AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gershom Gerhard Scholem (15)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Le Zohar : Le livre de la splendeur

Gershom Scholem présente quelques extraits du Zohar, le livre de la splendeur, l'une des oeuvres majeures de la Kabbale. le Zohar a été écrit en araméen, au XIIIe siècle, en Espagne, par un ou plusieurs auteurs dont Moïse de Léon. Mais c'est à Rabbi Siméon bar Yo'haï que ce manuscrit avait d'abord été attribué. Ce personnage très pieux vécut en Palestine, au Ier et IIe siècles ap. J.-C. , sous occupation Romaine. de nombreux juifs étaient alors persécutés et R. Siméon bar Yo'haï se serait réfugié plusieurs années dans une grotte avec son fils. le Zohar s'appuie sur des commentaires de la Torah dont il entend révéler le sens caché. Cette édition ne prétend pas se substituer à d'autres beaucoup plus complètes. Elle permet cependant d'en percevoir toute l'intensité, l'inspiration prophétique et la richesse symbolique.
Commenter  J’apprécie          350
De Berlin à Jérusalem

Gershom Scholem écrivit pour ses quatre-vingts ans un livre de souvenirs lumineux. Il y retrace un itinéraire qui le mena de Berlin, où il est né, en 1897, à Jérusalem, où il s'installa, en 1923. Né au sein d'une famille juive très assimilée de la petite bourgeoisie allemande, il étudia d'abord les mathématiques; mais, très tôt, il s'intéressa à l'hébreu et au judaïsme dont la plupart des juifs allemands s'étaient éloignés. Il participa également, rompant avec son milieu familial, à des mouvements sionistes, très conscient, bien avant l'arrivée au pouvoir de Hitler, de la précarité des juifs en Allemagne. Il aspirait alors avec tous les élans de la jeunesse à un renouveau au sein d'une tradition qu'il ne cessa d'explorer à travers de très nombreux manuscrits qu'il découvrit dans des bibliothèques ou qu'il collectionna. Il devint ainsi l'un des plus éminents spécialistes de la Kabbale qui n'était alors, pour la plupart des juifs, rien moins qu'étrange. Dans ce livre Scholem se livre aussi sur ses très nombreuses rencontres, à Berlin, Iéna, Berne, Munich, Francfort et Jérusalem, sur son amitié avec Walter Benjamin à laquelle il consacra un livre, etc.
Commenter  J’apprécie          282
La Kabbale

Le grand savant Gershom Scholem (1897-1982) rédigea en hébreu la plupart de ses études et recherches sur la Cabale. Cet ouvrage-ci est toutefois traduit de l'anglais et n'a pas été conçu par l'auteur lui-même : c'est une compilation de tous ses articles concernant la Cabale écrits pour l'Encyclopedia Judaica. Le recueil est paru en 1974 aux éditions Keter, et en 1998 pour la première version française. On appréciera le délai.





La Kabbale (selon la graphie anglaise) ou Cabale (selon la graphie française que préférait Charles Mopsik) est comparable au coeur de la piété juive, tandis que le Talmud et les commandements en seraient le corps agissant dans le monde visible. Pour des raisons de classement, on la définit comme une "mystique", mais Scholem a soin de différencier cette "mystique" juive de celle des chrétiens ou des musulmans. Ceux-ci recherchent l'union extatique avec la divinité, tandis que les Cabalistes (dont certains n'excluent pas les extases) fondèrent un savoir spéculatif extrêmement abstrait, voire aride, et pourtant pénétré d'une grande et intense poésie et même, d'une sorte de "mythologie", selon les termes de Scholem. La Cabale est affaire de livres et de savants, de piété ardente et d'intense recherche intellectuelle. Elle unit la plus abstraite des spéculations et l'élan humain vers le divin.





C'est ce que Scholem explique dans la première partie de l'ouvrage, consacrée à l'histoire de la Cabale et à ses concepts fondamentaux. Ensuite, l'auteur étudie son livre fondateur, le Zohar, et une série d'événements historiques qui n'auraient aucun sens en dehors de la Cabale : la crise messianique de Sabbataï Tsevi (1666), le mouvement de Jakob Frank en Europe Centrale . On trouve encore, rangée alphabétiquement, une série de courts articles sur la magie et les principaux objets ou personnages à valeur cabalistique (comme l'étoile de David, l'ange Métratron, la démone Lilith, le Golem etc). La dernière partie est un répertoire alphabétique des grandes figures de la Cabale, de l'Espagne du XIII°s aux espaces de la diaspora juive occidentale et ottomane du XVIII°.



