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Critiques de Grégory Panaccione (715)
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L'homme en noir

Dans L’Homme en Noir, Giovanni Di Gregorio raconte l'histoire de Matteo, un petit garçon qui crée un monde imaginaire pour échapper à ses traumatismes.

Le lecteur suit la vie de Matteo, complètement terrorisé par de terribles cauchemars la nuit.



Dans cet ouvrage, il est question de l'inceste. « L'Homme en noir » symbolise la peur constante de Matteo. Il se réfugie dans son imagination, espérant l'aide de super-héros.



Un album abordant avec délicatesse les violences sexuelles faites aux enfants, qui souvent perpétrées par des proches.



Il souligne l'importance de l'imaginaire pour un enfant pour se protéger de l'insoutenable et de la libération de la parole pour stopper ces abus.



C'est un ouvrage qui permet d'aborder ce sujet avec les enfants de manière précautionneuse et intelligente.



J'ai déjà lu d'autres bandes dessinées de Grégory Panaccione, et j'ai été particulièrement touchée par Quelqu'un à qui parler et Un océan d'amour.



C'est donc avec un grand intérêt que j'ai souhaité découvrir cette nouveauté, d'autant plus que le sujet me semble primordial à partager.



Les illustrations, qui sont très expressives, délicates, subtiles et extrêmement réussies, reflètent tout le talent de Grégory Panaccione.



Ce récit poignant aborde un des sujets les plus graves de notre société : les violences sexuelles infligées aux enfants.



Je recommande vivement de lire cette BD, L’Homme en Noir, qui est une réussite, tant par son contenu que par ses dessins.



Un sans-faute.




Lien : https://www.instagram.com/cl..
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L'homme en noir

La bande dessinée a un scénario très puissant.



L'ombre noire qui pèse sur Mattéo pèse aussi sur le lecteur qui fait toutes sortes de déductions mais qui finie sur une révélation choque et inattendue comme ont dû le ressentir les parents du jeune garçon.



L'œuvre parle du sujet grave qu'est la violence sexuelle infantile en mettant en scène la victime en question, nous avons face à nous ses émotions et ses ressentis.

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L'homme en noir

Mattéo, un petit garçon comme un autre. Sa maison, ses parents, sa chambre remplie de posters et de figurines, son petit chien Tommy... Mais des nuits peuplées de cauchemars, habitées par un homme en noir... Est-ce le fruit de son imagination ou le symptôme de quelque chose de plus profond ?

Giovanni Di Gregorio (Les sœurs Grémillet) nous propose un scénario d'une puissance redoutable. Cette ombre noire qui pèse sur Mattéo plane sur un récit qui monte jusqu'à la révélation attendue. Il parvient surtout à aborder la délicate question des violences sexuelles faites aux enfants en partant de Mattéo lui-même, de ce qu'il ressent, de ce qu'il exprime.

Le talent de Grégory Panaccione, admiré dans La petite Lumière, Quelqu'un à qui parler, Cabot-Caboche, Un océan d'amour... n'est évidemment pas étranger à la réussite de cet album. Son homme en noir est impressionnant, effrayant et il plane tout au long de l'album, posant son ombre sur les couleurs de la vie de Mattéo. 

Entre délicatesse et puissance, "L'homme noir" est une lecture marquante. La prouesse des auteurs est de parvenir à aborder ce sujet avec un récit à hauteur d'enfant et un travail graphique absolument saisissant à l'image de cette couverture. Un coup de cœur glaçant !
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L'homme en noir

À travers L’Homme en Noir, Giovanni Di Gregorio et Grégory Pannaccione nous présentent un jeune garçon qui s’est construit un monde imaginaire pour fuir ses problèmes dus à l’inceste qu’il a subi. L’histoire trace, étape par étape, les traumatisme de Mattéo, sans pour autant paraître trop violente.
Lien : https://lesamisdelabd.com/l-..
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Un océan d'amour

Ce n'est certainement pas un livre que j'aurais choisi moi-même et si on ne l'avait pas prêté, je n'aurais même pas cherché à m'y intéresser. Et pourtant, quelle erreur ça aurait été, car cette BD a été une vraie petite surprise ! Je n'arrivais pas comprendre au fil de ma lecture comment des couleurs assez ternes pouvait raconter une histoire d'amour réelle et touchante, et encore moins comment cette épopée du cœur pouvait aussi dénoncer tant de choses, pour la nature et l'océan. C'est juste superbe et bien pensé, et cette BD devrait passer entre toutes les mains !
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Un océan d'amour



BD sans aucun texte et, pourtant, il nous semble entendre parler ce couple à la Dubout, constitué d’un vieux petit pêcheur et de sa bigourdane de femme au caractère bien trempé, tout au long de leurs rocambolesques aventures croisées sur « Un Océan d’amour », tant les dessins sont expressifs et transpirent de poésie et d’humanité . L’humour bien présent tout au long de l’ouvrage permet au passage de dénoncer le non respect de nos océans et leur destruction.

