Gérard de Villiers

Un SAS est une valeur sure dans son genre,on en a toujours pour son argent si l'on se contente de ce qu'il cherche a nous offrir: du dépaysement, du sexe,de l'aventure.Ici nous sommes au Zaire pour cet episode et notre heros aura fort a faire avec les milices locales.Un prototype du roman de gare avec ses qualites et ses defauts.

Cette fois nous suivons Malko, agent hors cadre de la CIA entre Houston et Washington à la poursuite de représentants de La Ligue Arabe ayant décidé un embargo sur le pétrole vers les États Unis pour contraindre le gouvernement américain à abandonner sa politique pro-Israël. Il y a aussi , pour certains,des affaires juteuses à faire en jouant sur les fluctuations calculées du prix du baril . L’intrigue est haletante et Gérard de Villiers nous fait

entrer dans la psychologie de personnages aux motivations complexes finement étudiées. Nous visitons le quartier résidentiel de Houston du River Oaks Boulevard , grimpons sur la Gulf Tower ( aujourd’hui JP Morgan Bank tower) et franchissons les grilles du cimetière de Arlington à la lisière de Washington DC.

Comme souvent dans les SAS,les lieux sont minutieusement décrits et les courses poursuites sont construites de manière “ hollywoodienne “ . A la fin du roman on saisit l’importance économique des raffineries du golfe du Mexique avec des termes techniques comme cat-cracker ( tour catalytique).

Seul regret: Les femmes sont particulièrement absentes ou ne jouent qu’un rôle très secondaire….

Ce 23ème tome des aventures de SAS publié en 1971 s'inspire de l'attentat perpétré en Jordanie en 1970 (différent car visant des avions, mais le roi était visé et la chef du projet était une palestinienne). Le prince décrit la ville instable où se déroulent les faits. Il décrit les haines des bédouins et des palestiniens, les conflits avec Israel et les escarmouches incessantes qui ponctuent le quotidien jordanien. Certaines scènes de torture set de combats sont détaillées et l'ambiance de guerre avec ses horreurs rend le récit crédible.

Le SAS 38 avec des couleurs samouraïs, kamikaze et terroristes rouges, ici jaunes. On apprend et c’est important pour les spécialistes es-SAS, que Malko a un surnom qui a été donné par la CIA.

Je ne me souviens pas l’avoir lu dans d’autres exemplaires. Mais je surveillerai dans mes futures lectures.

Que dire ? Une japonaise kamikaze rouge jusqu’au bout des yeux, yeux qu’elle a protubérants à cause de sa maladie de Basedow comme Marty Feldman, met la zizanie dans Tokyo. Tous les ingrédients d’un SAS avec en plus un rapport sexuel avec une geisha de treize ans Mademoiselle Riz précoce. Il a quelques scrupules mais se sent obligé pour éviter le suicide de ladite geisha s’il refuse. On appelle ça du dévouement ou de la pédophilie mondaine non ?

Les SAS sont le prototype des romans de gare avec un personnage recurrent SAS Malko qui fait le tour du monde dans des aventures matinees de rencontres et de sexe.Ici nous partons en Somalie avec notre heros qui doit y ramener l'ordre.Les aventures vont s'enchainer en rythme sans jamais laisser poindre l'ennui.Un bon roman de gare.

Un roman de gare ni plus ni moins avec tout ce que cela comporte.On en a pour don argent ici,le but etant de faire passer agreablement le temps a des voyageurs cheminant oar train.Cette serie change de lieu mais la trame reste la même dans chaque livre.De villiers maitrise son sujet et les lecteurs s'y retrouvent.

Ce 22ème récit des aventures du maintenant célèbre prince Malko Linge appelé aussi SAS nous mène encore dans une destination exotique. On retrouve des sensations vécues dans Amok à BALI, un pays pas encore touristique, ravagé par la misère où de grandes puissances tentent des incursions. On retrouve les fonctionnaires oubliés, suant d'ennui, les cafards et surtout des descriptions du monde des mendiants qui est peut être mieux organisé qu'on ne le croit. Le héros a le don pour croiser de superbes créatures et l'auteur s'enhardit progressivement sur les scènes de sexe. Sinon, on reprend les thèmes souvent abordés dans ce type de roman d'espionnage.

Il faut avoir une bonne culture historique pour apprécier un SAS car c'est toujours ancré dans la réalité politique et historique du moment où c'est écrit.

Ca n'est pas de la grande littérature mais il y a du vocabulaire et de la recherche sur les lieux , les situations et les personnages même si les femmes sont souvent belles et stéréotypées. De l'espionnage et du sexe au programme.