La sobriété, la méthode impeccable et la rigueur de l'historien des idées qu'est Scholem, sont vraiment bienvenues dans ce domaine où charlatans, faussaires et New-Agers à développement personnel et "spiritualité", pullulent.
Commenter  J’apprécie          196
Major Trends in Jewish Mysticism

Scholem a été fasciné par l’histoire de son peuple et a bien voulu l’exhiber, presque impudiquement, dans son intimité la plus grande : son mysticisme. Son style pénétrant, sans interdits, tout en restant élégant, en fait pour moi une sorte de Walter Benjamin qui ne se serait intéressé qu’au judaïsme.

Le travail exigé par une telle tâche est extrêmement complexe en raison de l’essence même des écrits mystiques, d’abord puisqu’ils sont issus de volontés de communiquer l’incommunicable, ensuite parce qu’il en découle une tendance à ne permettre de copier leurs textes que de façon manuscrite et uniquement dans un cercle restreint d’initiés, et enfin parce que ces mystiques sont des juifs et que leurs manuscrits ont du survivre aux mêmes fréquents déplacements et autodafés qui ont pu frapper leurs possesseurs au cours de leur histoire tourmentée. Bref, bien souvent les manuscrits originaux n’existent plus ou ne se trouvent que sous forme de fragments et la tâche à laquelle s’est apprêtée Scholem exigeait l’ensemble de l’énergie spirituelle dont un homme peut disposer dans sa vie.

Le tout se présente comme une vue d’ensemble philosophiquement très compréhensive et brillante des textes mystiques juifs, mais demeurant toujours extérieure à son actualité authentique, c’est-à-dire à l’état mystique comme tel puisque Scholem n’est pas un mystique. Aussi, c’est en tant que concentration historique de la facticité juive que Scholem comprend et expose leur mysticisme, sorte de moyen économique, comparé à l’histoire générale, d’aller à l’essence des choses en passant par le point où on la trouve sous la concentration la plus dense.

Il me semble, en effet, que Scholem propose de voir le mysticisme juif comme mécanisme collectif, se manifestant dans une part plus ou moins élargie de son élite, qui sublime sa réalité en expérience mystique. Cette « sublimation », toutefois, ne s’applique pas à la sexualité du peuple hébreu, mais plutôt à sa situation souvent pénible du point de vue historico-politique. En effet, si le célibat peut faire partie d’une existence particulièrement pieuse chez plusieurs mystiques juifs, la sexualité y est toujours considérée comme une activité saine et la vie de couple toujours valorisée.

Bref, de mon point de vue, le mysticisme juif m’apparaît à la fois comme l’un des phénomènes les plus étrangers et les plus intimes à la civilisation occidentale. Les juifs demeurant, de façon inaltérable, marqués par l’héritage théologico-politique de leur période « classique », ont toujours su conserver leurs particularités, partout où ils se sont trouvés. Ils ont ainsi fonctionné, toujours au moins en partie, en parallèle des populations majoritaires où les vents et les marées de l’histoire a bien pu les pousser. Leur inaltérable particularité, qui, comme tout ce qui est exceptionnel, confirme la règle, est toujours toute prête à réveiller la peur de l’inconnu, de ce qui n’est pas reconnu comme normal chez la majorité. Ainsi, le peuple juif a forcément subi de multiples violences et injustices de la part des majorités où elle s’est trouvée en occident, ce qui l’a d’avantage ancrée dans sa particularité, de sorte qu’il est étonnant d’apprendre à quel point on retrouve souvent les mêmes tendances au mêmes époques chez les mystiques chrétiens, juifs et islamistes, voir même bouddhistes ou hindouistes qui subissent le même genre d’ostracisme de la part de leurs communautés respectives et forment ainsi inconsciemment une fraternité silencieuse et supra-culturelle.
Commenter  J’apprécie          140
Fidélité et utopie. Essai sur le judaïsme contemp..

