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Critiques de Graham Swift (370)
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Le grand jeu

J'avais déjà eu du mal à exprimer mon avis suite la lecture de son précédent roman Le dimanche des mères. J'ai aimé, c'est sûr. Graham Swift imagine des personnages et des destins captivants et il sait ménager l'intérêt de son lecteur en gardant du mystère jusqu'au bout. Mais cette écriture que je qualifierais assez trivialement de "tournant autour du pot" faute d'une meilleure façon de le dire, comme répétitive, enroulée sur elle-même, revenant sans cesse sur les mêmes évènements sans jamais tout révéler, tout dévoiler pour pouvoir y revenir plus tard, a fini par me lasser. Il m'a manqué un peu plus de rythme.
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Le dimanche des mères

Pour être honnête, c'est un bandeau publicitaire qui m'a attiré l'oeil. De mémoire "Si vous avez aimé Dontown Abbey, vous allez adorer ce roman". Et comme je suis influençable (enfin surtout en ce qui concerne Dontown Abbey), me voilà embarquée dans une nouvelle lecture.

Il est vrai que le contexte narratif est assez similaire à celui de la série : dans les années 20, Jane Fairchild est une orpheline domestique dans une famille de la haute bourgeoisie. Mais la ressemblance s'arrête là.

Chaque année, le dimanche des mères qui donne son titre au roman, permet aux domestiques d'aller rendre visite à leurs parents. Or, pour Jane, pas de famille à visiter. Cette liberté lui permet alors de rejoindre son amant de longue date, fils d'une riche famille du voisinage, juste avant le mariage de ce dernier. S'en suit un court roman d'une sensualité folle, où on suit l'héroïne vers son émancipation, cette héroïne qui lit des romans "de garçons" et qui va aimer, souffrir, transgresser et finalement écrire. Un vrai petit bijou, où chaque page s'avère utile et puissante !
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Le dimanche des mères

Je serai brève, car je n'ai gardé quasiment aucune trace de ce roman pourtant lu il y a quelques semaines, et qui a en ce qui me concerne réussi l'exploit de ma paraître bien long malgré sa petite centaine de pages....



Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l'Angleterre panse encore ses plaies, les familles portent le deuil des fils ou des époux tués sur le front.



L'auteur évoque une journée, le dimanche des mères, jour de congé pour les employées des riches maisons dont les propriétaires profitent pour se réunir autour d'un pique-nique ou d'un repas au restaurant.



Orpheline, Jane n'a pas de mère à visiter. Aussi, ce congé est pour elle l'occasion de rejoindre son amant Paul, fils d'aristocrates, pour la première fois dans la demeure familiale de ce dernier, dont les occupants -maîtres et personnel- ont quitté les lieux pour la journée.



Ce sera d'ailleurs leur dernier rendez-vous, puisque le jeune homme va bientôt se marier.



D'emblée, ma lecture a été poussive, plombée par un début d'intrigue qui s'étire, s'étiiiirrrre... le récit est truffée de redondances, tournant inlassablement autour des mêmes considérations et des mêmes gestes, répétant, à partir d'un épisode concentré sur quelques heures mais qui finit par devenir interminable, ce qui fût et ce qui aurait pu être, comme pour créer une confusion entre hypothèses et réalité.



...



(Là, il a fallu que je relise mes notes pour me souvenir de la suite).



...



La suite, donc... est sans doute censée éclairer l'importance donnée à la scène de la rencontre entre les deux amants, qui nous est relatée avec le recul d'une quarantaine d'années, du point de vue de Jane, devenue écrivaine, notamment grâce à son maître de l'époque, qui lui a donné accès à sa bibliothèque, faisant naître sa passion pour la lecture, et lui faisant réaliser que sortir de sa condition était possible.



Quel rapport, me dires-vous, entre la vocation que s'est découvert Jane, et son ultime rendez-vous avec celui qui restera à jamais son premier amant ?



Et bien, je dois avouer que je ne l'ai pas vraiment saisi moi-même. J'ai bien compris qu'il était question, à travers ce roman, de la manière dont la réalité peut indirectement nourrir la fiction, des mécanismes de l'inspiration, mais j'ai trouvé que ce propos n'était pas suffisamment mis en valeur par le choix narratif de l'auteur.



Bref, je suis passée complètement à côté de ce récit qui a pourtant séduit tant de lecteurs, dont Kathel, chez qui j'ai pioché ce titre.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Le dimanche des mères

La couverture m’avait tapé dans l’œil mais le contenu hélas, ne m’a pas autant emportée qu’espéré...



