone - un feuilleton burlesque en perspective, où il sera sans doute souvent question d'accidents de sauce tomate.
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Son autre atout redoutable était sa mémoire visuelle. … Tout ce qu’il avait observé était enregistré, résume Dominique Dupuis-Labbé. En sortant d’une corrida, par exemple, il pouvait dessiner tout ce qu’il avait vu, de mémoire.
__
« La liberté de peindre, c’est la liberté de libérer quelque chose de soi-même. Il faut faire vite, ça ne dure pas ». Picasso
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Attention, révolution !
Pour la plupart des historiens, l’année 1907 marque la naissance de l’art moderne. Et c’est Picasso qui, à 26 ans, en serait à l’origine avec « Les Demoiselles d’Avignon ». Corps disloqués, faciès taillés à la hache, espace chamboulé, le tableau casse en effet tous les codes de l’esthétique occidentale. Preuve de son insatiable curiosité, l’artiste osa, dans une France encore puissance coloniale, bâtir cette avancée à partir de l’étude d’un art méprisé et que l’on qualifiait de « nègre ».
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Tous les archipels sont des pays libres. Mystérieux travail de la mer et du vent.
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Quand un homme domine un siècle et incarne le progrès, il n'a plus affaire à la critique, mais à la haine.
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Quatre peuples minuscules, en tout, une vingtaine de milliers d'individus qui partageaient les immensités hostiles de la Terre de Feu : les Haushs, les Onas, les Yaghans ou Yamanas et les Alakalufs. Avant que Magellan ne vint frapper les trois coups de la tragédie sur ces rivages déserts battus par la pluie, la neige, la grêle, le vent, un vent d'une cruauté infinie, ils avaient en commun de se croire seuls au monde. On imagine le traumatisme quand ils comprirent leur erreur. En dépit des jugements atroces qui furent portés sur eux par Cook, Darwin, même Bougainville, et tant d'autres, ils représentaient un miracle d'adaptation. Lorsqu'ils en perdirent la recette au contact de l'occident, ils disparurent silencieusement. Au dernier recensement, si l'on excepte trois ou quatre dizaines de Métis, Haush : zéro ; Onas : zéro ; Yaghan : un ; Alakalufs : douze.
Haushs et Onas étaient des terriens, de grands types costauds, prodigieux marcheurs, chasseurs. Ils attrapaient les guanacos à la course. Ils vivaient nus, enveloppés d'une courte cape de fourrure. Fiers, belliqueux. Nomades sans cesse en mouvement à travers la Terre de Feu. Débarquèrent les chercheurs d'or, au milieu du XIXe, siècle, un ramassis d'assassins, avec leur « roi », Julius Popper, impitoyable tueur d'indiens. Puis les éleveurs de moutons, qui commencèrent à poser des centaines de kilomètres de clôtures de barbelés. Les Onas n'aimaient pas les clôtures. Il y eut des combats, flèches contre fusils. Un massacre. Arrivèrent enfin les missionnaires, des salésiens italiens, pour évangéliser ce qu'il en restait : deux mille Onas. Car des Haushs, plus à l'est, en vue de l'île des États, nul n'a plus jamais rien su : disparus sans laisser de traces. C'est à l'île Dawson que les salésiens recueillirent ce peuple décimé. Animés d'une sainte bonne volonté, ils construisirent des maisons, un hôpital, une école, une pharmacie, une église, des ateliers, etc. Ils habillèrent leurs pensionnaires nus. Leur apprirent à lire, à écrire, la menuiserie, à coudre, à forger. Alors ces grands bavards d'Onas se turent. Ces conteurs intarissables perdirent l'usage de la parole. Et ils commencèrent à mourir « de maladies rebelles à la science ». Devenus bons catholiques au contact des salésiens, les enfants, selon le père del Turco, désolé, « passèrent maîtres dans l'art de mourir chrétiennement ». En 1939, la mission de Dawson fut fermée, quand fut porté en terre le dernier des Onas sauvés. Rares furent ceux qui purent échapper à cette sollicitude, à laquelle, d'ailleurs, on ne saurait rien reprocher, que l'ignorance de ces temps-là. La dernière des Onas s'appelait Lola. Elle vivait dans une cabane de rondins au bord du lac Fagnano, de la charité de l'estancia voisine, qui, tout de même lui devait bien cela. Seule s'exprimer encore dans sa langue, mais plus personne pour la comprendre. Elle s'est éteinte dans les années cinquante. Voici, traduit par l'ethnologue Ann Chapmann, l'un des chants funèbres qu'elle chantait : « Cœur de beauté, Lune au visage ample, Lune au visage brûlé, Visage coléreux ! Partons chez la fille du Ciel... » Apollinaire ? Non, Lola.

2446 - [p. 118-119] Éliminés jusqu'aux derniers, par Jean Raspail.
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« Je ne suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême… »
Van Gogh
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Avec ses marchands, entre confrères, en famille, il amenait tout à lui. Implacable, manipulateur, destructeur, le génie de l’art moderne fut souvent perçu par ses proches comme un « génie du mal ». Quarante ans après sa mort, des langues se délient encore.

… Il est difficile de saisir la logique tortueuse du maître espagnol, et encore plus compliqué de cerner sa personnalité. Parents éloignés, confrères, critiques, simples connaissances l ils sont des dizaines à avoir décrit « leur » Picasso… mais les témoins de premier plan, ses compagnes, ses amis, évoquent tous un être ambivalent, à la fois lumineux et crépusculaire, généreux et despotique, capable du meilleur comme du pire.
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En revanche, l’artiste n’a jamais fait de cadeaux à ses marchands. Tout au moins à partir du moment où il a eu le pouvoir de fixer le prix de ses œuvres. Il n’a même pas ménagé Daniel-Henry Kahnweiler, l’un des rares à l’avoir suivi dans ses expérimentations cubistes les plus radicales alors que ses peintures effrayaient les clients. Ce partenaire, comme beaucoup d’autres, a fait les frais de la tactique Picasso : diviser pour régner.
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Souvent présenté comme un impulsif, le peintre était plutôt un stratège. Un stratège pour qui tous les coups étaient permis, surtout les coups bas, qu’il réservait à ses amis les plus chers. Résultat, ses confrères l’appréciaient, mais surtout à distance. Et pour cause. Une visite de Picasso était rarement sans danger. D’abord parce que ce flibustier, qui déclarait sans vergogne que « s’il y a quelque chose à voler, je le vole », n’hésitait pas à piller ses petits camarades qui passaient après pour des plagiaires ! Ensuite parce qu’une visite pouvait être l’occasion d’une anecdote médisante qu’il colportait dans Paris d’atelier en atelier. Il ne suffisait pas à l’artiste de rayonner, il fallait encore que les autres soient éclipsés. Il disait ainsi à propos de son compagnon de route cubiste : « Braque n’est que Madame Picasso ». Son compatriote Salvador Dali, qui lui écrivit sans relâche de 1927à 1970, ne reçut jamais de réponse, et ce avant même que les deux génies ne s’opposent politiquement. Comment expliquer cette dureté ?
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