Collection d'essais brillants du savant Guershom Scholem, avec cette particularité qu'ils ne concernent en rien le domaine où il s'est illustré, l'étude de la Cabale juive du Moyen-Age à nos jours. Scholem est un savant au meilleur sens (judéo-allemand) du terme, et si dans les années 20 il a quitté l'Allemagne pour s'installer en Terre Sainte, c'est parce qu'il avait été convaincu par les raisons du sionisme. Ce sujet forme la première partie du recueil d'études réunies ici : en quoi a consisté l'échec mortel du "dialogue judéo-allemand", grande illusion des Juifs allemands, et quelle était l'unique solution pour une vie juive dans les années 20. Il parle en termes profonds et touchants de son ami, le génial Walter Benjamin, et du grand romancier hébreu S. J. Agnon, qu'il a connu en Allemagne et en Israël. Le dernier essai marquant du recueil est sa critique des analyses de Hannah Arendt sur le procès Eichmann et la réponse de cette dernière.



Ce sont là textes d'un haut niveau intellectuel et culturel, mais accessibles au lecteur intéressé par la culture juive et allemande du XX°s.
Commenter  J’apprécie          110
Sabbataï Tsevi : Le messie mystique 1626-1676

Par sa méthode, son écriture et sa profondeur, cette biographie mérite, de l'avis de plusieurs historiens, de figurer parmi les meilleures jamais écrites. Sabbataï Tsevi est un personnage peu connu du public, mais l'ampleur de son influence sur le monde méditerranéen du XVII°s, juif comme non-juif, fut immense. En effet, ce jeune mystique influencé par la Cabale, osa se proclamer Messie d'Israël, et nombre de communautés juives de par le monde vendirent tout et se préparèrent à revenir en Terre Sainte, conformément aux prophéties. Guershom Scholem rend intelligibles les événements incroyables et irrationnels de ces années-là, de la préparation initiale à l'échec lamentable de ce faux messie des Juifs, qui se convertit à l'islam, en étudiant en détail les doctrines de la Cabale dont il est le grand spécialiste et dont se nourrissait le mysticisme de S. Tsevi et de ses disciples (comme de ses détracteurs). Sa biographie est menée au plan factuel, intellectuel, psychologique, mystique et enfin politique. Scholem a tout lu, y compris les plus obscures chroniques de l'empire ottoman où le drame se déroule, et fait revivre intelligemment cet univers où la folie millénariste s'empare brusquement de tous les esprits. C'est un grand livre, où le lecteur aura l'étonnement de retrouver les mêmes stratégies de justification de l'échec historique et politique, à l'oeuvre dans le mouvement de Sabbataï Tsvi après sa conversion à l'islam, que dans le christianisme plusieurs siècles auparavant. .
Commenter  J’apprécie          100
La Kabbale

Ce livre est d’une lecture difficile mais il mérite l’effort car il examine un aspect mal compris du judaïsme, sa vitalité spirituelle et mystique sur deux millénaires, et son ouverture à d’autres écoles de pensée – néoplatonicienne, soufi et chrétienne. Les dictionnaires ne rendent pas justice à la Kabbale, hésitant entre occultisme et mystique. C’est le cas du Dictionnaire culturel en langue française de Robert avec ses deux entrées : Cabale « Science occulte qui prétend faire communiquer ses adeptes avec des êtres surnaturels », et Kabbale « Tradition juive donnant une interprétation mystique et allégorique de l’Ancien Testament, notamment par un déchiffrage formel de suite de lettres et de nombres ». Scholem nous avertit : « La Kabbale n’est pas un système simple dont les concepts fondamentaux puissent être expliqués d’une façon directe et simplifiée, mais il s’agit plutôt d’une multitude d’approches différentes, souvent très éloignées les unes des autres et parfois tout à fait contradictoires » (p 163). Il dit ailleurs, de façon plus positive : « La Kabbale représente une tentative théologique, accessible à une minorité, dont l’objectif était d’introduire dans la structure du judaïsme traditionnel, sans porter préjudice à ses principes fondamentaux non plus qu’à ses normes de conduite, une perception essentiellement mystique du monde » (p 303). Une tentative de résumé est donc exclue et le lecteur se reportera à une table des matières très développée.



