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Critiques de Graham McNeill (113)
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L'Hérésie d'Horus, tome 2 : Les faux dieux

J'ai beaucoup apprécié l'introduction de l'Hérésie d'Horus par Dan Abnett, un livre qui apportait de la profondeur, de la nuance et de la finesse à l'univers de Warhammer 40000.

La suite change d'auteur avec l'arrivée de Graham McNeill. Est-ce que le niveau de qualité allait rester aussi élevé ? Autant le dire de suite : non.



On avait quitté Horus en leader magnanime et réfléchi, posé, patient, et oserais-je même dire : sympa.

On le retrouve au début de ce second tome en type vénère, colérique, égocentrique, jaloux et d'une naïveté incroyable. Qu'est-ce qui a changé entre deux ? Rien, si ce n'est l'auteur.

C'est souvent le cas dans ce genre de saga littéraire écrites à plusieurs mains de voir les personnages changer de personnalité ou de puissance au fil des différents écrivains. L'Univers Etendu de Star Wars époque Lucas était un cas d'école.



Alors qu'Horus semblait plutôt loin de l'hérésie dans le précédent opus, il sombre ici en un demi tome, à cause d'un piège bête dans lequel il saute naïvement à pied joints. Son conseil de généraux (je n'ose pas dire "de cerveaux") ne fait d'ailleurs pas preuve de beaucoup plus d'intelligence que lui pour le sortir de là. On repassera pour la subtilité du passage vers le côté obscur, qui s'effectue en un claquement de doigts.



Tous les efforts fournis par Dan Abnett pour apporter psychologie et réflexion sont réduits à néants par un récit qui privilégie l'action bourrine et les effets de manche invraisemblables, le tout au travers d'une foultitude de personnages interchangeables. Si L'Ascension d'Horus prenait son temps et se permettait de décortiquer différents aspects politiques, Les Faux Dieux préfère rusher les yeux fermés sans se poser de question. A peine a-t-on le droit à quelques pauvres dialogues sur la place de la religion dans l'humanité, mais ça s'arrêtera là.



La déception est grande car je trouve que l'écart de qualité entre les 2 volumes est énorme.

Graham McNeill offre un blockbuster d'action hyper testostéroné, avec des punchlines, des retournements de vestes tirés par les cheveux, de nombreux PNJ creux et peu de fond.

C'est certainement tout ce qu'on attend d'un produit dérivé d'un jeu de guerre, mais pas vraiment ce que j'attendais de la suite d'un bon livre de SF intelligent.
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L'Hérésie d'Horus, tome 2 : Les faux dieux

Un excellent tome 2. Ont reprend la ou c'étais arrêté le premier opus pour suivre Loken, Horus et le mournival. La traitrise se fait sentir, le chaos est proche. Rien ne va plus chez les sons of horus en partie à cause du chapelain Herebus.

J'ai pas décroché une minute pour connaitre la fin. Une série vraiment très intéressante pour tout les fan de l'univers warhammer 40 000.

J'attaque le tome 3!





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L'hérésie d'Horus, tome 20 : Les Primarques

Quatre nouvelles consacrées aux personnages incontournables de l’Univers de Warhammer4K que sont les Primarques : sur les vingt , quatre sont mis en scène : Fulgrim, Ferrus Manus, Lion El’Johnson et Omegon. Les deux dernières sont bonnes (comme d’habitude l’Alpha légion c’est tordu !) . Celle sur Ferrus Magnus « Triomphe du fer » est moyenne (ce personnage m’ennuie) et je trouve « Et le reflet se brisa » consacré à Fulgrim raté par un excès de complaisance dans le sadisme .
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L'hérésie d'Horus, tome 20 : Les Primarques

Ce vingtième tome de la série l'Hérésie d'Horus est un recueil de nouvelles suivant, comme son nom l'indique, plusieurs primarques: Fulgrim, Ferrus Manus, Lion El'Jonson, et Omegon.

