Guillaume Clicquot

Promotion de l’éditeur vue, et en mode monomaniaque, une seule obsession : l’acheter pour le lire !

Un couple, en retraite depuis peu, décide de changer leur vie et de fuir leur quotidien en achetant une magnifique maison avec piscine et confort pour deux fois rien au Portugal. Pas question pour eux d’en parler à leurs proches, tant ils sont persuadés que chacun trouvera les arguments pour les en dissuader. Ce projet va amener directement ou indirectement un tas de rebondissements dans cette famille qui rassemble plusieurs générations.

D’abord, c’est un sujet d’actualité comme le précédent roman de Guillaume Clicquot ! Nombreux sont les couples retraités qui choisissent de s’expatrier pour profiter de biens et de qualité de vie qu’en France ils ne pourraient avoir. Je ne crois pas, à l’instar de notre couple décrit dans le roman, Françoise et Philippe, que ce soit uniquement des arguments financiers qui les poussent vers ce genre de projet. Certes, la vie est beaucoup moins chère au Portugal, en Grèce ou au Maroc. Mais, Guillaume Clicquot le met en scène justement : c’est l’envie de penser à soi. Ne sommes nous pas cette génération où le slogan « jouir sans entraves » a soutenu notre vie d’adultes. Et, les entraves, on les a quand même assumées : le travail, les enfants, les parents … Et, la mort approchant, nous, jeunes retraités, avons envie de J.O.U.I.R encore et encore !

Certes, nous sommes la génération dorée. Pas de sida pour empêcher la libération sexuelle ! Le chômage n’est apparu qu’avec la quarantaine! Première génération de femmes à avoir fait carrière et mère à la fois ! Mais, nous n’étions pas prévenus qu’il nous faudrait aider nos enfants bien après leur majorité ! Qu’ils nous faudrait devenir animateurs et éducateurs faute de structure adaptée ! Qu’ils nous faudrait aussi accompagner nos parents pour leur éviter la maltraitance ! Sommes nous vraiment des privilégiés ? …

Le roman de Guillaume Clicquot démontre tout cela d’un style enlevé et vivant. J’ai ri, et même éclaté de rire dans ma chaise longue, à l’abri de mon forsythia, plusieurs fois. J’ai été émue aussi ! Le propos est juste et réaliste même si les traits sont forcés et trop caricaturaux. Mais, ce sont les procédés de la comédie. Et, elle est loufoque ! J’ai trouvé Françoise et Philippe terriblement égoïstes, mais ils nous ressemblent pas mal, quand même ! Quelques longueurs, aussi, empêchent mon enthousiasme de s’exprimer complétement.

Poivre et Sel de Guillaume Clicquot est une comédie loufoque mais actuelle à découvrir pendant cette période estivale et certainement après !
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Ce petit roman a été un véritable plaisir à enregistrer pour ma femme. Il est rempli d'humour, parfois grinçant. Guillaume Clicquot décortique, à sa manière, la vie de famille et ce que l'on peut qualifier de « pétage de plombs » de la part de parents qui veulent divorcer. On découvrira aussi que les enfants ne sont pas en reste !



Des clichés sont utilisés : place de la femme dans la famille ou la société, mari adultère, les enfants sont des adolescents stéréotypés. Cela renforce pourtant la vraisemblance de la situation et explique le ras-le-bol des parents.

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C'est le film (que je n'ai pas vu) qui m'a donné envie de lire le roman. Comment ne pas craquer sur le thème de ce roman: un divorce qui se transforme en règlement compte avec au centre les enfants. Banal comme situation? Et si je vous disais qu'ils ne se battent pas pour garder les enfants mais justement pour ne PAS les avoir.



La guerre est déclarée. Le gagnant de cette bataille sera celui qui se débarrassera de ces suceurs de sang, d'argent, d'énergie, de jeunesse: LES ENFANTS.



