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Citations de Georges Canguilhem (110)


Ce sont les échecs de la vie qui attirent, qui ont attiré l'attention sur la vie. Toute connaissance a sa source dans la réflexion sur un échec de la vie.
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Si la connaissance est fille de la peur c'est pour la domination et l'organisation de l'expérience humaine, pour la liberté de la vie.
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C'est l'abus possible de la santé qui est au fond de la valeur accordée à la santé
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Il n'y a pas de fait normal ou pathologique en soi.
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La philosophie est une réflexion pour qui toute matière étrangère est bonne, et nous dirions volontiers pour qui toute bonne matière doit être étrangère.
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C'est par référence à la polarité dynamique de la vie qu'on peut qualifier de normaux des types ou des fonctions. S'il existe des normes biologiques c'est parce que la vie, étant non pas seulement soumission au milieu mais institution de son milieu propre, pose par là même des valeurs non seulement dans le milieu mais aussi dans l'organisme même. C'est ce que nous appelons la normativité biologique.

L'état pathologique peut être dit, sans absurdité, normal, dans la mesure où il exprime un rapport à la normativité de la vie.
Mais ce normal ne saurait être dit sans absurdité identique au normal physiologique car il s'agit d'autres normes. L'anormal n'est pas tel par absence de normalité. Il n'y a point de vie sans normes de vie, et l'état morbide est toujours une certaine façon de vivre.
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« Une théorie ne vaut rien quand on ne peut pas démontrer qu’elle est fausse »

Virchow
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Nous pensons […] que le fait pour un vivant de réagir par une maladie à une lésion, à une infestation, à une anarchie fonctionnelle traduit le fait fondamental que la vie n’est pas indifférente aux conditions dans lesquelles elle est possible, que la vie est polarité et par là même position inconsciente de valeur, bref que la vie est en fait une activité normatrice.
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Nous pensons avec Leriche que la santé c’est la vie dans le silence des organes, que par suite le normal biologique n’est, comme nous l’avons déjà dit, révélé que par des infractions à la norme et qu’il n’y a de conscience concrète ou scientifique de la vie que par la maladie.
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L’idée commune à Comte et à Cl. Bernard, malgré la différence d’intentions notée au début, c’est qu’une technique doit être normalement l’application d’une science. C’est là l’idée positiviste fondamentale : savoir pour agir. […] Comte pense que la maladie remplace des expériences et Cl. Bernard pense que les expériences, même pratiquées sur l’animal, nous introduisent aux maladies de l’homme. […] Leriche pense, lui, qu’on procède le plus souvent en fait, et qu’on devrait en droit presque toujours procéder, de la technique médicale et chirurgicale, suscité par l’état pathologique, à la connaissance physiologique.
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La progressivité d’un avènement n’exclut pas l’originalité d’un événement.
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On se demande si en affirmant sérieusement que la santé parfaite n’existe pas et que par suite la maladie ne saurait être définie, des médecins ont soupçonné qu’ils ressuscitaient purement et simplement le problème de l’existence du parfait et l’argument ontologique.
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Georges Canguilhem
La maladie est un phénomène de la vie, une tentative de l'organisme de retrouver un équilibre dans une situation perturbée.
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Ce n'est pas dans un raté de l'organisation vivante qu'on eut cherché la loi de la nature. Et c'est logique dans le cas d'une conception de la nature qui la tient pour une hiérarchie de formes éternelles. Inversement si l'on tient le monde vivant pour une tentative de hiérarchisation des formes possibles, il n y a pas en soi et a priori de différences entre une forme réussie et une forme manquée. Il n'y a même pas proprement parler de formes manquées. il ne peut rien manquer à un vivant, si l'on veut bien admettre qu'il y a mille et une façons de vivre. Dans l'ordre de la vie, il n'y a pas de réussites qui dévalorisent radicalement d'autres essais en les faisant apparaitre manqués.
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L’existence des monstres met en question la vie quant au pouvoir qu’elle a de nous enseigner l’ordre.
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C’est la vie elle-même et non le jugement médical qui fait du normal biologique un concept de valeur et non un concept de réalité statistique. La vie, pour le médecin, ce n’est pas un objet, c’est une activité polarisée dont la médecine prolonge, en lui apportant la lumière relative mais indispensable de la science humaine, l’effort spontané de défense et de lutte contre tout ce qui est de valeur négative.
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En affirmant de façon générale que les maladies n’altèrent pas les phénomènes vitaux, Comte se justifie d’affirmer que la thérapeutique des crises politiques consiste à ramener les sociétés à leur structure essentielle et permanente, à ne tolérer le progrès que dans les limites de variation de l’ordre naturel que définit la statique sociale. Le principe de Broussais reste donc dans la doctrine positiviste une idée subordonnée à un système et ce sont les médecins, les psychologues et les littérateurs d'inspiration et de tradition positivistes qui l'ont diffusée comme conception indépendante.
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Définir l’anormal par le trop ou le trop peu, c’est reconnaître le caractère normatif de l’état dit normal.
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Un homme ne vit pas uniquement comme un arbre ou un lapin.
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L'addition est méthode de construction avant d'être méthode fondamentale d'étude. L'esprit ramène tout au nombre dans la mesure où comprendre c'est construire. Ainsi la mathématique crée le monde qu'elle comprend. C'est ainsi, quoiqu'en un sens réaliste, qu'il faut sans doute entendre le mot de Kronecker¹: " Les nombres entiers nous viennent de Dieu. Le reste est l'œuvre des hommes. "
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