Grzegorz Rosinski

J'ai éprouvé une impression de redite et de longueur en lisant ce tome 19, "La forteresse invisible". Comme avec Ulysse dans l'Odyssée, les dieux mettent des obstacles sur la route du héros pour rentrer auprès de ceux et celle qu'il aime. J'ai trouvé cette aventure un peu tarabiscotée, même si l'amnésie du héros promet une suite croustillante.

Voilà quelques années que j achete le nouveau Thorgal,sans même le lire, il rejoint la collection.

Ayant un peu de temps je viens cependant de relire l intégralité des tomes de la série en ma possession. Et si je prends le temps de donner mon avis sur ce tome c est parce qu il est celui à partir duquel la lecture jusqu'à lors plaisante de cette série, malgré ces hauts et ses bas, est devenue un supplice. Le style graphique n'a plus aucun élan, il n est plus qu illusratif, et le scénario est pénible. Les émotions, nées de cette fatalité constante qui semble s'attacher au parcours de cette famille, celle de Thorgal, en opposition avec cette capacité à résister, à croire en des valeurs qui nourrissent le courage des héros de l'histoire n est plus présente. Que reste-t-il ? Alors si ce n'est de

L'ennui, des intrigues et surtout aucun souffle ! Épuisant, confus et sans âme...

Cet opus de la série Thorgal n'est pas mon préféré car son univers est largement inspiré de la sorcellerie. Même si le dessin est toujours très beau, le contenu trop tarabiscoté et magique ne m'a pas emmené. L'usurpation d'identité est intéressante mais aurait pu être exploitée avec plus de nuances. Pour moi cet album est plaisant mais dispensable.

Cet album indépendant de la série peut se lire à n'importe quel moment même si c'est mieux de le lire en quinzième position. Nous assistons à une histoire de magie et de paradoxes temporels. J'ai adoré le début pour l'ambiance et le mystère puis je dois dire que j'ai eu plus de mal, tellement l'histoire devient tortueuse et tarabiscotée. La fin sauve le tout et laisse une bonne impression.

La baisse de qualité de la série Thorgal est visible sur cette histoire a part, n'ayant aucune utilité particulière pour l'ensemble de l'arc scénaristique. C'est une baisse de qualité globale : le trait est beaucoup plus simple que dans les opus qui ont fait le suces de la série, les dialogues sont parfois affligeants par rapport a la psychologie des personnages développées précédemment, et l'ensemble du scénario est bâclé. C'est dommage de voir un duo aussi brillant que Van Hamme et Rosiński qui s'attardent trop sur une série et sabotent peu a peu la qualité d'un ouvrage qu'ils ont mit 20 ans a construire.

Fin d'un cycle celui où Thorgal recherche Aaracia et Jolan, son fils qu'il ne connait pas encore. Réfugies dans la forteresse de Brek Zarith où sévit un cruel tyran nommé Shardar, celui ci s'est aperçu que le petit garçon a des pouvoirs qui ne demandent qu'à être développés. Il n'a aucunement l'intention de laisser partir Jolan.

le dessin est magnifique, la légende est en route...

Ce n'est pas chose aisée d'introduire un univers de fantasy, surtout lorsqu'on tente de produire quelque chose de complexe avec un vraie densité de propos. Dans les mouvements chaotiques de l'imagination, ou même sur la page de brouillon, les choses passent plutôt bien, mais au moment de mettre en branle le récit, l'émulsion ne prend pas toujours. C'est un peu l'impression que j'ai avec ce premier tome de la Complainte des Landes perdues...



J'étais dès les premières planches assez séduit par l'ambiance Dark fantasy évoquant les rivages brumeux d'une pseudo-Irlande médiévale, avec ses récifs mystérieux et ses vieux châteaux forts lugubres. Les personnages, visuellement, sont très bien caractérisés : fierté, bonhommie, étrangeté, cruauté, mépris, etc. On perçoit aisément les rapports de force, même si on ignore l'origine de ces adversités.



L'insatisfaction se situe davantage dans la disproportion du dosage entre le suspens et l'exposition. Ce prêtre blême qui nous parle de sa mystérieuse quête, suggérant une prophétie cachée, mais dont on apprend que pas mal de monde est finalement au courant. Ce magicien tyrannique dont on nous rappelle constamment la vilénie et l'attrait pour l'occulte, et qui pourtant surprend quelques badauds lorsqu'ils découvrent que son sang n'est pas tout à fait naturel (avec un pentacle sur le front auraient-ils mieux compris ?) Cette dernière séquence lors de laquelle la reine nous raconte assez gauchement l'histoire de son défunt époux, brisant le fil narratif avec cette longue scène d'exposition interrompue elle-même par l'épilogue maladroite du prêtre qui doit sûrement parcourir la lande à genoux pour être encore si loin... Il y a clairement à mon sens des déséquilibres dans le rythme.