La première de ces nouvelles est donc consacrée à Fulgrim, ou plutôt à Lucius cherchant à comprendre pourquoi son primarque a tant changé, puis, une fois qu'il a compris, à le ramener. Si la nouvelle est plaisante, la grande scène finale est un peu ratée et tombe à plat, malgré de bonnes idées. Le twist final est plutôt intéressant et révélateur, et aura un impact sur la suite de la série.

La seconde est consacrée aux Iron Hands et à Ferrus Manus, alors qu'il est confronté à une congrégation d'Eldars qui cherche à lui montrer son avenir et à infléchir le destin. Le moto "La Chair est Faible" revient hanter les Iron Hands qui combattent les eldars, alors que ceux-ci semblent justement le retourner contre eux. Une nouvelle intéressante, mais qui ne révolutionnera pas vraiment la suite des événements pour la Légion des Iron Hands.

La troisième prend place dans la guerre qui oppose les Dark Angels aux Night Lords. Néanmoins, le scénario s'infléchit pour extraire le Lion de ce contexte et le renvoyer vers une planète où il a enterré un sombre secret, et où la Death Guard et les Iron Hands s'affrontent pour l'obtenir. Paradoxalement, cette nouvelle semble avoir plus d'importance pour les Death Guard que pour les Dark Angels...

La dernière met en scène rien moins qu'Omegon, le primarque secret. Pas de "Je suis Alpharius" ici, Omegon poursuit ses propres objectifs, qui semblent s'opposer à ceux de son frère jumeau! On suit donc une Alpha Legion plutôt différente de d'habitude, en ce sens qu'elle est encore plus retorse et manipulatrice... et qu'elle lutte contre elle-même.

Un bon recueil, donc, qui ravira les amateurs du genre.
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L'hérésie d'Horus, tome 22 : Les ombres de la..

Un vingt-deuxième tome qui vaut surtout pour les deux nouvelles mettant en scène les Imperial Fists au cours de la bataille de Phall, et les Night Lords dans la campagne de Thramas.



J'ai surtout retenu cette dernière ("Prince of Crows", je ne sais pas quel est le titre retenu en français, l'ayant lu en VO), mettant en scène un Sevatar noble dans sa fourberie et chevaleresque au milieu des pourritures qui forment sa légion, au premier rang desquels son Primarque, Konrad Kurze.



Le divertissement est bien présent, et le format novella est décidément beaucoup plus agréable que le format roman, preuve qu'il n'y a pas besoin d'amener un événement pendant 450 pages pour le résoudre en 20...
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L'hérésie d'Horus, tome 22 : Les ombres de la..

7 nouvelles dans l’univers de Warhammer 40K et dans le cycle de l’hérésie d’Horus. Des évènements directement liés au moment de la trahison ( Le poing écarlate /Le vol du corbeau) d’autres pendant le siège de Terra (La Tour foudroyée) . Plusieurs ont pour centre Konrad Curze et sa légion (Le roi sombre/Le Prince des corbeaux) Bonne qualité d’ensemble.
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L'hérésie d'Horus, tome 23 : L'ange extermina..

Où l'on s'intéresse pour la première fois à un nouveau primarque renégat. Perturabo, et ou l'on continue à détester Fulgrim.

Je en connaissais rien de la légion des Iron Warriors, ni quelles étiaient leur particularité avant cet ouvrage. Et bien ce sont des démolisseurs, mais leur primarque, un constructeur. Un homme qui a manqué de reconnaissance. Un passionné d'ingénierie qui a toujours été considéré comme un bourrin alors qu'il ne voulait que être considéré par ses frères comme leur égal. Il est presque triste de le voir dans cette situation. Cet homme, pour avoir cru en des mots comme humilité, honnêteté, résilience, honneur, force et logistique, s'est fait manipuler. Il ne s'accorde pas le pardon. Et son jusqu'au boutisme se transformera en puissance.

Perturabo m'a conquis. Et à l'inverse, les fils de Fulgrim et lui-même sont devenus des monstres qu'on ne peut aimer. Sinon par masochisme, ce qui leur conviendrait bien. Mais la manière dont ces derniers sont présentés est impressionante. Et la foison de détails abjectes ne s'arrête jamais. Ils perdent d'ailleurs parfois de sens dans la traduction je trouve...