Un petit livre franchement sympathique qui nous offre une nouvelle image couple-enfants mais aussi et surtout de la femme. C'est fini ces histoires de femme à la maison. Être la boniche de tout le monde y compris de son mari. J'ai aimé le fait que cette maman ait voulu vivre pour elle, une fois dans sa vie. Bien sûr la chose n'est pas aisée et à plusieurs moments le doute l'a envahi. Doit-on réellement s'effacer quand on devient maman? La réponse est non et avec beaucoup d'humour, de coups bas et de remises en question, nous voyons bien ici qu'être parent n'est pas une fatalité, une prison. Je trouve que derrière l'humour le roman mettait justement bien en avant le cadre que nous impose notre société. Ces choses immuables qui ont un mal fou à changer.

J'aurai voulu que le roman soit encore plus creuser mais sinon une très belle découverte.

J’avais envie de lire un roman détente, avec un peu d’humour pour changer un peu. En commençant la lecture de ce roman, j’ai vite compris que sous ses airs de roman léger, l’auteur nous propose une fable, comme il le précise lui-même dans son avant-propos, dans laquelle on va « s’amuser de nos faiblesses et retrouver le plaisir des différences ».  



L’époque a en effet ceci de particulier qu’on a tous tendance à ranger les personnes dans des cases, que ce soient des célébrités ou son entourage plus ou moins proche et qu’on a du mal à se sortir de cette logique : on va parler de l’intello, de la nunuche, de la folle, de l’ambitieuse, … en s’accrochant à ces préjugés. Voir cette personne sortir de cette case nous semble impossible, et pourtant, tout le monde est bien plus complexe en réalité.



Pour s’en convaincre, on va suivre dans ce roman, la fille du terrassier, Muriel, championne de natation, qui va décider d’arrêter sa carrière pour se consacrer davantage à sa vie personnelle. Son père, Antoine Barrocco, entrepreneur et terrassier, va profiter de la notoriété de sa fille pour étendre le champ de compétences de sa société en se lançant dans des chantiers de construction de piscine. Sa fille va même jusqu’à devenir influenceuse beauté sur Youtube et instagram notamment et finir par être le porte-voix de la société de son père.



Elle va apprécier cette nouvelle vie, sans prendre conscience que son image va en pâtir : elle va devenir LA fille matérialiste et sans jugeotte. Son père qui va chercher à la former pour reprendre le flambeau de l’entreprise, va lui-même toujours la considérer comme une sorte de poupée, comme si sa fille n’avait jamais grandi et qu’elle avait toujours fait de la natation parce qu’elle ne savait faire que çà. En grandissant avec son père, Muriel s’est auto-enfermée dans cette vision paternelle sans chercher plus loin ce qu’on attendait d’elle. Difficile de s’épanouir dans ces circonstances.



D’autant plus qu’Antoine lui-même est maladroit dans ses relations : il est très franc envers les autres et ne mesure pas l’importance de bien choisir ses mots. Cela va conduire à des situations très drôles.



Et puis, un jour, un énorme projet va être proposé au clan Barocco. Ce projet va être un tournant dans la relation père/fille.



Ce roman est une fine analyse des différents personnages qui entourent la famille Barocco, chacun ayant sa propre personnalité bien précise et des enjeux différents. Les dialogues sont souvent drôles, les situations aussi. Un des personnages, Éric, un ami d’enfance d’Antoine, va être le seul personnage qui va réellement prendre de la hauteur sur Antoine et Muriel et les aider dans un monde professionnel et médiatique pas toujours tendre.



Je me suis retrouvée à me moquer moi-même d’Antoine et de Muriel, de leur simplicité, de leur naïveté et de leur gentillesse aussi, malgré l’adversité qu’ils n’arrivent pas à déceler chez les autres. Je me suis retrouvée moi-même à les mettre tous les deux dans des cases, sans pouvoir me convaincre qu’ils pouvaient en sortir.



C’est un roman qui fait prendre de la hauteur sur ses propres préjugés et sur la manière d’aborder les personnes. Il faut bien connaître les personnes avant de tirer des conclusions.   



