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3.51/5 (sur 117 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montgeron , le 02/07/1944
Biographie :

Gérard Glatt est né à Montgeron, quelques semaines avant la Libération de Paris. Ses premiers souvenirs sont de l’été 47, sur la côte normande. Ses premières frayeurs aussi : le bruit de la mer, son va et vient agressif quand elle s’écrase sur les récifs. Mais, pour étrange que ce soit, ses premiers bon-heurs, c’est la maladie qui les lui offre, à l’âge de sept ans, quand une mauvaise pleurésie le cloue au lit. Il découvre la lecture, et cette collection fameuse du « Petit Livre d’Or ». Tous les deux jours, sa mère lui en achète un qu’il dévore aussitôt. Le vendredi soir, c’est au tour de son père de lui en ap-porter un, plus épais, une histoire véritable, avec de longs chapitres. Il dé-couvre alors Le Dernier des Mohicans, Guillaume Tell, L’île au Trésor, Robin des Bois et bien d’autres chefs-d’œuvre.

Il effectue ses études secondaires à Paris où il a notamment comme professeurs l'écrivain Jean Markale, spécialiste de la littérature celtique, puis René Khawam, orientaliste, traducteur des Mille et Une Nuits. En terminales, il rencontre Roger Vrigny, l'année où celui-ci reçoit le prix Femina, et Jacques Brenner, alors éditeur chez Julliard.

Quelques années plus tard, après de fastidieuses études de droit, il entre dans l'administration des Finances où il fait connaissance de l'écrivain Pierre Silvain. En 1977, son premier roman, Holçarté, est publié chez Calmann-Lévy où il retrouve Roger Vrigny, devenu directeur littéraire. En 1981, aux éditions Hachette, sortent les Contes du Pays basque, un ouvrage destiné aux adolescents et, en 1994, au Livre de Poche Jeunesse, 3 contes du Pays Basque. Au cours de cette période, il a quitté l'administration pour prendre la direction d'un Cabinet de conseils en commerce extérieur. Quelques vingt-cinq ans plus tard, il cofonde et dirige pendant une dizaine d’années une société de marketing direct sur l’Internet.

Aujourd'hui, Gérard Glatt s'est retiré pour ne plus se consacrer qu'à l'écriture. Il partage son temps entre l'Ile de France, qu'il n'a que rarement quittée, et la Bretagne : Rueil-Malmaison, où il a élu domicile depuis plus de vingt-cinq ans, et Cancale, dont il affectionne les hauteurs, au-dessus du port de la Houle.

Gérard Glatt est membre de la Société des Gens de Lettres de France. Il est membre également de la Maison des Écrivains et de la Littérature.
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Source : www.gerard-glatt.net
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
- Vous ne croyez pas que c'était utile ? avait répondu Jules. Ces murs envahis par la misère, ça me faisait quelque chose. Ils sont trop beaux, ils en ont trop vu pour rester cachés...
- Les vieux, pourtant, on les mettrait bien parfois sous des draps pour ne plus les voir, avait grommelé Ferdinand, sans bien savoir s'il s'adressait à Jules ou à lui-même. On les voudrait plutôt enfermés dans des placards plutôt que vif-argent dans nos rues.L'amour des vieilles pierres, c'est ça ? Tu penses pas plutôt qu'on devrait commencer par aimer les gens ?
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Mais c’est vrai que la méchanceté est profondément ancrée en l’être humain. Sans elle, il aurait disparu depuis longtemps. Pourtant, il n’y a pas de gloire à en tirer… De Daniel, parce qu’il n’est pas normal, on n’en veut pas dans les parages. Et Daniel, quoi de plus naturel, ressentait cela comme une injustice. Tout est fait pour qu’il soit malheureux. Moquerie permanente, autant des gamins que des parents. Je les ai vus, et j’en ai autant souffert que Daniel, même si ça n’a pas été de la même façon, que ce soit à La Norville, à Vaison-la-Romaine, en Alsace ou partout ailleurs où nous avons séjourné avec lui, sauf à Chauchoine, c’est exact – moqueries des gamins, dis-je, que les parents, dans notre dos, ne manquaient pas d’encourager… p. 187
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Parce que son humeur de chaque jour avait changé presque aussitôt, était redevenue ce qu’elle était auparavant, quand ils traçaient, lui et Ferdinand, le sentier qui descendait jusqu’à la Dore. Une humeur sans ennui. Courageuse et chantante.
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Bien sûr qu’il y a des ratages, bien sûr qu’il y a des loupés, et alors ? La vie n’est faite que de ça.
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Certains s'étaient souvent demandé, du vivant du père de Cécile, quelle frénésie avait bien pu le pousser, au fil du temps, à acquérir toutes ces parcelles de terre, ou de bois, ou de rien du tout, vu qu'il avait même acheté des ruines, des toitures écroulées, des murs effondrés, un peu comme on ramasse tout ce qui traîne, y compris les mégots, de crainte que d'autres n'y trouvent un attrait.
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Plutôt une sensation irréelle, là où tout s’était brisé, d’indépendance reconquise. Ou découverte pour la première fois. Comme s’il était venu au monde avec des chaînes. Aux pieds. Aux mains. Peut-être aussi à son cou. Des chaînes aux maillons lourds, énormes, en acier plein, dont il se serait soudain débarrassé. Oui, libre. Libre, enfin.
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- Tu sais ce que c’est la science…
La réponse de Cécile n’avait pas tardé :
- Elle fabrique les bombes et les mauvaises nouvelles. Une sentence, docteur, que vous m’avez dite un jour.
- Tu as raison, je crois bien qu’elle est de moi. Et je crois bien qu’elle n’est pas si fausse.
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Jules partit le lendemain, 23 novembre 43, caché à l'arrière d'une fourgonnette. Méconnaissable, les cheveux en broussaille...
- Le père Renard est prévenu. Tu coucheras chez eux, sûrement. Ensuite, tu te rendras à Belle Etoile. Mais là, c'est un peu chez toi, si j'ai bien compris. J'espère qu'on ne t'a rien cassé.
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- ... Et puis cette fiche cauchemarde elle va bien finir un jour.
La "cauchemarde" c'était la guerre.
- Si j'étais curé, c'est comme ça que je l'aurais baptisée, expliqua l'instituteur en riant.
- Pourquoi pas ? fit Jules, en riant lui aussi.
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Etrangement, bien que l’été fût encore là pour plus de deux semaines, on s’était mis aux travaux de l’automne. Un peu comme si on prenait de l’avance sur le temps. Un temps qui, dans l’inconscient de chacun, n’allait pas manquer de manquer.
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