Quelques histoires annexes sans intérêt primordial, ou bien pas assez développés font que cet opus encore une fois, manque de sobriété dans sa construction, c'est dommage.

Mais quels primarques ! Et quelles légions !!

Pour autant, parmi les personnages loyalistes, encore une fois, ou on aimerait en savoir plus, ou bien il n'était pas la peine de les mentionner. Mais mention spéciale à Sharrowkin, un corbeau précieux qu'il me plairait de revoir.
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L'hérésie d'Horus, tome 23 : L'ange extermina..

Ce vint-troisième tome de l'Hérésie d'Horus nous embarque cette fois-ci dans l'Oeil de la Terreur (nommé ainsi pour la première fois, par Perturabo), aux côtés des primarques des Iron Warriors et des Emperor's Children, à la recherche d'une arme prodigieuse, l'Ange Exterminatus.

Le roman s'ouvre sur le siège d'une planète au nom qui résonnera dans le coeur des fans des Iron Warriors, la future Hydra Cordatus. Point de départ de toute l'intrigue du roman, ce siège met en branle un ensemble d'histoires parallèles. Le futur berserker Kroeger des Iron Warriors, le capitaine Imperial Fist Cassander et son destin tragique aux mains de Fabius Bile, l'odieux Lucius des Emperor's Children, mais aussi l'équipage du Sisypheum, un vaisseau Iron Hands réchappé d'Isstvan IV et abritant, outre les Iron Hands eux-mêmes, l'apothicaire Tarsa des Salamanders et le mystérieux Raven Guard Sharrowkyn. Auxquels s'ajoutent, évidemment, Fulgrim et Perturabo, ainsi que deux eldars qui tentent de manipuler leur petit monde avec cette histoire d'Ange Exterminatus.

Entre autres. Car ce roman est un foisonnement de personnages qui s'entrecroisent, s'entretuent, aussi.



Comme d'habitude avec les romans Black Library, l'action est interminable et le roman n'en finit plus de se mettre en place. On a l'impression, parfois, de regarder une série télé dont l'intrigue est secondaire, l'histoire se focalisant sur les personnages. Autant c'est frustrant quand les personnages ne sont pas développés, autant ça devient légèrement crispant quand le roman met 500 pages à se construire et se résout dans les 20 dernières pages comme si de rien n'était. Mais si on passe par dessus ce défaut (qui est une qualité aux yeux d'autres lecteurs, il faut le préciser), L'Ange Exterminatus est un assez bon moment de lecture.

Les points forts:

+ Perturabo a une réelle noblesse, une vision grandiose, et toutes les raisons d'être amer dans un Imperium qui le traite comme un destructeur alors qu'il est, en réalité, un bâtisseur et un créateur.

+ Fulgrim est une véritable ordure, le parangon de la saloperie. J'avais adoré le roman qui porte son nom, et désormais, j'adore détester ce personnage slaaneshi au possible.

+ l'opposition entre les deux qui donne une saveur explosive aux relations entre les deux légions et démontre que la Traitrise des Légions "hérétiques" peut n'être rien en comparaison des machinations que peuvent ourdir les servants des Puissances de la Ruine. La pourriture qu'est devenu Fulgrim ferait presque passer Erebus pour un enfant de choeur...

+ l'écriture du roman, qui fait oublier sa construction lente et parfois frustrante. Les historiettes secondaires sont souvent divertissantes, même si toutes n'ont pas d'utilité propre, pas même pour planter une graine pour une intrigue future.

+ La description des délires orgiaques de la Fenice désormais rouverte, qui est le moment le plus Slaaneshi que j'ai pu lire jusqu'ici.



Les moins (beaucoup de pinaillages) :

- Graham McNeil qui balance des références à ses propres romans de façon éhontée et rallonge un roman qui n'en avait pas besoin. Le siège d'Hydra Cordatus (qui ne s'appelle pas encore comme ça), prélude à Déluge d'Acier, les petites références au cycle Iron Warrior, et même le twist des dernières pages, bien amené mais un peu gâché par l'invraisemblance des circonstances... L'Ange Exterminatus s'inscrit autant dans l'Hérésie d'Horus que dans les bouquins de McNeil, et ça m'ennuie un peu parce que ça donne un air de "tourner en rond" dans une vaste galaxie où il semble n'y avoir qu'une centaine de planètes sempiternellement réduites à l'état de mondes morts... Question de goût personnel, cela dit.