J’ai rapidement lu ce livre, pour savoir comment tout cela allait se finir. C’est un roman très prenant avec une écriture fluide et fine. J’ai ri, j’ai pleuré. Pas plus de suspense, c’est un vrai coup de cœur !



Je remercie les éditions Fayard et Netgalley pour cette lecture.

JU-BI-LA-TOI-RE ! Coup de cœur pour ce roman construit à la manière d’un épisode de Colombo et qui sort vraiment de l’ordinaire, intelligemment orchestré, d’un machiavélisme incroyable, au titre ô combien, ironique !Orane de Lavallière, 58 ans, BCBG, un mari Xavier, trois enfants adultes, épouse parfaite de puis 33 ans, mère attentive. Elle, un peu coincée il faut le dire, a tout sacrifié pour cette vie cosy, mondaine et convenue. La vie s‘écoule entre leur appartement versaillais, une maison en Normandie et les vacances d’été au club med.. Ce soir, ils marient Pauline leur dernière fille…

Je n’en raconte pas plus que ce résumé : Dans la tête d’une femme trahie…

Un roman drôle, caustique, sarcastique, piquant, à la limite d’une satire sociale d’un certain milieu, un polar psychologique. Les personnages sont extrêmement bien campés, les situations tellement vraies, tout sonne juste. Des moments assez émouvants, aussi. J’ai adoré Orane et Françoise la psy. J’ai détesté Xavier et ses amis.



L’écriture acérée de l’auteur, parfaite pour ce genre, m’a beaucoup plu. J’ai aimé les références à des livres, chanteurs, auteurs.



Je me suis laissé embarquer dans cette aventure, en étant une complice immorale. J’ai dévoré ce livre, en apnée… Orane devait réussir.

Petit conseil : ne lisez pas la quatrième de couverture
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Je vais peut être arrêter de vous présenter les romans de cet auteur, car plus je le lis et plus j'aime ses écrits, et vous allez finir par croire que j'ai un contrat avec lui ! Que nenni, c'est comme ça Monsieur écrit bien, Monsieur me surprend et Madame en redemande.

Il s'attaque avec philosophie à cette compétence innée de tous à se juger et se jauger sur des paramètres bien faibles.

Encore une fois l'auteur m'a embarqué dans un très bon roman que je vous conseille. S'arrêtera-t-il jamais ? je ne l'espère pas.



Tout commence avec la présentation de Muriel Barracco et son père. Elle, championne olympique de natation lui terrassier démolisseur. On ne peut pas dire que l'on a affaire à la crème de la crème, plutôt du simpliste et du brut de décoffrage. Ca rit gras, ça s'éblouit d'un rien et les neurones ne semblent pas s'entrechoquer souvent. Muriel est secondée par Lino son entraineur et Antoine par Éric son comptable. Un quatuor de choc, Éric est le seul à sortir de ce lot type Bidochon. Muriel stoppe sa carrière pour devenir influenceuse tout en devenant l'associée de son père dont la réussite a toujours tenu aux exploits de sa fille. Antoine ne doute de rien et veut se frotter aux plus grands de ce monde. Que cela ne tienne, un énorme chantier à appel d'offres sur Paris - La ZAC des Alouettes - , avec pour concurrence le géant du BTP et de la haute : Robert Cognac Delille et son fils Henri, est le défi qui lui faut pour enfin rentrer dans la cour des fameux grands. Le chantier est colossal et Barracco va mettre sur la table toute sa fortune personnelle et celle de son poisson rouge de fille.

Tant qu'à faire il mérite aussi sa biographie pour cela Édouard un "nègre littéraire" va lui prêter main-forte.

Tous ses personnages sont coincés entre des préjugés et des a priori qui risquent fort d'exploser en plein vol et de faire beaucoup de dégâts ou pas...
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Je tiens à remercier tout spécialement les Editions Fleuve pour m’avoir permis de découvrir quelques semaines avant sa sortie ce formidable roman qui m’a beaucoup fait rire (j’insiste sur le rire parce qu’à certains moments j’ai vraiment éclaté de rire ).