Le rapport avec Downton Abbey? L’Angleterre post première guerre mondiale et la petite bourgeoisie anglaise à la dérive. C’est tout. Pour le reste peu de rapport.



L’écriture a indéniablement un style, mais lourd et empesé, pas fluide à lire. L’auteur jongle entre passé et présent, narration par un observateur extérieur et pensées intimes de la protagoniste principale, ce qui rend le récit à la fois haché et difficile à lire.



L’intrigue a quelque chose de prenant au départ, mais est finalement assez creuse, pas de suspense, pas de développement, pas d’action. On laisse s’écouler le temps et les pages comme la vie... Surtout peu de développement de la société anglaise, des rapports entre maîtres et domestiques et des changements de la société. Pas non plus de développement de la psychologie des personnages, ou en tout cas un développement très superficiel.



Il y a certe quelque chose de métaphorique intéressant derrière, le côté contemplatif pourrait être un point fort... Mais ça ne compense pas la lecture d’un style trop « ardu » (comme dit par l’auteur pour parler de Conrad).
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Le dimanche des mères

Un livre sympa qui m'a fait passer un bon moment

Comment parler d'une liaison clandestine ?

Tous les personnages sont calmes et serein personne s'énerve

Une peinture de la société un dimanche de fêtes des mères

Si ce n'est le thème ce roman je dirai est très apaisant.

Il est aussi abordé le thème de la famille c'est aussi un très bel hommage à la lecture et à tout ce qu'elle nous apporte
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Le dimanche des mères

“Le dimanche des mères”, c’est ce jour particulier en Angleterre où les domestiques des grandes maisons avaient le droit exceptionnel de prendre leur journée afin de rendre visite à leurs familles. Et dans ce pays douloureusement touché par la 1ère guerre mondiale, cela n’était pas rien. Graham Swift choisit de se pencher plus particulièrement sur le personnage de Jane, jeune femme de chambre, qui profite elle aussi de cette belle journée de 1924. Mais ce que ses patrons ne savent pas, c’est que Jane est orpheline, et va en fait rejoindre secrètement le fils de leurs amis, dont elle est depuis quelques temps la maitresse. La jeune domestique pénètre donc pour la première fois dans la demeure de son riche amant, mais aussi pour la dernière : Paul doit se marier quelques jours plus tard...

Malgré ce pitch assez romanesque, le livre est en fait bien plus profond que cela : il décrit un monde destiné à disparaitre, où une jeune femme décide de braver discrètement les interdits. La lecture peut au début paraitre creuse, mais gagne peu à peu en profondeur au fur et à mesure que le personnage de Jane s’étoffe. Et on est finalement surpris par le chemin où nous mène cette histoire. Bref, un petit moment de délicatesse toute british pour les fans d’un temps révolu.
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Le dimanche des mères

Ce court roman est juste un pur régal. Graham Swift happe son lecteur par la finesse de ses mots, la justesse de ses descriptions . Il nous plonge dans cette atmosphère un peu désuète propre à ces vieux romans anglais ô combien charmants par bien des aspects. Il nous fait vivre 24 heures de la vie d'une femme pas tout à fait comme les autres. Jane est surprenante. Elle aime la vie plus que tout, s'abandonne à ses plaisirs sans se soucier de l’opprobre. Elle est curieuse de tout et a soif d'apprendre. Jamais elle ne se leurre sur sa condition mais elle ne s'y résout pas pour autant. C'est un personnage aux multiples facettes. Une femme d'aujourd'hui vivant à une autre époque. Et que dire de son amant? Celui qui ne montre rien et qui finalement aurait tant à dire. Un colosse aux pieds d'argile...

Un très beau moment de lecture.

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Le dimanche des mères

30 mars 1924. C'est le dimanche des mères et les domestiques des riches familles du Berkshire disposent d'un jour de congé pour aller rendre visite à leur mère. C'est à tout autre chose que Jane, femme de chambre chez les Niven, va employer cette splendide journée de printemps. Elle retrouve Paul Sheringham, son amant, dans le manoir familial déserté pour cause de pique-nique. Elle ne sait pas encore que chaque instant vécu ce jour-là s'imprimera dans sa mémoire avec le goût mélancolique des "jamais plus" et qu'elle trouvera dans les sensations de cette journée la source de son succès futur en tant qu'écrivain.

