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Citations de Gillian Flynn (518)


Les Américains aiment ce qui est facile, or aimer les femmes enceintes, c’est facile – c’est comme les canetons, les lapins nains et les chiens.
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[...] Les gens aiment bien s’imaginer qu’ils connaissent les autres : les parents veulent croire qu’ils connaissent leurs enfants. Les femmes veulent croire qu’elles connaissent leurs maris.
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[...] Je suis devenue quelque chose de bien étrange. Je suis devenue une épouse.
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[...] Amy était intelligente, cinglante, sarcastique. Amy savait me mettre en rogne, elle savait imposer son point de vue d’une pique bien sentie.
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[...] La police n’allait pas retrouver Amy, à supposer que quelqu’un désire qu’on la retrouve. Ça, au moins, c’était clair désormais. [...] Si elle était vivante, quelqu’un allait devoir la rendre. Si elle était morte, la nature allait devoir la restituer.
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[...] J’ai fouillé dans ma mémoire : que dit le mari à ce stade du film ? Ça dépend s’il est coupable ou innocent.
[...] – Je crois qu’au lieu de paniquer, je me suis focalisé sur la colère que j’ai contre elle. Parce que ça n’allait pas du tout entre nous quand c’est arrivé.
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Les médias ont saturé l'univers juridique. Avec Internet, Facebook, YouTube, les jurys impartiaux, ça n'existe plus. On ne part jamais de zéro. 80, 90 % d'une affaire se décide avant même d'entrer dans une salle d'audience.
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Le sommeil, c'est comme un chat, il ne vient vous voir que si vous l'ignorez.
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« Je voulais t’aimer, Camille. Mais tu étais si difficile. Marian, elle, étais si facile.
- Ça suffit, maman.
- Non. Ça ne suffit pas. Laisse-moi prendre soin de toi, Camille. Juste une fois, aie besoin de moi. »
Qu’on en finisse. Qu’on en finisse, une bonne fois pour toutes.
« D’accord », ai-je dit. J’ai vidé mon verre d’un trait, j’ai détaché ses mains de ma tête et intimé à ma voix de ne pas trembler.
« J’ai toujours eu besoin de toi, maman. C’était un vrai besoin. Pas un de ces besoins que tu créais de toutes pièces, et que tu pouvais satisfaire ou ignorer à ta convenance. »
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Si je sais que je suis aimée quoi qu'il arrive, où est l'enjeu ?
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Je n'étais pas une enfant aimable, et je suis devenue une adulte profondément mal aimable. Si on voulait dessiner mon âme, on obtiendrait un gribouillis avec des crocs pointus.
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Gillian Flynn
Le sommeil, c'est comme un chat, il ne vient vous voir que si vous l'ignorez.

repris par le Dr Steven Laureys dans son livre "Le sommeil, c'est bon pour le cerveau"
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Je garde tout, je compartimente à un degré perturbant: dans la cave que j'ai dans le ventre, il y a des centaines de bouteilles de rage, de désespoir, de peur, mais on ne s'en douterait jamais en me voyant.
p.71
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C'est également cet été-là que j'ai commencé à me couper, avec presque autant de ferveur que celle que je vouais à ma beauté fraîchement découverte. J'adorais m'occuper de moi. Eponger un filet de sang avec un gant de toilette mouillé et faire apparaître juste au-dessus du nombril, comme par magie: nausée. Tamponner de l'alcool avec un coton-tige dont les fibres restaient prisonnières des lignes ensanglantées de : gai. (...)
Le dernier mot que j'ai creusé sur ma peau, seize ans après avoir commencé: disparaître.
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Il s'est assis face à moi. Il était vêtu d'un ensemble marine et beige impeccablement coordonné ; on aurait dit que même ses lacets étaient repassés. Ce n'était pas le dandy négligeable que j'avais espéré. Desi ressemblait à la définition du gentleman : un type capable de citer un grand poète, de commander un scotch rare et de dénicher pour une femme le bijou ancien de ses rêves. Il avait l'air, en fait, d'un homme qui sait de naissance ce que veulent les femmes - face à lui, j'ai senti mon costume se flétrir, mes manières devenir maladroites.
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Nick a complétement répudié son père : il refuse même de prononcer son nom. Je sais que, à chaque fois que nous recevons un coup de téléphone de Comfort Hill, Nick espère que c'est pour lui annoncer la mort de son père. Quant à Mo, Nick n'est resté avec sa mère que pendant une seule séance de chimio et il a déclaré que c'était insupportable. Il a décrété qu'il détestait les hôpitaux, qu'il détestait les malades, qu'il détestait le temps qui s'écoule, le goutte-à-goutte affreusement lent de l'intraveineuse. Il était incapable de faire ça, voilà tout. Et quand j'ai essayé de le convaincre de recommencer, quand j'ai essayé de le pousser à s'endurcir en lui rappelant que "c'est la vie, on n'a pas le choix", il m'a dit d'y aller, moi. Et je l'ai fait, j'y suis allée.
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La femme était d'une laideur surprenante, insolente, au-delà de l'éventail de la laideur ordinaire : de minuscules yeux ronds rapprochés comme des boutons, un long nez tordu, la peau constellée de petites bosses, de longs cheveux ternes couleur poussière. J'ai un penchant pour les femmes laides. J'ai été élevé par un trio de femmes au physique ingrat - ma grand-mère, ma mère, sa sœur - et elles étaient toutes intelligentes, gentilles, drôles et robustes, des femmes admirables, à vrai dire.
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L'auteur disait d'être courageuse, de poser des questions, d'exiger des réponses de votre enfant, mais Patty n'y parvenait pas. La simple esquisse d'une question suffisait dorénavant à mettre Ben en rogne, et déclenchait chez lui un silence insupportablement bruyant.
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Maman, papa, bébé, c'étaient trois individus supérieurs avec chacun un diplôme supérieur de psychologie - ils pensaient davantage avant 9 heures du matin que la plupart des gens en tout un mois. Je me souviens que, un jour, j'ai refusé une part de gâteau à la cerise au dîner ; Rand a dressé la tête et dit : "Ahh ! Un iconoclaste. Il dédaigne les symboles faciles du patriotisme." Et quand j'ai essayé d'écarter la chose d'une boutade en disant que, bon, je n'aimais pas non plus le clafoutis à la cerise, Marybeth a touché le bras de Rand : "A cause du divorce. Tous ces plats réconfortants, les desserts que partagent les familles unies, ce ne sont que de mauvais souvenirs pour Nick."
C'était idiot, mais incroyablement touchant, ces gens qui dépensaient une telle énergie à essayer de me comprendre. L'explication : je n'aime pas les cerises.
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L'élevage consiste à étiqueter des porcelets et à les mettre en cage, à féconder des truies puis à les parquer, à s'occuper des fosses à fumier. Le côté abattoir est pis. Des ouvriers chargent les porcs et les poussent le long d'un couloir où les attendent les assommeurs. D'autres leur empoignent les pattes arrière, qu'ils ligotent, puis l'animal se retrouve soulevé, tête en bas ; les bêtes hurlent et se débattent. On leur tranche la gorge avec des couteaux de boucher aux pointes affilées, et le sang qui jaillit sur le carrelage est aussi épais que de la peinture. De là, on les plonge dans la cuve où ils seront ébouillantés. Les cris incessants - des cris frénétiques, métalliques, aigus - obligent la plupart des ouvriers à porter des protège-tympans...
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