Sioban est cependant assez attachante. On sent une vraie énergie dans ses mouvements et dans ses répliques. Elle ne fait pas de concessions et c'est assez plaisant de partir dès le début sur ce principe de guerrière fière, plutôt que le sempiternel modèle de la jeune princesse guindée et précieuse qui gagne en confiance au fil des épreuves. Sioban envoie du bois d'entrée de jeu.



Je vais continuer la série. Je ne jette pas la pierre aux auteurs, je connais très peu de sagas qui s'ouvrent magistralement. Les débuts demeurent ardus. Cela ne veut pas dire que toute l'aventure sera mauvaise.

Depuis le passage à la coloration dite "directe" je suis un peu septique. D'un côté certaines pages sont très réussies tandis que d'autres sont clairement trop foullies voir grossières à mon goût, ce qui me casse l'immersion à plusieurs reprises. Je suis nostalgique de l'ancienne coloration (avant le tome 29).



Côté scénario c'est le premier de Sente que je n'apprécie pas car à l'image du dessin ça devient un peu chaotique et dur à suivre.

C'est la première fois que je lis l'intégralité de la série est respectant la chronologie... Et comment vous dire ? Comment être sincère ? 20 ans de fidélité auraient-elles usé les auteurs ? Je ne retrouve plus la puissance et la force des cycles précédents. La recette trop connue finira-t-elle par me fâcher avec les héros ? Wait and read

On découvre l’enfance de la femme de Thorgal. Les auteurs créent ainsi une histoire d’amour entre les deux personnages qui prend son origine avant même la naissance de la jeune fille. Ça peut donc être un peu niais mais les aventures de la jeune Aaricia sont aussi fantasmagoriques que celle de Thorgal au même âge. Décidément voilà une bien surprenante série, loin de ce que j’ai l’habitude de lire.

Un aspect de l’œuvre reste à souligner. Les « planches érotiques » décrivent des scènes très violentes et ne peuvent en aucun cas être qualifiées d’érotiques. Ces croquis représentent des scènes de viols collectifs, des scènes d’une grande cruauté, dégradantes et obscènes. J’ai découvert cette BD sur internet sans avoir pu la feuilleter de manière suffisante pour la découvrir avant de l’acheter. Je suis fortement déçue par cette BD en raison de ce point. Sans vouloir porter de jugement sur l’aspect artistique de l’œuvre, j’estime juste que la maison d’édition devrait apporter une description très claire à l’attention des acheteurs potentiels sur cet aspect-là du contenu, du fait qu’aujourd’hui les achats se font de plus en plus sur internet et que nous n’avons plus la chance de pouvoir feuilleter les livres à loisir en librairie. Merci infiniment.
Lien : https://www.babelio.com/resr..

Magnifique, poétique, en noir et blanc

Très bon

Une histoire pleine de rebondissements, mais que l'on ne parvient pas à croire tout à fait. Les personnages manquent de relief, ne permettent pas que l'on s'y attache. Les figures historiques convoquées tout comme la filiation à Dumas sont trop évidentes, artificielles. Dommage ! Néanmoins, ce récit en deux tomes vaut la peine d'être lu pour l'originalité de sa narration et la qualité du dessin.

Un tome un peu en dehors de la série, qui revient sur des épisodes de l'enfance de Thorgal, et éclairera un peu son destin. Touchant et mignon, c'est une jolie parenthèse dans la saga !

Une belle conclusion à ce long cycle des aventures de Thorgal. Un nouveau départ l'attend dès le prochain tome à sortir l'année prochaine ! Nous serons au rendez vous !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Sans en connaître les détails nous retrouvons le souvenir d'une aventure non stop, absolument captivante... Des décors magnifiques, des combats épiques, un souffle qui décroit jamais... On est encore une fois happé par les exploits de Thorgal et de ses proches !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Le Lombard publie un Artbook réunissant toutes les couvertures que Rosinski a réalisées pour l’ « Enfant des étoiles », agrémentées de nombreux croquis, dessins, aquarelles et peintures peu connues ou inédites. Un beau livre qui vient à point pour les fêtes.
Lien : http://www.actuabd.com/L-Art..

Lien : https://lesmotsdalderika.wor..

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