- L'introduction du Sisypheum, un peu bancale, et dont on sent direct qu'elle va servir de prélude à d'autres arcs narratifs. Et une série de Deus ex Machina qui force les "gentils" dans l'histoire... J'espère que ça s'arrangera dans ses apparitions futures.

- Cassander, qui est une victime du début à la fin, et dont l'arc pourrait finalement très bien être retiré sans que ça ne dénature quoi que ce soit.

- Le petit twist final concernant Lucius, qui est un vrai WTF par rapport à ce que l'histoire aurait du être, et ne sert qu'à relier le roman au cycle Iron Warrior 40K.



Dans l'ensemble, un bon roman malgré ses longueurs habituelles à la Black Library. Si vous êtes fans des Emperor's Children ou des Iron Warriors, vous devriez beaucoup apprécier.
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L'Hérésie d'Horus, tome 29.1 - Vengeful Spiri..

épisode divisé en deux opus pour raconter cette bataille.

Je suis plutôt mitigé sur ce premier tome. Heureux de retrouver un épisode centré sur Horus, le traître et de voir comment il évolue dans ce conflit et comment il met en place ses pions.

On a le point de vue d'Horus Aximand, du mournival qui paraît presque ... ne pas être à sa place.

Garviel Loken est de retour, même si je n'ai pas très bien compris comment et ou pourquoi. Le personnage n'a plus grand chose à voir avec la trilogie d'origine. On découvre également plusieurs antagonistes importants de la planète de Molech, que les sons of horus vont envahir avec la death guard...

Bref, trop de personnages, trop de points de vue et au final.... et bah on ne s'attache pas à grand monde car on les connaît à peine et leurs trames ne sont pas tant que ça développés. Loken part en mission suicide ? ok, mais qu'on s'attache à lui et son équipe. Des ultramarines et des bloods angels défendent Molech ? Très bien mais alors qu'on les connaisse.

En résumé, un épisode correct mais pas abouti. je vous en dirai plus après la lecture de la bataille de Molech.
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L'Hérésie d'Horus, tome 29.1 - Vengeful Spiri..

[lu en VO, volume en un seul tome]



On retrouve pour la première fois depuis longtemps (plus de vingt tomes!) les Sons of Horus en tant que protagonistes principaux de ce volumineux 29e tome de l'Hérésie d'Horus.



Le Mournival est reformé, et Horus est toujours le Primarque que l'on a quitté à la fin du tome 3. L'histoire commence alors qu'Horus explique à ses "fils", rejoints par ses "frères" Mortarion et Fulgrim (désormais Prince Démon), qu'il se rend compte que des événements passés échappent à sa mémoire pourtant eidétique. Fulgrim et Mortarion s'en rendent compte eux aussi. Et c'est ainsi que débute notre histoire, et que notre troupe se dirige vers Molech, pour percer les secrets que l'Empereur a voulu leur cacher au point d'altérer leurs mémoires.



Nul besoin de le cacher: c'est avec ce tome qu'Horus le Maître de Guerre devient Horus, après sa confrontation avec les Dieux du Warp.



Mais auparavant, il lui faudra arpenter le chemin que l'Empereur avait lui-même suivi, et pour cela, il faudra détruire les puissantes armées de Molech. L'essentiel de l'ouvrage raconte cette guerre immense, mettant en scène les Sons of Horus et la Death Guard (du moins, Grulgor ressuscité), aux prises avec des Titans, des maisons de Chevaliers Impériaux, des tanks super-lourds, et la faune même de Molech.



En parallèle à cette immense bataille, une deuxième trame scénaristique met en scène Garro et les Chevaliers Errants, chargés d'infiltrer le Vengeful Spirit pour marquer le vaisseau en vue d'un futur assaut échafaudé par Leman Russ, qui surviendra dans une quinzaine de tomes.



Les deux trames, intéressantes, se croisent vers la fin de l'ouvrage.