« Poivre et sel » c’est l’histoire d’un couple de sexagénaire qui décide de prendre sa retraite. Elle était dentiste, lui contrôleur fiscal. Ils font partie de ces gens qui ont bossé toute leur vie, sans grand plaisir ; ont élevé leurs deux enfants et sont persuadés qu’au moment de leur retraite, ils vont enfin vivre.



Tout le monde connaît des gens comme ça, et croyez-moi quand on a dépassé la cinquantaine, beaucoup de relations ou d’amis ne parle plus que de cette fameuse retraite !! Perso, ça me fait froid dans le dos.



Donc Françoise et Philippe Blanchot décident de vendre leur maison de famille et de partir s’installer au Portugal, nouvel eldorado des retraités car là-bas, en plus du faible coût de la vie , on peut utiliser sa carte vitale.



Ce projet est préparé en cachette de leurs enfants, petits-enfants et de la mère de Philippe, Mamiline qui doit s’installer en maison de retraite avant leur départ.



Sauf que leur fille Cécile décide de mettre à la porte son bon à rien de mari et sollicite ses parents pour s’occuper de ses propres enfants.



Ne pouvant partir décemment en laissant leur fille dans une situation plus que délicate, les deux jeunes retraités vont monter un plan pour recoller les morceaux.



Mais rien ne va se passer comme prévu pour le plus grand plaisir du lecteur.



J’ai adoré ce roman pour le moment de détente qu’il m’a procuré mais aussi pour les situations réalistes qu’il décrit : les rapports dans le couple, ceux avec les enfants devenus adultes et parents à leur tour, l’épuisement des grands-parents quand ils doivent garder leurs petits-enfants et le soulagement quand ils retournent chez eux !



Mais aussi le douloureux problème des parents devenus âgés et dont il faut s’occuper.



En fait toutes les problématiques que l’on rencontre sur son chemin quand on se retrouve coincé entre deux générations, ce qui vu mon âge me parle pleinement !



D’ailleurs, j’ai reçu hier une invitation à un pot de départ en retraite d’une amie le 19 Juin prochain …. le livre sortant le 14 Juin en librairie, je vais lui en offrir un !



Je suis certaine que ce roman ferait une très bonne comédie mais en attendant je vous conseille l’emporter en vacances.

Avec ce nouveau roman, l'auteur nous propose un registre et un univers totalement différents. Il m'a fallu un certain temps pour vraiment m'immerger dedans. Les cent premières pages ont été un peu laborieuses et certains passages m'ont semblé un peu ennuyeux. Mais une fois que j'ai trouvé mon rythme, j'ai été happée par l'histoire. La plume de Guillaume Clicquot, toujours aussi vive et piquante, m'a fait éclater de rire à plusieurs reprises. L'auteur a su mettre en lumière préjugés sociaux et idées reçues avec un ton mordant et décapant. J'ai adoré voir comment il manie les scènes et les personnages, les rendant dignes d'un scénario d'Audiard.



"La fille du terrassier" est un roman qui séduit par son originalité et son humour. Bien que moins enthousiasmante que "Prenez-moi pour une conne", je vous recommande cette lecture très sympathique.

Un polar original, psychologique et jubilatoire qui sort du lot !



Orane de Lavallière a 58 ans, un mari, 3 grands enfants et elle marie la dernière, Pauline, lorsque son mari s'en va rejoindre sa maîtresse en lui laissant une lettre... car cela fait déjà des années qu'il la prend pour une conne.



Toute l'intrigue du roman repose sur le doute : Orane a-t-elle tué son mari ? l'a-t-elle seulement imaginé ? on découvre les semaines qui ont suivi ce moment où sa vie éclate, sa difficile reconstruction, le avant et le après, et en même temps, la réflexion sur le jour J, celui du meurtre. Ou pas ?



Un polar surprenant par sa construction et par ses personnages, Orane, trop conne, trop sage, trop coincée, trop dévouée ? Autour d'elle, ses enfants, partagés entre leur inquiétude pour leur mère et leur propre vie, Nathalie, la copine d'enfance, et Françoise, la psy.