Un petit bijou.
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Un été sans maman

Cet été, la jeune Lucie va le passer au bord d’une plage italienne chez des amis de sa mère. Ne parlant pas la langue, en manque de sa maman, Lucie va partir à la découverte de ce nouvel univers et faire des rencontres inattendues.



Bon eh bien… Je n’ai pas du tout aimé cette BD. Déjà je ne suis pas vraiment amatrice de BD muette donc ça partait mal pour moi. Mais ce qui explique que je n’ai pas aimé c’est surtout l’aspect beaucoup trop onirique et métaphorique de l’histoire. C’est là encore un genre auquel je n’accroche pas du tout. J’aime qu’on me raconte une histoire et quand ça part comme ça, je me sens perdue, complètement larguée et au final plutôt teuteu. Je n’ai pas compris ce que voulait me raconter l’auteur, et ce même si il y a un part qui repose sur un fait divers ancien. Les changements d’âges “physiques” des deux enfants m’a laissé aussi perplexe. Surement une métaphore du temps qui passe et de l’amitié ou des souvenirs qui eux persistent (ou de je ne sais pas en fait sincèrement) mais qui m’a laissé sur le bord de la route.

Du coup ma note est totalement personnelle et je ne peux juger en rien le fond puisque je n’ai pas compris XD
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L'homme en noir

Mattéo a tout pour être heureux. Un cadre de vie agréable, des parents formidables, un petit chien affectueux, et Ivan, son meilleur ami.



Une vie de rêve en somme.

Pourtant, tous les soirs, il fait le même cauchemar, dans lequel un homme en noir terrifiant le poursuit.



Qui est-il ? Le danger qu'il représente est-il réel ou pure imagination du petit garçon?



Un récit fort et utile sur un sujet de société des plus grave,

d'une ampleur hallucinante, porté par la plume de Giovanni Di Gregorio et le dessin sensible de Grégory Panaccione.



Gregory Panaccione, maître de l’expressivité particulièrement doué s'associe au scénariste des Soeurs Gremillet (Dupuis) pour un récit poignant abordant le thème délicat des violences sexuelles faites aux enfants en choisissant le point de vue de la victime.



Le dénouement est plutot surprenant ( l'auteur de l'inceste n'est pas forcément celui que l'on croit) et le récit mélange habilement rêve et réalité pour oser dire l'indicible.







A SAVOIR



Chaque année 160 000 enfants sont victimes de violences

sexuelles : ce qui représente une personne sur dix (un enfant

est victime d’un viol ou d’une agression sexuelle toutes

les 3 minutes).



L’inceste représente une part importante

de ces violences car dans 81% des témoignages recueillis,

l’agresseur est issu de la famille…et même hors de la famille,

les agresseurs sont souvent des proches de la victime et de

son cercle familial






Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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Un océan d'amour

Un petit papi grincheux niché dans le fin fond du Finistère prend la mer pour aller racler le fond des océans à la recherche de pauvres poissons.

Il est semble épuisé de son train train quotidien, par sa femme et ses repas redondant et la vie certainement. Alors que la récolte est bien maigre et la ligne ne mord pas un super chalutier emporte tout sur son passage, son embarcation y compris.



Une quête, en diptyque est lancée.

Lui se battra contre vents et marées pour rentrer à bon port. Quant à sa femme, elle remuera ciel et mer pour retrouver son mari.

Ils feront face à de l’adversité directement liée à l’humain et aux conséquences de son l’activité. Surpêche , super tankers, océans pollués de biens de consommation, corruption, piraterie, tourisme de masse, réseaux sociaux, fast fashion, dictature et j’en passe se mêleront à leur odyssée.

Malgré tout, Lupano rend le cocktail plus absurde que l’absurdité elle même en réussissant à rendre cette fatalité marrante.

Les deux protagonistes réussissent à se retrouver dans leur endroit enclavé, loin de tout, heureux d’être réunis en se partageant une conserve de nourriture. Lupano essaie de nous dire que c’est ça finalement le bonheur être avec la ou les personnes qu’on aime et se contenter des petites choses du quotidien.