Même si on peut regretter un foisonnement un peu trop touffu des arcs scénaristiques et des personnages, ce roman se laisse lire très bien, d'autant qu'il révèle les destinées de nombreux personnages et entités rencontrés précédemment. Un gros regret cependant est le retour de Garro qui est largué dans le récit de façon très expéditive, sans grande explication sur sa survie après les événements d'Isstvan: ils ont déjà été racontés dans les romans audio, et vous n'aviez qu'à suivre.

Mais globalement, ce récit est une réussite après un Scars un peu en demi-teinte.

J'appréhende, du coup, le 30e tome intitulé La Damnation de Pythos, m'attendant à une baisse de niveau après ce tome-ci, comme c'est habituellement le cas après les romans importants dans la série.
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L'Hérésie d'Horus, tome 29.1 - Vengeful Spiri..

29ème tome de la série « l'Hérésie d'Horus » dans l’univers de Warhammer 40K . Le roman de ce nom est précédé de deux nouvelles Il contient aussi deux nouvelles « L'Adoratrice Devine » et « Luna Mendax »Dans le roman on retrouve Garviel Loken ex-Luna Wolwe devenu chevalier gris ,il va affronter ses anciens camarades du Mournival et son primarque au cours d’une mission d’infiltration à bord du Vengeful Spirit.Pour cela il rassemble un groupe issu de plusieurs légions.
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L'Hérésie d'Horus, tome 29.2 - Vengeful Spiri..

Suite des « Fils de Lupercal » dans la saga « L’hérésie d’Horus » ;Deux arcs narratifs : la bataille sur la planète Molech appartenant à la maison Devine à laquelle Horus participe en personne dans un but mystérieux ayant rapport à une visite précédente de l’Empereur au début de son règne . Par ailleurs les Chevaliers Gris de Garviel Loken infiltrent le Vengeful Spirit
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L'Hérésie d'Horus, tome 29.2 - Vengeful Spiri..

[lu en VO, volume en un seul tome]



On retrouve pour la première fois depuis longtemps (plus de vingt tomes!) les Sons of Horus en tant que protagonistes principaux de ce volumineux 29e tome de l'Hérésie d'Horus.



Le Mournival est reformé, et Horus est toujours le Primarque que l'on a quitté à la fin du tome 3. L'histoire commence alors qu'Horus explique à ses "fils", rejoints par ses "frères" Mortarion et Fulgrim (désormais Prince Démon), qu'il se rend compte que des événements passés échappent à sa mémoire pourtant eidétique. Fulgrim et Mortarion s'en rendent compte eux aussi. Et c'est ainsi que débute notre histoire, et que notre troupe se dirige vers Molech, pour percer les secrets que l'Empereur a voulu leur cacher au point d'altérer leurs mémoires.



Nul besoin de le cacher: c'est avec ce tome qu'Horus le Maître de Guerre devient Horus, après sa confrontation avec les Dieux du Warp.



Mais auparavant, il lui faudra arpenter le chemin que l'Empereur avait lui-même suivi, et pour cela, il faudra détruire les puissantes armées de Molech. L'essentiel de l'ouvrage raconte cette guerre immense, mettant en scène les Sons of Horus et la Death Guard (du moins, Grulgor ressuscité), aux prises avec des Titans, des maisons de Chevaliers Impériaux, des tanks super-lourds, et la faune même de Molech.



En parallèle à cette immense bataille, une deuxième trame scénaristique met en scène Garro et les Chevaliers Errants, chargés d'infiltrer le Vengeful Spirit pour marquer le vaisseau en vue d'un futur assaut échafaudé par Leman Russ, qui surviendra dans une quinzaine de tomes.



Les deux trames, intéressantes, se croisent vers la fin de l'ouvrage.



Même si on peut regretter un foisonnement un peu trop touffu des arcs scénaristiques et des personnages, ce roman se laisse lire très bien, d'autant qu'il révèle les destinées de nombreux personnages et entités rencontrés précédemment. Un gros regret cependant est le retour de Garro qui est largué dans le récit de façon très expéditive, sans grande explication sur sa survie après les événements d'Isstvan: ils ont déjà été racontés dans les romans audio, et vous n'aviez qu'à suivre.