Plusieurs points sont frappants pour le contemporain de culture occidentale. Dans son chapitre sur l’évolution historique de la Kabbale, Scholem illustre la relation d’amour/haine du christianisme vis-à-vis du judaïsme : Jules III ordonne un autodafé du Talmud en 1553, et pourtant la bibliothèque Vaticane conserve de nombreux manuscrits kabbalistes. La Kabbale fascine les intellectuels de la renaissance, et Pic de la Mirandole l’omniscient y trouve même les preuves de la Trinité et de l’Incarnation ! Dans les concepts fondamentaux de la Kabbale, c’est la cosmogonie — antérieure à la Genèse — qui accapare l’attention. Dans l’enseignement de Moïse Cordovero et d’Isaac Luria (Safed, 1534-1572), Ein-Sof, l’Être éternel et infini, proche de l’Un des néoplatoniciens, active Sa volonté et Ses émanations (les Sefirot) pour créer un cosmos fait de sphères concentriques, traversées par le rayon de la pensée divine. Une contraction de Dieu — le zimzum — est nécessaire à la création hors de Dieu car à défaut l’univers serait Dieu et ce serait le panthéisme de Spinoza, hérésie écartée plusieurs siècles à l’avance : « Dieu est tout ce qui existe, mais tout ce qui existe n’est pas Dieu » (p 248). Frappante aussi est la mise en abyme du Nom ineffable dans la Torah — laquelle dévoile le Nom mystique par le développement du nom des lettres qui composent le tétragramme — et l’idée que l’omission d’un seul de ses mots en détruirait l’équilibre sacré. Enfin la place de l’homme au centre d’une orbite de révolution dans une transmigration des âmes : « Tout se sépare de l’Un et retourne à l’Un, et le point de retour de ce cycle se trouve en l’homme » (p 252).



Ces éclats de compréhension de la part du contemporain occidental sont partiels et probablement fautifs. Il en reste une perception vertigineuse, qui interroge sur la formation des idées des kabbalistes : provient-elle d’une vision mystique, d’une nouvelle révélation, mise en forme et amplifiée par l’entraînement à la géométrie et aux nombres au sein d’une religion aniconique ? Pas de trace en effet des riches populations de dieux, de géants, de héros et d’animaux fabuleux de la mythologie gréco-latine. Une autre interrogation est la réception de la (des) Kabbale(s). Un chapitre est consacré à son rayonnement, c’est-à-dire à sa réception positive, mais ne discute guère l’opposition d’une éventuelle orthodoxie. La raison apparaît peut-être p 180, à propos des Sefirot : « Il n’existe pas de définition canonique » qui pourrait s’opposer à une orthodoxie. Quoiqu’il en soit, ces conceptions théologiques — aussi complexes que la christologie dans l’Église primitive et la sainteté des icônes dans l’Empire byzantin — n’ont pas été le motif de ruptures politiques ni de massacres.



Après les concepts fondamentaux de la Kabbale, le lecteur trouvera des chapitres plus faciles touchant des personnages insignes comme Isaac Luria, le poète philosophe, Shabbataï Zevi, le messie apostat, ou des figures cabalistiques au sens courant comme la chiromancie, la numérologie (la gematria), la démonologie, Lilith et le Golem.



Scholem écrit ses articles avec une pénétration méticuleuse (le livre compile ses contributions à l’Encyclopedia Judaica), en historien scrupuleux qui rend compte de toutes les variantes qu’il a rencontrées, sans laisser paraitre aucun signe d’adhésion personnelle ou religieuse. Le nombre des références et l’index des personnes citées sont impressionnants. En revanche le glossaire fourni par l’éditeur est très insuffisant, alors qu’on trouve une dizaine de mots en italique par page. Il ne définit pas des concepts aussi fondamentaux que l’Ein-Sof, la Merkavah, les Sefirot ou le zimzum.



Commenter  J’apprécie          92
De Berlin à Jérusalem

Comment devient-on spécialiste de la Cabale quand on est issu d'une famille assimilée et sans aucune croyance ? Voici le récit de l'itinéraire intellectuel d'un des plus profonds esprits de notre temps, dont l'oeuvre a contribué à réhabiliter la mystique et à nous rendre le Zohar lisible, à débarrasser cette discipline de sa réputation de fatras inintelligible pour lui donner ses lettres de noblesse.



Cette biographie intellectuelle montre à quel point les Juifs allemands s'illusionnaient sur leur intégration dans une Allemagne qui ne voulait d'eux à aucun prix, même assimilés à fond, baptisés, plus luthériens et prussiens que les Prussiens eux-mêmes. Le jeune Scholem, perçant très vite à jour cette illusion, ne voit de solution que dans l'engagement sioniste : son frère Werner, engagé dans le socialisme allemand, mourra seul dans les camps nazis. Mais le sionisme de Scholem a une forte dimension culturelle, plus que politique ou sociale : il s'agit pour lui de passer à l'hébreu et de redonner vie au judaïsme, conçu comme une culture et une civilisation, où la Cabale tient une place importante.