Un polar excellent, difficile à décrire mais que j'ai lu d'une traite et que je conseille !
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« Prenez-moi pour une conne » est la bonne surprise de l’été. J’avais bien aimé les livres précédents de Guillaume Clicquot, notamment « Gardes tout surtout les gosses » et « Poivre et Sel » qui ont respectivement été adaptés au cinéma avec « Papa ou Maman » et « Joyeuse Retraite », deux gros succès.

Guillaume Clicquot a plusieurs cordes à son arc : scénariste, réalisateur ou romancier mais là il faut reconnaître que l’écrivain a pris le pas sur le cinéaste.

Cette histoire d’Orane de Lavallière dessine une fiction qui fleurte avec une réalité que Guillaume Clicquot observe en jetant un regard cynique, pas vraiment bienveillant, sur ces contemporain. Mais il sait se rattraper en usant de la force de rappel de l’humour forcément grinçant.

Cette radiographie de notre société est à la fois douloureuse (surtout pour nous les hommes) et salvatrice (surtout pour les femmes).

L’originalité du livre tient dans le suspense sur fond de satyre sociale : nous savons de suite qu’Orane assassine son mari qui l’a quitté de façon assez honteuse mais ce qu’on découvre au fil des pages c’est comment elle commet son crime et surtout comment elle cherche à passer entre les mailles de la justice !

Un très bon thriller qui se dévore sans modération !

Tout commence par une séparation banale, Monsieur quitte Madame pour son employée plus jeune, au lendemain du mariage de leur fille, comble de l'élégance !

Orane, bourgeoise versaillaise aux manières irréprochables, rumine cet abandon, humiliée, ayant loyalement servi les intérêts de son époux, faire-valoir répudié quand il n'en voit plus l'intérêt.

Elle panse ses plaies dans sa maison de Normandie, soutenue de loin en loin par ses trois enfants, qui viennent la visiter ponctuellement.

Elle va cependant rebondir, et si dès les premières pages, on comprend qu'il y a eu vengeance, le récit démonte le mécanisme de celle-ci, il se déroule comme une partie d'échecs entre la femme qui sait qu'elle sera inévitablement soupçonnée, et les enquêteurs. C'est immoral, sarcastique, Orane sait bien qu'elle a toujours été vue comme l'insignifiante "femme de.." et décide intelligemment d'en jouer. Plaisamment immorale, l'histoire est fluide, amusante, mais avec une certaine profondeur. On doit se méfier de l'eau qui dort, on doit aussi maintenant se méfier...des connes!




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Un polar inversé : on connaît le coupable dès le début.

Mais l'intérêt, c'est justement de maintenir, toujours sur le fil de la crête, l'équilibre entre les investigation des enquêteurs et les proclamations d'innocence (dans les deux sens du terme) de l'auteur du crime.

Et puis une écriture pleine d'humour, de réparties, de sel ! Un vrai régal pour l'esprit.

Je viens tout juste de refermer ce roman et le premier mot qui m'a sauté en tête c'est « jouissif ! ».



Orane, 58 ans, a tout sacrifié pour son mari et sa famille. Femme au foyer aisée, elle s'est occupée de ses trois enfants à plein temps. Maintenant que la petite dernière s'est mariée, elle espère bien retrouver son couple et vivre une seconde jeunesse avec celui qu'elle aime. C'est sans compter sur celui-ci qui la plaque vulgairement par émail le lendemain du mariage ! Coup de massue pour Orane qui ne va pas se laisser faire. Trop bonne trop conne ? C'est ce qu'on va voir...