Mais globalement, ce récit est une réussite après un Scars un peu en demi-teinte.

J'appréhende, du coup, le 30e tome intitulé La Damnation de Pythos, m'attendant à une baisse de niveau après ce tome-ci, comme c'est habituellement le cas après les romans importants dans la série.
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L'Hérésie d'Horus, tome 29.2 - Vengeful Spiri..

ça bastonne et ça castagne sévère dans cet opus. le récit d'une grosse bataille avec trahisons, sacrifice et infiltration.

Encore une fois toutes les parties sont inégales. le traitement des personnages aussi. le fait d'avoir peu présenté certains aspects fonts qu'au moment de la résolution final, et bah l'effet émotionnel tombe à plat... Encore une fois c'est dommage.

Et tout le conflit a pour objectif qu'Horus passe une porte pour acquérir un savoir et un pouvoir avec les pactes du Warp. Il atteint son objectif. Sauf qu'on nous dit ni comment ni en quoi ça consiste... Frustant en somme.

C'est parfois le tort récurrent de cette saga. Des idées sympas, pour des résolutions qui laissent sur sa faim... En bref, tout ça pour ça ? Vivement un prochain opus plus attrayant.
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L'hérésie d'Horus, tome 31 : L'Héritage de la t..

Anthologie avec du très bon et du très inutile:

La confrérie de l'orage 4/5 Je ne suis pas un grand fan de White Scars; cette histoire et le tomes 28 ont changés cela. J'ai apprécié les points de vue différents (intérieur et extérieur à la légion) et la façon dont chacune a permis de comprendre un peu la V Légion . Avec bien sûr, les liens forgés dans la bataille entre les différents frères de la Légion, avant que ces liens ne soient rompus par la trahison et la méfiance. Il compte plus de 120 pages, avec de très bonnes actions mais sans grand rebondissement .

Serpent 2/5 Ce micro-serpent de John French, qui est un très bref aperçu d'un rituel du Chaos exécuté par un prêtre de l'un des cultes davinites. Trop court. J'ai seulement commencé à ressentir l'atmosphère chaotique à la fin de l'histoire.

La lune du chasseur 4/5 Celui-ci raconte à la première personne ce qui se passe lorsqu'un légionnaire de Space Wolves s'écrase sur un monde sans importance et est sauvé de la mort par des mortels. Le pêcheur Tidon est un merveilleux narrateur qui raconte au public le sort final de l’équipe Space Wolves envoyée à la Légion Alpha pour la surveiller. J ai plutôt bien aimé pour ma part.

Veritas Ferum 4/5 Un merveilleux prélude à la damnation de Pythos, intense et plein d'action. Aussi bref que cela puisse être, cette histoire vous jette à bord du navire Veritas Ferrum et il n'y a nulle part où aller.

Tiraillé 5/5 Je trouve cette histoire très inhabituelle et inquiétante, ce qui est exactement ce que je recherche dans les HH/40k. De retour sur Terra, le premier capitaine Sigismund des Imperial Fists demande l'aide d'un guerrier Iron Hands pour rechercher les survivants du massacre. Il est astucieusement réalisé et met en évidence le froid et le désespoir des Iron Hands après les trahisons d’Isstvan et la mort de Manus avec un super concept.

Frapper et disparaitre 3.5/5 Les Salamandres se vengent ... et rien d autre.

Honneurs au mort 6/5 Je lui donnerais bien plus d'étoiles si je le pouvais. Titans, Calth, Ultramarines et civils. Il était étonnant d’avoir quatre perspectives différentes, en particulier celles des citoyens ordinaires de Calth. Bien joué.

Les clous du boucher Nous obtenons une description très claire de la manière dont ces clous affectent réellement l'Ange Rouge et sa légion, il y a beaucoup de préfigurations, un changement dans le personnage de Lorgar par rapport au premier hérétique. ET la féroce Lotara Sarrin, l'un des meilleurs personnages humains de HH! C'est fascinant de voir la relation entre Angron et Lorgar, sachant ce qui se passera ensuite. La dynamique entre Kharn et Argel Tal, qui traverse déjà une triste transformation. Magnifique ajout à Félon.