Le roman se construit sur de nombreux contrastes qui jouent sur les motifs de vie et de mort, tant physiques que symboliques. Il évoque la fin d'un monde et d'un mode de vie, les héritiers des riches propriétés de la haute bourgeoisie ont été fauchés par la guerre, les jeunes femmes apprennent à conduire des voitures et s'émancipent de leur condition, en même temps que la naissance d'un autre où les rôles ne sont plus définitifs et où l'existence n'est plus déterminée par l'origine sociale. C'est ce basculement, à la fois doux et brutal, qu'incarne l'histoire de Jane, personnage de transition entre deux époques. J'ai infiniment aimé l'écriture picturale et sensorielle qui décrit admirablement l'atmosphère singulière de ce dimanche de mars.

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Le dimanche des mères

Angleterre, 1924. Jane est femme de chambre chez les Niven. Elle est aussi la maîtresse de Paul Sheringham, un jeune aristocrate voisin. En ce dimanche libre, ils se voient pour la dernière fois car Paul va se marier avec Emma Hobday, une riche héritière.

Le dimanche des mères, court roman de Graham Swift, est le récit de cette journée particulière. Dans une ambiance très inspirée de Downton Abbey, l’auteur étire cette banale mais charmante petite histoire sur 140 pages. C’est agréable mais sans conséquences.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/
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Le dimanche des mères

Quel autre jour aurais-je pu choisir pour publier mon avis sur le Dimanche des Mères de Graham Swift que celui de la fête des Mères ? Un roman dont l'histoire d'amour secrète entre deux jeunes gens que tout oppose se déroule sous le soleil radieux d'un dimanche de printemps en pleine campagne anglaise.



Un magnifique roman d'amour



Jane est l'employée d'une famille anglaise aisée. Comme chaque année, les employeurs offrent un jour de congé à leur bonne pour aller rendre visite à leur mère. Ce jour est appelé le dimanche des mères et est une tradition anglaise profondément ancrée. Jane est orpheline, pas de mère à visiter, mais un amant qu'elle aime profondément depuis 8 longues années.

Elle a 15 ans quand elle croise la route de Paul Sheringham, le fils de la famille habitant le domaine voisin. Au fil du temps, les amants ont su s'accorder de petits moments d'intimité. En ce dimanche des mères, Paul invite pour la première fois Jane chez lui. Ce dimanche sera leur dernier moment à deux, dans 15 jours, Paul se marie...



Mon avis :



Amoureuse mais lucide



Je suis tombée sous le charme de ce roman de Graham Swift que certains pourraient trouver lent, pourtant le rythme est celui d'une histoire pleine de douceur, une histoire d'amour entre deux jeunes gens qui ne se sont rien promis, car ils savent que leur condition respective ne leur permettra jamais de vivre leur amour au grand jour.



Jane est une jeune orpheline qui a eu la chance de se faire engager chez les Niven. Ce couple, bien que très à cheval sur le savoir-vivre, lui laisse certaines libertés, comme celle d'accéder à la bibliothèque familiale.



Le dimanche des mères, quelques heures de liberté



Ce dimanche des mères débute sous de bons auspices. Jane part rejoindre son amant qui lui accorde quelques heures chez lui avant de devoir assister à un déjeuner à l'occasion de ses fiançailles avec Emma Hobday, jeune femme bien née. Pour la première fois, elle entrera par le grand portail, pour la première fois, on lui ouvrira la porte d'entrée, pour la première fois leurs ébats auront lieu chez Paul, dans son lit. Pour la première fois, elle se sentira légitime. Pourtant, elle sait que c'est une façon de lui dire au revoir élégamment, sans utiliser les mots qui briseraient la magie de leur histoire.



Ce roman de Graham Swift est également une belle retranscription de cette période où les riches avaient encore du personnel à domicile. L'auteur à une jolie façon de décrire les situations et les paysages. Elle parvient à faire passer au lecteur de façon assez puissante, les sentiments que ressentent les personnages, comme dans le passage ci-dessous :



« Elle pédala dur au départ, puis se mit en roue libre et acquit de la vitesse. Elle entendait ronronner son vélo, elle sentait l'air gonfler ses cheveux, ses vêtements et, semblait-il, ses veines. le sang chantait dans ses veines et elle en aurait fait autant si la force irrésistible de l'air ne l'avait empêchée d'ouvrir la bouche. Jamais elle ne saurait expliquer cette totale liberté, cette folle impression que tout était possible. Dans tout le pays, des bonnes, des cuisinières et des nounous avaient été « libérées » pour la journée, mais y en avait-il une qui fût aussi libre qu'elle? »



