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LA BIOGRAPHIE DU PLUS CÉLÈBRE AGENT SECRET
On connaît son nom. On connaît son numéro. Mais connaît-on l'homme qui se cache derrière l'espion de Sa Majesté ? Que sait-on vraiment du personnage né de l'imagination foisonnante d'un dandy anglais misogyne nommé Ian Fleming ?
007 aime les petits déjeuners copieux, regrette d'avoir dû abandonner son Beretta .25, pense que la femme idéale sait faire l'amour aussi bien que la béarnaise, déplore devoir tuer dans l'exercice de ses fonctions
mais s'en accommode aisément pour l'Angleterre.
Méfiant par nature, il ne se lie pas facilement, sauf quand sa mission l'exige. Méticuleux, parfois cynique, il se montre professionnel en toutes circonstances. Non seulement l'un des meilleurs éléments du MI6, mais l'un des plus dévoués.
S'appuyant sur les douze romans et deux recueils de nouvelles d'Ian Fleming, Guillaume Evin rouvre le « dossier 007 » et nous offre la première biographie non autorisée du héros au tuxedo. Une personnalité complexe, vulnérable et attachante, à qui bien des hommes rêvent de ressembler
et que bien des femmes rêvent de séduire.
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Guillaume Evin, journaliste et « bondologue » reconnu (Bons baisers du monde, Dunod, 2020) lève le voile sur l'un des héros de fiction les plus célèbres de tous les temps, incarné pour la 25e fois au cinéma dans Mourir peut attendre.
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Loin de se diluer dans ses personnages, sa personnalité s'est révélée de film en film, par petites touches, à la manière d'une toile d'un impressionniste.
A propos de Salò ou les 120 Journées de Sodome de Pasolini
Ce film, qui porte à "son paroxysme la dimension perverse du nazisme", selon l'historien Michel Marie, esquisse un horizon indépassable sur ce qu'il est possible de montrer ou non à l'écran, hors cinéma de genre. En Italie, Salò est interdit pour obscénité. En France, il frôle le classement X nouvellement instauré par le président Giscard d'Estaing, avant d'écoper finalement de la seule interdiction aux moins de seize ans. Malgré tout, le distributeur prend peur. En vérité, on apprendra plus tard que le ministère de la Culture a fait pression sur lui. Le film sort en catimini dans une seule salle parisienne, la Pagode. Mais là, surprise: en une seule journée, Salò pulvérise tous les records. Du coup, la semaine suivante, le film bénéficie de quatre grandes salles supplémentaires (Champs-Elysées, Montparnasse, Quartier Latin). Là encore, Jackpot. A cet instant, le ministère redoute un phénomène d'ampleur. Il intime au distributeur de réduire la voilure et de revenir à 'accord initial de la salle unique. Avec le temps, le succès rattrape cette oeuvre hautement scandaleuse. Au point que le film testament de Pasolini réunira en fin de parcours près d'un million de spectateurs, dont 400.000 à Paris!"
A propos de Zéro de conduite de Jean Vigo (1933):
"La commission de censure va donc sévir. Zéro de conduite est aussitôt interdit au motif qu'il demeure "anti-français". Banni pour "dénigrement de l'instruction publique".
Il émane d'Audrey une forme de poésie, d'enchantement perpétuel.
[à propos d'Une journée particulière]
Dans cette métaphore du fascisme ordinaire, Ettore Scola livre une comédie tragique poignante. Il "met à nu les structures mentales qui portent à l'exclusion de tous ceux qui ne correspondent pas aux normes, de tous ceux qui sont jugés inférieurs", analyse Jean A. Gili. Sa mise en scène d'une sobre élégance, tout comme sa photo volontairement terne, presque grise, sert son propos.
Elle ne se dérobe pas devant l'obstacle, elle l'affronte.
Il y a des jours où j'ai hai James Bond. Ian n'aurait pas dû écrire son dernier livre. Je l'avais supplie de se reposer. Les medecins avaient multiplié les avertissements. Ce travail était trop éprouvant pour un homme qui venait de subir un grave infarctus.(...) Il n'était pas poussé par le besoin d'argent. Mais, les éditeurs, les producteurs de films, la presse et le public semblaient insatiables. Et, sous ces pressions, la rédaction d'un nouveau Bond, puis d'un autre encore, était devenue pour Ian une obsession. (...) Il refusait categoriqcatégo de ralentir son activité, même de la ramener simplement à la normale. Je suppose que c'était un parti pris de suicide délibéré.
Imagine-t-on Star Wars sans George Lucas, Indiana Jones sans Steven Spielberg ou plus récemment Pirates des Caraïbes sans Johnny Depp ? Difficile, sinon impossible. Pour les Bond, en revanche, tout est possible...
autant le dire de suite : Jean Paul est cultivé sans être pédant.
Audrey Hepburn a été un phénomène mondial : une actrice lumineuse tout à la fois adorée et récompensée, une icône de la mode, porteuse d'une certaine idée d'élégance, ainsi qu'une femme de coeur qui, après avoir tiré sa révérence, a dédié la fin de sa vie à la cause des enfants martyrs.