Maître de guerre 3/5 Trop court

Kryptos 4/5 Raven Guard et Iron Hand rencontre Mission Impossible

La griffe du loup 2.5/5 Space Wolf vs Alpha Legion et ... que ça et en plus l action est pas super

Les voleurs de révélations 5/5 Ahriman et Magnus qui discute, une scéne excellente, immersive et obsédante, me donne hâte de lire le roi écarlate.

La parole divine 4/5 la Garde Impériale de Therion est en action, agréable bataille.

Lucius, la lame éternelle 5/5 Lucius mais quel BADASSITUDE.

Le chemin à huit branche 4/5 Après les événements de la croisade des ombres, nous voyons Kharn dans les fosses de combat. Juste un peu moin court et c était mieux.

Gardien de l'ordre 2/5 Retour sur Caliban et bien trop court

Le Coeur du Conqueror 5/5 Regard intéressant sur les astropathes chez les traîtres. J ai adoré

La marque de l infamie 4/5 Ce n’est pas comme si nous avions besoin d’autres histoires de Calth, mais celle-ci m’a plutôt plu. Thiel est de retour et fait ce qu'il fait de mieux. Être insubordonné.

Loup solitaire 4/5 Court mais assez bon

A part le prix en version papier, c est un recueil assez bon.
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L'hérésie d'Horus, tome 31 : L'Héritage de la t..

Un recueil de nouvelles et novelas à la qualité inégale, comme souvent avec ce genre de publication. La première nouvelle qui sert d'introduction au roman Scars, est particulièrement laborieuse avec ses 140 pages qui n'apportent pas grand chose si ce n'est "compléter" l'histoire déjà racontée dans le 28e roman de l'Hérésie d'Horus.

Le reste est un ensemble de nouvelles et de novelas qui servent plus d'histoires d'ambiance qu'à faire progresser la trame générale. Beaucoup sont issues des audiodrama de la Black Library, et la plupart sont sympathiques à lire.

Un volume pas forcément indispensable, qui n'apporte pas grand chose mais se laisse lire sans aucun problème une fois passé le premier quart.
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L'hérésie d'Horus, tome 31 : L'Héritage de la t..

» 17 nouvelles dans l’univers Warhammer 40K . Elles se situent à des moments divers de la saga « L’hérésie d’Horus » et concerne divers épisodes survenus après la trahison . Certains en sont très proches (Veritas Ferrum/Frapper et disparaître/) et directement liés à Isstvan , d’autres beaucoup plus lointains et périphériques , voire anecdotiques. Les chapitres concerné sont variés White Scars (La confrérie de l’orage),Iron Hands (Veritas Ferrum/Tiraillé/) Salamander (Veritas Ferrum/Frapper et disparaître/)Ultramarine (Honneur aux morts/La marque d’infamie ) World Eaters.(Les clous du Boucher/ Le chemin à huit branches) Word Bearers.(Les clous du Boucher/La marque d’infamie)Space Wolwes(La Griffe du Loup/Loup solitaire) Thousand Sons(Les voleurs de révélation) Emperor's Children(Lucius la lame éternelle) .A remarquer un nouvelle avec Horus comme seul personnage (Maître de guerre) .Pas désagréable mais inégal.
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L'hérésie d'Horus, tome 33 : La Guerre Eterne..

Ce trente-troisième tome de la collection Horus Heresy est un recueil de nouvelles comprenant une petite vingtaine d'histoires toutes assez intéressantes. On y retrouve énormément de personnages issus des tomes précédents, qui se croisent dans des histoires situées entre les volumes écoulés et à venir.