Un grand bravo à Panaccione qui rend cette BD muette lisible et immersive et extrêmement rapide à lire. Ses dessins et sa palette de couleur ont rendu la mer dans tous ses états.

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La Petite Lumière (BD)

Je ne suis pas experte en matière de BD, autant dire que j’ai très peu de références ou de points de comparaison. Je ne sais ni pourquoi ni comment j’ai emprunté celle-ci à ma bibliothèque. Peut-être le titre m’a-t-il inspiré ? La petite lumière, c’est toute une promesse, non !

Même si je ne l’ai pas lâchée, une fois ouverte et parcourue d’une traite, je suis plutôt déçue. Ni l’histoire, ni le graphisme ne m’ont embarquée. Et j’ai cherché, en vain, de la lumière dans les planches de dessins. Que dire des dessins et notamment des visages, vieil homme et petit garçon, ? Personnellement, je ne les trouve pas beaux, ils dégagent plus de peur que d’émotion. L’ensemble de la BD transpire la noirceur et la tristesse. Normal, me direz-vous, c’est la nuit et la solitude et la mort hantent l’histoire.

Encore une fois, je ne suis pas grande connaisseuse et peut-être n’ai-je pas vu l’essentiel de cette petite lumière ?

Pour approfondir et ne pas rester sur une impression négative je vais lire le roman d’Antonio Moresco dont est inspirée cette BD.

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La Petite Lumière (BD)

Après avoir lu le roman (voir ma critique précédemment) Je découvre son adaptation en BD qui est très fidèle. L'ambiance méditative et envoûtante du roman se retrouve parfaitement ici grâce aux graphismes et aux couleurs sombres utilisés à bon escient pour raconter l'histoire.

Et comme pour le roman, ici le déroulé du récit au travers des dessins est à apprécier pour l'émotion plus que pour résoudre ou répondre à nos interrogations. Il suffit de nous laisser porter par la poésie des images qui nous emmène jusqu'à cette petite lumière et ses mystères. Des mystères liés à la vie, à la mort et à la solitude....
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La Petite Lumière (BD)

Dès que j'ai ouvert "La Petite Lumière", adapté par Grégory Panaccione du roman d'Antonio Moresco, j'ai été happé dans un monde à la fois mystérieux et incroyablement humain. Ce roman graphique, c'est l'histoire d'un homme seul, dans une maison oubliée de tous, dont la vie change du tout au tout quand il aperçoit une petite lumière à l'horizon, nuit après nuit. Cette quête pour découvrir d'où vient cette lumière se transforme en une aventure personnelle, presque universelle, sur le besoin de connexion et de compréhension dans un monde qui semble parfois nous ignorer.



Grégory Panaccione a un talent incroyable pour donner vie aux mots de Moresco, transformant des thèmes lourds de sens en de magnifiques illustrations. Chaque page est un régal pour les yeux, avec des jeux de lumière et d'ombre qui ajoutent une profondeur mystique à l'histoire. Ce qui m'a vraiment touché, c'est la fluidité avec laquelle l'histoire se déroule, me permettant de me perdre dans ce monde introspectif sans jamais me sentir égaré.



Mais ce qui rend "La Petite Lumière" si spécial à mes yeux, c'est sa capacité à parler de l'isolement et du besoin de connexion de manière si personnelle et si vraie. Suivre le protagoniste dans son voyage, tant physique qu'émotionnel, m'a fait réfléchir sur ma propre vie, mes moments de solitude et mon désir de trouver ma place dans le grand tout. La fin, ouverte mais incroyablement émouvante, m'a laissé avec un mélange de contemplation et d'espoir.



Pour moi, "La Petite Lumière" n'est pas juste une adaptation d'un roman en images. C'est une œuvre qui va au-delà, enrichissant et approfondissant le texte original de Moresco. Ce roman graphique est une expérience à part entière, une véritable célébration de la quête de sens et de la beauté de l'exploration de soi. C'est un must pour tous ceux qui cherchent un récit qui touche l'âme, une œuvre d'art qui nous invite à voir au-delà de notre propre isolement pour trouver un lien plus profond avec le monde.
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La Petite Lumière (BD)

Un récit initiatique en couleurs qui nous fait nous questionner sur le temps qui passe et met un peu de douceur sur l’oubli. Dans son roman, Antonio Moresco aborde des thèmes difficiles à appréhender : la mort, la solitude, le temps qui passe… Grégory Panaccione donne une forme à ces sujets avec une grande finesse
Lien : https://www.bubblebd.com/9em..
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Un océan d'amour

Lu dans le cadre de la sélection du Prix littéraire de mon lycée.



