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3.75/5 (sur 26 notes)

Nationalité : Italie
Biographie :

Giorgio Fontana, né en 1981, dans la province de Varese, il étudie la philosophie à l'université de Milan, où il vit et travaille.
Son premier roman paraît en 2007, Buoni proposti per l'anno nuovo. Il n'a pas encore été traduit en français. Un reportage narratif sur les immigrés à Milan - "Babele 56-Otto fermate nella città che cambia"- lui vaut d'être finaliste du prix Tondello en 2009.
Il publie ensuite un diptyque sur le monde de la justice et de la magistrature: Per legge superiore, et Morte di un uomo felice.
Que justice soit rendue -son troisième roman- est le premier traduit en France et dans d'autres pays, suivi par Mort d'un homme heureux.
Il a obtenu le prix Racalmare-Leonardo Sciascia 2012. Blog de l'auteur : http://www.giorgiofontana.com/

Source : http://www.seuil.com/auteur-15530.htm
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Giorgio Fontana - Mort d'un homme heureux .
Giorgio Fontana vous présente son ouvrage "Mort d'un homme heureux" aux éditions Seuil. Traduit de l'italien par François Bouchard. Rentrée littéraire janvier 2016. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/fontana-giorgio-mort-homme-heureux-9782021235913.html Notes de Musique : Milan by Neotnas. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
"A quoi on est en train de jouer, là? Et alors, que je t'arrange de nouvelles lois, encore plus répressives et plus policières - tu sais bien comment vont les choses dans ce pays. Et la rancune viendra s'ajouter à la rancune, et ainsi de suite..Aussi longtemps qu'on n'aura pas trouvé de solution à la haine, ça n'aura pas de fin.
-Giacomo, mais ce n'est pas notre affaire.
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- Je peux laisser un ami dans le pétrin ou donner un coup de main à un autre, même si cela contrevient à certaines normes mineures - en vue d'un bien supérieur. Il faut bien sûr être très prudent et agir avec la plus grande circonspection, sinon on risque de justifier n'importe quoi. Mais le seul fait qu'existent des exceptions nous rappelle que nous sommes toujours susceptibles de nous tromper, que les règles ne sont jamais fixées une bonne fois pour toutes, jamais gravées dans le marbre.
- C'est bien un raisonnement de démocrate-chrétien, Colnaghi.
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Il était la preuve vivante que, même en Italie, il était possible d'y arriver : que même le fils d'un ouvrier assassiné par les fascistes, les vrais, pouvait faire des études et devenir quelqu'un. C'était cela qu'il comprenait des grandes vagues d'agitation, de ces foules de jeunes tellement différents de lui, qui, pendant les quinze dernières années, avaient levé le poing et brandi des pancartes dans les rues pour revendiquer un monde autre. Mais il ne comprenait pas pourquoi ils étaient si nombreux à ne pas pouvoir attendre , ni à avoir la patience de transformer les choses. Peut-être n'en avaient-ils pas eu la possibilité ? Ou, plus simplement, celle-ci leur avait-elle échappé (pp. 77-78)
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" Par sa nature, l'homme en soutane prend le parti du pouvoir, dit-il. On ne peut pas lui faire confiance. Il en a toujours été ainsi, depuis le commencement des siècles. Bien sûr, le père Michele doit vous sembler une exception : mais même s'il est un bon prêtre, il n'en reste pas moins prêtre. Et vous savez ce qu'un communiste fait avec les curetons ; il les envoie se faire foutre. "
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Meraviglia eut un long soupir nerveux. "Vous disiez vouloir comprendre, mais si vous voulez comprendre, il va falloir commencer par l'admettre : ce n'est pas nous qui avons commencé. Je n'aurais même pas levé le petit doigt s'il n'y avait pas eu des années, des décennies de violence de la part des patrons. Les défilés des ouvriers dispersés par la force et par les armes. Les manifestations qui finissent chaque fois dans le sang. Ferme-la, baisse la tête et au boulot, sinon on te prend tout et on te laisse crever de faim. [...] L'appui apporté aux fascistes, l'Etat policier. Milan, Brescia, Bologne, le train Italicus : des attentats tombés d'en haut, sans remords. Et vous, vous nous appelez terroristes ? Non, ça c'est trop facile. [...] Nous luttons pour les faibles et pour la révolution." Il le dévisagea : "Ces morts-là ne comptent pas pour vous" ?
- Ils comptent énormément. Mais ce n'est pas comme ça qu'on résoudra le problème. Et toute cette violence appellera la vengeance. Elle l'appelle déjà. Les gens ordinaires auxquels vous avez enlevé un père, ou un frère, ou un ami ; les faibles dont vous voudriez vous faire les défenseurs et qui n'ont jamais envisagé de se mettre à tirer; tous, tous crient vengeance. [...]
Meraviglia semblait ne pas l'écouter. "Alors tout ce qui nous reste comme perspective, c'est de continuer comme ça, de tout laisser entre les mains d'une Démocratie Chrétienne de plus en plus hégémonique et d'un Parti Communiste de plus en plus incapable : jouer à la démocratie au lieu de la vivre. Accumuler les compromis, jusqu'à ce qu'on soit tous foutus." Il eut un sourire féroce. "La pensée bourgeoise par excellence.... (pp. 228-230)
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Parce que, au bout du compte , tout se résumait à la question convenue : comment expliques-tu à un enfant la mort de son père ? A côté d'une telle perte, quel est le poids des raisons et des causes ? Nous élevons des enfants rongés par le ressentiment, se dit-il. Nous élevons des orphelins qui auront besoin de nouveaux pères, et je n'y peux rien.
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-Je me rends bien compte que c'est un sujet délicat mais, la vie que tu mènes, ça ne va pas.
-Voyons, Mirella. On en a déjà parlé.
-Le fait est que tu aimes ça. Tu aimes ce travail, tu aimes être en danger, tu aimes vivre seul. Tu aimes tout cela.
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- Il marche sur les pas de son père.
- C’est un abruti.
- Exactement ce que te disait papa, et toi tu le traitais de con.
Matteo éclata de rire.
- Tout à fait ça. La saine dialectique entre un père et son fils. (p. 196)
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Une autre Italie ? dit Meraviglia en souriant. Vous et moi, nous voudrions une autre Italie, et par-dessus le marché, ensemble ? Ah, bordel ! Jamais je n'aurais pensé...Bordel, c'est vraiment la connerie des conneries."
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"Nous faisons des tas d'erreurs, monsieur Colnaghi, eet nous avons donc besoin d'un horizon pour les contenir et les réparer. Pensez à tout ce que vous qualifiez de juste. Une sentence peut-elle être juste à elle seul? Et une règle? (...) Nous créons des règles auxquelles nous sommes continuellement contraints d'appliquer de nouvelles exceptions, pour éviter qu'elles ne se transforment en leur propre contraire : que, de guides pour notre vertu, elles ne deviennent des obsessions qui nuisent à notre liberté."
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