Olalala mais ce roman ! Quelle histoire ! J'ai adoré du début à la fin ! Dès la première page, Orane nous raconte tout comme si nous étions ses ami(e)s proches. Nous sommes donc totalement intégrés au roman et c'est terriblement plaisant ! Nous lisons donc les confiances de ce personnage si attachant. Cette femme qui a tout sacrifié pour ceux qu'elle aime et qui se fait plaquer si vulgairement après 33 ans de mariage. On se révolte à la lecture de cette rupture si brutale et on se réjouit de la vengeance qu'elle fomente mais celle-ci réussira-t-elle ? Tout au long du roman c'est le grand mystère qui tient en haleine. A vous de le découvrir.



L'auteur a un style délicat, plein de douceur et d'humour : terriblement addictif ! Il parvient à entrer dans la tête et le cœur des femmes de manière si juste ! Le travail sur la psychologie d'Orane est terriblement bien effectué ! Je pense que toute femme pourra ressentir les émotions qui traversent le roman même si j'ai envie de dire « malheureusement » car l'auteur parle de la tromperie, du patriarcat étouffant et de la place des femmes dans la société. Des sujets cruellement actuels traités avec brio !



Je vais guetter les prochains romans de cet auteur, c'est certain !

J'ai beaucoup apprécié ce livre, j'avais vu et aimé le film avant. Finalement c'est assez semblable sauf que le livre est encore moins politiquement correcte il est truffé d'humour noir et j'adore ça. Certaine phrases et petites pensée m'on beaucoup plu. c'est une lecture détente que je recommande aux gens qui aime l'humour noir.

#prenezmoipouruneconne , combien de fois je me demande si cette phrase est écrite au marqueur indélébile sur mon front !



Ce titre ne pouvait donc que m'interpeller. À force de le voir passer sur boksta et suite à la chronique de @naellebooks je me suis laissée tenter.



Quelle n'a pas été ma chance ! En plus d'avoir lu un roman drôle, piquant, assassin, machiavélique et satirique j'ai également une nouvelle héroïne.



Cette chère Orane de Lavallière, bobo parisienne bon chic bon genre qui se fait jeter du jour au lendemain par son infidèle de mari après lui avoir consacré sa vie.

Orane est toujours souriante, tirée à quatre épingles, garde son sang froid en toute circonstance, laisse tout passer pour sauver les apparences alors tout le monde profite de cette bonne vieille conne.

Jusqu'au jour où, le côté machiavélique de cette Bree Van de Kamp va se dévoiler car non, Orane n'est pas conne bien au contraire



Vous l'aurez compris ce roman est un pur régal, j'aurais pu le lire d'une traite si je n'avais pas quelques obligations personnelles.



À lire ABSOLUMENT!!!!

En voilà un roman original !



Orane de Lavallière, une femme de 58 ans, mariée à Xavier depuis 33 ans, a consacré sa vie à son rôle d'épouse modèle et de mère dévouée. Mais un jour, sa vie bascule lorsque son mari la quitte lâchement par email, juste après le mariage de leur fille. Xavier entretient une liaison avec une femme plus jeune depuis plusieurs mois, faisant de cette rupture un véritable coup de poignard pour Orane.



Orane quitte alors leur appartement de Versailles pour se réfugier dans sa maison familiale en Normandie. Elle y multiplie les activités pour ne pas sombrer mais la dépression la rattrape.



Orane, qui a toujours été considérée comme "la conne de service", se dévoile, se raconte et ourdit une vengeance machiavélique. L'auteur nous fait plonger dans les émotions complexes d'une femme blessée, tout en insufflant un humour corrosif qui ajoute du piquant à l'histoire.



L'auteur explore avec brio les pensées et les motivations d'Orane. On ne peut s'empêcher de s'attacher à cette femme courageuse et déterminée, qui ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. On espère secrètement qu'elle parviendra à berner son entourage, et même les autorités, dans sa quête de vengeance. La tension monte au fil des pages, et on se demande avec impatience quelle sera la méthode utilisée par Orane pour éviter d'être accusée.



J'ai passé un excellent moment de lecture, bluffée par l'inventivité de l'histoire, la pertinence des situations décrites et le réalisme des émotions explorées.



Êtes-vous prêt.es à embarquer dans les méandres de la vengeance d'Orane ?

