Lorsque la guerre civile d'Espagne prit fin le 29 mars 1939 , Franco reçut de nombreux messages de congratulations , parmi lesquels celui d'Adolf Hitler et celui du pape PieXII .
Pour finir, Ben Gourion résuma la situation avec son franc-parler habituel: "Vous remettrez au Mossad votre liste de commissions, et il se chargera d’aller faire les courses. Vous n’aurez pas à vous soucier de savoir où il sera fourni et combien il aura payé."
La connaissance est la première ligne de défense d’un pays. Nul part cette vérité n’est mieux confirmée que dans la relation qui unit l’Etat d’Israël au Mossad.
La première leçon qu'il m'ait été donné d'apprendre en un quart de siècle d'étude des services secrets, c'est que la supercherie et la désinformation sont leur fonds de commerce, au même titre que la subversion, la corruption, le chantage et, quelquefois, l'assassinat. Leurs agents sont formés à mentir, et à trahir leurs plus proches amis.
A Berlin , le maréchal Von Blomberg , ministre de la guerre nazi , envoya une succession de télégrammes au haut commandement de la " légion condor " pour exiger de savoir qui avait bombardé Guernica . Il fut donné l'ordre de répondre : " pas les allemands " .
Von Beust , un des chefs d'escadrille de la légion raconta des années plus tard qu'on lui avait ordonné de la boucler au sujet de Guernica .
Les nationalistes ( franquistes ) publièrent une longue série de démentis : " l'information selon laquelle Guernica aurait été bombardée par nos avions est totalement fausse " , il suggéra l’hypothèse que les Basques eux-mêmes avaient détruit la ville à la dynamite .
Il n'y a jamais pénurie de volontaires pour suivre les traces de Wafa'a Ali Idris.
Un peu après midi, ce dimanche de mars 2002, elle s'est faite exploser dans une rue très fréquentée de Jérusalem. Elle a tué un homme de quatre-vingt-un ans et blessé plus de cent personnes - hommes, femmes et enfants. L'explosion lui a arraché la tête, un bras, et lui a laissé un trou béant dans l'abdomen. Une heure plus tard, les radios de Ramallah parlaient d'une "vraie héroïne de notre peuple."
Vous passez des heures - voire des jours - avec lui ; vous lui apprenez tout ce qu'il a besoin de savoir, vous suivez ses progrès pas à pas, vous l'aidez, vous l'assistez dans toutes ses démarches, vous regardez ses photos de famille, vous connaissez les prénoms et l'âge de ses enfants. Et pourtant, l'informateur n'est pas un être humain ; il ne faudra jamais le considérer comme tel. L'informateur n'est qu'une arme, le moyen d'atteindre une cible, un peu comme une Kalachnikov - point à la ligne. S'il faut l'envoyer à l'abattoir, n'y réfléchissez pas à deux fois. L'informateur n'est pas une personne. C'est un numéro.
La mort du communisme soviétique a signifié la fin d'un ennemi identifiable, le KGB, ainsi que celle de son service associé, le GRU, le renseignement militaire. Ces derniers employaient à peu près les mêmes méthodes que le MI-6 et tous les autres grands services secrets occidentaux, en opérant sur les points chauds du globe : Berlin en 1961, Cuba en 1963 et le Moyen-Orient à partir de 1967. De temps en temps, on entendait parler de leurs activités dans les médias, entre autres, pour des histoires de valises contenant des bombes atomiques ou de missiles à ogive biologique.
Pendant trois ans, le Mossad livra une guerre d'usure sans répit contre les Chinois aux quatre coins de l'Afrique. Dans un camp comme dans l'autre, une seule règle prévalait : pas de quartier. Après avoir capturé un katsa [agent du Mossad] au Congo, des agents du CSIS [services secrets Chinois] le jetèrent dans un bassin grouillant de crocodiles, filmèrent son agonie dans l'eau boueuse et envoyèrent les images au chef local du Mossad. Celui-ci riposta en lançant lui-même une roquette contre l'immeuble qui abritait le siège du CSIS. Trois Chinois furent tués.
« Tous les hommes rêvent, mais pas de la même façon. Ceux qui rêvent la nuit, dans les recoins poussiéreux de leur esprit, se réveillent au matin en constatant que tout n'était qu'illusion : mais ceux qui rêvent le jour sont des gens dangereux, car ils risquent de jouer le rôle qu'ils rêvent les yeux grands ouverts pour les rendre possibles. »