« Elle pédala dur au départ, puis se mit en roue libre et acquit de la vitesse. Elle entendait ronronner son vélo, elle sentait l'air gonfler ses cheveux, ses vêtements et, semblait-il, ses veines. le sang chantait dans ses veines et elle en aurait fait autant si la force irrésistible de l'air ne l'avait empêchée d'ouvrir la bouche. Jamais elle ne saurait expliquer cette totale liberté, cette folle impression que tout était possible. Dans tout le pays, des bonnes, des cuisinières et des nounous avaient été « libérées » pour la journée, mais y en avait-il une qui fût aussi libre qu'elle? »



J'ai aimé aussi le rythme du roman, cette journée, qui s'écoule et Jane, d'abord impatiente, puis qui ferait tout pour que les aiguilles ralentissent leur course et pouvoir ainsi profiter un peu plus de son bien aimé. Enfin, un final exceptionnel vient tout bousculer... Et le regard d'une Jane qui 60 ans plus tard porte un regard lucide sur ce dimanche qui bouleversa sa vie.



Ce livre rejoint ma catégorie coup de coeur pour :



- les larmes que je n'ai pu m'empêcher de retenir

- l'écriture simple et élégante

- l'histoire d'amour

- pour l'espoir

- pour la rage de vivre de l'héroïne



Pourquoi cette lecture ?



Cette lecture m'a été conseillée par Jacky, l'une de mes collègues bénévoles à la bibliothèque. Elle venait de le lire et j'avais envie de m'échapper un peu de mes partenariats. Je sais qu'elle est exigeante et donc j'étais certaine, non pas d'aimer, mais au moins de lire un bon roman. Je la remercie pour cette découverte !
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Le dimanche des mères

Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première - et dernière - fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.

Livre que j'ai du mal à classer: parfois il m'a un peu plu, souvent je l'ai trouvé très ennuyant.

Des flash back, des répétitions , bref j'ai un peu tourné en rond....
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Le dimanche des mères

Le soleil se lève sur un dimanche parfait ce 30 mars 1924 dans la campagne anglaise. Comme le veut la tradition, les domestiques ne travaillent pas ce jour-là et peuvent rendre visite à qui ils le souhaitent. Jane travaille pour les Niven et n’a pas de famille mais un plan bien particulier : Paul Sheringham l’a invitée chez lui, ce sera la première fois. Elle pourra passer par la porte de devant, ce sera leur dernière fois. Paul doit épouser Emma, une riche héritière et cela sonnera la fin de sa liaison avec la jeune femme de chambre. Un événement imprévu va cependant bousculer cette douce journée et changer Jane à jamais…



« Le dimanche des mères » est un tout petit roman, sorti il y a déjà quelques années et remis à la une grâce à une adaptation cinématographique. J’étais passée à côté, erreur réparée ! Cette histoire d’amour à priori banale est en réalité un petit bijou littéraire au charme suranné, et pourtant très actuel, sur la condition féminine et les transfuges de classe, sur la création littéraire et sur une époque révolue. Je me suis souvenue de mon amour pour la littérature anglaise et je rêve de me plonger dans le nouveau Lodge, de découvrir Coe et Swift évidemment ! D’autres auteurs à me conseiller (et du temps pour lire aussi s’il vous plait !) ?
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Le dimanche des mères

Le dimanche des mères aurait pu faire une très bonne nouvelle. Des personnages attachants, une époque révolue entraperçue "de l'intérieur", un scénario intéressant, etc. C'est dommage que l'auteur ait voulu en faire un roman. Du coup l'impression est qu'il tire sans cesse à la ligne, avec d'innombrables redites qui ne parviennent qu'à délayer l'intrigue...
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Le dimanche des mères

Un petit roman autour d'une relation amoureuse, du destin, des mille possibilités qu'offre l'imaginaire sur le déroulement d'une journée, puis d'une vie. Les projections que nous réalisons sur ce que pourrait être notre destin ou celui des autres, ce qui pourrait être - ou ne pas être une suite amoureuse. Ce que la vie fait de nous, ce que nous en faisons à notre tour en créant nos propres histoires.

Un petit roman intéressant, à la fois long et court comme le dimanche des mères (présentes ou absentes).
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Le dimanche des mères

Sympathique mais sans densité. Une impression de lenteur extrême certainement voulue par l’auteur mais qui m’a paru au bout d’un moment un peu factice et laborieuse. Se lit très bien mais je ne pense pas qu’il m’en restera beaucoup de trace.