Ouh la la... Que je me suis sentie mal partie avec une BD comme ça ! On l'aura dit, et cela se remarque, la BD est "muette", on n'y trouve aucun dialogue. Je n'aimais pas trop le style de dessin, non que je ne le trouve pas abouti ou réussi, mais il est assez caricatural, et ce n'est pas de mon goût - encore que la colorisation m'a plu, elle.



Comment se plonge-t-on dans un tel ouvrage ? J'ai bien cru que je ne le lirais même pas. Et puis, au bout de quelques pages, le temps que je réalise que le petit homme n'était pas le bébé moche de la dame bretonne qui lui fait son petit déjeuner aux aurores, mais son mari pêcheur, ça allait mieux. Nous embarquons sur le rafiot et ça y est, j'y suis, je fais partie du voyage. Pauvre petit bouchon de bateau, que d'aventures ! Certaines sont effrayantes, presque des passages obligés toutefois : se retrouver bien petit à côté d'une immense coque (généralement c'est un paquebot, mais pas là), essuyer un grain d'enfer, et même... croiser la route de douaniers patibulaires puis de pirates. Le petit marin, qui se retrouve seul à bord avec ses boîtes exécrées de sardines à l'huile, cache bien son jeu. En plus, les sardines, ça peut être bien utile.



On ne compte plus les trouvailles drôles ou touchantes, formidablement humaines. Pendant que son chétif mais résilient époux pactise avec un goéland reconnaissant, la brave femme qui l'attend consulte une voyante (qui lit dans les crêpes, excellent !) et se lance dans le grand monde, sur un paquebot grâce auquel elle pense retrouver son cher et tendre, en partance pour... Cuba ! Quelques brasses plus loin, elle organise une crêpes-party et initie les dames de la bonne société à crocheter le napperon, jusqu'à devenir une star du net. On ne l'arrête plus ! Que ne ferait-elle pas pour retrouver sa douce moitié ? Tous les deux, ce sont comme Robert et Raymonde Bidochon, mais mignons.



Est-ce qu'on pense que c'est muet tout du long ? Eh bien non, vous l'aurez deviné : les pages sont truffées de trouvailles incroyables, de chaleur humaine, mais aussi d'un regard atterré sur ce que les hommes font à l'océan, car on n'échappe ni au "continent de poubelles" ni à la marée noire. C'est aussi désopilant que poignant, superbement maîtrisé dans le dessin et le scénario, les enchaînements. Je l'ai dévoré et ne me suis pas ennuyée une seconde. A découvrir, pour un étonnant et facétieux voyage.
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Cabot-Caboche (BD)

Pomme est une petite fille qui un jour exige (oui oui…) un chien, elle se rend dans un refuge avec ses parents qui bien sûr ont cédé à ce caprice (ça sent l’abandon). Ni une ni deux, Pomme délaisse son chien comme une vieille chaussette et voici Le Chien (nommé ainsi par Pomme) sombrant dans la dépression et l’ennui. Une histoire terriblement banale et vécu par beaucoup d’animaux non humains… Je pense que le propos est ici de dénoncer ce phénomène.



Alors cette BD est classée en rayon jeunesse, mais je trouve qu’elle est sombre et pourrait se trouver classifiée en BD adulte. Les dessins sont magnifiques, mais encore une fois pas très lumineux pour une BD jeunesse. Cependant il peut sembler important de sensibiliser les plus jeunes au sort que l’on destine à tous ces êtres vivants que l’on considère comme de vulgaires objets. Mais peut-être d’une manière un peu plus « lumineuse », moins glauque.



Belle découverte toutefois mais avec mon regard d’adulte.
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Un océan d'amour

C'est l'histoire d'un petit homme, tout petit homme avec de grosses, très grosses lunettes qui vit dans sa petite maison en Bretagne avec sa femme, une bigouden rondelette, un peu autoritaire qui lui prépare des galettes et lui fait manger des sardines en boîte. Et lui, les sardines à l'huile, il en a marre. Et puis, il part pêcher sur son petit rafiot avec son matelot. Et oui, voilà, tout simple quoi ! Sans paroles !

Oui mais les poissons, et bien y'en a pas ! Et pour cause, voilà un gros chalut qui surgit ! Si gros qu'il ne voit pas le tout petit bateau et voici nos deux marins accrochés au gros navire, pris dans son filet. La suite, elle est aussi poétique que ramcobolesque ! Un océan d'amour sépare désormais le petit homme et sa bigouden de femme ...



Visuel



Et bien, cette BD est sans texte.