La diversité des nouvelles ne se fait pas au détriment des qualités de chacune, même si toutes ne sont pas égales. Toutes sont cependant agréables à lire et apportent quelque chose à la grande toile de fond qu'est la saga de l'hérésie d'Horus. Elles ne sont néanmoins pas, à mon avis, indispensables à lire pour la compréhension des divers fils scénaristiques en cours à ce niveau de la collection. Certaines histoires ont monté d'un cran le "grimdark" par rapport à certains volumes précédents, sans tomber dans le cliché trop facile du gore caricatural. Sur ce dernier point, et bien qu'elle soit tout à fait réussie, la nouvelle Chirurgeon, mettant en scène Fabius Bile, pourrait tout de même décontenancer des lecteurs sensibles (est-ce qu'il y en a, seulement?), en raison de ses descriptions détaillées et très évocatrices de dissection...



Un volume réussi, qui se lit très agréablement, et offre un choix assez large de personnages et de légions impliquées qui satisfera aisément ses lecteurs.
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L'hérésie d'Horus, tome 35 : L'Oeil de Terra

Ce recueil de nouvelles est plutôt bon sans être incroyable.

La nouvelle sur Lorgar, selon quelqu'un qui mis top 4 "Le premier Hérétique", est la meilleur et a toute l'allure de scènes coupées du 14eme roman.



Le thème de la remise en question de la loyauté est toujours bien présent.



Big up aux 2 nouvelles de Nick Kyme sur Thiel qui pour une fois ne déçoit pas !
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L'hérésie d'Horus, tome 43 : Les légions brisées

Un nouveau recueil qui, comme tous les recueils de la Black Library, est très inégal. Lui se focalise sur ce qu'est devenu les Iron Hands après le massacre d'Itsvann V. Dans chaque nouvelle, on va suivre comment va se remodeler cette légion brisé pour redevenir une arme. Au moins ce recueil aura l'obligeance de nous fournir un bon début et une fin prometteuse, cette fois ci, les auteurs apprennent de nos critiques sur ce genre de forme. Mais bon, il leur aura fallu plus d'une dizaine d'années pour comprendre comment fonctionnait un recueil. Mais par contre, ils n'ont toujours pas compris le concept d'avancer dans une saga. Littéralement, ce tome peut se lire après le 5eme.



Et comme toujours, on a nos deux types d'auteurs, les bons et les mauvais. Et malheureusement, la seconde catégorie n'apprend pas beaucoup des critiques. Les premières nouvelles commencent bien, on nous présente une situation bien sombre. Le sentiment accablant de désespoir, de perte et de colère se manifeste tout au long de ces histoires. Personne ne sait à qui faire confiance. Personne ne sait quelles légions sont dignes de confiance. On veut se rebâtir mais on se heurte aux égaux des autres. Dan Abnett nous offre un bon début et on comprends bien la difficulté des personnages.



Les Iron Hands sont dans le meilleur des cas difficiles à aimer. Ils prennent un besoin psychopathe de soulager la chair «faible» avec un fer sombre et implacable. Cela les conduit vers une logique brutale pour ne pas dire inhumaine. Ils sont froids, implacables et feront tout ce qui est nécessaire pour atteindre leurs objectifs. Il est facile d'en faire des personnages ennuyeux et antipathiques tout comme plutôt complexes. Tout dépend malheureusement de l'auteur derrière la tache.



On retiendra surtout de cette anthologie une nouvelle très marquante, celle du septième serpent. Une infiltration au rebondissement très tragique et inhumain. Cette équipe de choc (car déjà vu dans Ange Exterminatus) chargé de tuer le Primarque Alpharius donne cependant plutôt l'intérêt à l'Alpha Légion. D'une certaine manière, c'est dommage pour une anthologie sur les Iron Hands. Une scène finale plutôt magistrale...



La dernière nouvelle aurait dû être conté par Aaron Dembski-Bowden. Graham McNeill n'arrive pas à écrire de scène frappante chez nos méchants favoris. Et pourtant, il y avait quelques belles possibilités. Ce que je retiendrai de cette anthologie est malheureusement le fait qu'elle n'a rien de bien marquant sur les Iron Hands. Le plus triste dans ce genre d'anthologie, c'est qu'on nous parle de chose anecdotique. On parle de grosse bataille et de situation géopolitique intéressante mais comme si elle appartenait à un autre roman. Un roman qui n'existe pas, le dernier défaut à lui mettre, et pas des moindres, c'est de n'avoir aucune importance dans la trame...
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