En plein hiver, à la frontière autrichienne, SAS s'apprête à fêter l'anniversaire de sa maîtresse dans sa luxueuse propriété. Une mission de dernière minute vient chambouler l'organisation de ce bal, accueillir un transfuge russe avec bien sur de nombreux tueurs et espions à ses trousses. Les salles du château vont se transformer en pièges parfois mortel, dans une atmosphère raffinée, mêlant séduction et méfiance, jalousie et plaisirs, excitation et peur, Malko va être confronté à un redoutable adversaire.

37 -ème de la saga. Continent : Afrique. Temps : avant l’indépendance de l’Angola qui suivit la révolution des œillets au Portugal.

Un SAS très glauque, avec beaucoup de sauvagerie et beaucoup de réflexions de Gérard que l’on considère maintenant comme racistes qui à l’époque passaient comme une lettre à la poste. J’attends le prochain un peu plus humain. Tout n’était pas mieux avant ! Un Malko tel qu’en lui-même dans cet enfer de fin de règne d’une colonie portugaise qui, il faut le rappeler fournissait « le bois d’ébène » au commerce triangulaire. Lutte de la guerre froide sur un terrain neutre pour les deux géants protagonistes qui luttaient à bon compte puisqu’il ne s’agissait pas de leurs morts.

Pas fan des romans d'espionnage, j'essaie tout de même d'en lire un ou deux dans l'année, histoire de me débarrasser de cette collection que je ne garderais pas. Ce genre de livres est à destination d'un public purement masculin il me semble, alors forcément j'y trouve rarement mon bonheur. Beaucoup de sexe, de violence, tortures, bien que ce volume soit un peu plus soft que ceux que j'ai déjà lu. Ce qui me dérange le plus au delà des intrigues politiques auxquelles je ne comprends jamais rien et qui m'ennuient, c'est l'image donnée aux personnages féminins, soit elles sont nymphomanes, soit complètement idiotes, ou encore carrément garces et vénales. L'auteur doit avoir un vrai problème avec la gente féminine... Ce tome sera pour l'instant malgré tous les défauts que j'ai relevé, celui qui aura été le plus digeste, c'est rythmé et Malko reste un "agent secret" qui me semble avoir une certaine moralité ce qui est rare dans ce genre d'histoires.

ce 200° épisode des aventures de SAS avait donné lieu, à l'époque, à des articles dans le NY Times, le nouvel obs, le magazine du Monde, le Figaro. Ces recensions insistaient sur le fait que cet auteur, méprisé traditionnellement par l'intelligentsia pour son anticommunisme primaire (et plus tard son islamophobie) aurait eu des sources d'une telle fiabilité et une vision géopolitique d'une telle pénétration que des hauts responsables du quai d'Orsay (notamment Jean Louis Gergorin) et plusieurs ministres (dont Hubert Védrine) s'étaient fait une obligation, quand ils se penchaient sur un pays, de lire ceux de ses romans qui en traitaient.

Et certains de ses romans ont, paraît il, su prévoir des événements ultérieurs (l'assassinat de Sadate, celui de l'ambassadeur américain en Lybie, etc...)

Il est vrai que l'écriture se ressent de la rapidité de la rédaction. Mais c'est en effet extraordinaire de précision dans la description des ressorts de la décision de grands de ce monde (en l’occurrence, dans ce volume, Poutine, et dans une moindre mesure, Cameron)

Saigon, ce nom fait rêver, il nous projette dans les fumeries d'opium, les sampans, la moiteur de l'Asie et les fruits tropicaux. La réalité est moins belle, surtout pendant la guerre du Viet Nam. Malko est envoyé seconder le représentant de la CIA, un dur mais un homme obtus, sans finesse. Dans une ville où le pouvoir attire et où les grandes puissances de l'époque cherchent à placer leurs pions, SAS va passer un séjour à la fois stressant et excitant. Qui travaille pour qui ? Dans un pays en guerre où le moindre renseignement se vend, où les tortures les plus cruelles peuvent durer plusieurs jours, SAS évolue dans un milieu extrêmement dangereux.

Une indiscrétion est arrivée aux oreilles de Cheng Chang. Il compte bien monnayer l'information en se rendant à Formose. Mais il n'obtient rien, qu'une boite de chocolat qui est en fait une bombe. Son avion explose sur le chemin de retour, dans une des baies de Hong Kong...

