Ce 20 ème SAS nous amène au sud Vietnam. Nous sommes en 1970 la fin de la guerre approche pour les américains qui partiront en 1973. Il faut rappeler que c'est Kennedy qui a mis un petit doigt dans l'engrenage en 1961, suivi par son successeur Johnson qui, lui, y a mis plus d'un bras, et encore pas le sien mais celui des jeunes GI's (le Galvanized Iron n'a pas résisté à l'humidité du An-nam ) américains (57 000 morts), un rien à côté des 1,5 millions de vietnamiens qui y ont laissé leur peau. On ne parle pas des blessés plus nombreux, des traumatisés à vie encore plus nombreux.
Un sale guerre comme si une guerre pouvait ne pas être sale.
Et oui c'est ça un SAS, cela nous permet de revenir en arrière et de voir l'arrière-boutique de l'histoire. Ayant vécu cette guerre grâce à la télévision (c'est sûrement le premier conflit couvert aussi bien par la presse audiovisuelle) je me rends compte que ce que l'on m'avait vendu à l'époque n'était pas la réalité ! Il faut dire que les américains, que d'autre part j'adore, avaient su enrober le plat. J'avais gobé les méchants vietnamiens du nord qui persécutaient les gentils vietnamiens du sud, aidés par nos copains les américains. Au moins avec
Gérard de Villiers (il y a des historiens plus sérieux que lui mais c'est lui que je lis) on ne se voile pas la face. Certes le Viêt-Cong est plutôt brutal mais les sudistes sont tellement corrompus que l'on comprend vite qu'il n'y a pas de gentils dans cette histoire ! Et nos amis d'Amérique ne sont ici que pour faire marcher l'industrie militaire et lutter par petits peuples interposés contre le « diable » communiste.
En ce qui concerne la série SAS on entre avec celui-ci dans la phase ultra violence avec des tortures particulièrement raffinées. C'est un des plats signature de notre cher Gérard.