Le récit des années de jeunesse de Scholem est prodigieux : bon mathématicien, hébraïsant brillant, il se réapproprie l'héritage traditionnel du judaïsme sans passer par le filtre scientiste et universitaire des "Sciences du Judaïsme", qui abordaient la culture juive comme un objet mort. L'université allemande du temps laissait vivre ce genre d'esprit libre et créatif. La liste des livres qu'il lit et assimile, et celle des gens qu'il rencontre, sont étonnantes. On assiste à la naissance d'un esprit universel et encyclopédique dont les oeuvres, écrites plus tard en Israël, ont renouvelé notre compréhension du judaïsme, de l'idée de Messie, de la littérature et de l'histoire.



Malgré tout, ces mémoires intellectuels restent modestes et sobres. La guerre de 14-18, l'inflation, le putsch nazi de Munich et communiste de Berlin, comptent moins que les livres et les gens que le jeune Scholem rencontre.



Une lecture stimulante.
Commenter  J’apprécie          70
Le Zohar : Le livre de la splendeur

Pour ceux qui cherchent à comprendre des facettes cachées, à fouiller dans l'Histoire, cet ouvrage est incontournable.

En tant que profane, je me suis véritablement laissée transporter pour ces écrits... Je me serais peut-être même rapprochée de la foi...
Commenter  J’apprécie          40
La Kabbale

Illustre le fait que la Kabbale juive a été en grande partie écrite au Moyen-Age pas dans l' Antiquité et comporte une dimension syncrétique (paganisme, hindouisme, antiquité grecque).La Kabbale se nourrit aussi de la Bible et du Talmud, de l' expérience de la vie en diaspora.Une mystique qui a aussi influencé le christianisme.
Commenter  J’apprécie          20
Le nom de Dieu et la théorie kabbalistique du..

Petit livre qui nécessite malgré tout beaucoup de concentration de la part du lecteur. Je conseille à celui qui envisage cette lecture de se documenter au préalable un minimum sur l’histoire et le mode de pensée de la kabbale (en tout cas d’avoir une petite connaissance des livres principaux de la kabbale) et peut-être aussi de lire tout d’abord d’autres travaux de Gershom Scholem.

Nous apprenons à chaque page. Je recommande cette lecture à celui ou celle qui, à travers l’étude du nom de Dieu sous la forme du tetragramme, s’intéresse surtout au verbe.
Commenter  J’apprécie          10
Correspondance

Une correspondance magnifique, un malentendu profond entre le spécialiste de la mystique et la philosophe politique, une fidélité à la mémoire de Walter Benjamin pour la publication de ses oeuvres, un immense travail commun de collectes des biens culturels et cultuels confisqués par les nazis, un témoignage sur l'état du monde après 1945, et entre autres phrases en 1946 : "On peut sérieusement redouter que, les choses étant ce qu'elles sont, il ne reste d'autres solutions aux nationalistes cohérents que de devenir racistes. La transformation d'un peuple en une horde raciale est un péril permanent à notre époque." Hannah Arendt
Commenter  J’apprécie          00
La Kabbale et sa symbolique

livre magnifique
Commenter  J’apprécie          00
Le Zohar : Le livre de la splendeur

livre inimaginable

Commenter  J’apprécie          00
Correspondance 1933-1940 : Théologie et utopie

La correspondance de deux penseurs épris d'Absolu qui ne cessèrent de faire dialoguer, à travers une commune conception messianique de l' Histoire, deux manières opposées de penser les concepts politiques et théologiques, renouvelant ainsi maints aspects de la pensée juive. Un témoignage également précieux sur la splendeur et le déclin de la"synthèse judéo-allemande" du début de siècle par deux de ses plus éminentes figures.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gershom Gerhard Scholem (119)Voir plus

Quiz Voir plus

Combien de fois ?

🎬 Alors qu'il s'apprête à démissionner de ses fonctions de shérif pour se marier, Will Kane apprend qu'un bandit, condamné autrefois par ses soins, arrive par le train pour se venger. Will renonce à son voyage de noces et tente de réunir quelques hommes pour braver Miller et sa bande. Mais peu à peu, il est abandonné de tous... Ce film de Fred Zinnemann, avec Gary Cooper s'intitule "le train sifflera ... "

une fois
deux fois
trois fois

10 questions
11 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , films , roman , espionnageCréer un quiz sur cet auteur

{* *}