Une saison à New York ou plutôt quelques jours haletants à la pêche aux votes. Le sujet porte sur les états qui font pression sur d'autres pour obtenir des votes favorables, en utilisant soit la corruption, soit la force. Malko intervient contre les Black Panthers à une époque où les américains parlaient des noirs autrement, où Harlem était un coupe gorge. Les amis du prince sont réunis pour veiller sur lui, des scènes érotiques émaillent le récit. Au final, pas extraordinaire.

1974 nous sommes en plein drame irlandais, IRA vs armée anglaise, protestant vs catholique, Irlande de Nord vs du Sud. L’intérêt principal quand on lit un SAS c’est de voir l’envers du décor de la situation politique d’un pays. J’ai même entendu une fois BHL dire qu’il en lisait lorsqu’il voulait se renseigner sur un pays ! Dans ce 36-ème Gérard a pleinement réussi : je ne comprenais pas grand-chose à cette sale guerre et bien une fois lu je ne comprenais plus rien à cet imbroglio ! Mission réussie c’est exactement ça. En plus il nous rajoute le KGB et la CIA dans cette histoire comme si cela ne suffisait pas. Mais il y a un autre intérêt aux SAS c’est de voir l’évolution des mœurs de notre société. Et bien en 1974 on est loin de #me-too ! En effet Malko se permet de violer plusieurs fois Maureen la belle passionaria de l’IRA pour nous suggérer dans la dernière phrase du livre que ce n’était pas un vrai viol car la chère Maureen aimait ça en fait. Et tout ça grâce aux beaux yeux gris de la belle. Et pourtant vu la description de la scène c’était bien un viol ! On aura tout lu ! Heureusement tout a changé. Du moins j’espère. Malko tu te laisses aller, j’espère que cela ne se renouvèlera pas dans les prochains. Ce n’est pas digne d’une Altesse sérénissime, chevalier d'honneur et de dévotion de l'ordre souverain des chevaliers de Malte, chevalier de l'ordre des Séraphins, chevalier de droit de l'Ordre de l'Aigle noir, landgrave de Fletgaus, margrave de Basse-Lusace, grand voïvode de la voïvodie de Serbie, comte du Saint-Empire romain, chevalier de la Toison d'Or qui peut revendiquer au minimum seize quartiers de noblesse sur 400 ans.

Gerard de villiers est le roi du roman de gare, roman destiné à l'origine à se lire dans les trains pour passer le temps du voyage et se caracterisant par une intrigue simple, un format court et des personnages faciles à apprehender;Ce roman là ne deroge pas à ces regles et l'on y trouvera ce que l'on cherche: une histoire avec de l'action et un heros recuurent SAS Malko qui vous fera vivre des aventures en amerique du sud entre sexe, negociation et bagarres.

Les SAS sont une serie mythique de romans de gare qui ont pour heros Marko Linge alias SAS.Ces romans sont faits pour etre vute lus et possedent un triptyque bien connu: action,sexe et dépaysement.Ici encore c'est le cas et l'auteur nous emmène en Inde pour cette nouvelle enquête.Un livre qui tient ses promesses, le genre est respecté et les amateurs y trouveront leur compte.

Le 18ème tome de SAS reprend la révolution castriste comme fond de commerce. Envoyé pour nettoyer un petit commando révolutionnaire au Venezuela, De Villiers explique les méthodes crues et sans complexes de la CIA pour éliminer des adversaires politiques. La première moitié se tient, après ça vire à la boucherie. Dommage.

„Le renseignement est un métier de seigneur“

Le seigneur c’est Malko Linge qui nous emmène cette fois à Beyrouth en banlieue Sud là où la guerre israélo-arabe a fait rage et a détruit une bonne partie des immeubles. Mais c’est aussi là que se terre dans un endroit très discret le chef du Hezbollah , Hassan Nasrallah. Dans une traque effrénée, l‘Arabie Saoudite , le Mossad israélien , la CIA aux ordres de Washington, mais aussi les services secrets libanais pro-chiites vont coopérer pour s‘emparer de Nasrallah, La fin est surprenante mais très digne.

Comme à l’accoutumée quelques „ galipettes „ viennent „ égayer“ le récit. C‘est la marque de fabrique „ Gérard de Villiers“.

L‘auteur , fin connaisseur du monde arabe,nous fait également mieux comprendre l‘‘importance de la rivalité entre sunnites et chiites . Il n’est d‘ailleurs pas étonnant que certains ministres ou ambassadeurs se procuraient le SAS correspondant au pays qu‘ils allaient visiter pour se mettre rapidement dans l‘ambiance avant d‘atterrir