C'est rare, curieux, et très très réussi. Un dessin très proche du dessin animé et un personnage principal sublime avec ses lunettes à triple foyer. Presque toute l'histoire se déroule en mer et qui dit mer, dit de belles planches de tempêtes. Des tonalités de sépia retranscrivent parfaitement l'atmosphère bretonne. Mais il y aussi plein de soleil, un peu plus loin, car nos bretons vont aller jusqu'à Cuba. Et oui, rien que cela !



Scénario



Oui, même s'il n'y a pas de texte. Il y a une histoire et c'est une histoire bretonne ! Et comme on peut le lire au dos de l'album, vous y trouverez des naufrages, des tempêtes, de l'action, de la poésie, des voyages. Mais aussi des paysages sublimes, et du mélodrame sirupeux Je rajouterai l'amour de la Bretagne, et de la mer.

Et les marins et leurs femmes !

Et quelques petits sujets brûlants, glissés ça et là, mine de rien : tiens un très gros chalutier avec son énOrme filet, tiens un navire qui laisse échapper du mazout, tiens tiens une bigouden prise en photos qu'on like tout autour du monde, tiens le crochet devient tendance, ...

une mouette prise dans un emballage plastique ? Ah bon ? Où ça ?



Mon avis



Avec beaucoup de poésie, de tendresse et d'humour, les auteurs ont créé une jolie histoire, un peu folle.

C'est tendre et drôle. C'est réussi !

La bigouden, prête à tout pour retrouver son petit mari m'a fait beaucoup rire. Bon sens, spontanéité face aux faux-semblants d'un monde moderne si superficiel. Et oui, finalement, les traditions ça a du bon. Pas besoin de partir à l'autre bout du monde, une p'tite galette, une p'tite maison et un p'tit mari. Vive la Bretagne !
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Quelqu'un à qui parler (BD)

La vie de Samuel a pris un mauvais tournant. Il se morfond seul y compris les jours qui devraient être une fête, jusqu'à ce qu'il fasse une rencontre inattendue. Ce sera pour lui l'occasion de nouveaux départs, et d'exercices amusants de rétro- et d'introspection.



Bien qu'amateur de SF, j'adhère souvent difficilement au genre fantastique, mais cela arrive parfois, et avec cette bande-dessinée amusante et touchante, ce fut le cas.
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Un océan d'amour

Lupano (Les grands fourneaux) et Panaccione nous offrent un véritable travail d’artiste. Cette bande dessinée est composée uniquement de dessins, aucun texte. Tout se joue dans l’image et c’est réussi.

Le scénario : un petit pêcheur breton se perd en mer à cause d’un gros bateau de pêche qui l’attrape dans ses filets. La femme du petit pêcheur part à sa recherche. On suit l’histoire de ces deux personnages sur les mers, de la Bretagne à Cuba. On croise une voyante qui lit dans les crêpes, des pirates, Castro, etc. A travers cette histoire drôle et tendre, les auteurs dénoncent la pollution des océans et la pêche intensive.

J’ai beaucoup beaucoup aimé. Lecture rafraîchissante.
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Un océan d'amour

Une histoire de marin perdu et de sa femme qui part à sa recherche mais pas seulement, ça dénonce aussi, sur la politique, les relations humaines et surtout sur l’écologie (cette étendue de plastique inimaginable et les rejets de pétrole en mer… à pleurer)



On m’en a fait beaucoup de pub mais moi je me disais BD muette, ouais bof, on verra. Comme j’avais tort. C’est tellement bien dessiné, tellement bien raconté, tellement bien imaginé, tellement bien tout qu’il n’y a pas besoin de dialogue.



Un coup de cœur gigantesque

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La Petite Lumière (BD)

Pas merci de me briser le cœur ainsi. J'ai beaucoup aimé cette lecture, autant qu'elle m'a attendri, fait de la peine, ému, et fendu le cœur.



On y découvre un vieil homme, vivant seul, et qui, dès le départ, m'a beaucoup touché. La petite lumière, c'est une source lumineuse qu'il aperçoit chaque soir, cela va l'intriguer, l'interroger. Il va donc chercher ce qu'il en est, et peut-être découvrir ce qui se cache derrière ?



Je passe parfois à côté des ouvrages un peu trop poétiques / métaphoriques, ici ce côté là m'a beaucoup plu, et ne m'a donc pas du tout dérangé, c'était beau, touchant, et même si certains éléments restent sans réponse, j'ai n'ai en rien été gêné et j'ai été transporté.



Une très belle adaptation, pour une superbe bande dessinée.
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