Beaucoup de mots qui ne permettent pas de rentrer en empathie avec l’héroïne, en particulier lorsqu’elle est devenue écrivain.
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Le dimanche des mères

Une jeune fille va retrouver son amant depuis 7 ans un dimanche matin en 1924.

Elle est bonne dans une maison bourgeoise, il est le fils de la famille de la haute société de la maison voisine.

Cette journée, elle s'en souviendra toute sa vie, ne la racontera à personne, même lorsque âgée et devenue une auteure reconnue on l'interrogera sur son parcours et ses inspirations.

C'est un livre lumineux, plein de sensualité et d'aspiration à la liberté, d'amour pour la littérature.

C'est de la dentelle.

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Le dimanche des mères

Un petit livre particulier racontant la journée d’une bonne dans la période d’après première guerre, une journée qui changera sa vie et que l’on comprend également comme un changement d’époque. Cette période d’après guerre où le clivage des classes tend à diminuer et où une jeune femme décide de prendre sa vie en main.



Une belle écriture, une ambiance calme et sensuelle, font de ce livre une belle histoire mais que j’estime trop lente et dépourvue de rebondissements que pour le proposer à tout un chacun.

Mais si vous rentrez dans ce dimanche des mères et vous laissez porter par la langueur et l’insouciance de ces instants vécus en une seule journée entre réel et fantasmes, vous serez séduits par ce livre délicat.
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Le dimanche des mères

Livre lu ce dimanche, un doux moment.



Encore une histoire d'héroïne comme je les aime.



Jane, 22 ans, servante dans un manoir anglais, est la maîtresse du jeune maître du manoir d'à côté, qui va se marier dans 15 jours.

Ce roman est le récit d'une journée, le jour de leur dernière fois, puisque l'événement arrive à grand pas.



Tout est d'un rythme lent, en écriture de ce magnifique dimanche de mois de mars. C'est le dimanche des mères, à savoir qu'au début du 20e siècle, les bonnes et cuisinières pouvaient aller voir leur mère une fois par an, et que les maîtres étaient donc seuls dans leur maison.



Ce que j'ai finalement aimé le plus, en dehors de belles descriptions, c'est d'apprendre des choses sur l'aristocratie de cette époque-là, et la condition des servantes.



Un bel amour des livres, des bibliothèques, de l'écriture, soutient le fond du roman.
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Le dimanche des mères

Nous sommes le 30 mars 1924. Dimanche. C’est ce jour dont disposent les domestiques pour visiter leurs familles. Une tradition perpétuée par les aristocrates depuis toujours. Jane, femme de chambre, est orpheline et n’a donc personne à voir. Si ce n’est son amant, Paul, qui s’apprête à épouser une femme de son rang. Comme un dernier rendez-vous, ce dimanche libertin donnera un tout autre sens à la vie de Jane.

« Une drôle de question : aurait-elle pu être quelqu’un d’autre ? »



Un court roman paraissant un peu kitch avec sa vieille époque, son Angleterre et ses coutumes aristocrates. Me prenant au piège de l’écriture de Graham Swift, j’ai beaucoup aimé cette ambiance sensuelle et douce rentrant dans le plus intime des corps.



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/08/30/39114438.html

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Le dimanche des mères

Le dimanche des mères est un roman étonnant, difficile à saisir au départ.



L'auteur pose une écriture philosophique, invitant son lecteur pas à pas à se questionner sur le sens des mots. Jane, l'héroïne, est un personnage assez étonnant, d'une fragilité apparente, faisant preuve d'une certaine résilience mais qui semble renfermer un feu puissant de sensualité, de perspicacité et un besoin grandissant de decouvrir toute la beauté et la richesse que renferment ses lectures. Je me suis longtemps demandé où Graham Swift voulait amener son lecteur, l'histoire mêlant les souvenirs de son héroïne à différentes époques. Puis finalement j'ai compris que la finalité du roman n'était pas (seulement) de conter les aventures d'une jeune servante mais de vraiment suggérer au lecteur d'ouvrir son esprit face à la force des mots et de ressentir là force d'une observation. Ma seule déception serait que le côté historique vanté par la quatrième de couverture ne soit pas suffisamment développé, je n'ai pas réellement ressenti le changement d'état d'esprit de la population post première guerre mondiale ni l'impact que cet événement nommé Dimanche des mères pouvait réellement impliquer. Je ressors néanmoins agréablement surprise de cette lecture qui m'a permis de diriger mon esprit vers des questionnements intéressants.
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