Orane de Lavallière, 58ans, est mariée à Xavier depuis 34ans. Elle s'est toujours concentré sur sa famille, ses tâches de femme d'intérieur.

Le lendemain du mariage de leur fille, Xavier quitte Orane, d'une façon lâche pour une femme plus jeune. Malgré tout son souvenir l'obséde. Jusqu'au jour où....



J'ai adoré ce roman.

Des le début on sait qu'il y a un mort, on sait qui mais pas comment.

On va suivre le cheminement du crime et l'enquête qui va suivre.

Orane dans sa quête de vengeance est attachante, touchante.

J'ai aimé être dans les pensées de cette femme trahie.

La plume de l'auteur est fluide, addictive et il a un humour piquant que j'ai adoré. Les chapitres sont court ce qui rythme encore plus la lecture.

Un coup de cœur pour moi.

Je le recommande.

❤️ORANE Ô DÉSESPOIR !💥

A 58 ans, Orane de la Vallière est brutalement larguée par son mari Xavier. Ou plutôt congédiée et remplacée par une plus jeune. Femme au foyer, soumise et admirative de son époux, Orane n'a rien vu venir. Son petit monde bien rangé s'écroule. Elle découvre avec effroi qu'elle a épousé un gros con !🤪 Et qu'il l'a méprisée pendant tout leur mariage. Humiliée, dévastée, spoliée, elle sombre dans la dépression.... Pour pouvoir continuer à vivre, elle comprend qu'elle n'a plus qu'une solution : l'éliminer...



Alors là, c'est un sacré tour de force et un énorme plaisir de lecture que ce roman entre thriller psychologique et chronique d'une rupture ! D'abord il y a ce titre intrigant qui pourrait laisser croire à une comédie. Le roman commence par un suspense : le stratagème mis au point par Orane pour tuer son mari a-t-il réussi ? Guillaume Clicquot va alors alterner les flashbacks et le temps présent pour nous mettre sur des charbons ardents. On va découvrir qui était Xavier, comment et pourquoi Orane l'a supporté sans moufter pendant toutes ses années, conditionnée par une éducation de bourgeoise catho sacrément coincée. Très vite, l'attente devient insoutenable. A-t-elle réussi à le zigouiller ? Et si oui, comment ? On a dévoré ce roman féroce et jubilatoire et dans les 50 dernières pages, on a alterné entre angoisse et éclats de rire, certaines scènes étant vraiment désopilantes. Quant aux surprises finales... mais chut !

On vous conseille fortement cette pépite signée par le scénariste des films "Papa ou maman" dont on reconnaît bien là l'humour politiquement incorrect.



Alors, il vous tente ?

Génial, drôle, triste, émouvant, sarcastique…

Orane, bourgeoise versaillaise catho prude (en public), psychorigide, a sacrifié sa vie professionnelle pour élever ses enfants et être une épouse modèle.

Le jour du mariage de la petite dernière, elle se dit qu’enfin une nouvelle vie commence avec l’homme de sa vie, sans contraintes et uniquement tous les deux. La pauvre déchante très vite. Trompée, blessée, humiliée, elle perd toute confiance en elle.

Elle part vivre en Normandie dans sa maison de famille, elle y retrouve ses amis d’enfance et surtout sa copine coiffeuse.

Après des hauts et des bas, et grâce au soutien de ses enfants, elle remonte la pente, bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé.

J’ai adoré Orane, c’est un sacré personnage auquel on ne peut que s’attacher, par pitié d’abord et pour son audace ensuite. Elle veut qu’on la prenne pour une conne mais dans un but bien précis et c’est hyper jubilatoire.

J’ai adoré la plume de l’auteur, qui est à la base scénariste. Ce livre se lit tout seul, il se dévore, je l’imagine très bien en film ou en pièce de théâtre. C’est fin, drôle, ou plutôt pince sans rire et tellement machiavélique…

C’est une excellente découverte que je ne peux que vous conseillez !


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un livre attachant et tellement vrai!!!!